Une lettre à la main, Eileen arpentait les couloirs, à la recherche d'une de ses amies. Elle voulait voir en préférence Iris ou Rose, ou encore Auriane mais celles-ci demeuraient introuvables. Elle avait fait le tour du château en passant par le parc, la bibliothèque et même la salle des trophées. Bien sur,Iris devait certainement se trouver dans la salle commune des Serpentard mais il n'empêchait pas qu'elle aurait pu sortir des cachot pour quoi que ce soit ! La lettre de sa soeur l'avait détruite et il fallait bien qu'elle en parle à quelqu'un. Quelqu'un qui était son amie...

Elle ouvrit une porte, ne sachant pas ce qu'elle allait trouver derrière. Ah... Les toilettes abandonnés. Les fameux toilettes abandonnés. Eileen en avait beaucoup entendu parler et y était même passé. Elle ferma la porte grinçante derrière elle et regarda autour d'elle. Des lavabo crasseux, des miroirs fissurés... Pour être abandonnés, ils étaient abandonnés ces toilettes ! La rouquine s'avança un eu plus dans le pièce et s'enferma dans une cabine, la plus potable selon elle. Elle s'appuya contre la porte fermée à clefs et ferma les yeux. Elle ne savait pas pourquoi elle était allé là, tout ce qu'elle savait c'était que ça lui faisait du bien. Elle entendit la porte d'entrée des toilettes s'ouvrir et claquer, mais n'y fit pas attention. Elle restait là, contre la porte de la cabine, à compter les battements de son coeur.

Désolée pour le retard 

La lettre de ma mère était très émouvante. Un peu trop, même. Je lui répond en lui donnant mon avis sur le déménagement, qu'elle devait faire ce qu'elle voulait, et je lui répond en donnant mon avis en contactant mon... mon vrai père. Je lui répondis, que si il veut me contacter et bien, il faudrait qu'il le fasse après qu'ils ce soient réconcilier. En fait j'essaye à tout pris de repoussé cette rencontre. Celle de mon père et moi.

Pendant que je regarde le hibou s'envoler, je me demande Pourquoi? Pourquoi est-ce que j'essaye à tout pris de repoussé cette rencontre. Il a tellement de choses à m'apprendre. Mais il a laissez tombé ma mère et moi. Cela ne ce fait pas. Sur ces pensées, je sorts de la volière. N'arrêtant pas de penser que mon père nous a abandonner, je craque sous l'effet de la colère. Larme après larme je me dis que c'est du gâchis de pleuré pour un homme qui a laissez sa petite copine enceinte à l'âge de 18 ans. La seule chose positives parmi toutes ces pensées négatives, c'est que je me réjouis que ma mère est mis à la porte, mon ivrogne de père adoptif. C'et alors que je me rappelle, tout le mal psychologique que ce dernier, m'a fait ainsi qu'a ma mère, qu'une autres livraisons de larmes se rajoute à celle que j'ai déjà versée.

J'était sur le chemin pour allez dans les dortoirs, quand je me rend compte qu'il allait y avoir trop de monde, donc je fis demi-tour pour allez au toilettes abandonnées, l'endroit ou il n'y aura personnes pour m'embêter, et pour que je puisse pleurer librement.

Je claqua la porte en rentrant. Folle de rage, je tapa mon pied droit contre le mur plusieurs fois. Versant toutes les larmes de mon corps, je cris:

-POURQUOI?

J'allais pour frapper de nouvelles fois mon pied, quand j'entendis un bruit. Je repris mes esprits, je renifle, et je demande avec une voix remplis de désespoir:

-Il y a quelqu'un?

C'est moi qui suis désolé pour mon retard!!!

Ce "Il y a quelqu'un ?" la sorti de ses pensées. Eileen n'était pas seule dans les toilettes abandonnés. Elle ouvrit les yeux et fixa une toile d'araignée sur le mur. Elle n'avait pas envie de sortir mais si la personne avait demandé si quelqu'un était présent dans la pièce, c'était qu'elle avait du s'appercevoir qu'Eileen était ici.

- C'est qui ?

Elle restait appuyée contre la porte à fixer la toile d'araignée. Ca ne sentait pas très bon mais au moins c'était calme, et Eileen pouvait bien faire abstraction à l'odeur quelques minutes. Elle inspira un grand coup et sorti en faisant mine de se recoiffer, ce qui n'était pas spécialement convainquant lorsque tu sors d'une cabine des toilettes abandonnés. Elle se retrouva face à une fille qu'elle ne connaissait pas tellement : Tracey. Elle semblait avoir pleuré.

- Ce... Ca va ?

Mais quelle question idiote ! Bien sûr que ça n'allait pas. Elle avait les yeux rouges et les traces des larmes encore visible sur ses joues ! Eileen tenta de se rattraper de cette question idiote mais ne parvint qu'à bafouiller et à agiter les mains. Elle s'approcha de Tracey et mit une main qui se voulait réconfortante sur son épaule. Elle sourit à la jeune fille malgré ses lèvres gercées et retira délicatement ça main.

- T'inquiète pas ça va aller...

-C'est qui?

C'est une fille qui sort d'une des cabines. C'est Eileen. Je ne l'a connait pas très bien. Elle me demande:

- Ce... Ça va?

Elle m'a bien entendit crié, non? Et puis j'ai les yeux rouge et j'ai encore quelques larme qui coules sur mes joues. Cette question est stupide!!! Je n'ai qu'une envie, c'est de crier.

Eileen essaye de me rassurer:

- T'inquiète pas ça va aller...

