N.B.= Je spécifie que Ezra Wheeler et moi nous nous connaissons hors jeu, donc des phrases dites par moi peuvent être dans son RP et inversement. Idem pour Iris Dumtom.

Gwenn arriva essoufflée et hors d'haleine dans les toilettes abandonnées après avoir monté tous les escaliers et parcouru la moitié du château (en moins de 5 minutes chrono) et après avoir essuyé machinalement le sol du bout de son pieds avec un bout de PQ rose clair qui traînait par là et s'assit. Elle tenait une lettre dans sa petite main blanche, ce qui aurait été une bonne nouvelle si ce n'étais pas une lettre de sa mère. Comment avait-elle su qu'elle était à Poudlard ? L'angoisse tordait le ventre de Gwenn. Elle attendait patiemment sa meilleure amie Ezra Tatouille, car elle aussi avait reçu une lettre de son père qui présageait une mauvaise nouvelle.
Gwenn sortit une feuille de sa poche et commença à écrire des lignes et des lignes de mots.
Son cerveau d'hyperactive, qui réfléchissait et carburait H24, 7j/7 à la vitesse approximative de la lumière, c'est à dire 299 792 458 m/s, avait inventé la théorie de Diderot, en anglais Diderot's Theory. Théorie qui consiste à créer des phrases en comparant un état d'être, un sentiment, (ou autre chose de même catégorie) à un objet ou encore un lieu. C'est en gros une sorte de métaphore poétique et philosophique, qui peut vous mettre un 20 de moyenne en latin si vous êtes dans un collège Moldu. Gwenn adressa un "ferme là" mental à la partie gauche de son cerveau qui comme d'habitude réfléchissait deux fois trop contrairement à la droite qui faisait la Java 7j/7 et H24. Elle fit donc sa première théorie qu'elle coucha sur papier:
Écrivez le numéro de la théorie avant le texte please


@EzraWheeler à toi

N.B.= Je spécifie que Gwenn Silver et moi nous nous connaissons hors jeu, donc des phrases dites par moi peuvent être dans son RP et inversement. Idem pour Iris Dumtom.

Je venais de voir le mot que Gwenn m'avait glissé dans mon livre de potions.

Rdv 17h45 dans les toilettes abandonnées

G.S

Je réussi quand même à arriver en retard. La faute à qui ? Je pensais avoir le temps de passer à la volière, ce qui me valut une baisse totale de mon moral. En effet, mon père m'avait envoyé une lettre. Je n'avais pas répondu à la première, je n'avais aucune envie de lire la seconde ! Il était déjà 18 heures quand j'entrai dans les toilettes. Je vis une Gwenn studieuse qui écrivait sur un petit bout de papier. D'un geste muet, elle me montra son écrit :

Théorie n°1


Les décisions, c'est comme le pain, il y en a qui préfèrent la croûte, d'autre la mie.

Gwenn S.

Étrange, mais je me mis quand même à chercher une nouvelle "théorie" (qui semble plus être une métaphore).

-Psst... Gwenn ?

Aucune réponse de la part de mon amie.

-Eh ça te dit qu'on laisse les théories éparpillées dans les toilettes ? Un peu en mode, âmes en peine, voici votre trésor ?

En attendant la réponse de ma meilleure amie, je me mis moi-même à écrire une "théorie".

Théorie n°2

La vie c'est une chaise. Tu as beau avoir les deux pieds sur terre, tu es bancal(e). Ou bien tu retombes, chanceux(euse), du bon côté, ou bien tu bascules et tu sombres vers les abîmes.

E. R. W.

Un peu glauque, je sais. Mais quoi de mieux qu'un chaise pour représenter la vie ?! Je me tournai alors vers Gwenn, pour lui montrer ma théorie.

-Psst... Gwenn ?


Je ne relevait pas le nez, absorbée par une idée qui me traversa l'esprit.

