Il était maintenant tard et Naïda était pas encore couchée et personne ne s'était rendu compte de son absence. Elle aimait pas ce sentiment d'existence qu'elle ressentait à ce moment même. Ce sentiment d'inimportance.

Lorsqu'elle avait reçu sa lettre pour poudlard, elle avait imaginer un nouveau départ avec des personnes exactement comme elle, qui saurait la comprendre et qui l'aimerais.

Et bien qu'elle critique le sentiment d'amour chaque seconde, de chaque jours, Naïda recherchais des personnes pour l'aimée. Était ce trop demander ? Ce posa la rouquine.

Est-ce que finalement, tout le monde n'aurait pas ce droit là ! Peut être après tout, que elle ne trouverais pas ce qu'elle cherche et qu'elle souffrirait trop à continuer de le chercher ainsi.

Elle n'aurait peut être sa place nul part, ni ici, ni la bas. Et Naïda avait le coeur en miette, elle pensait à sa famille dans l'autre monde, sûrement plus tranquille sans elle, sûrement plus heureux.

Mais eux le lui manquait, elle y pensait, au font sa mère le lui manquait, son père tout autant et sa soeur, elle ne la détestait pas autant qu'elle voudrait le lui faire croire.

Elle voulait juste trouver sa place, que ce soit ici ou là bas, elle voulait que sa mère s'occupe à nouveau d'elle, que son père la serre dans ses bras, qu'elle réexiste enfin.

Elle voulait tout relâcher, pleurer, pleurer dans les bras de ses parents, s'excuser d'avoir voulu les oublier dans ce monde magique, ou la jeune fille pensait que tout serait bien plus facile.

Mais non ici tout était compliquer, elle était vu plutôt comme une intruse, et ce soir elle avait tant entendu de préjuger sur son sang. Elle s'était pas sentis à sa place, elle ce sentais ignorer, alors qu'elle avait essayer de ce défendre.

Elle sentait sa carapace ce fissurer, elle ce croyait forte mais s'était tout le contraire.

Et voilà qu'elle n'a personne sur qui pleurer, pas d'amis, pas de famille, qu'elle avait l'air idiote dans ces toilette abandonnée à verser ses larmes.

Elle ce sentait complètement désespérer.
Peut être avait-elle été trop méchante, peut être que s'était ce qu'elle méritait qui sait?

Par terre elle vis des morceaux de miroir brisé et elle y vis son reflet, elle ne l'aimait pas, elle en pris un pour le casser, le jeter contre un mur.

Puis elle s'assit et mis sa tête entre ses mains et contre ses genoux et fonda en larmes.

Mission exploration : deuxième partie ! Blaze avait entendu parler des toilettes abandonnées mais il ne les avait jamais visitées. Après le dîner, puisqu'il n'avait de toute façon absolument aucune intention de faire ses devoirs, il estima que c'était le moment idéal pour passer à l'action. Le garçon s'éclipsa de la salle commune, abandonnant ses deux amis qui planchaient déjà sur manuels et morceaux de parchemin. Le lendemain matin, il recopierait en catastrophe leurs devoirs et puis tant pis.

Il descendit plusieurs étages, emprunta quelques couloirs puis trouva finalement lesdites toilettes. Sur le moment, avant de franchir la porte, il se demanda si elles étaient encore en état de fonctionnement, car cela l'arrangerait bien comme il avait un peu envie de faire pipi. Il faillit se raviser au dernier moment. Était-ce des sanglots qu'il entendait... ? Misère, la fameuse Mimi Geignarde ?! Il avait tout sauf envie de la voir. Les fantômes, ce n'était pas son truc. Blaze avait davantage d'affinités avec les vivants. Mais il n'avait pas envie d'avoir fait tout ce chemin pour rien. Il entrouvrit la porte et... la fille assise sur le sol, qu'il aperçut aussitôt, semblait bien vivante. Dans cette pénombre, il ne voyait qu'une masse épaisse de cheveux roux. Il s'approcha, hésitant.