T'inquiet pas ça va aller? Non, elle ne me connait pas du tout. Et je peux vous dire que ça ne va pas allez. Je n'ai envie que d'une seule chose, crier.
Depuis que mon père est parti, je n'ai plus personne pour me défoulé. A chaque fois que je veux crier sur une personne, je me retiens, car elle risque de ne pas comprendre. Mais la j'en ai mare de m''obliger à me retenir de crier sur une personne. C'est bon, je vide mon sac:

-Non, tu ne me connait pas Eileen. Tu ne connait pas mon histoire. Peut-être que toi aussi tu fuis quelque chose. C'est pour ça que tu es ici? Ou alors pour autre chose?

Une idée farfelue viens à l'encontre de mes pensées:

-Ou alors, tu m'espionne? C'est ça? Je ne sais pas pourquoi, je sens que c'est ça. Mais je sens aussi que tu a de la peine, tu as aussi envie de t'évadé? Non, je sais! Tu es triste, et pour oublier ta peine, tu m'espionne?

Mes paroles me désoriente. Est-ce moi qui est dis ça? Je le pense vraiment? Je fus surprise que malgré moi, je dise:

-Désolé

Elle était bouche-bée, mais la colère commençait à monter. Pour qui elle se prenait ? Même son minable "désolé" à la fin n'y changeait rien. Eileen se retenait de crier... Elle n'en avait pas envie. Elle n'avait pas envie de tout lui balancer dans la figure. Mes les mots furent plus fort...

- Est-ce que j'ai une tête à vouloir espionner les gens ? J'en ai rien à faire j'te connais pas, tu l'as dit toi même ! Alors ouais j'ai de la peine ! Et alors ça t'fais quoi ? J'ai pas envie de partir. J'suis bien ici. Au moins je subis pas la haine de ma soeur au quotidien ! Et j'en ai rien à faire de toi, pourquoi je viendrais t'espionner ! J'ai encore le droit de faire c'que j'veux que je sache !

Eileen serra les poings. Elle essayer de ne pas montrer sa peine tous les jours. Elle faisait semblant d'être joyeuse et pleine de vie. Des fois ça marchait, elle en oubliait Thalia et ses amies de là-bas, mais souvent elle se cachait derrière ce sourire qui la faisait souffrir. Elle poussa Tracey pour sortir mais s'arrêta à deux pas de la porte, la main sur la poignée.

- Et puis si t'as envie de crier vas-y mais pas sur moi j'ai eu ma dose.

C'est dingue comment la colère peut contrôler les gens. Quand nous sommes en colère, nous ne contrôlons plus rien, mais la colère nous contrôle. C'est ce que fait la colère à Eileen et à moi en ce moment. D'ailleurs elle me lance:

- Est-ce que j'ai une tête à vouloir espionner les gens ? J'en ai rien à faire j'te connais pas, tu l'as dit toi même ! Alors ouais j'ai de la peine ! Et alors ça t'fais quoi ? J'ai pas envie de partir. J'suis bien ici. Au moins je subis pas la haine de ma soeur au quotidien ! Et j'en ai rien à faire de toi, pourquoi je viendrais t'espionner ! J'ai encore le droit de faire c'que j'veux que je sache !

Elle était très plus en colère que moi. Elle me poussa. J'eu mal car, plutôt dans la journée, je m'était pris un mur. Mai je ne bronche pas. J'avais envie de lui crier dessus pour ce qu'elle m'a dit. Mais a quoi bon? De toute façon, ce serra un concours de celle qui cri le plus. Elle était à deux pas de la porte quand elle me dit:

-- Et puis si t'as envie de crier vas-y mais pas sur moi j'ai eu ma dose.

Je la regarde en m'avançant vers elle. Je lui dis ce que j'ai pensée juste avant. J'étais très proche d'elle. Ayant peur qu'elle me frappe, je me redressa et dis:

-Eh Eileen! Quand nous sommes en colère, nous ne contrôlons plus rien, mais la colère nous contrôle.

Je la laissa la et part avant qu'elle ne puisse le faire. Je ne sais pas si j'était assez clair mais ce que je voulais dire, c'est de faire attention quand on se met en colère. Je ne sais même pas pourquoi j'ai dit ça. Je glisse peut de temps après d'être sorti. J'espère qu'elle ne m'a pas vu, parce que ce serrais la honte totale.

Elle n'avait rien compris à ce qu'avait dit Tracey mais elle s'en fichait, elle la laissa partit quand même. Elle s'adossa contre le mur et souffla. "Calme toi, Eileen... calme toi..." Elle se concentra sur sa respiration, les battements de son coeur qui 'étaient accélérés. Elle ferma les yeux. "Who crowned you queen of You think you're too cool"

Elle posa sa main sur son coeur, sentant les battements contra sa paume. Elle ouvrit les yeux et se plaça devant les lavabos. Elle regarda son reflet dans le miroir fissuré. "T'es bête. Vous vous êtes disputés pour rien. Juste parc que vous étiez dans la même pièce !" lui dit une voix dans sa tête. Eileen hocha la tête. Elle le pensait, c'était tellement débile de se disputer pour... rien. Eileen tenta d'ouvrir les robinets mais ils étaient hors-service. Logique dans des toilettes abandonnés !

Eileen inspira un grand coup. Elle se regarda quelques secondes de plus dans le miroir, même si son visage était coupé par un fissure et tourna les talons. Elle s'arrêta un instant devant la porte. "Qu'est-ce que j'vais lui dire ?" Elle appuya sur la poignée et sorti das le couloir. Elle vit la chevelure blonde de Tracey au loin. Elle prit une grande inspiration et dit, le plus fort possible pour que la jeune fille l'entende.

- Tracey !

Fin du rp

Suite ici