-Eh ça te dit qu'on laisse les théories éparpillées dans les toilettes ? Un peu en mode, âmes en peine, voici votre trésor ?

-Ouais de ouf !

Ezra écrit à son tour une théorie, et la petite blonde se pencha pour observer sa théorie.

Théorie n°2

La vie c'est une chaise. Tu as beau avoir les deux pieds sur terre, tu es bancal(e). Ou bien tu retombes, chanceux(euse), du bon côté, ou bien tu bascules et tu sombres vers les abîmes.

E. R. W.

-Pas mal. On va finir par être poètes à nous deux !

La blonde écrit alors une théorie:

Théorie n°3

Les amis, c'est comme les parapluies; ils te protègent de la pluie puis ils s'envolent et disparaissent.

Gwenn Emy S.

Gwenn vit alors un papier par terre qui retint son attention. C'était une lettre adressée à son amie, et Ezra Tatouille n'avait pas l'air d'avoir envie de la lire. Gwenn avait remarqué que son amie faisait la tête, et cette baisse de moral devait être due à cette lettre. La partie gauche de son cerveau (partie intelligence spontanée) pensait que cette lettre venait de son père qu'elle haïssait plus encore que les gens qui chantent encore la vieille chanson Pookie de Aya Nakamura, une sorcière française.
Finalement elle posa sa lettre par dessus la sienne. Le papier se souleva délicatement avant de se poser sur celui de sa camarade.

- Tu as reçu une lettre indésirable de ton père ? Moi c'est ma mère qui l'a écrite. Je sais même pas comment elle a su que j'étais à Poudlard. Elle sait même pas où j'habite! Mon père doit être au courant je pense... Au fait tu pourrais aller chez moi cet été... Il y a de la place et si tu veux pas être chez ton père...

Gwenn attendit la réponse de son amie tout en enroulant une mèche de cheveux.

Perdue dans mes pensées, j'entendis tout de même Gwenn qui me parlait. Il était question de ma lettre et de vacances.

- Euh, tu disais quoi ? J'ai arrêté de suivre quand tu as parlé de mon père...

Je ne laissai pas le temps à Gwenn de répondre que tout de suite je l'interrompis, une idée fugace venant me traverser l'esprit. Je me mis à écrire sur un bout de papier, inspirée.

Théorie n°4

Le cœur est le seul organe qui peut se briser.

E.R.W

La théorie écrite, la question de mon amie me revint soudainement en tête. Tu as reçu une lettre indésirable de ton père ?. Elle lit en moi comme dans un livre ouvert. Et pourtant je ne l'avais pas encore lue mais rien que de voir l'expéditeur me donnait la nausée. Une colère monta en moi cependant je ne pu m'empêcher de ressentir une certaine tristesse. Je m'assis à coté de ma meilleure amie et me mis à lire la lettre de mon père. Mais d'abord j'envoyai un signe muet à ma coéquipière pour lui confirmer son soupçon.

Ma petite Ezra,
Je sais bien que tu m'en veux, si mon père m'avait fait la même chose j'aurai réagis de la même manière. Comment s'est passée ta rentrée à Poudlard ? Je me souviens bien de la mienne, quand on m'a appelé j'étais tellement mort de peur que je me suis assis à la mauvaise table, au lieu d'aller à la table des Serpentard, comme me l'avait si bien fait comprendre le Choixpeau Magique, je me suis dirigé vers les Serdaigle. C'est là que plus tard j'ai vu pour la première fois ta mère. Ah oui, certains Serdaigle se souvenaient bien de moi et nous sommes rapidement devenus amis, je venais souvent à leur table. Donc j'en étais ou moi ? Voilà j'ai rencontré ta mère avec eux. Je me revois très bien devant elle, une magnifique rousse aux yeux si verts que j'en cru tomber parterre…

Je ne pu continuer tant les larmes menaçaient de couler. Je n'arrivai pas à voir mon père autrement qu'un monstre mais cette lettre le rendait si humain que je la déchirai, la mis dans les toilettes puis tira la chasse d'eau. Malheureusement, celle ci étant défectueuse, toute l'eau me revint au visage. Je lançai un gros " MERDE" puis je me rassis et mis toute ma rage en poème.

