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25 juil. 2018, 14:25
 RPG++  Je vous présente?Enchantée...  PV W.B&H. S 
En cette fin d’année, la chaleur estivale commençait à incommoder l’adolescente qui trouvait difficile de trouver un peu de fraîcheur dans le château. Dans les cachots avaient lieu les cours de potions, mais les petits foyers de feu sous les chaudrons formaient une source chaude qui faisait transpirer les étudiants. Décidément, la sorcière verte et argent n’aimait pas cette saison. Pour ne pas arranger le tout, il n’était pas rare de trouver dans des coins de couloir des élèves s’amuser à des farces. Et leur ange gardien était Peeves. Phœbe avait déjà eu affaire à lui plus d’une fois, aux environs d’Halloween il avait investi la salle commune de la maison, et plus récemment elle l’avait surpris dans un couloir élaborant une blague douteuse à base de poudre violette. La simple mention du nom du fantôme des Serpentard avait suffi à le faire fuir. En réalité il n’était pas subordonné aux étudiants serpents et n’était pas le genre de spectre venant à la rescousse des jeunes dès que l’esprit farceur s’amusait et qu’il était invoqué. Le fantôme joueur lâchait l’affaire dès le « ou sinon j’appellerai… ».  Si Peeves le savait, il serait certainement beaucoup plus entreprenant. Mais il n’avait pas à l’apprendre.

La chaleur commençait à atteindre la petite Swan qui sentit une sorte de fatigue s’emparer d’elle, son corps n’était pas fait pour résister à des températures extrêmes. Elle n’arrivait plus à penser correctement, et espérait que c’était passager. Fort heureusement, la semaine des contrôles de passage d’année était passée et l’élève n’a plus besoin d’encombrer son esprit de cours. Il n’empêchait qu’elle se sentît bizarre, elle avait besoin d’air. Une porte délabrée, indiquant certainement de la pièce qu’elle était peu fréquentée, attira son œil  et elle se réfugia derrière. La petite Swan découvrit des toilettes délabrées, dans un sale état, qui avaient l’avantage d’être vides. La magicienne se précipita sur les fenêtres pour les ouvrir. Elles cédèrent avec difficulté, comme si le bois était sur le point de se briser et de laisser les vitres voler en éclats.  Le lieu était sombre, aucun bruit ne résonnait, l’atmosphère était glauque, il y avait comme un vent froid à donner la chair de poule que Phœbe aurait pu entendre siffler. Cet endroit était à part, et apportait bien la fraîcheur que la jeune fille quêtait.

Des miroirs, cassés pour certains, trônaient en hauteur, au-dessus des lavabos. Qu’ils soient encore fonctionnels et aient un accès à l’eau ou non, l’adolescente n’en avait aucune idée. Elle se planta devant l’une des glaces. Avec son mètre cinquante, elle était petite pour son âge, la jeune sorcière ne vit que le haut de son visage se refléter, son front et son regard gris. L’étudiante se regarda dans les yeux quelques secondes, les mains agrippées sur les rebords du lavabo. Une forme multicolore se dessina d’elle-même dans un coin du cadre, ainsi qu’une espèce de brouillard s’aggloméra en face. Si la petite Swan n’avait pas échangé ses lentilles au matin, elle aurait compris que l’humidité avait formé de la brume qui sous l’effet du soleil formait un arc-en-ciel, elle aurait aussi compris que le brouillard était de la poussière soulevée par le courant d’air provoqué par l’ouverture de la fenêtre. Peeves et le Baron Sanglant se confrontant, voilà quelque chose d’intéressant.

L’élève tourna la tête dans le coin correspondant à l’esprit frappeur, le regardant à travers le miroir et parla.

« Peeves, je te présente le Baron Sanglant, terreur des couloirs de ce château, ton pire cauchemar depuis plus d’un millénaire, osera-tu rester en sa présence ? »

Aussitôt après elle regarda l’amas à consistance de fumée et adopta une voix rauque et glaçante pour faire résonner le nom du farceur. L’écho dans ces toilettes était excellent. Elle continua.

« Cher Baron, il est à votre merci, mais en vaut-il la peine vous demandez-vous… »

*Qu’en penses-tu Peeves ?*

« Oh seigneur, mon respect vous est acquis, en quoi puis-je vous être utile ? »

Ton mielleux et superficiel, il  transpire la peur et la crainte. *Comment allez-vous réagir Baron ?*

« Cancrelat, parasite, tu te surestimes. Tu ne sers à rien… ien… en… »

Un rire froid, transpirant le mépris et la supériorité résonna, faisant trembler la forme colorée du miroir. Phœbe aurait continué son manège, dont elle était à peine consciente, si elle n’avait pas entendu une porte claquer, la forçant à se détourner de cette glace qui l’hypnotisait depuis quelques minutes.

Éternelle nouvelle Lune
Sombre Ciel

28 juil. 2018, 12:00
 RPG++  Je vous présente?Enchantée...  PV W.B&H. S 
Tant de trucs ne vont pas dans ce château. Déjà, il est beaucoup trop grand. Je ne sais même pas comment les élèves confirmés de cette école, ont pu un jour s'habituer au dédale que forment ces murs. Et comme si cela ne suffisait pas, apparemment, certains lieux peuvent changer de places au fil du temps. Personne n'a pensé à mettre des cartes un peu partout, avec un petit point rouge où il serait indiqué, "vous êtes ici". Même les moldus y ont pensé, c'est pour dire. Non vraiment, beaucoup trop grand. Si j'arrive un jour en retard à un cours, le professeur n'a pas intérêt à me passer un savon, je ne me laisserai pas faire!