« Euh, ça va ? Pourquoi tu pleures ? Y a que'qu'chose qui va pas ? Tu t'es fait mal ou je ne sais quoi ? » dit-il d'une voix hésitante en se penchant vers la jeune fille. Bon, il aurait pu fuir et la laisser à son sort, mais ça n'aurait pas été très sympa, surtout qu'il ne semblait y avoir personne d'autre que lui, ici à une heure si tardive, pour l'aider. Décidément ! 

Naïda ce croyait si seule, qu'elle en us un sursaut intérieur lorsque une personne près d'elle le lui adressa la parole. Pourtant ne voulant pas que on la vois ainsi, elle ne bougea pas d'un pouce cachant son visage, cependant elle cessa instantanément ses sanglots. Elle avait tant retenu son souffle qu'elle en us mal au niveau de la poitrine.

- Va t'en ! (tenta de dire Naïda)

Mais elle ce mentit une fois de plus, elle n'avait absolument pas envie d'être seule, elle avait l'impression que si cette personne partait alors elle n'existerait plus, qu'elle ce sentirais complètement vide de sens.

C'était si stupide pourtant, car à vivre au dépend des autres on fini par s'oublier soit même, elle n'avait pas envie que l'on ce joue d'elle et pourtant elle voulait ce raccrocher à quelqu'un. Par ce que à cette instant elle cru que s'était la seule chose à faire si elle ne voulait pas complètement perdre pied.

Finalement elle releva la tête, pour la première fois, elle ce montra telle qu'elle est, vulnérable.

Elle essaya de voir, si la personne en question était toujours là où si il était repartit comme elle le lui avait demander. C'est la qu'elle le vit, un garçon de Serdaigle, il avait l'air d'avoir son âge, sûrement de la même année qu'elle.

Elle était contente qu'il soit finalement rester mais ne savait quoi le lui répondre, c'est comme si ses mots restait coincer en elle, comme si ce qu'elle ressentait était ridicules, comme si après on allait rire d'elle.

Elle ne savait pas ce confié, elle ne savait pas parler de ce qu'elle ressentait. Elle savait que crier, ce moquer, faire mal au autre pour exister.

Blaze attendait. Complètement désemparé, il observait impuissant la jeune fille qui semblait se vider de toutes les larmes de son corps. Le garçon ne savait absolument pas quoi faire dans ce genre de cas. Déjà chez lui, à Chipping Campden, il était rare de voir d'autres personnes pleurer. C'était Blaze, le pleurnichard de la famille, même si Cosmo n'était pas mal dans son genre aussi. Alors, le petit Serdaigle ne savait pas forcément comment s'y prendre. Heureusement, ses deux meilleurs amis à Poudlard étaient aussi des pleurnichards alors il avait acquis un peu d'expérience ces derniers mois -mais c'était la première fois qu'il se retrouvait face à une fille en pleurs. 

En plus, elle n'était pas très bavarde. Elle ne lui avait pas répondu et continuait à sangloter dans ses mains. Le garçon poussa un soupir puis s'assit finalement face à elle. Quand elle releva la tête, il l'observa avec curiosité. C'était une première année, il se souvenait l'avoir vue plusieurs fois en salle de classe. Par contre, il avait oublié son prénom. Elle semblait tellement malheureuse et Blaze, lui, était si perdu ! Elle ne dit rien. Lui non plus, d'ailleurs. Qu'était-il censé faire ?!

*Imagine que c'est Herschel. C'est HERSCHEL qui pleure devant toi. Tu sais quoi faire quand il est triste. C'est pareil.* se répéta-t-il mentalement comme si cela pouvait l'aider. Il se concentra sur les cheveux de la fille. Roux, comme ceux de son meilleur ami. Bien. 

Il tendit une main hésitante vers elle et tapota doucement sa tête. Il ne savait pas quoi faire d'autre. 

« J'sais pas ce que t'as mais... euh, ça va aller. Tout va bien se passer ! Enfin après ça dépend de pourquoi tu pleures ; si c'est parce que quelqu'un de ta famille est mort ou un truc du genre nan, ça va peut-être pas aller finalement, mais euh, faut pas pleurer, tu vas te déshydrater et les robinets de ces toilettes ne fonctionnent peut-être plus !  »

... Il aurait du s'arrêter à "ça va aller"....