Le doux son de la pluie
Apaise mon esprit
Le fracas du vent, violent
Endort ma peine, la réduisant à néant

Le grondement du tonnerre
Affole mon cœur tourmenté
La lumière des éclairs
Soudaine, ne détruit mes regrets

Et ma joie et ma haine
S'enterrent, que le calme revienne
Que la rage s'en aille, disparaisse

La miséricorde m'habite
Mais l'horreur me quitte
Et les ténèbres me laissent...

J'étais contente de mon poème, qui m'avait étonnement calmée et qui avait effacé toutes les ondes négatives. Je me tournai alors vers Gwenn, qui je pense, ne devais pas comprendre grand chose à mes sautes d'humeur.

- Tu m'as pas parlé de vacances par hasard ? Parce que je suis totalement d'accord pour qu'on passe nos vacances ensemble, tant que je peux échapper à mon père ne serait-ce qu'une journée !

J'essuyai mes larmes d'un geste furtif qui n'échappera sûrement pas à ma meilleure amie et remis mon masque, un sourire et une exagération dans les yeux.

NB : Je spécifie qu'Ezra Wheeler, Gwenn Silver et moi-même nous connaissons hors-jeu


Alaska savait qu'elle commettait une bêtise. Une grosse bêtise. On lui avait dit qu'elle ne devait pas y aller. Mais c'était plus fort qu'elle. Alors, lentement, en frôlant les murs et les tableaux des couloirs, elle s'y dirigeait. Emelyne lui avait dit de ne pas y aller. Les filles de son dortoir lui avaient dit de ne pas y aller. Et malgré cela, elle y allait. Les toilettes abandonnées. Elles l'attirait. Le mystère l'attirait. Arrivée devant la porte, elle hésita. Pendant une fraction de secondes, elle se demanda si elle ne commettait pas une erreur. Elle oublia finalement ses pensées, mis la main sur la poignée et ouvrit la porte, lentement, doucement.
C'est quand elle fut complètement rentrée qu'elle entendit des voix. Deux filles semblaient parler. Le plus discrètement possible, Alaska s'avança pour écouter la conversation. Elle savait que cela ne se faisait pas, mais elle voulait savoir qui errait dans ces toilettes . Elle comprit qu'il y avait deux filles qui discutaient entre elles et essaya de comprendre le sujet de leur conversation. Il lui sembla entendre des bruissements de crayons sur desparchemins. Alaska trouva qu'il y avait là une drôle de coïncidence, car, dans sa main, elle tenait une plume et un parchemins, sur lequel elle comptait noter les observations et les découvertes faites pendant sa visite. La jeune sorcière continuait à s'avancer, quand soudain, elle se prit les pieds dans un fil et s'écrasa au sol, dans un bruit fracassant, et monumental.

La jeune sorcière continuait à s'avancer, quand soudain, elle se prit les pieds dans un fil et s'écrasa au sol, dans un bruit fracassant, et monumental.

- BADABABOUM !

Je me redressai brusquement. J'esquissai un sourire quand je vis que Gwenn avait laissé tomber tout ce qu'elle avait en main dans un sursaut, une moue effrayée sur son visage pâle. Moi aussi, j'avais eu peur. Aucun bruit n'avait perturbé notre étrange réunion, mis à part le bruit tonitruant des gouttes d'eau glissants du robinet mal fermé d'un lavabo blanc en mauvais état, une plaie béante le lézardant, le coupant en deux telle une cicatrice à vif qui barre un visage de gueule cassée. Je me tournai alors vers la source du bruit. Une petite brune de mon dortoir, Alaska, se tenait, paralysée, son visage trahissant qu'elle avait dû se faire mal, les pieds en l'air et les mains tentant irrémédiablement de disparaître sous la couche noire de la robe de sorcier. J'imaginais très bien Gwenn à sa place. Cette vision me fit rire. J'étouffai celui ci et relevai mon buste pour faire face à l'intruse.