Une autre chose assez désagréable quand on y pense, c'est les élèves. À chaque premier regard sur quelqu'un, il y a quelque chose qui ne va pas. Cette fille par exemple, qui glousse comme une dinde sur un banc; ce garçon là bas qui se pavane, comme s'il se sentait roi de Poudlard. Ou même lui, l'éternel timide, qui ne sortira jamais un mot sans qu'on le lui demande. Ce n'est pourtant pas compliqué d'être normal, de ne pas se faire remarquer, ou de ne pas s'effacer. Il y a toujours un juste milieu à adopter. Et pourtant... pourtant chaque personnes que je croise me fait grincer des dents. Papa et Maman me manque, eux ils savent ce qui est bon et mauvais, et puis quand je suis avec eux, je ne fais pas attention à ceux qui m'entoure. Je n'aime pas grincer des dents, ça fait mal, et sa abîme ma dentition. J'aimerais ne pas faire attention aux autres, cela simplifierait les relations que j'entretiens avec eux.
Pire encore, des fois je crois que j'aimerais être comme eux, car je suis sûr qu'ils ne sont pas comme moi. Qu'ils ne se prennent pas la tête à juger chaque faits et gestes des autres, si j'étais ce garçon qui se pavane, je serais fier de moi, je n'aurais pas peur des autres, je serais sûr de ce que je fait, à chaque secondes. Mon frère lui a réussi, depuis qu'il est entré à Poudlard, il n'est plus pareil, il ne fait plus tout ce que Papa et Maman nous ont toujours dit. Il a des amis sur qui il aurait craché quelques années auparavant. Je ne comprends pas ce qu'il s'est passé, comment il est devenu comme ça.

"Toi aussi" qu'il me dit, "toi aussi un jour tu seras vraiment toi même." Pourquoi il dit ça, ce n'est pas lui qui a changé? Moi je suis toujours le même.

Perdu dans mes pensées, je me rend compte que je me suis arrêté en plein milieu du couloir pour mieux réfléchir. Un coup d'épaule et un "fait gaffe" me ramène à la réalité.
Bon faut que je trouve un endroit plus tranquille, et ce n'est vraiment pas facile dans ce château. Après quelque mètres, je remarque un couloir où il semble y avoir moins d'élèves. Je me dirige donc dans cette direction. Alors que je semble être le seul élève encore présent ici, je m'adosse contre un mur puis me laisse glisser pour finir les fesses par terre. Puis je me laisse m'ennuyer. L'ennuie c'est important. Ça permet d'aimer faire des choses. Logique Implacable.

Malheureusement, mon ennuie est de courte durée, une voix, en fait plusieurs voix raisonnent dans le couloir. Je ne comprends pas ce qu'elles racontent, mais elles font du bruit. Je laisse passer pendant deux ou trois minutes. Mais très vite cela commence à m'agacer, car ces voix sont bizarres et semblent théâtrale et pas naturelle. Je décide donc de me lever pour aller voir ce qu'il se passe.

Après deux trois pas je tombe sur une porte à moitié détruite, les voix semblent venir de l'intérieur. Je ne sais pas ce qu'il se passe à l'intérieur, les voix sonnent vraiment étranges, une en particulière qui est grave et presque effrayante. Mais je prend mon courage à deux mains pour faire cesser ce vacarme.

Je rentre prudemment et ce que je vois à l'intérieur n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais. Une fille qui semble bien plus grande que moi, parle toute seule, et semble interpréter plusieurs personnages. Je ne peux pas m'en empêcher, mais devant ce spectacle ridicule, j'éclate de rire. Un rire presque méchant. Je sais qu'elle est plus âgée mais je m'en fiche. Elle est vraiment bizarre et je compte bien lui faire savoir. Alors qu'elle m'a remarqué je lui envoi un:


-''Mais t'es vraiment pas bien toi."

Puis je la regarde d'un air provocateur sourire en coin de lèvres.
Toi ma grande. Tu n'est pas normale.

L'immortalité c'est tous les autres qui tombent.
Cinquième année RP

29 juil. 2018, 18:41
 RPG++  Je vous présente?Enchantée...  PV W.B&H. S 
C'était l'été. Cette saison maléfique où la canicule était présente quasiment tous les jours. Cette saison où, alors que leurs élèves meurent de chaud devant eux, les professeurs leur interdisent de faire du vent avec ce qu'ils peuvent, un éventail, un bout de papier, un cahier... L'été. Le monde des sorciers n'était pas épargné et Poudlard encore moins. Avec leurs uniformes, les jeunes sorciers n'en pouvaient plus et Hélène Stevan n'échappait pas à la règle. À la sortie de son cour de Sortilèges, elle n'aspirait qu'à un peu de chaleur. Ses amies voulaient jouer mais la blondinette les connaissait, elles couraient toujours et ça, pour elle, ce n'était pas supportable. Pas en ce moment. "Vous êtes folles, vous avez vu la température ?! C'est pas un jeu, c'est un suicide collectif que vous organisez, et je refuse d'y participer. Je vais en profiter pour fouiller le château, je suis sûre qu'il reste encore plein de coins sympas à découvrir. " Anticipant la réaction des jeunes filles, elle continua ""Oui, je suis sérieuse ! À tout à l'heure ! si vous êtes encore en vie marmonna t elle en fuyant vers le deuxième étage.

