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24 janv. 2020, 21:12
Voleuse de pouvoirs  10/11/44   ft. William B. 
Peu avant.


La petite albinos déambulait, de sa démarche toujours aussi rêveuse, sans vraiment savoir où elle allait, par ailleurs. - En ce moment, elle était au deuxième étage, dans le couloir offrant le choix vers les toilettes abandonnées, la salle d'études, le dominion et les salles de cours. -
Elle venait de finir les cours ; aussi, elle était libre, et elle comptait bien rejoindre sa salle commune, s'endormir aussitôt, après avoir fait ses devoirs et lu encore un ouvrage d'histoire de la magie, pour rattraper tous ces cours passés à somnoler.

Lumah ne regardait pas ni ce qu'il y avait en face d'elle, ni là où elle mettait ses pieds. C'est comme ça que ça a commencé.

Elle se prit les pieds à cause d'un chat de compagnie qui se faufilait à travers le troupeau d'élèves, et la fillette se sentit tomber en avant, et, pour couronner le tout, bouscula un élève au passage, qui portait fièrement les couleurs vert et argent de serpentard, doté d'yeux émeraude et de cheveux or. Celui-ci ne la regarda qu'avec dégout et insignifiance, crachant un "Sale Sang-de-Bourbe !", de la façon dont les serpents savent le faire.

Lumah, choquée, ne prit pas le temps de s'excuser. Elle pâlit, ses yeux s'embuèrent, et la jeune fille courut, voûtée pour échapper à son regard, partant en courant vers la première pièce.

C'est ainsi qu'elle se retrouva là.


Dans les toilettes abandonnées.


Lorsqu'elle releva les yeux, accroupie là où elle était, elle pu remarquer l'aspect délabré de l'endroit. Des lavabos délavés et dont le miroir suspendu au dessus se craquelait, des murs aux carreaux éclatés, s'étant teint d'un gris terne avec le temps, des lavabos arrachés, rouillés, et des traces de crasse à chaque recoin. La poussière avait eu le temps de s'y installer, ainsi que les rats et la moisissure. Les lavabos s'était colorés de noir et de jaune verdâtre. Voilà où elle était.

Dans les toilettes abandonnées.

Lumah contempla avec horreur les cuvettes qui lui faisaient face, détruites, qui avaient avec le temps gardé les traces des passages d'une multitude d'élèves. L'odeur, l'obscurité qui y régnait créait une atmosphère pesante, et lugubre. N'importe qui aurait fui, phobique du noir, claustrophobe, phobique de la saleté, des rats, des insectes.

Lumah, elle, était trop mal pour penser quoi que ce soit. Des larmes lui perlaient sur le visage.

Sang-de-Bourbe. encore une fois, on lui avait donné ce nom, comme une étiquette. Elle ne le supportait. Elle aimait ses parents, elle aimait qu'ils soient mordus, qu'ils aient d'autres talents, mais elle ne pouvait plus supporter d'être nommée ainsi.

Elle en était venue à haïr ses parents, ou ce gène. Quand elle s'était rendue compte qu'elle était en train de maudire ses propres géniteurs, elle avait pleuré encore. C'était ces sorciers, oui, eux, qui lui pourrissaient la vie.

Lumah était recroquevillée sur elle-même, au fond de la pièce, la tête dans les bras, étouffant ses sanglots.

C'est alors qu'elle entendit un claquement de porte. alarmée, elle se releva. Et elle courut. Vite. Elle arriva à la porte vieillie, et saisit la poignée pour l'abaisser et tirer pour sortir.

Mais ce qu'elle imaginé s'était bel et bien passé.

On l'avait enfermée.

La fillette actionna à nouveau la poignée, tapa contre la porte, et hurla à maintes reprises "À l'aide ! À L'AIDE ! À L'AIDE ! S'il vous plaît... Aidez-moi... Je ne veux pas finir là... S'il vous plaît..."

Sa voix finit par s'étouffer. La panique lui monta soudain. Quelqu'un se tenait derrière elle.

@William Barckeley

“ Il lui arrive d'avoir des agissements curieux. Mais bon, c'est Lumah ! ” ED
17 ans (à l'aide) 6eA #674ea7

28 janv. 2020, 10:23
Voleuse de pouvoirs  10/11/44   ft. William B. 
« C’est toi qu’es ridicule ! »

Je crie au visage de mon frère.

« C’est pas moi qui me laisse dicter ma vie par Maman et qui porte importance à ce qui coule dans les veines des gens. Grandis Will, t’as plus 10 ans ! Tu m’dégoûte, t’es juste Maman en miniature et  tu pourris déjà l’esprit de Charles. »

Ses propos me choquent, je ne pensais pas qu’il pouvait penser ce genre de chose, pas quand il vient de ma propre famille. Le fait qu’il m’attaque sur Charles me blesse profondément et je me sens m’énerver vite, il n’a pas le droit de dire ça, si maman le savait, il serait peut-être viré de la famille.
Tout ceci me fait d’autant plus mal que j’aime mon grand frère. Je ne veux pas qu’il finisse comme tous ces gens bien-pensants. Pas mon frère. Pas.mon.frère.

« Ferme la, tu parles comme un Traître-à-ton-Sang, si maman savait ça…"

Comme toute réponse j’ai le droit à un rire méprisant de Michael. Il donne un coup d’épaule à Peter qui se trouve à côté de lui et me tourne le dos. 

