Après m’être fait incendié de questions et autres réflexions par ma camarade de Serdaigle, Gabriella, j’eux enfin pu m’extirpé de la salle commune de Serdaigle. Tout cela m’avait presque épuisé, mais j’étais galvanisé, enthousiaste et extrêmement curieux du résultat de ce test que j’allais faire avec Debra. J’espérais alors que j’approchais des toilettes abandonnée, que Debra ne m’en voudrait pas trop suite à mon retard. Malgré tout cela, au fond de moi, j’espérais ne pas mettre en danger Debra, qui avait eut la gentillesse de m’aider. Peut-être n’aurais-je pas dû accepter ? J’espère que ça ira. L’odeur nauséabond de l’endroit envahissait l’entrée. C’est au milieu de cette senteur peu agréable que je vis ma camarade de Serpentard me sourire. J’eux l’impression que l’odeur de la salle avait changée durant quelques secondes en voyant son visage. Comme une odeur de rose ou quelque chose de ce genre. Mais la réalité revint vite et les mauvaises odeurs prirent la suite.

J’entrais alors tout guilleret, jusqu’à atteindre ma camarade.

- Je m’excuse du retard, c’est pas super de faire attendre une fille dans un tel endroit…dis-je alors le visage désolé.

Je sortis dans le même temps, la fiole rouge de ma poche puis m’approcha du premier lavabo venu, comme si l’on s’apprêter à tester une mixture dans le même goût que l’odeur présente dans la pièce. Puis il lui revint à l'esprit l'évènement de l'après-midi.

- Au fait...désolé pour tout à l'heure, parfois je pense à voix haute ou je dis parfois des choses qui gêne les gens...j'espère que ça t'a pas trop embêté...murmurais-je en espérant être entendu.

J'étais un peu gêné après coup, en repensant à ce que j'avais dit avant de partir, dans la bibliothèque. Mais quelque part j'avais dit la vérité, son regard m'attire toujours autant et j'avais l'impression à ce moment là que Debra, elle était l'océan que seul moi pouvais voir. Je rougissais alors, la fiole toujours en main.

Il était là.... ça changeais l'atmosphère... ça changeais le monde autour de moi et pour être honnête, ça me changeais moi... Mon regard trouva immédiatement le sien quand il franchi la porte, comme si ils étaient aimantés... Je souri à sa réflexion.

- C'est pas super de faire attendre n'importe qui dans un endroit comme celui ci.

Lui dis je en rigolant. ...puis...puis il reparla. Il était visiblement gêné par les propos qu'il avait tenu tout à l'heure... Je pense que la tristesse se lisait sur mon visage. Bien que les mots m'ait fait rougir, j'avais été très heureuse d'entendre se compliment... Mais peut être qu'il ne l'avait pas vraiment pensé...

Je me ressaisi. Pourquoi flanché. Il n'y avait rien. De toute façon ce n'était que des suppositions. Peut être qu'il avait vraiment pensé se qu'il avait dit...

- N.. non ça... ça ne m'avait pas gêné au contrai.... je veux dire non, voilà non ça ne m'avait pas gêné, heu... bon on y va, tu as la potion?

Le rouge pivoine ne devait pas être assez rouge pour être comparé à mes joues... Pourquoi j'avais bégayé... enfin bon... de toute façon maintenant que c'était fait... je m'approcha des lavabos totalement cassés et crasseux et le regarda. On était pas venu ici pour papoter... on devait apprendre ce qu'était cette potion.

Désolé pour ce texte d'une qualité médiocre

Le visage rouge de Debra me fit sourire, c’était comme si tous les détails que je voyais en elle étaient ceux que je préférais observer. Ses lèvres qui se pinçaient, son oeil visible à la douce couleur, ses mèches colorées et entremêlées, son visage lisse et sa belle silhouette. J’étais souvent absorbé par les yeux des gens que je rencontrais et les détails de ce qui m’entourais, mais avec elle, c’était comme une complémentarité, comme si je fusionnais. Un sentiment étrange me parcourait depuis notre rencontre, quelque chose d’indescriptible. La voir réagir, l’entendre, des détails auxquels je ne prêtais pas autant d’attention avec les autres. C’était juste avec elle. Je tirais mes mèches pour mieux couvrir mon visage.

- Désolé…euh..je…je t’ai peut-être mise mal à l’aise et de t’avoir fait attendre ici…oui..oui on commence tu as raison, disais-je tout aussi maladroitement.

Debra s’approchait des lavabos, là où je me tenais à présent. Mes yeux ne pouvaient que la fixer de haut en bas, de ses cheveux à ses pieds. Puis je me mis à secouer ma tête pour retrouver ma lucidité. La fiole dans la main droite, l’autre sur son capuchon. Mes mains tremblaient et mon regard fixait celui de Debra comme si c’était la dernière fois que j'allais pouvoir le scruter.

- Au pire je suis sûr que l’on aura une indigestion, disais-je alors en prenant un sourire tendu.