Par là bas, aucunes salles de classes et rien qui pourrait l'intéresser, c'est pourquoi elle n'y allait pas souvent. C'était déjà presque la fin de l'année mais elle était persuadée qu'il restait plein de lieux dans le château qui n'attendait qu'elle. Rien que le mois dernier, elle était tombée sur une salle équipée de tous les livres dont elle avait besoin pour son devoir de Défense Contre les Forces du Mal dont elle n'avait jamais entendu parlé. Jamais enendu parlé... Si, une salle bizarre, la Salle sur Demande, mais elle n'aurait jamais soupçonné qu'elle soit réelle. Bref, elle avait monté les escaliers quatre à quatre et s'était retrouvée dans un couloir sombre et délabré. À sa droite, quelques élèves sortaient d'une salle de cour qu'elle n'avait jamais vu. Étude des Moldus lut elle sur le tableau à travers la vitre de la classe. *Ah, un cour de troisième année* se dit elle. Certains élèves s'échangeaient des chocogrenouilles, d'autres parlaient, de tout et rien, de la pluie et du beau temps, de la couleur des rails du Poudlard Express... Mais aucun de semblait entendre ces voix qui venaient du fond du couloir. Sans doute ne faisaient ils pas attention, mais, venant du fond du couloir, il y avait deux personnes bizarres.. Deux personnes, non, il y en avait une seule... Qui prenait deux voix. Il se prenait pour Peeves... Ou le Baron Sanglant... Non, les deux à la fois en fait ! Il.. Non, elle je dirais, imitais une dispute entre les deux.

La jeune sorcière s'approcha et vit que la voix venait des toilettes. Par l'interstice de la porte, je vis une fille plutôt grande, dans ses dernières années à Poudlard qui se regardait dans un miroir cassé malgré la fumée... la buée plutôt qui l'empêche de voir son reflet. Ah non, celui qui est en face d'elle est propre. D'un coup, elle reprend la voie bizarre et dit ce qui doit être la voix du fantôme de Serpentard. *Mais elle est complètement folle ! Qu'est ce qui lui prend ?!* De l'autre côté du couloir est arrivé un garçon orné de vert et argent. Il ralenti mais entre dans la pièce. Il interpelle méchamment la fille malgré les 5 ou 6 ans qu'elle a de plus que lui. À ce moment là, Hélène décide de rentrer dans la pièce mais, quand elle commence à avancer, elle se prend le pied dans ses lacets qui étaient défaits et tombe à plat ventre entre les deux Serpentard. Rouge de honte, elle se relève et se décale pour pouvoir regarder ces deux interlocuteurs. "Je... Excusez moi pour cette entrée fracassante mais il se passait quoi ici ? Tu fait du théâtre et tu... révisais ? " dit la Poufsouffle avant de, ne pouvant s'en empêcher, soutenir le garçon : "Je dit ça pour ne pas dire que tu es complètement folle parce que, étant donné qu'il n'y a pas de théâtre à Poudlard, c'est la seule option."

Visez toujours la lune, même si vous ratez vous retomberez dans les étoiles

31 juil. 2018, 20:47
 RPG++  Je vous présente?Enchantée...  PV W.B&H. S 
Un petit garçon s’était faufilé pour arriver au niveau de l’adolescente, elle reconnu les signes distinctifs de la maison de Salazar, sans pour autant le reconnaître, jamais la jeune fille n’avait eu l’occasion de le fréquenter cette année. Elle n’avait pas fait attention aux autres élèves, ce qui expliquait pourquoi elle ne pouvait ni le nommer ni savoir son caractère. Le rire sonore résonne dans la salle peu isolée acoustiquement et se répercute de tout côtés, donnant envie à Phœbe de se protéger les oreilles. Ce qu’elle ne fit pourtant pas. L’adolescente laissa l’air se saturer de cette exclamation sonore, dans son état elle ne sentait pas de lutter. Quelques mots seulement traversent les lèvres de l’enfant, comme pour briser la petite magicienne. Le ton n’était pas bienveillant, elle comprenait bien que ce garçon ne se souciait pas de ce qu’elle ressentait, il se moquait en quelque sorte. Elle était pointée du doigt, jugée, pour un instant d’égarement. Une pression semblait vouloir l’oppresser de toutes parts, sa voix était bloquée et aucun mot ne sortait. Valait-il la peine de se défendre face à une entrée en matière comparable à un coup porté en plein cœur ? Une lueur exprimant tous ses ressentiments brilla dans le regard gris de Phœbe. Certes, elle n’était pas bien, mais inutile d’enfoncer le clou, la sorcière verte et argent se sentait mal à l’aise, comme si l’inconnu se repaissait du spectacle pour enterrer l’adolescente.

La petite Swan n’eut pas le temps de se remettre que déjà une autre personne, une fillette de première année sans doute, fit son entrée dans les toilettes. Cet endroit était supposé être laissé à l’abandon. La Serpentard serra les dents en la voyant arriver et s’approcher, pour s’étaler par terre. L’agacement commençait à l’envahir, elle voulait être seule, ne pas être dérangée, et voilà que deux gamins l’interrompaient alors qu’ils auraient très bien pu passer leur chemin en faisant la sourde oreille. Fallait-il vraiment qu’ils surprennent leur aînée à un tel moment de vulnérabilité ? c’était injuste. La magicienne pu expérimenter le goût de l’amertume, jamais elle n’était tranquille quand elle en avait besoin, jamais les choses n’allaient bien. La chaleur lui monte à la terre, la poussant à faire des expériences particulières dans les toilettes ? Très bien, voilà que le destin lui envoyait des enfants irrespectueux.

La maladresse de la fille de Poufsouffle ne fit que rajouter une couche pour l'enfoncer. Le simple fait de prétendre éviter dire quelque chose l’emmenait justement à le dire à haute voix. Folle, bizarre, juste pour des voix entendues pour un couloir. La jeunesse savait aller loin. Encore accrochée au lavabo, la jeune fille desserra lentement la prise de ses doigts sur les rebords pour toiser ces enfants de première année. Elle explosa.

« Vous n’avez vraiment que ça à faire que de vous repaître de ce moment d’égarement de ma part ! Ça peut arriver à tout le monde, vous auriez pu faire abstraction, mais la meilleure idée passant par vos jolies têtes est de faire un détour et apporter votre grain de sel. »

Presque jamais l’adolescente n’utilisait un tel volume sonore pour s’exprimer. Elle était en colère, et évacuait une tension accumulée depuis un bout de temps avant ce moment précis. Elle laissa planer quelques secondes un silence, reprenant son souffle par de grandes inspirations.

