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06 sept. 2018, 21:20
 RPG++  Je vous présente?Enchantée...  PV W.B&H. S 
"Assurdiato"

Je rêve ou cette débile viens de me lancer un sort? Personne n'avais jamais osé me lancer un sort. Tout ça après un discours dégoulinant de morale. À vomir. Elle change de comportement comme de chemises, un coup elle est moqueuse et hautaine, et la seconde d'après elle devient l'abbé pierre. Quand on a aussi peu de cohérence dans sa propre psyché, il ne vaut mieux pas tenter de donner des leçons aux autres au risque de paraître ridicule. C'est ce qui est arrivé ici.
Je trouve cette fille pathétique et sans logique. Le fait qu'elle m'ait lancé un sort à l'instant ne m'aide pas à rester calme et à réfléchir sur sa personne avec objectivité. J'aimerais la rattraper à l'intérieur de ces toilettes et lui mettre une bonne gifle pour toute réflexion, mais je ne suis pas comme ça. Déjà on frappe pas les filles, et ensuite cela donnerait une bien piètre image de moi même.

Je prend une grande inspiration, et expire comme si je faisais sortir toute cette colère et frustration de mon être. Puis je recommence, une, deux, trois fois, jusqu'à ce que je sois vraiment calmé.
Toujours adossé à ce mur glacial, je repense à ce que m'a dit la jaune. "Prétention"? Peut-être... Non en fait, je n'ai aucune prétention, je ne pense pas être supérieur aux autres. Quoi que... Si en fait, je le pense vraiment, inutile d'essayer de me convaincre du contraire. Mais en même temps, moi je sais. Papa et Maman m'ont tout appris, la plupart des autres enfants, ils ne savent rien, ils se comportent comme des singes.
C'est la pire des sensations. Je suis persuadé, au plus profond de mon être; jusqu'à la moindre petite parcelles de mon âme, que j'ai raison, et pourtant tout le monde veut me prouver que j'ai tord. Comment je suis censé réagir à ça?
La seule solution qui s'offre à moi, c'est de ne faire confiance qu'à moi même, de ne porter de crédit qu'à mes propres pensées et idées. Alors oui je suis prétentieux, mais je ne pense pas que cela soit une mauvaise chose. Avoir de l'estime de soit, ce ne peut être une mauvaise chose. C'est cette société complexée qui fait de la prétention soit mauvaise, cette société qui veux que chacun ait son mot à dire, que chacun ait sa propre opinion et qu'aucunes opinions ne prévaut sur une autre.

-Pffff

Après ce long soupir, je me lève péniblement, ça ne sert à rien de rester ici. L'avantage du sort qu'elle m'a jeté, c'est que je n'entends plus sa voix nasillarde. J'ai un petit rictus en y pensant. Je viens d'avoir l'image parfaite de ce que la Poufsouffle est à mes yeux: un petit poussin en colère qui vient te donner des coups de becs sur les chaussures en piaillant. Tu trouves cela mignon au début, puis très vite ça devient irritant, alors tu aimerais lui donner un coup de pied, mais la bonne conduite te retiens, alors tu décides tout simplement de t'éloigner en espérant que l'oisillons ne te suivra pas.
Et bien c'est exactement ce que je fait, je pars. Je retourne à la salle commune, en priant de ne plus jamais retomber sur elles;

Aveuglé par ma méprise, j'en avais presque oublié la Serpentard. Étrange, mais elle ne semble pas bête. J'avoues qu'elle a piqué mon attention. Peut être ais-je même eu un peu pitié d'elle sur la fin, mais ça je ne saurais me le dire. De toute façon je serais sûrement amener à recroiser son chemin, je pourrais me faire une plus ample idée sur sa personne.
Mais voilà que je quitte le couloir qui était vide, pour rejoindre l'autoroute piétonne qui mène jusqu'à ma salle commune. Mains dans les poches, et regard rivé sur le sol, je deviens aux yeux de tout le monde une personne comme les autres. Un simple point au milieu de la foule.



Fin du RP pour moi, sauf si vous avez absolument quelque chose à rajouter avec William, alors je serais ravi d'écrire un post de plus! Je m'excuse si les propos de mon personnage ont pu vous blesser en tant que joueur, ce n'est évidemment pas le joueur que William vise, mais bien vos personnages!

