La tranquillité
Mars 2045
Je voulais un endroit tranquille sans des personnes qui bavarde sur tel ou tel chose. Cette phrase était réelle tous les jours depuis quelques mois pour moi. Les autres élèves de Poudlard discutaient des actualités, d'amour, d'amitié, de famille et d'astronomie. Moi, je n'y arrivais pas, tous ces sujets était tellement difficile à abordé avec des personnes, des amis. La famille qu'elle n'avait plus, l'amour de ses parents et son frère qu'elle n'avait plus, l'amitié qu'elle n'arrivait plus à garder plus d'une semaine, l'actualité qu'elle arrivait plus à suivre et entendre et l'astronomie qu'elle étudiait durant ses insomnies. Avant elle était aussi douce que le velours, maintenant, j'étais aussi brutale qu'un animal carnivore devant sa proie.
J'allais donc, régulièrement aux toilettes abandonnées, un endroit que peu de personne appréciait de visiter. Je m'asseyais au milieu des débris de miroir et de lavabo et pleurais toutes les larmes de mon petit corps avant de retourner comme si de rien était, travailler ou faire du Quidditch. Je n'aimais pas ce que j'étais devenue, une fille pleurant ou alors qui était violente avec les autres. Pourtant, elle ne laissait rien paraître. Je repris son souffle en contrôlant son diaphragme, puis, je me levai pour se mettre face au miroir cassé. Je me vis les yeux rouges avec le chemin des larmes sur mes joues. Je les effaçai avec mes mains et soufflai un bon coup avant de m’apprêter à sortir.
J'allais donc, régulièrement aux toilettes abandonnées, un endroit que peu de personne appréciait de visiter. Je m'asseyais au milieu des débris de miroir et de lavabo et pleurais toutes les larmes de mon petit corps avant de retourner comme si de rien était, travailler ou faire du Quidditch. Je n'aimais pas ce que j'étais devenue, une fille pleurant ou alors qui était violente avec les autres. Pourtant, elle ne laissait rien paraître. Je repris son souffle en contrôlant son diaphragme, puis, je me levai pour se mettre face au miroir cassé. Je me vis les yeux rouges avec le chemin des larmes sur mes joues. Je les effaçai avec mes mains et soufflai un bon coup avant de m’apprêter à sortir.
La tranquillité
Je suis en colère. Très en colère.
Je ne sais pas pourquoi, ni contre qui. Cette école me répugne, j'ai envie de la détruire briques par briques, jusqu'à ce qu'il n'en reste que des ruines. Je la déteste.
Pourquoi mes parents m'ont-ils obligé à venir dans cette école ? Ils veulent que je devienne un grand sorcier, que j'intègre le Conseil des Sorciers, sans doute. Moi, j'ai toujours voulu être normal.
Pas un sorcier. Seulement un Moldu, un garçon de douze ans qui va dans une normale et étudie les mathématiques, la littérature et la géographie. Pas un sorcier qui transforme des tasses en crapaud et se promène avec un chapeau pointu sur la tête.
J'ai toujours voulu être tranquille, pouvoir rester avec Peter toute l'année, jouer avec l'un des Croups de ma mère en rentrant de l'école, faire le tour du quartier à vélo durant le week-end.
Mais ici, c'est impossible. L'école est une île, je n'ai même pas le droit d'aller à Pré-au-Lard car les passages secrets de l'école sont condamnés par l'eau, je n'ai pas réussi faire rentrer mon vélo dans ma valise, et personne n'a voulu que j'adopte un chat avant de venir ici.
J'ai envie de frapper dans quelque chose. Pour me défouler. Sinon, je risque de m'énerver et de ne pas résister à la tentation de mettre le feu à ce collège... Ce qui n'est sans doute pas autorisé.
J'arrive devant la porte des toilettes abandonnées et l'ouvre d'un coup de pied. J'aperçois un vieux seau rouillé et l'envoie voltiger en mettant toute ma force dans un nouveau coup de pied. Il atterit alors aux pieds d'une jeune fille, debout face à un miroir cassé. Oups.
Je ne sais pas pourquoi, ni contre qui. Cette école me répugne, j'ai envie de la détruire briques par briques, jusqu'à ce qu'il n'en reste que des ruines. Je la déteste.