« Folle, étrange, en quoi cela importe-t-il ? J’étais seule, ne sont-ce pas les meilleures conditions pour faire ce que bon il nous semble, sans craindre un regard, un jugement ? »

La petite Swan n’était pas certaine de pouvoir retenir encore longtemps le torrent d’émotions qui la traversaient. Déjà sa vue se brouillait, et elle clignait des yeux de plus en plus vite pour ne pas pleurer. Elle ne souhaitait pas donner une image pitoyable d’elle-même devant des gamins. Elle posa les doigts sur les tempes et ferma quelques secondes les paupières pour arrêter les larmes, les bloquer avant qu’elles ne sortent. Cela parut efficace, car elle parvint à réassécher ses yeux. Se tenant droite, elle durcit son regard et se donna un air brave, avec une pointe de défi. Ne me cherchez pas des noises plus avant, disait son attitude corporelle.

« Votre indélicatesse a tout réduit en poussière. Vous donnez une bien piètre image de votre génération. »

Phœbe pinça les lèvres aussitôt ces mots prononcés, elle n’était pas calme le moins du monde, et ne voyait pas comment elle pourrait être apaisée.

Éternelle nouvelle Lune
Sombre Ciel

05 août 2018, 14:26
 RPG++  Je vous présente?Enchantée...  PV W.B&H. S 
Petit à petit, une lueur de rage commence à briller dans les yeux de la timbrées. J'ai l'impression qu'elle semble prise au dépourvu, mais sa détresse m'amuse. Je sais que ce n'est pas bien mais c'est plus fort que moi. En même temps c'est un peu de sa faute. Qui s'amuse de cette façon à cet âge? Quand on a aux alentours de 14 ans, on adopte pas le comportement d'un enfant de 6 ans. C'est pas normal, donc il ne faut pas s'attendre à des applaudissements. J'attends avec impatience sa réaction, mais malheureusement, celle ci se fait attendre. Et cela du à l'entrée d'une autre élève, qui a l'air tout aussi ridicule que la grande brune.

En effet, la nouvelle venue, se présente en s'écrasant par terre comme un vulgaire sac à pomme de terre. Je ne peux m'en empêcher, je pars dans un autre fou rire. À la fin de celui ci, je laisse échapper un petit "pff", qui veut sûrement dire, "mais quelle débile". Je vois sur sa robe qu'elle a un insigne de Poufsouffle. Ceci explique cela, Papa et Maman m'ont dit que les Poufsouffle sont gentils, mais qu'ils sont surtout bêtes et maladroits. Je sais donc à quoi m'attendre avec elle. La Pouffy se relève difficilement, avant de trouver une excuse bidon à la folle. Enfin, c'est ce que je croyais, puisque juste après elle confirme que la folle est folle.
Je ne sais pas si elle est en fait méchante, ou si elle est juste stupide. Mais comme je crois plutôt à la deuxième solution, j'éclate de nouveau de rire. Décidément, en fait c'est drôle Poudlard! J'ai hâte de voir comment elle va réagir la grande.

Celle ci arrive vite, j'ai l'impression qu'un ouragan a pénétré dans la salle, la Serpentard s'emporte dans le vents de ses propres tornades. Ce vent emporte aussi mon sourire qui ne m'avait pas quitter depuis le début. Je ne sais pas si c'est parce que je me sens coupable ou seulement parce que le fait que la fille explose d'un coup m'a surpris. En tout cas, elle n'a pas finit son monologue, je ne pensais pas que ma simple phrase l'avait autant touché. Elle est facilement vexable cocotte!
Le pire, c'est qu'elle s'exprime si bizarrement qu'on a l'impression qu'elle n'a pas finit son théâtre. On dirait que c'est un texte qu'elle récite par cœur, en surjouant presque un peu.
Elle sort l'argument qu'elle était seule, et qu'elle avait donc le droit de faire ce qui lui plaisait. Mais c'est justement quand il est seul, que le fou s'exprime le plus. On ne m’enlèvera jamais de la tête, l'idée que cette brune est bonne à interner.

J'avoue que le fait qu'elle gueule comme ça commence à me faire mal aux oreilles, et à m'agacer aussi. On dirait le diable de Tazmani. C'est bon, on l'a pas frappé non plus, faut qu'elle se calme. D'ailleurs je vais lui dire, sinon je crois qu'elle va bouillir de l'intérieur et de la vapeur va lui sortir des trous de nez.


-"Wow, calme toi Shakespeare, je publierai un bonne critique de ta performance dans la gazette t'inquiètes pas.

Je toise maintenant la Poufsouffle que je ne cerne pas. Elle a l'air d'avoir mon âge, en revanche, elle n'a pas l'air très futée. Pour ne pas l'ignorer, et pour ouvrir le contact je lui lance:

-Quant à toi, va falloir réviser ton numéro de cirque, parce que ce n'est pas encore bien au point visiblement."

Pour une fois, je n'ai pas dit ça de façon méchante, mais c'est juste histoire de rigoler. Est ce qu'elle aura du second degré, telle est la question. Il faut déjà qu'elle le comprenne le second degré, et vu qu'elle est à Poufsouffle ce n'est pas gagné.
Je ne pensais pas rigoler autant à Poudlard. Mais si c'est drôle 5 minutes, croiser des débiles à tous les coins de couloirs, ce n'est pas le meilleur des passes temps.