L'immortalité c'est tous les autres qui tombent.
Cinquième année RP

23 sept. 2018, 10:43
 RPG++  Je vous présente?Enchantée...  PV W.B&H. S 
Hélène écouta les paroles de cette fille. Celle ci n'arrivait pas à croire en la sincérité de la jeune sorcière, elle disait que ses paroles changeaient trop... Qui était elle réellement ? Une petite fille. C'est tout. Une petite fille devant une adolescente qui a les connaissances et la stature d'une femme immortelle née avec la Terre.

Pourquoi y a t il des gens si sages et réfléchis... Pourquoi ne pas accepter les excuses et pardonner à une enfant qui ne s'est pas encore construite en tant que personne, qui ne sait pas bien où elle en est et qui essaye de montrer ce qu'elle vaut, qui essaye de se montrer "grande" et mature... C'est vrai, si Hélène avait été à sa place, elle n'aurait pas pardonné mais ça aurait été une question de fierté, pas... de ça. Cette Serpentard avait 4 ans de plus que la blondinette ! Elle pourrait comprendre que le cerveau d'une enfant est moins bien organisé que le sien mais non !

Changeante... C'est vrai que les paroles d'Hélène l'ont été... Mais est ce un mal de réfléchir après s'être emporter, de se rendre compte de ses torts et, au final, de dire à une personne qu'on a peut être blesser qu'on n'avait pas raison... Sûrement pas. Alors pourquoi cette fille l'avait aussi mal pris... Pourquoi ces deux Serpentards sont aussi bizarre, aussi non naturels ! On dirait des personnages de pièces de théâtre ! Mais stop ! Ils ne peuvent pas se comporter normalement... Avec eux, Hélène se sentait petite et idiote... Ils ne cessaient de dire que ses répliques étaient bêtes, que... Oui, elle n'avait pas la répartie du garçon ou l'art de bien formé ses phrases comme la fille mais était ce une raison de la rabaisser !

Hélène ne comprenait pas le sens des dernières paroles de la Serpentard « Ce qui est en soi trouve ses manifestations dehors. Ce duo et son alchimie ne me sont pas inconnus. Il suffit d’éléments analogues pour que la construction se fasse seule. Apparition et Disparition. Qu’est-ce qui me dit que ça t’intéresse ? » Analogues ? Duo, alchimie... Tant pis. Elle n'avait pas envie d'encore demander des explications, d'encore montrer qu'elle avait moins de connaissances.

Pourquoi la petite Poufsouffle était elle rentrée dans ces toilettes... La situation la dépassait maintenant, elle ne savait plus ce qu'elle voulait ni comment cesser d'être une ennemie au yeux de la grande. La grande... Hélène l'observa mais sans réussir à se faire une opinion sur elle. Spéciale, c'est vrai. Mais peut on décrire un personne comme "spéciale"... "Je ne sais que penser de toi... Tu es grande mais tu ne fait pas preuve de compréhension devant moi. Tu donne l'impression de pouvoir lire notre âme mais tu es incapable de voir que mes excuses sont sincères. Tu as une façon de parler impressionnante, tu es charismatique et mystérieuse mais tu te dit à la fois saine d'esprit et avec l'esprit endommagé. "

Hélène n'avait plus envie de lui parler. Elle avait envie de revoir ses amies, celles qui la comprenait et qui raisonnaient comme elles, elle avait envie de sortir de ces toilettes, elle n'avait plus envie de voir cette fille ni de l'entendre et elle espérait ne plus jamais croiser le garçon. Elle voudrait juste n'avoir jamais rencontré ces deux personnes... "Je vais y aller. Désolée de t'avoir importunée et... Rien, laisse tomber" La petite fille se retourna et quitta les toilettes, laissant la fille seule, comme avant qu'ils ne l'interrompent, comme si il n'y avait eu qu'une parenthèse dans le temps et que celle ci venait de se refermer. Elle entendait presque un Peeves, je te présente le Baron Sanglant venant des toilettes abandonnées. Devant elle, son regard resta fixé sur le garçon orné de vert et d'argent jusqu'à ce qu'il tourne. Elle reprit le chemin des cuisines, celui qui menait au dortoir des Poufsouffles, là bas au moins, pas de gens bizarres, juste ses camarades et ses amis. *Résolution numéro une : ne plus jamais adresser la parole à un de ces deux descendants de Serpentard, résolution numéro deux : ne plus jamais se moquer de quelqu'un sans raison. Sans une raison valable* se jura la petite Stevan mentalement.