Pourquoi mes parents m'ont-ils obligé à venir dans cette école ? Ils veulent que je devienne un grand sorcier, que j'intègre le Conseil des Sorciers, sans doute. Moi, j'ai toujours voulu être normal.
Pas un sorcier. Seulement un Moldu, un garçon de douze ans qui va dans une normale et étudie les mathématiques, la littérature et la géographie. Pas un sorcier qui transforme des tasses en crapaud et se promène avec un chapeau pointu sur la tête.
J'ai toujours voulu être tranquille, pouvoir rester avec Peter toute l'année, jouer avec l'un des Croups de ma mère en rentrant de l'école, faire le tour du quartier à vélo durant le week-end.
Mais ici, c'est impossible. L'école est une île, je n'ai même pas le droit d'aller à Pré-au-Lard car les passages secrets de l'école sont condamnés par l'eau, je n'ai pas réussi faire rentrer mon vélo dans ma valise, et personne n'a voulu que j'adopte un chat avant de venir ici.
J'ai envie de frapper dans quelque chose. Pour me défouler. Sinon, je risque de m'énerver et de ne pas résister à la tentation de mettre le feu à ce collège... Ce qui n'est sans doute pas autorisé.
J'arrive devant la porte des toilettes abandonnées et l'ouvre d'un coup de pied. J'aperçois un vieux seau rouillé et l'envoie voltiger en mettant toute ma force dans un nouveau coup de pied. Il atterit alors aux pieds d'une jeune fille, debout face à un miroir cassé. Oups.
-Qu'est-ce que tu fais là, on peut pas être seul deux minutes ici ?
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5ème année RP en 2048-2049, filière Sport et soins
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La tranquillité
Jennifer n'allait de nouveau pas très bien, depuis une certaine annonce faite par son père, elle ne vivait pas des jours très joyeux. Parfois, elle se remettait à vivre normalement, comme si rien n'avait eu lieu, mais très vite, elle était rattrapée par sa rage et sa déception envers son père. À vrai dire, elle ne lui avait pas adressé de lettre depuis qu'elle avait appris. Son silence devait être pour lui, terrible et horriblement long, mais ça, pour l'instant elle s'en fichait. Elle devait encaisser la nouvelle.
Ayant besoin de réfléchir sur l'acceptation de cette nouvelle relation, elle avait décidé de trouver un endroit où elle était tranquille et surtout, où elle pouvait être seule. Sa Salle Commune, c'était inconcevable, il y avait bien trop d'élèves. Elle décida de déambuler dans les couloirs pour trouver la pièce idéale pour son isolement de courte durée. Ceux-ci étaient remplis d'élèves et de professeurs qui marchaient plus ou moins vite ; c'était impossible d'être tranquille ici ! Soudain, dans un renforcement sombre, elle vit une porte ; c'était l'accès aux Toilettes Abandonnées. Bingo ! J'ai très peu de chance de tomber sur quelqu'un là-dedans ! Elle s'empressa d'avancer et ouvra la porte, d'ailleurs ; celle-ci n'était pas entièrement fermée, elle était simplement entrouverte.
Une fois à l'intérieur de la pièce, elle y découvrit deux jeunes, un garçon brun et une fille brune également ; tous deux avaient la même longueur de cheveux. Elle n'avait pas de chance, le destin ne voulait pas qu'elle soit seule aujourd'hui, à son grand regret. Soudain, elle entendit le jeune garçon s'exprimer avant un soupçon d'agacement. Habituellement, elle aurait pris part à la conversation, mais aujourd'hui, elle n'en avait pas la force. Les deux élèves ne l'avaient pas vu, elle décida donc de passer discrètement, à une distance convenable pour ne pas être remarqué, et ainsi se réfugier dans un coin de cette pièce délabrée. Elle posa chaque pied avec minutie pour éviter tous les débris répandus au sol ; il y avait beaucoup de feuilles mortes, de la poussière à revendre, mais surtout, des éclats de verre partout. Une fois son objectif atteint, elle s'assit au sol, à un endroit plus propre, enfin pour la pièce dans laquelle elle se trouva, et enroula ses bras autour de ses genoux. J'espère qu'ils ne vont pas tarder à partir, que je sois tranquille...