Naïda fu surprise par le geste du garçon et par son flot de paroles qui ce voulait bien veillant, au fond ils étaient un peu pareil, il avait l'air d'avoir peu confiance en lui a cette instant.

Habituellement elle aurait pas vraiment aimée que on le lui parle de cette façon, mais là après tout, il l'avait déjà vu pleurer, elle était pas à cela près, et à bas sa fierté pour ce soir, elle était bien trop fatiguer, alors elle abdiqua et fini par le lui répondre.

- Je m'appelle Naïda, et mes parents sont tout deux moldu, je suis la seule sorcière de la famille et ici, je suis sorcière mais je ne suis pas une véritable sorcière, je ne suis pas de sang pur, du coup j'ai le sentiment de n'avoir ma place nul part.

Naïda ne pleurait plus mais avait besoins de ce cacher à nouveau comme si elle avait honte d'elle et repris sa tête entre ses genoux.

- J'ai couper contacte avec mes parents, et ai dit à ma soeur que je ne l'aimait pas! Je le lui en veux d'avoir pris ma place au saint de ma famille.
(poursuivit la rouquine) Je suis monstrueuse non ?

Sa jalousie habituelle fit à nouveau surface, le garçon face à elle, avait l'air si intentionné, si parfait, comparer à elle. Elle ne pouvait le supporter. C'était le genre de personne à ce faire aimer de tous, des adultes, comme des enfants. Alors que pouvait il comprendre d'une fille qui rejette tout le monde et fait du mal à ceux qui l'entoure ?

La fille ne sembla pas s'offusquer de ses propos qui avaient été plus que maladroits. Blaze soupira de soulagement. Il n'aurait pas su quoi faire si ses paroles avaient envenimé la situation. Finalement, elle confia un peu ce qu'elle avait sur le cœur. Assis sur le sol froid des toilettes abandonnées, le garçon l'écouta avec attention. De toute façon, ce n'était pas comme s'il avait le choix : il n'allait pas l'abandonner dans cet état. Il assimilait toutes les informations et essayait de tout comprendre. C'était une histoire bien complexe pour le cerveau fatigué du garçon et il avait un peu de mal à tout suivre.

Il se gratta la tête -signe typique d'incompréhension chez lui, puis haussa les épaules.

« Y a encore des gens qui accordent de l'importance à ces histoires de sang ? Mais ça change quoi au juste, que tu sois né-moldue ou née de parents sorciers, au final t'as des pouvoirs magiques donc t'es tout autant sorcière que les autres. Nan ?  »

Il replia ses genoux contre son torse et posa sa tête sur ses bras, gardant un oeil attentif vers Naïda. S'improviser psychologue, ce n'était pas vraiment dans ses habitudes. Il était certain qu'il s'y prenait comme un pied mais en même temps, personne ne l'avait prévenu qu'il trouverait une fille triste dans des toilettes normalement désertes.

« J'te trouve pas monstrueuse. Enfin, ça me semble normal parfois de dire des choses qu'on regrette, ou d'en vouloir à ses frères et sœurs, d'être jaloux ou je ne sais quoi. Moi une fois j'ai dit à Solal -c'est mon grand frère, que c'était le plus gros naze de toute la terre juste parce il avait fini un pot de compote fait par notre maman. Et il ne m'en veut pas. 'Fin, je crois. Euh bref, grosso-modo, même si t'as dit à ta sœur que tu l'aimais pas, j'suis sûr qu'elle sait que c'est pas vrai. Tes parents sont probablement fiers de toi si t'es la seule sorcière de ta famille. Tu peux leur en mettre plein la vue ! Puis personne ne prend la place de personne dans une famille, chacun compte et a sa place tout aussi importante dans le cœur de chacun ! Enfin, c'est ce que ma maman m'a dit un jour quand j'ai remarqué qu'à une période, elle faisait plus de câlins à mon petit-frère qu'à moi. Bref, tu vois ?  »

Naïda était vraiment gêner de ce confier comme elle l'avait fait à un camarade qu'elle connaissait très peu. Elle le voyait bien qu'il faisait de son mieux pour la suivre et que au tout départ, il n'était pas venu pour la trouver et écouter ses état d'âme, mais il avait été galant, il s'était assis à son niveau, et avait écouter ses jérémiades. Elle avait un peu honte, d'accaparer son temps ainsi.