L'immortalité c'est tous les autres qui tombent.
Cinquième année RP

12 août 2018, 14:43
 RPG++  Je vous présente?Enchantée...  PV W.B&H. S 
Quand la jeune sorcière pénétra dans la pièce, le garçon éclata d'un rire qu'on devinait moqueur plus qu'enjoué. C'est vrai que son entrée était quelque peu... comique mais se Serpentard n'avait pas besoin de se marrer! Il était là, à rigoler, tandis qu'Hélène se démenait pour se relever. Il aurait pu l'aider, c'était la moindre des politesses. Mais non, ni lui ni la grande perche ornée de vert et d'argent n'avaient bougé le petit doigt. C'est bête, la blondinette le trouvait sympathique. C'est vrai que, loin de chercher des arguments à la fille, il avait, lui aussi, vite compris qu'elle était bonne à enfermer. En vrai, c'était juste un imbécile! Comme tous les autres de sa maison. Les Serpentards... la belle affaire! Tous des incapables qui se pavanaient dans tout le château.

La jeune fille vira au rouge écrevisses et allait lancer une phrase qu'elle venait de répéter dans sa tête quand elle vit que le visage de la grande changer de couleur. Elle le vit passer par toutes les émotions possibles, d'interloqué, il se décomposa pour finir par la fureur. Elle se lança d'ailleurs dans une tirade qui, loin de rassurer la Poufsouffle, l'amena à se demander pourquoi elle s'en était prise à une fille qui avait 5 ans de plus qu'elle. C'est vrai qu'en y reréfléchissant, si la fille s'énervait la petite Hélène n'aurait aucune chance. Et l'autre idiot non plus. Ses arguments étaient quand même plus bêtes les uns que les autres, elle était seule, ça n'y changeait rien, c'était quand même ridicule à son âge, ils auraient pu passer leur chemin, est ce que ça aurait changé quelque chose? Ils l'auraient entendue et se seraient moqués d'elle dans leur tête. Qu'est ce qu'elle avait dit d'autre? Qu'ils déshonoraient leur génération? Pourtant, avec si peu d'années de différence, il étaient de la même. Mais la petite Stevan ne dit rien, ce n'est pas bon de se frotter à quelqu'un qui a un grain et qui fait le double de votre taille.

Hélène oublia sa fureur à l'encontre du première année prétentieux pour se concentrer sur sa peur. Elle se tourna vers le garçon mais celui ci, loins de ressentir la même chose que la jeune fille, avait, malgré son absence de sourire, l'air de s'amuser de la situation. Une fois que la folle eu finit, il lança une réplique à l'encontre de la timbrée et une autre destinée à Hélène. Une réplique qu'on pouvait définir comme méchante, en tout cas, c'est comme ça qu'Hélène le vit. C'est vrai qu'elle était très colérique mais sur ce coup là, elle ne se contrôlait plus. Elle rentra dans une colère immense. Elle explosa. "Tu veux savoir? On est peut être d'accord sur l'état de la santé mentale de cette fille mais ce n'est pas pour autant que je vais tolérer tes paroles! Tu n'es qu'un petit garçon de première année prétentieux tu m'entend! Je ne permet à personne de me parler comme ça, encore moins à un Serpentard, vous êtes tous débiles mais vous vous prenez pour des chefs!" lança t elle, plus énervée que jamais. "Débiles ou fous." finit elle en se tournant vers la tarée.

Elle était sûr le point de sortir de ces toilettes quand elle se dit que ça l'aurait ridiculisée de fuir à ce moment. Elle réfléchit quelques secondes puis se reprit, elle n'avait pas finit d'apprendre les bonnes manières à ce descendant ridicule de Salazard Serpentard. Et il fallait appeler St Mangouste pour qu'ils s'occupent de la fille. Elle se retourna. "Tu as beau dire ce que tu veux, ça ne change rien au fait que tu devrais être enfermée. Tu parle de piètre image mais que pense tu de la tienne. Tu es presque adulte et tu te comporte comme une gamine. Si tous ceux de ton âge sont comme toi, je me demande ce qu'on va devenir. Je dit ça mais je ne pense pas que ça soit ton âge qui regroupe tes semblables, plutôt ta maison à mon avis."

Visez toujours la lune, même si vous ratez vous retomberez dans les étoiles

12 août 2018, 15:40
 RPG++  Je vous présente?Enchantée...  PV W.B&H. S 
Son petit vent d’énervement n’eut pas l’effet que Phœbe aurait aimé observer. Si ces enfants s’étaient refroidis cela lui aurait parfaitement convenu mais ce n’était absolument pas le cas. Le garçonnet l’appela au calme d’une façon qui n’aurait pas été qualifiée de très délicate, mais cela ne toucha pas vraiment la petite Swan, elle n’y voyait pas une si grosse provocation à son encontre. En entendant la remarque qu’il avait balancé à l’enfant de Poufsouffle, l’adolescente confirma quelque chose. S’emporter des paroles de ce première année n’apportait rien, il avait trouvé de quoi se divertir et réagir à ce qu’il faisait ne revenait qu’à lui accorder bien plus d’importance qu’il le méritait. La Serpentard ferma quelques secondes ses yeux gris, et posa la main sur la poitrine pour sentir son cœur ralentir et battre graduellement à un rythme moins effréné que quelques instants auparavant. De nouveau elle pouvait être de marbre et observer la scène sans s’en sentir l’un des sujets. La magicienne avait terriblement chaud, et bien que le rouge qui lui était monté aux joues disparaisse doucement depuis qu’elle avait recouvert un état contrôlé, cela ne l’empêchait pas d’avoir la sensation que sa tête était en feu.