Fin du RP pour Hélène

Visez toujours la lune, même si vous ratez vous retomberez dans les étoiles

24 sept. 2018, 23:35
 RPG++  Je vous présente?Enchantée...  PV W.B&H. S 
Ne se trouvait plus que la fillette aux couleurs jaune et noir depuis que son camarade de Maison s’était éclipsé. Elle aurait été tentée de quitter cette camisole d’oppression mais préférait toujours quitter un lieu selon ses termes et ils n’étaient pour l’heure réunissables. La glace était derrière son dos, et l’adolescente était contrainte de confronter la Poufsouffle. Croyant à tort pouvoir faire s’évaporer d’un geste de la main un mirage, un être tangible lui faisait à présent face et elle devrait se laisser en sa présence le temps de trouver comment lui échapper en finesse. Plaquée contre le lavabo blanc, les mains serrées sur ces supports lui apportant le soutien physique, elle regarda les yeux de l’enfant faire défiler éclats et ternissements à une vitesse folle, la petite Swan ne parvenait pas à saisir une parcelle, à l’extraire pour comprendre, elle se déroba alors en fermant ses propres fenêtres argentées. Ses petites oreilles continuaient à percevoir et des paroles lui parvinrent, mais ils n’atteignirent pas la surface de son esprit troublée par d’autres considérations, ils étaient tel un air étouffé en arrière-plan qui devait traverser quelques couches avant de pénétrer en la jeune sorcière.

Phœbe entendait le « tu » mais ne se reconnaissait pas dans ces morceaux de paroles qui la touchaient. Elle ne voulait pas refléter d’image, elle ne voulait rien donner à penser en Étant, simplement. La fillette la frappait de ses impressions que l’argentée n’avait pas envie de connaître. *Qui suis-je ?*  La réponse, elle n’en était pas certaine. Une indéfinissable, il ne fallait pas poser des mots pour l’entourer. *Que voit-elle ?* Son regard  transperce la Serpentard et coupe son espace intime pour tenter de toucher les contours. Il ne faut pas toucher les contours sans y avoir été invité, sa Silhouette est sienne. Elle ne cherchait pas le moins du monde à être expliquée par une gamine.

L’enfant disparu avec plus discrétion qu’il n’était venu. De nouveau Seule entre ces réverbérations éclatées de lumière et de son. La petite Swan retrouva des éclats de miroir et s’y plaça devant pour voir son visage sous plusieurs facettes et angles, détruit et fractionné. Ses Perles d’Argent brillaient plus que de coutume. Le film liquide de la confusion, qui constituait une pellicule suffisamment fine pour ne pas déborder mais qui n’en était pas moins présent. L’élève verte et argent s’appuya contre le mur froid pour ne plus avoir à se soutenir par elle-même et observa le filet de poussière qu’un rayon de Soleil révélait. La lumière et son pouvoir révélateur… Destructeur, il avait anéanti Phœbe avec son emprise, elle s’était retrouvée en un espace d’inconnu et d’étrangeté, si bien qu’elle n’avait pu comprendre son acte, ce qui l’avait enfoncée dans les affres de la perte, et devant de jeunes témoins.

L’adolescente se retourna pour poser son front contre la surface froide de la pierre, elle posa ensuite ses deux mains à côté, qui se laissèrent envahir par la morsure de ce contact, une léthargie l’envahissait et calmait toute la partie bouillonnante et incontrôlable en elle. Son flux s'apaisait doucement après avoir irradié dans une insolente liberté. Ce contact figeant, elle en avait besoin en somme, même si elle ne l’avait pas su, la petite Swan le découvrait et restait collée à cette frontière. Il effaçait tout ce qui par son Intensité la brûlait intérieurement, endormissait ses troubles.

Il était temps de quitter cet espace hostile. Phœbe s’arracha à cette surface, aussitôt chaque parcelle de peau de nouveau en contact avec l’air fut pris d’une intense chaleur meurtrissante. Elle devait s’en départir pleinement, suffocant, la Serpentard fit les quelques pas la menant à la porte et pris une bouffée profonde dès qu’elle fut sortie. Le couloir était vide et silencieux. Non, ce n’étaient pas les Cachots qui l’accueilleraient, ils ne représentaient pas à son esprit le Magnétisme pour l’attirer et elle ne comptait pas recroiser l’enfant qui s’était échappé. Son espace de Poudlard d’ouverture pourrait lui offrir ce qu’elle recherchait. Phœbe en avait occulté que la Nuit ne régnait pas encore mais s’était déjà engagée dans sa fuite dans les hauteurs. Elle avançait sans penser, elle s’y viderait pour en redescendre apaisée, sans tous ces sombres amas qui s’étaient accumulés en ces derniers instants.


[Fin]

Éternelle nouvelle Lune
Sombre Ciel