Étrangement, plus j’observer le fond de son oeil visible, plus le courage m’envahissait. Cette nuit éternelle et sans étoiles dans son oeil, me faisait voyager dans un autre monde. Mon coeur battait comme pour crier. Dans un élan incompris, je posais la fiole au bord du lavabo, puis je m’avançais vers Debra. Le pied marqué dans le sol, je m’approchais intimement d’elle, puis je caressais son front et dévia ses longues mèches pour me plonger dans ses deux yeux. Un océan merveilleux à nouveau visible. Puis d’un coup, d’un seul, comme un réveil, mes yeux s’écarquillaient et je reculais d’un pas. Mon visage était si rouge que j’eux l’impression d’avoir brûlé au soleil.

- Je..je suis…je…ça me semblait instinctif ce que j’ai fait…dé…désolé si je t’ai gêné, disais-je alors. Il…il faut ouvrir la fiole…excuse-moi…

Je repris en main la fiole puis inspirais un bon coup pour calmer les battement qui résonnaient dans ma poitrine. Et d’une traite, j’ouvris la potion en serrant des dents et fermant les yeux. Alors qu'une soudaine odeur de rose et de citronnelle envahissait l'endroit. Une étrange effluve fit légèrement flouter ma vision qui se tournait vers ma camarade. Puis prit d'un élan de panique et d'empressement j'ingurgitais une gorgée de la mixture.

Ne t'inquiète pas pour ton texte, ça me va très bien, je ne le trouve pas si mauvais

La mèche de cheveux que Max avait soulevé retomba sur mon œil. Son geste m'avait surprise mais je ne m'étais nullement écartée. Je reporta mon attention sur lui en le regardant par le biais du miroir...

Il s'excusa maladroitement en vu de ce qu'il venait de faire ce qui me fit sourire et il ouvrit la fiole pour en avaler son contenu. Je me retourna aussitôt vers lui les yeux grand ouvert. Je ne pensais pas qu'il la boirait si rapidement... je ne sais pas peut être que l'odeur aurait pu nous alerter de quelque chose de suspect.

Toujours inquiète je fronça les sourcils par inquiétude avant d'enfin réussir à m'exprimer.

- Max? ...ça vas? Tu as... je sais pas moi... des effets secondaires? Mal de tête, trouble de la vue, nausées... ?

Je plaça mes mains paumes vers le ciel en signe de questionnement. J'étais plus qu'inquiète... et si c'était dangereux... si c'était un poison... ou une potion de ratatinage... ou un philtre de mort vivant! Non... ce n'était pas cohérent... son propre frère ne lui aurait pas donné ça si? Je commença a taper frénétiquement du pied toujours en attente de sa réponse... Les questions fusaient dans ma tête: l'infirmerie était-elle ouverte à cette heure? Est-ce que Max pourrait toujours me répondre? La potion changerait-elle son comportement? Ma main gauche vient se placer sur mes tempes et j'appuyais la droit sur un lavabo en signe de réflexion... Mais qu'est-ce qui ce passait?

À cet instant j’eux l’impression de boire du sirop au goût de fleur très fortement sucré. La liqueur traversait ma gorge et la rafraîchissait intensément. Quand celle-ci passa mon oesophage, mes lèvres se pincèrent étrangement et mon coeur se mit à battre bruyamment. Je me sentais comme plus ouvert, plus libre, plus instinctif et direct, car rien ne me traversait l’esprit.

Debra n’était pas rassuré et commençait à me questionner sur mon état actuel. Mais aucun mot ne me venait. Je voulais seulement me mouvoir alors que j’arborais un fin sourire de bien-être.

Doucement je fis un pas en arrière, puis je me tournais vers elle. Et comme un flash, je la regardais plus intensément qu’au jour de notre rencontre. Un soleil émeraude et une lune sombre éclaircissait mon corps à chaque fois qu’elle était avec moi. Je voulais y plonger pour l’éternité et y voir les nuances qui s’y peignaient. Un océan profond et réconfortant. Je veux m’y rapprocher, encore et encore. Sans m’en rendre compte, mon torse s’était posé contre le sien, mon front caressait ses cheveux et ma main était apposée sur sa joue. Une douce chaleur émanée de Debra et sa douceur semblait plus délicate que d’ordinaire, peut être parce que j’y faisait maintenant, encore plus attention. J’étais si détendu que chaque ressentis étaient encore plus détaillé qu'à l'accoutumé.

- Quelles autres beautés cache-t-elle encore ? dis-je à voix haute, sans m’en rendre compte.

Je me penchais ensuite pour titiller son nez avec le mien.

- Tu es si douce, susurrais-je à son oreille.

Il était comme un bout de coton, si doux et si mignon. Puis mon autre main frôla du bout des doigts la sienne. Cela me fit ressentir quelque chose de presque indescriptible. C’était comme si elle m’avait fait voyager, comme si tout autour de moi changeait. Je posais donc l’intérieur de ma paume sur cette dernière. J’avais l’impression que le temps s’arrêtait et je souhaitais que ça le reste ainsi, alors que mon regard s’arrêta sur la bouche expressive de Debra.