La Poufsouffle ne semblait pas très contente, mais Phœbe était prête à essuyer n’importe quoi, imperturbable. Elle s’attaqua alors aux deux camarades de la maison verte et argent. Elle fit un petit discours pour souligner la prétention du garçon et critiquer les Serpentard. Les vieilles rivalités entre les maisons étaient solidement implantées, et l’adolescente savait qu’en entendant le terme de débile pour qualifier ces élèves, elle aurait haussé les épaules. Ce n’était pas comme si la parole d’une fillette d’une dizaine d’années environ avait la moindre valeur de vérité ou une once de sagesse même infime. Comment réagir à l’insulte gratuite ? Par le flegme et l’ignorance, tout simplement. Bien que la compagnie de ce garçon ne lui soit pas spécialement agréable, elle espérait qu’il saurait balayer correctement les propos de l’élève représentant les jaunes. La tirade de la jeune fille ne s’arrêta pas là, elle n’oublia pas son aînée et la traita de folle, et cetera. À dire vrai, la petite Swan n’avait pas prêté une réelle attention aux phrases que formait cette étudiante de première année.

Ces trois élèves formaient un trio assez explosif. Phœbe contre les premières années. La Poufsouffle contre les Serpentard. Le garçonnet contre les filles. Chacun avait trouvé en quoi il était différent des autres et ils s’agressaient de toute part. Avec les mots encore. Le seul moyen de mettre un terme à cette querelle était de désactiver un à deux pôles. La sorcière verte et argent ne comptait pas donner de l’importance à ces enfants en leur répondant avec emportement, ce serait attiser plus encore le feu aux poudres en entrer dans un jeu dénué d’intérêt. Elle recula d’un pas pour briser symboliquement le cercle de confrontation qui avait été créé.

« De toute évidence j’ai affaire à des gamins. Sache jeune fille que tu ne connais pas assez Poudlard pour prétendre définir une maison, surtout quand ce n’est pas la tienne. »

Définir une maison, comprendre comment elle était construite, notamment par les personnalités qui la peuplaient, était un travail d’une extrême délicatesse, qu’on ne saisissait pas à un si jeune âge. Au début c’était comme une répartition en quatre équipes, il fallait du temps pour comprendre les qualités personnelles de chacun qui créaient la cohésion des ensembles formés par le Choixpeau. La fillette n’avait vraisemblablement pas encore saisi les subtilités et parlait en s’appuyant sur des sortes d’images préconçues de mauvaise qualité.

« Quant à toi, j’espère que tu apprendras dans le futur que l’on ne peut pas s’amuser de toutes les situations. Vous parlez tous deux de la folie comme un moyen d’insulter, sans vous en rendre compte que ça peut être plus réel qu’une dénomination désobligeante. »

Au moment où la Poufsouffle avait déclaré que Phœbe devrait être enfermée, cette dernière s’était soudainement  retrouvée en souvenir dans sa chambre à Sainte-Mangouste où elle avait séjourné quelques jours l’été dernier après des confusions et douleurs à la tête. Elle n’y avait pas pensé un instant avant, et pourtant… et si c’était le retour de ces absences et maux de tête car son esprit ne se serait pas complètement remis ?  L’adolescente pensait qu’elle était guérie mais elle ne pouvait pas se duper. Les manipulations magiques laissaient forcément des traces et elle subirait peut-être toujours des petits instants durant lesquels un chemin de pensées se faisait mal ou déviait, qui l’amènerait à agir autrement. À ce moment-là elle sentait avec force toute sa rancœur à l'égard de ses parents qui lui avaient ôté puis rendu des souvenirs avec plusieurs années d'intervalle, la configuration de son esprit avait changé entre-temps et ils avaient difficilement retrouvé une place. À moins que tout ceci ne soit explicable par la chaleur intense qui régnait dans le château en cette saison. Cette perspective était plus rassurante, ces petits l’avaient fait douter.

« Vous ignorez ce qu’a subi mon esprit. »

Les yeux gris de la jeune Swan s’étaient glacés comme ils le faisaient rarement, ce qui lui donnait un regard plus dur qu’à l’accoutumée. Cette phrase était supposée faire autorité. Cependant, elle avait l’intuition que son camarade Serpentard trouverait le moyen de rebondir avec son franc-parler et son cynisme.

Éternelle nouvelle Lune
Sombre Ciel

18 août 2018, 17:20
 RPG++  Je vous présente?Enchantée...  PV W.B&H. S 
"Vous ignorez ce qu'a subi mon esprit"

Cette fois, ce n'est pas la brune en colère qui a prononcé cette phrase, mais bien moi. Je l'ai répété en positionnant ma main sur mon front, et en prenant l'air de quelqu'un qui serait en train de subir une douleur atroce. Le but est ici bien évidemment, de tourner en ridicule la dernière phrase de la Serpentard. Il faut dire qu'elle tend la perche pour se faire frapper, sa façon de s'exprimer est tellement fausse et théâtrale que cela en devient risible.
Pourtant je n'ai pas envie d'en rajouter, je vois bien que ce ne doit pas être la première fois qu'elle se fait brimer, et je n'aime pas l'acharnement, même si elle est timbrée, je ne voudrais pas être responsable d'un malheur. Pour une fois j'essaye de faire quelque chose que je n'ai encore jamais fait, me mettre à sa place; si pendant un moment d'égarement je me faisait surprendre par moi, cela ne me plairait pas énormément. Mais d'un côté je l'aurais mérité, à faire n'importe quoi...

Quoi qu'il en soit, ma propre honte serait déjà sûrement une punition adéquate dans ce genre de situation, je ne sais pas si la grande à honte. J'espère pour elle, sinon ce type de scène doit être monnaie courante avec elle. Comment fait elle pour endurer tout ça? Ça doit être très compliqué. Après tout elle a raison, je ne sais pas vraiment ce qu'a enduré son esprit. Ce que je sais, c'est que dans tout les cas, elle ne peut pas me reprocher mon comportement en ayant agis de la sorte. Mais je ne vais pas lui en tenir rigueur.

Il faut que ce vacarme s'arrête, j'en ai un peu marre. Je regarde donc la brune:


-"Il faut te détendre, y'a pas mort d'homme. Faut juste que quand tu pètes les plombs comme ça, faut vraiment t'assurer qu'il n'y est personne dans le coin. Bon, à plus dans la salle commune."