- Salut je suis Ezra, on est dans le même dortoir, et là, l'empôtée à côté de moi,

Le regard noir de mon amie me donna un fou rire phénoménal que moi seule comprenait.

- Sorry, donc je disais, la blonde à côté de moi c'est Gwenn, ma meilleure amie. Tu t'appelles Caroline, Virginie ou New Orleans ? Ah non c'est vrai, ton prénom c'est Minnesota, très beau prénom soit dit en passant.

Je savais bien évidemment que son prénom était Alaska mais c'était une excuse pour partager mes connaissances en géographie américaine, ou états-unienne comme dirait une professeur de primaire dont je ne citerai pas le nom. J'avais d'ores et déjà mis fin à mon quart d'heure sensible. J'époussetai mon jean, je n'avais pas encore enfilé ma cape et mon uniforme, et poussa mes chaussures sur le côté, ainsi que mes chaussettes, laissant le glissant carrelage lécher de son froid glacial mes orteils repliés. J'aimais beaucoup cette sensation, où le froid est si froid qu'il brûle. Je tendis un bout, deux bouts de papier à la nouvelle arrivée et me rassis car oui je m'étais levée.

- Tu n'as qu'à nous rejoindre, tiens, c'est ce genre de truc qu'on écrit, et puis t'inquiète, on fait pas peur, enfin à part quand j'imite l'accent d'une vieille tante allemande !

- Salut je suis Ezra, on est dans le même dortoir, et là, l'empôtée à côté de moi,

Je lançais un regard noir, mon arme secrète, à ma meilleure ennemie.

- Sorry, donc je disais, la blonde à côté de moi c'est Gwenn, ma meilleure amie. Tu t'appelles Caroline, Virginie ou New Orleans ? Ah non c'est vrai, ton prénom c'est Minnesota, très beau prénom soit dit en passant. Tu n'as qu'à nous rejoindre, tiens, c'est ce genre de truc qu'on écrit, et puis t'inquiète, on fait pas peur, enfin à part quand j'imite l'accent d'une vieille tante allemande !

Je pris la parole, excédée.

- Ezra, elle s'appelle Alaska et tu le sais bien, pas la peine de nous faire un exposé entier sur la géographie des États-Unis!

Puis je souris à Alaska:

- Et oui, on fait pas peur, t'inquiète.

Avec tous les cachets par terre que tu as éparpillés à cause de ton "hyperactivité due à un évènement post traumatique de ton enfance" comme dirait ton psy taré que ta mère t'obligeais à voir, c'est vrai, nan tu fais pas peur ma petite. Surtout avec ta soit disant schizophrénie. J'ai droit de te parler, nan?
Cette voix me tapait sur les nerfs. J'ai essayé de trouver des solutions, mais sans en parler à personne, on me prendrait pour un folle, c'est... compliqué. Les filles elles ne me croiraient pas, où elles en feraient tout un plat, pareil pour mes deux pères. Ma cousine et son mec, j'y ai pas réfléchi. Mais j'ai checké google pour trouver des réponses.

Et selon Wikipédia....

La schizophrénie est un trouble mental sévère et chronique appartenant à la classe des troubles psychotiques. Ce trouble apparaît généralement au début de l'âge adulte (entre environ 15 et 30 ans). Sa prévalence est de 0,4 %, et le risque morbide à vie (la probabilité qu'un individu particulier développe le trouble au moins une fois dans sa vie) de 0,7 %1,2. Comme les autres psychoses, la schizophrénie se manifeste par une perte de contact avec la réalité et une anosognosie, c'est-à-dire que la personne qui en souffre n'a pas conscience de sa maladie (en tout cas pendant les périodes aiguës). Cette particularité rend difficile l'acceptation du diagnostic par la personne schizophrène et son adhésion à la thérapie médicamenteuse.