  Tout s'enchaina alors assez vite... Moi qui me demandais si il allait sortir en un seul morceau de cette expérience douteuse je fini par me demandais si il ne finirait pas avec la trace de ma main sur sa joue... histoire de le sonner un peu quoi...

  Il s'approcha de moi, surement un peu trop puisqu'il fini par être collé à moi... Ma tête tournait trop vite... ou elle avait arrêter de traiter les informations mais dans les deux cas, elle ne réagissait plus... Je resta donc planter comme ça sans bouger, juste en écarquillant de plus en plus les yeux... Puis il commença a parler... comment dire... comment expliquer... on aurait dit qu'il pensait a voix haute... c'était surement les effets de la potion me dis-je en voulant me rassurer...

  Potion ou pas, si ce n'avait pas était Max, la personne en face de moi aurait fini emmuré dans ces toilettes... mais c'était Max et je savais que cette réaction n'était pas normal... Le compliment qui sortit de sa bouche me fit m'étouffer... avec rien...

  Je fuyais son regard comme je pouvais. Sauf que la fois où je replongea dedans, je le vis plus profond que jamais... mais ses yeux n'étaient pas de la teinte habituelle... J'avais fini par connaitre leurs couleur a force de plonger dedans... un vert plus foncé que celui-ci... Si toutefois c'était possible, Max se rapprochait encore de moi, trop près de mon visage, bien trop près...

*Max... Je ne veux pas te coller une gifle alors ne m'embrasse pas...* Songeais-je... Mais mon corps ne réagissait pas à la volonté de mon cerveau... toujours pas... sauf que là, ça m'aurais arrangé qu'il réagisse plus rapidement...

Alors que Debra était prise au dépourvu, Mon visage s’amena, comme téléguidé par quelqu’un d’autre, au plus près de ce visage lisse. Mes lèvres s’approchait dangereusement d’elle. Ma bouche embrassa ainsi le front clair de Debra. Puis après cette action, je sentis mon visage chauffer de plus en plus. Un peu affaiblit, je posais ma tête bouillonnante sur l’épaule innocente de ma charmante voisine. Avec ma main, je posais contre moi le front de Debra que je venais d’embrasser.

S’en suivit une réaction inexplicable, car, de mes yeux commencèrent à s’échapper un léger flot de larmes. Mais pas que, puisqu’en effet, au creux de son épaule, je souriais comme si aujourd’hui je me rendais compte de quelque chose.

Je savais très bien que scruter les regards me fascinait, leur couleur, leur mélange, ce qu’ils dégageaient. Mais avec Debra, il n’y avait pas que le regard qui me touchait. Quand-t-elle était avec moi, l’atmosphère était comme métamorphosé.

Bien-entendu, étant sous une étrange emprise je dévoila énormément de mes pensées actuelles.

- J’adore observer le regard des gens, voir ce qu’il y a au travers. Mais avec Debra c’est bien plus que ça, c’est elle toute entière qui me fascine et…, commençais-je, avant de m’arrêter brusquement, comme si enfin, je me rendais compte que mes pensées étaient divulguées.

Je me figea quelques secondes, le temps de comprendre ce qu’il se passait, avant de fermer les yeux, de respirer un grand coup et de plonger à nouveau ma main dans la chevelure rosée de Debra. Je fis naviguer sa chevelure en arrière. Ainsi, je pus à nouveau revoir mon océan favori.

- Comme ça je peux revoir mon océan fav…, coupais-je alors, les yeux écarquillés, en me délogeant doucement de cette fine épaule.

  Visiblement Max était vraiment sous l'emprise de cette potion... il n'avait pas l'air de vouloir prononcer toutes ses phrases à voix haute mais, malgré la situation, elles me touchèrent profondément, elles me firent presque de la peine.

  Max sanglotait toujours sur mon épaule et, par un réflexe humain qui ne me ressemblait pas vraiment, je le serra dans mes bras. Ce jeune Serdaigle était la seul à me faire sortir de ma coquille, je ne me sentais entière qu'en sa compagnie...

  Les mots qui sortirent de ma bouche étaient aussi peu réfléchi que ceux qu'il venait de prononcer mais eux aussi étaient sincères...

- Max... tu es le seul qui me permets d'être enfin moi-même, ou même d'être enfin quelqu'un...

  Ces mots à peine audibles étaient si francs... Pourquoi tant d'honnêteté me faisait mal au cœur ? Peut-être était-ce à cause de la tristesse de cette révélation qui laissait sous-entendre que je n'avais jamais pu exprimer réellement mes sentiments ?

  Je fondis en larme à mon tour. Pour autant je n'étais pas triste, j'étais même heureuse. Heureuse qu'il soit là, avec moi. Qu'il ne fuit pas en me voyant comme une demeuré entrain de pleurer pour absolument rien... Qu'il n'est pas fuit le premier jour quand je n'ai fais que me plaindre en lui révélant mon passer sans même lui donner mon nom...

  Mais c'était Max et je savais qu'il était là pour moi, même sans être dans son état normal... Et qu'est-ce que j'aimais savoir que j'avais un appuis... quelqu'un sur qui conter...