Alors que je tourne les talons pour repartir, j'aperçois du coin de l’œil la Poufsouffle que j'avais complètement oublié. Il faut dire que je n'ai pas vraiment écouté son petit discours sur Serpentard tout à l'heure. Il n'y avait pas grands intérêts, ce n'était qu'une énumération de clichés que j'ai déjà entendu maintes fois, puisque toute ma famille a été dans la maison verte et argent. Mon frère s'en est toujours moqué, et mes parents m'ont toujours répété que les gens qui formaient ces critiques envers notre maison, sont ceux qui sont le moins intelligents, et sont ceux qui ne savent pas réfléchir. Et toujours grâce à mes parents, je sais que c'est avec ce genre de gens que je ne dois pas perdre mon temps à discuter.

Alors pour toute réponse à son discours puéril, je la regarde de la tête au pied, et je laisse échapper un petit ricanement méprisant avant de me mettre en marche pour sortir de ce lieux oppressant.
Une fois hors des toilettes, et loin des deux filles, je réfléchis quelques secondes, puis je décide de m'asseoir à droite de l'entrée des toilettes, pour continuer d'écouter leur conversation de l'extérieur. Les voix raisonnent beaucoup dans ce toilettes, donc je pense qu'il me sera facile de suivre la conversation sans trop de réelles difficultés.

Plus j'y pense et plus j'ai été détestable dans ces toilettes, mais comme je l'ai déjà dit, on ne peut pas me le reprocher, n'importe qui de mentalement normal, aurait eu envie de dire ces phrases dans une telle situation. Il faut juste oser le faire. Et oser le faire, peu de personnes le font.

On m'a déjà dit plusieurs fois de rester à ma place, mais c'est justement ce que je m’efforce de faire sans arrêt, sans pause; tout le temps. Mais il faut aussi que les autres sachent rester à leur place et qu'ils arrêtent leur fantaisies, ce n'est que de cette manière que le monde pourra marcher droit. Ce n'est que de cette manière que j'arrêterai d'être détestable.
Dernière modification par William Barckeley le 03 sept. 2018, 16:36, modifié 1 fois.

L'immortalité c'est tous les autres qui tombent.
Cinquième année RP

31 août 2018, 11:43
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La fille, cette sorcière ornée de vert et argent semblait vraiment avoir un trouble mental. Mais d'abord, et ceci calma Hélène, elle semblait mal en point. Les yeux fermés, elle avait une main posée sur son coeur. Comme si... Comme si elle devait se contrôler elle même. Ensuite, une fois qu'elle avait l'air sereine, elle se lança dans un petit discours. D'abord, elle disait à la petite Poufsouffle qu'elle était incapable de définir une maison puis elle disait aux deux premières années qu'ils utilisaient le mot "folie" à mauvais escient. Ensuite, elle leur disait, en le formulant autrement, que son cerveau avait subit des dommages. Phrase que, bien sûr, le Serpentard s'empressa de tourner à son avantage. Ce garçon était si dégoulinant de prétention, par sa manière de parler, ses airs supérieurs. Hélène voyait bien qu'elle n'avait ni la capacité de réflexion de son aînée ni la répartie du jeune sorcier et que, par conséquent, ils réussissaient à démonter toutes les phrases qu'elle disait.

La blondinette en était à ce stade de la réflexion quand il souhaita au revoir à sa camarade de maison. Il prit le chemin pour sortir de la pièce et, passant devant Hélène, la dévisagea et ricana avant de quitter les toilettes. La petite fille avait les larmes aux yeux. Depuis qu'elle avait pénétré ici, cet idiot n'avait cessé les comportements désobligeants à son égard. Elle murmura un "Je revient" à la Serpentard et sortit, suivant le 1ère année. Elle le rattrapa bien vite, il s'était assis à l'entrée de la pièce. La jeune fille avait peur de se qu'il allait lui répondre car elle était sûre qu'il trouverait quelque chose. Tant pis, elle parla quand même. "Tu m'explique ? Ce qu'il veut dire ce comportement ? Je suis supérieur à vous tous, de toute façon vous êtes débiles ? Alors oui, la fille a eu un comportement bizarre, oui, j'était énervée et j'ai tenu des discours idiots sur votre maison alors qu'une de mes plus anciennes amies y est et sur la folie alors que je sais que ce n'est pas une insulte, est ce que ça te donne le droit de me mépriser et de m'insulter, est ce que ça te donne le droit d'afficher tes airs supérieurs ? Tu n'es qu'un être suant de prétention, ta répartie ne fait que cacher ta peur que quelqu'un découvre que tu es une personne comme les autres, avec ses défauts, ses moments de débordement et ses peurs. Maintenant, au lieu d'écouter derrière les portes, tu pourrais dégager."

Hélène allait retourner voir la grande quand elle se souvint d'un sortilège que son père lui avait appris. Elle se retourna vers le garçon, pointa sa baguette sur lui. "Assurdiato" lança t elle. Une fois dans les toilettes, elle ferma la porte et s'adressa à la fille. "Excuse moi. Tu as raison. Je ne sais pas ce qu'à subit ton cerveau. Je suis désolée d'avoir cru que le garçon à l'air gentil que j'ai vu passer était sympa et avait raison. Je suis désolée d'avoir insulté ta maison alors qu'il y a plein de gens que je trouve super ornés de vert et argent, je suis désolée d'avoir utilisé le mot folie comme une insulte alors que j'ai moi même failli sombrer dedans. Je suis désolée de m'être attaquée à toi alors que tu n'avais rien fait. En gros, je suis désolée de m'être comportée comme une idiote. "

La blondinette était rouge de honte. S'excuser, c'était pour elle un acte très dur pour elle. Ça signifiait... Qu'elle admettait avoir eu tord. Mais cette fois, son interlocutrice méritait des excuses. Hélène cherchait dans sa mémoire de quoi parlait la fille quand ils l'avait interrompue. Ah oui, Peeves et le Baron Sanglant. La Poufsouffle chercha quelque chose pour engager la discussion. "Tu... Qu'est ce qui t'a inspiré le thème de Peeves et du Baron ?" Elle finit par un sourire tout en espérant ne pas se faire renvoyer. Et en espérant que la grande comprendrait l'aspect pacifique de la phrase.