Ha ben merci ! De un, c'est pas anglais et de deux, je me rends bien compte que j'ai une voix dans la tête. Et je ne suis pas au début de l'âge adulte !

Les symptômes les plus fréquents sont une altération du processus sensoriel (hallucination) et du fonctionnement de la pensée (idées de référence, délire). La personne schizophrène peut entendre des voix qui la critiquent ou commentent ses actions. Elle peut aussi percevoir des objets ou des entités en réalité absents. Elle peut accorder à des éléments de l'environnement des significations excentriques ou croire qu'ils ciblent sa personne, en dehors de tout lien logique. Typiquement, la personne schizophrène a l'impression d’être contrôlée par une force extérieure, de ne plus être maîtresse de sa pensée ou d'être la cible d'un complot à la finalité mal circonscrite.

Ha oui la voix elle est présente elle par contre... Et elle te demande gentiment de la nommer, si ça ne te fait rien.

Bon ben tu es la facette de ma personnalité la plus... intelligente, pensais-je. Je t'appelle Smartier et ne me fais pas chier!

Je rajustais mon bandana, pensive.
Puis je me saisis de mon stylo et commençais à écrire.

Théorie n°5

La durée d'un style, c'est aussi éphémère qu'une diarrhée après avoir mangé épicé, ça passe très vite, et puis plus personne n'en parle.

Gwenn S. Silver

En tombant par terre, Alaska s'était fait super mal. Sa mâchoire était douloureuse, ainsi que son coude, son genou et son poignet. Elle avait vraiment fait une belle chute. Deux filles lui parlaient et elle se souvint d'elles : c'était Ezra, la fille qui lit, comme l'avait surnommée Alaska pendant une bataille d'oreiller épique dans les dortoirs, et Gwenn, celle qui était fan de Serpentard. À ce qu'il paraît, elles sont meilleures amies. Donc Alaska était par terre quand les filles lui parlèrent et lui expliquèrent ce qu'elles faisait ici. Simplement, d'une façon déconcertante. Alaska pensait qu'elle se ferait hurler dessus, voire même taper par les personnes qui se cachaient dans les toilettes mais rien de tout cela arriva. Alaska lut les petits papiers qu'Ezra lui avait donné :

Théorie n°2

La vie c'est une chaise. Tu as beau avoir les deux pieds sur terre, tu es bancal(e). Ou bien tu retombes, chanceux(euse), du bon côté, ou bien tu bascules et tu sombres vers les abîmes.

E. R. W.

Théorie n°4

Le cœur est le seul organe qui peut se briser.

E.R.W

En lisant les petits papiers, Alaska comprit immédiatement ce que les deux amies faisaient : elles écrivaient des citations et des théories qu'elles avaient elles-même inventées !
Alaska trouva ça génial, alors, d'une petite voix, elle leur demanda :

- Excusez-moi de vous déranger les filles. Je n'aurai jamais dû venir ici mais c'était plus fort que moi. Et je me souviens de vous aussi. Tu es Ezra et nous sommes voisines de lit.

Dit la petite sorcière en regardant intensément Ezra, qui s'était moquée de son prénom, ou avais juste voulu étaler ses connaissances.

- Et toi tu es Gwenn !

Termina Alaska, un air de victoire dans ses yeux qui étaient plongés dans ceux de Gwenn.

- Et, puisque vous me le proposez, je veux bien me joindre à vous, ça à l'air super ce que vous faites !

C'est ainsi que conclut Alaska, des paillettes dans les yeux, qui attendait une réponse favorable.

- Et, puisque vous me le proposez, je veux bien me joindre à vous, ça à l'air super ce que vous faites !

C'est ainsi que conclut Alaska, des paillettes dans les yeux, qui attendait une réponse favorable.