« Allez viens Pete, on s’casse, il comprendra rien t’façon. »

Je perd le contrôle de moi-même, sans réfléchir, je prends ma baguette, le seul objet à ma porté et je lui jette dessus en gueulant : « Enfoiré ! »
La baguette tape misérablement contre son dos avant de finir sa course par terre. Mon frère ne réagit même pas. Ça me met encore plus en rage, je serre les dents et sent mes yeux se mouiller. Je renifle avant d’aller ramasser ma baguette de façon pathétique.

Je décide d’aller me calmer aux toilettes abandonnées, un des seuls endroit où il n’y a pas souvent de monde. Presque arrivé, et alors que ma colère n’est pas redescendue, quelqu’un me saute presque dessus et manque de me faire tomber. Je me retiens de pousser le dit élève, lorsque je reconnaît une fille née-moldue de Poufsouffle -nous avons des cours en commun-, mon sang ne fait qu’un tour.

« Sale Sang-de-Bourbe »

J’attends d’elle qu’elle s’explique et qu’elle s’excuse, mais la seule chose qu’elle trouve à faire c’est se précipiter vers les toilettes où je comptais trouver refuge. Un autre point noir au tableau. On dirait qu’elle le fait exprès.
Je la suis donc après une courte hésitation.

Je ne l’aperçois pas en entrant et je referme la porte derrière moi parce que je compte bien lui passer un savon histoire qu’elle déguerpisse au plus vite. Lorsqu’elle se rend compte qu’elle est « enfermée », elle se précipite à la porte sans même me remarquer et supplie minablement qu’on vienne lui ouvrir.
Cette fille est l’archétype de ce que je méprise, une personne timide mais qui fait de son mieux pour être gentille et se faire aimer mais qui est d’une faiblesse consternante.

« Ça y’est ? T’as fini de te lamenter ? T’as peur de quoi ? Que je te mange ? »

Je rigole d’une façon terriblement méprisante. Elle n’a pas de chance, ce n’est pas mon jour alors ce ne sera pas le sien non plus.

L'immortalité c'est tous les autres qui tombent.
Cinquième année RP

27 mars 2020, 18:36
Voleuse de pouvoirs  10/11/44   ft. William B. 
Son rire. J'ai peur.

Peu avant.


Lumah n'aime pas l'idée d'être enfermée. Surtout pas avec quelqu'un, et encore moins avec un Serpentard. Pourquoi ? Elle ne sait pas. Peu être parce que c'est eux qu'elle a le plus souvent entendu siffler des insultes, parce que cette fille qu'elle a croisé la première semaine, et qui lui avait donné cette impression de peur, une première fois, était à Serpentard. Pour ce qu'on racontait sur eux.

Même. Même si elle était la mieux placée pour savoir que les rumeurs n'étaient que mensonges, puisqu'on avait dit des choses sur elle, lorsqu'elle était petite, et qu'elles étaient fausses. Non, Lumah n'avait insulté personne. Ne me tournez pas le dos ! Revenez... Mépris. Mais c'était différent, elle avait peur de ce garçon.

Lumah sanglotait, la main, minable, posée sur la poignée (Inutile, faible). Elle déglutit quand elle entendit du mouvement derrière elle.

Maintenant.


Lumah tourne la tête, timidement. Elle ne pleure plus. Du moins, on ne l'entend plus (Muette, stupeur). Mais sur son visage ruissèlent des larmes, inépuisables (Peur). Et elle le voit. Non. Celui qu'elle a bousculé. Non. 

« Ça y’est ? T’as fini de te lamenter ? T’as peur de quoi ? Que je te mange ? »

Oui, j'ai peur. Lumah porte une main à son bras couvert de bleus, ces foutus bleus qui ne disparaissent pas. Elle a peur, très, et ne bouge pas. Elle tremble juste.

Et lui éclate de rire. Elle frissonne. Il lui fait peur, son rire résonne dans sa tête comme des coup. Ça lui fait putain de mal, elle veut partir. Ce rire l'horrifie. Sa voix est bloquée. Elle voudrait parler, hurler. Peut être que c'est mieux, ou pas, mais rien ne sort. Elle se maudit. Pourquoi avoir appris à se défendre, si, une fois qu'elle se sent en mauvaise posture, elle n'est même pas capable de répliquer et reste tétanisée ?
Lumah tremble, encore. Son corps montre ce qu'elle ressent intérieurement. Elle se sent mal. Son corps a assez souffert. Son âme pleure chaque nuit, elle est déchirée. Elle en arrive à haïr ses parents. A HAÏR SES PARENTS ! C'est odieux, elle n'a rien demandé. Mais elle est détruite, et un rien, s'il venait à la frôler, la ferait s'envoler comme un misérable tas de poussière balayé par un coup de vent.

Elle est morte, intérieurement, mais ressent encore de la douleur. Alors non, Lumah ne veut pas que cette infime partie d'elle même qui subsiste et a subsisté à cette violence soit à son tour réduit à une coquille vide.

« Q-Qui t'es ? » Qu'est-ce que tu me veux ?

J'air peur. A l'aide. Laissez-moi sortir, m'échapper, me reconstruire, pleurer.

Inlassablement, elle tremble. Parler, même si elle a dû se battre contre son mutisme, n'a pas empêché son corps de montrer la peur, qui désormais ne sommeillait plus en elle. Elle a peur (Rire, reculer, pleurs).

“ Il lui arrive d'avoir des agissements curieux. Mais bon, c'est Lumah ! ” ED
17 ans (à l'aide) 6eA #674ea7