Visez toujours la lune, même si vous ratez vous retomberez dans les étoiles

02 sept. 2018, 20:51
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Il avait… peut-être… ou non… raison ? Elle posait des brèches, et le garçonnet s’y enfouissait tout naturellement. Pourtant les paroles de l’enfant étaient devenues comme plates. Il ne cherchait plus à creuser, et n’apaisait l’ambiance qu’au moment de s’éclipser. Seule, elle L’était. Mais elle connaissait suffisamment Poudlard pour savoir combien les moments de parfaite solitude étaient rares et insaisissables. La Nuit lui offrait parfois ces perles d’Instants, mais ce moment était parfois bien trop peuplé. Que dire du Jour ? Peine perdue, il fallait accepter qu’il fût toujours une Présence pour nous troubler. Ainsi la petite Swan se devait d’admettre, ou bien se résigner, ce petit être, il y en aurait foison. Peu importait la vacuité de ses conseils, l’adolescente grommela une sorte de « hum » quand il amorça quelques pas vers la sortie. Il fut rapidement suivi par sa jeune camarade, plutôt même poursuivi.

L’argentée facticement en compagnie seule d’elle-même – un mur ou une porte ne suffisaient à constituer une barrière consistante – se tourna vers un miroir brisé et porta son doigt à la surface pour en suivre le contour, palper et avoir les impressions sensorielles liées à cette brisure qui fragmentait tout sujet ou objet qui se présentait dans son champ. Elle prenait le risque d’ébrécher plus encore la glace ou d’entamer sa peau fine, mais elle trouvait cet objet fascinant dans son état terne et vieilli. Il avait renvoyé d’innombrables images à ce jour, et c’était son visage curieux qui se reflétait. Elle n’avait pas saisi les termes de cette confrontation, mais cette surface d’argent lui offrait une réponse. Toute unité se fragmente, c’est cela la discorde. Ce qui faisait que le trio avait chacun incarné une facette propre, la cassure était la tangente, le segment de contact.

Une nouvelle forme vint assombrir le miroir, mais cette fois ci, la petite pinça les lèvres et se retint d’émettre le moindre son. Les mirages ne méritent pas son attention, un souffle suffisait à les balayer. Elle ferma donc les yeux, les images de son Intérieur n’étaient pas incarnées, mais elle leur faisait confiance car elles se reconnaissaient comme venues de son esprit. Un bourdonnement qui se concentra pour devenir une voix, familière, émis des phrases. La fillette n’était-elle pas parti rejoindre l’autre enfant ? Désolée, désolée, désolée… Ce même terme martelait la tête de la Serpentard qui percevait vaguement l’intention derrière cette tirade. Un semblant d’excuses, un tort enfin accepté. C’est ce que d’apparence la Poufsouffle présentait.

« Tes paroles sont trop changeantes pour comprendre lesquelles tiennent vraiment de ce que tu es. Moqueuse, indécente, maladroite, navrée… Où est la sincérité ou le faux ? Tout cela arrive et s’empile, sans que je ne sache qui tu es réellement. L’autre garçon a la constance, c’est net. Désolée est un mot. Et j’ignore si tu y as mis le sens. »

Il ne fallait pas compter sur l’adolescente pour acquiescer et laisser cette réplique tout effacer, le renversement était trop soudain pour peser la valeur du regret. Si cela tenait de la maladresse, la fillette n’était juste pas maligne, s’il y avait l’intention la petite Swan ne le pardonnerait pas si aisément. L’élève de la maison jaune et noir embraya tout de suite sur une question futile.  Comme pour  repousser d’un geste ses excuses et remplir l’espace d’autre chose. Signe que son remord n’était pas appuyé car elle ressentait un besoin de le cacher, de l’oublier, tel un moment honteux verrouillé dans un coin de l’esprit, que l’on cache avec tant de soin qu’il nous hante en surface. La magicienne soupira et exhala, son souffle créa une pellicule de buée sur la surface brillante devant elle.

De son auriculaire gauche, elle dessina des zébrures qui esquissaient une sorte de silhouette floue.

« Ce qui est en soi trouve ses manifestations dehors. Ce duo et son alchimie ne me sont pas inconnus. Il suffit d’éléments analogues pour que la construction se fasse seule. »

La petite Swan fit une pause et souffla une seconde fois dans la silhouette pour que buée se reforme, la camouflant alors de nouveau.

« Apparition et Disparition. Qu’est-ce qui me dit que ça t’intéresse ? »

L’argentée se retourna, prête à voir l’illusion grotesque s’effacer mais ce n’était pas qu’un reflet jaune, la petite était vraiment là, ce n’était pas une interrogation que son esprit  lui avait soumis pour la distraire. En parlant, l’adolescente avait posé des pensées sur sa façon de percevoir cette inconnue, mais elles étaient plus destinées à elle-même qu’à la première année. Pourquoi parlait-elle seulement ? Elle devrait tout laisser en elle, à chaque fois qu’elle sortait ses phrases elle attisait un dialogue auquel elle ne souhaitait pas même faire partie. De refuge à zone de jugement, ces toilettes étaient devenues un endroit repoussant. Abject, elle voulait que tout s’efface autour d’elle, ne plus affronter les gamins, ne pas avoir le permanent rappel de ses quelques secondes où elle avait basculé dans la perte de contrôle.

Éternelle nouvelle Lune
Sombre Ciel