Quand on y réfléchi, la jeune rouquine à souvent honte de beaucoup de détails, comme celui-ci qui peut paraître au yeux des autre dix fois rien, et pourtant lorsque on fait sa connaissance, au premier abord, la jeune enfant à l'air de tout prendre à la légère et de ce foutre de tout.

Elle espérait que une fois franchi ces portes, il ne parlerait à personne de son lâché prise, elle préférais que le reste de Poudlard la pense forte, parce que elle peu parfois être forte mais comme tous, elle n'est pas complètement invulnérable, et parfois il peu arriver que l'on puisse baisser les armes le temps d'un soir, d'une heure.

Elle avait été toucher par ce que son camarade avait dit, et il était vrai que personne prenaient la place de personne dans une famille, et c'est bien la définition même de la famille, tout le monde à sa place, tous réunis. Naïda était fille aînée et donc grande sœur, d'une petite fille de six ans et bien que toute ces années, ne s'efface pas en une soirée, elle avait envie de croire, qu'elle avait encore sa place parmi eux.

Elle ne voudrait pas déranger le garçon plus longtemps, alors elle le remercia d'avoir voulu l'aider et ce releva, on dit souvent que la nuit porte conseil, peut être que la sienne l'aidera à y voir plus clair.

Avant de repartir elle le lui demanda, tout en essuyant les dernière larmes:

-Enfaite, je crois que tu ne m'a pas dit, comment tu t'appelait?

Blaze continuait à observer tranquillement la jeune fille. Dans la pénombre de la pièce, il avait bien du mal à discerner précisément ses traits, mais elle semblait songeuse et perdue dans ses pensées. Elle réfléchissait probablement à ce qu'il avait dit ; au moins, même s'il se trouvait plutôt maladroit, elle semblait toutefois en meilleure forme que quelques minutes avant. Le garçon songea au fait qu'il n'aurait pas aimé être ainsi surpris en pleurs et se demanda un peu tardivement si sa présence dérangeait. Lui, quand il ne se sentait pas bien, il avait aussi tendance à s'isoler et à se laisser aller : il croisait alors les doigts pour que personne ne le voit ainsi. Blaze tenait à sa réputation de bagarreur insensible, ça faisait un peu bad boy. Personne n'avait besoin de savoir qu'il pleurait parfois sous ses couvertures parce que sa maman lui manquait. 

Pourtant la fille ne lui avait pas dit de partir et de la laisser tranquille. C'était que sa présence l'aidait probablement plus qu'elle ne la dérangeait, du moins c'était ce qu'il supposait. Alors qu'il attendait une réaction de la part de la rouquine,  il jeta un regard autour de lui pour observer un peu les lieux. Après tout, c'était pour cela qu'il était venu, à l'origine. Ces toilettes ne semblaient pas être en très bon état, il attendrait son retour au dortoir pour soulager sa vessie.

Finalement, la fille se redressa et le remercia. Blaze resta un moment penaud, ne sachant pas réellement d'une part pourquoi elle le remerciait, d'autre part pourquoi elle partait après si peu d'explications. Il se redressa à son tour et bredouilla un « Euh ben, de rien... » sans grande assurance.

Elle avait probablement besoin de calme, d'où son départ soudain. Le garçon décida de la laisser tranquille ; dans ce genre de cas, il valait mieux ne pas insister. « Blaze. » répondit-il à sa question. Puisqu'elle semblait bien décidée à le laisser, il lui glissa un  « Bonne nuit. » même si dans son état, la nuit ne serait peut-être pas très bonne. Drôle de rencontre !

Fin du rp