- Gwenn, on la tue maintenant ou plus tard ?

Je vis l'effroi dans les yeux verts d'Alaska. D'un geste muet, je fis comprendre à ma meilleure amie que je voulais m'amuser un peu en faisant peur à la pauvre Alaska.

- La dernière fois qu'on nous a dérangé, Gwenn et moi, on a été obligée de supprimer l'intruse. Le lavabo cassé peut en témoigner, hein Gwenn ! Tu te souviens le cri qu'elle a lancé quand on lui a fracassé la tête contre celui-ci ? On a dû la découper en rondelle et jeter ses déchêts dans les toilettes. Et pfiouuuuuu, sa tête est partie en même temps que la chasse d'eau !

Je rigolais d'un rire machiavélique, fière de ma blague. J'avais vraiment besoin de me divertir après la lettre de mon père. Je ne voulais pas le voir autrement que comme un monstre, comme l'homme qui avait osé tromper ma mère. Tout était de sa faute. Mais cette lettre pouvait prouver le contraire. Je ne voulais pas. Il était l'homme qui m'avait privé de ma famille, de ma mère, du bonheur. Et jamais je ne pourrai lui pardonner. Ne jamais dire jamais. Je suis l'exception qui confirme la règle.

- Tu veux nous rejoindre ? Il va falloir passer des épreuves. Les Ezragwenn Games !

Magnifique nom pour les jeux farabulesques que je venais juste d'inventer comme l'adjectif ci dessus. Bah quoi, il faut être inventif dans la vie ! Je me tournai vers Gwenn, qui rigolait en sourdine de la situation. Je la fixai, l'air de dire, sois crédible ! Laquelle se redressa et se mit à acquiescer, en mode, ouais tu as grave raison Ezra ! (Ce qu'elle n'avouerait jamais bien sûr !) Je pris par hasard un rouleau de papier toilette et le tendis à la nouvelle.

- Première épreuve : tu dois entourer tous les lavabos avec ce rouleau de PQ, sans sortilèges ni rien et sans casser une seule feuille.

J'avais du mal à empêcher mon fou rire. Je mis ça sur le compte du divertissement. Mais c'était dur. Très dur. Trop dur. Mais j'étais plus forte que le fou rire et je me repris au dernier instant.

- Vas-y ! Top à la vachette !

Et je partis me réfugier dans le couloir pour me détruire l'abdal de rire. Quand je fus calmer, je rentrai, la mine grave. Mais où es-tu Alaska ?

- T'inquiète viens. Mais par contre je vais aller chercher mon enceinte Slytheryn le son va être trop cool ici ça va résonner. Je reviens j'en ai pas pour longtemps. Vive la musique des années 2015!

Ezra me fit un petit clin d'oeil. En effet, elle avait compris que je devais aller courrir dehors et prendre l'air, le seul moyen efficace de calmer l'hyperactivité qui me suit depuis mon enfance. tout comme moiJe ramassaient donc mes affaires dans mon sac, ignorant la voix et ramassant les cachets éparpillés par terre. La nouvelle ne m'avait toujours pas posé de questions à ce sujet, mais elle ne semblait pas avoir remarqué les boîtes par terre. elle va avoir peur de toi parfois psychopathe. Mais elle va se faire cette voix de merde? Elle fait baisser ma bonne humeur là!

Puis Ezra fit un monologue de ses conneries habituelles sur le fait que nous sommes des meurtrières pour effrayer la nouvelle.

- Pff Ezra arrête tu vas lui faire peur. Comment tu veux que je persuade mon père à t'inviter à la maison pour Noël si tu fais ce genre de remarques ? Dis-je en pouffant.
C'est vrai que j'aimerais beaucoup présenter à mes pères Ezra. Je pense qu'ils apprécieraient son côté "tarée". Puis, avant de partir, je demandais à la nouvelle :

-Et toi, tu fais quoi à Noël ?