Ayant besoin de réfléchir sur l'acceptation de cette nouvelle relation, elle avait décidé de trouver un endroit où elle était tranquille et surtout, où elle pouvait être seule. Sa Salle Commune, c'était inconcevable, il y avait bien trop d'élèves. Elle décida de déambuler dans les couloirs pour trouver la pièce idéale pour son isolement de courte durée. Ceux-ci étaient remplis d'élèves et de professeurs qui marchaient plus ou moins vite ; c'était impossible d'être tranquille ici ! Soudain, dans un renforcement sombre, elle vit une porte ; c'était l'accès aux Toilettes Abandonnées. Bingo ! J'ai très peu de chance de tomber sur quelqu'un là-dedans ! Elle s'empressa d'avancer et ouvra la porte, d'ailleurs ; celle-ci n'était pas entièrement fermée, elle était simplement entrouverte.
Une fois à l'intérieur de la pièce, elle y découvrit deux jeunes, un garçon brun et une fille brune également ; tous deux avaient la même longueur de cheveux. Elle n'avait pas de chance, le destin ne voulait pas qu'elle soit seule aujourd'hui, à son grand regret. Soudain, elle entendit le jeune garçon s'exprimer avant un soupçon d'agacement. Habituellement, elle aurait pris part à la conversation, mais aujourd'hui, elle n'en avait pas la force. Les deux élèves ne l'avaient pas vu, elle décida donc de passer discrètement, à une distance convenable pour ne pas être remarqué, et ainsi se réfugier dans un coin de cette pièce délabrée. Elle posa chaque pied avec minutie pour éviter tous les débris répandus au sol ; il y avait beaucoup de feuilles mortes, de la poussière à revendre, mais surtout, des éclats de verre partout. Une fois son objectif atteint, elle s'assit au sol, à un endroit plus propre, enfin pour la pièce dans laquelle elle se trouva, et enroula ses bras autour de ses genoux. J'espère qu'ils ne vont pas tarder à partir, que je sois tranquille...
« Le monde est notre échiquier, et toi, un pion de ma volonté »
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1ère année RP
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La tranquillité
Soudain, je vis un garçon entrait dans les toilettes. Il avait les cheveux noirs, les yeux bleus et devaient avoir le même âge que moi. Il balança un seau qui atterrit à mes pieds. Puis, il me demanda ce que je faisais là et dit qu'il ne pouvait pas rester seul deux minutes-là. Moi qui avais réussi à ma calmer avant que cette personne débarque, m'énerva encore plus vite que si je n'étais pas en colère ou triste avant. Mon diaphragme accéléra ma respiration, je devenais un animal carnivore, voir cannibale. Je ne me reconnaissais pas moi qui étais aussi douce que le velours et si légère qu'une plume. Aujourd'hui, j'étais aussi dur que la pierre et aussi lourde que toutes les étoiles que l'on voit en astronomie.
Je commença donc à hurler sur le garçon qui n'avait rien fais en vrai :
"- Qu'est-ce que tu veux ? J'étais là avant toi, et tu débarques, tu m’assommes presque avec ce seau. Tu te prends pour qui à m'accuser l'aller ici alors qu'on peut le faire, il me semble. Tu n'es pas le seul à avoir des problèmes figure-toi."
Moi qui penser avoir fini avec les personnes qui entre comme ça en te criant, limite, dessus. Ce n'était pas encore fini, car une fille rousse aux yeux bleus de 11 ou 12 ans entra et s'assit les genoux repliés vers elle contre le mur. Je me tournai vers elle et continuai de crier les larmes aux yeux :
"- Tu as un problème aussi. Vas-y crie moi dessus, de toute façon ton camarade la déjà fais."
Je commença donc à hurler sur le garçon qui n'avait rien fais en vrai :
"- Qu'est-ce que tu veux ? J'étais là avant toi, et tu débarques, tu m’assommes presque avec ce seau. Tu te prends pour qui à m'accuser l'aller ici alors qu'on peut le faire, il me semble. Tu n'es pas le seul à avoir des problèmes figure-toi."
Moi qui penser avoir fini avec les personnes qui entre comme ça en te criant, limite, dessus. Ce n'était pas encore fini, car une fille rousse aux yeux bleus de 11 ou 12 ans entra et s'assit les genoux repliés vers elle contre le mur. Je me tournai vers elle et continuai de crier les larmes aux yeux :
"- Tu as un problème aussi. Vas-y crie moi dessus, de toute façon ton camarade la déjà fais."
La tranquillité
Cette fille commence un peu à me faire pitié... J'ai peut-être été trop méchant avec elle. Si ça se trouve, elle a des problèmes en ce moment.
Mais peut importe ce qu'il lui arrive, elle a été très désagréable avec moi. Je pars du principe que j'ai toujours raison, donc elle a tort. J'ai le droit de jeter un seau à ses pieds à ces pieds, après tout. Je m'apprête à lui répondre sur le même ton lorsqu'une première année aux cheveux roux et bouclés rentre dans les toilettes abandonnées et se place dans un coin de la pièce, au milieu des feuilles mortes et des morceaux de verres. Elle pense peut-être qu'elle est invisible, et que je ne l'ai pas vu ? Et bien, elle doit bien se rendre compte qu'elle a oublié sa cape d'invisibilité, car Madame Qui Se Prend Pour La Reine Du Monde commence à lui crier dessus.
Je lui souris.
Je montre la Serdaigle du doigt. Je ne sais pas pourquoi, mais quand elle a commencé à me hurler dessus, j'ai eu envie de tout faire pour l'énerver...
Je m'approche d'un seau et frappe dedans. Le seau frôle le crâne de ma camarade et va s'écraser contre le miroir, le cassant encore plus qu'il ne l'est déjà.
Mes projets de destruction sont bien partis apparement...
Mais peut importe ce qu'il lui arrive, elle a été très désagréable avec moi. Je pars du principe que j'ai toujours raison, donc elle a tort. J'ai le droit de jeter un seau à ses pieds à ces pieds, après tout. Je m'apprête à lui répondre sur le même ton lorsqu'une première année aux cheveux roux et bouclés rentre dans les toilettes abandonnées et se place dans un coin de la pièce, au milieu des feuilles mortes et des morceaux de verres. Elle pense peut-être qu'elle est invisible, et que je ne l'ai pas vu ? Et bien, elle doit bien se rendre compte qu'elle a oublié sa cape d'invisibilité, car Madame Qui Se Prend Pour La Reine Du Monde commence à lui crier dessus.
-Toi la Serdaigle, tu m'parle pas comme ça, j'fais ce que je veux de toute façon et tu n'as rien à le dire ! Si j'ai envie de te balancer des seaux dans la tête pour t'assomer, bah c'est mon droit et je le ferais ! Et toi la rousse, tu crois que j'tai pas vu ?! Quand tu passe devant quelqu'un t'es censé lui dire bonjour, surtout si cette personne est aussi belle que moi.
Je lui souris.
-C'est une blague. Toi t'as l'air plus sympa qu'elle.
Je montre la Serdaigle du doigt. Je ne sais pas pourquoi, mais quand elle a commencé à me hurler dessus, j'ai eu envie de tout faire pour l'énerver...
Je m'approche d'un seau et frappe dedans. Le seau frôle le crâne de ma camarade et va s'écraser contre le miroir, le cassant encore plus qu'il ne l'est déjà.
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La tranquillité
Jennifer, toujours assise dans son coin, entre poussière et bout de verre, n'avait vraiment pas la tête à écouter les chamailleries ridicules des deux élèves déjà présents dans la pièce à son arrivée. Comme elle avait pu le prédire, les échanges n'étaient pas très diplomates. Mais elle n'était pas prête pour ce qui allait se passer ensuite.
Une fois que la jeune fille eut passé ses nerfs sur son rival, elle se tourna vers Jennifer. Mince, je ne suis pas passée inaperçue finalement... Celle-ci se mit à parler avec une agressivité sans nom ! Jennifer, choquée par temps de rage en une si petite personne, n'eut même pas le temps de répliquer que c'était au tour du garçon de s'énerver sur tout le monde. Celui-ci s'en prit premièrement à la Serdaigle se trouvant en face de lui, puis se tourna vers Jennifer avec suffisance, ce qui le rendit tout aussi détestable que la jeune fille. Eh bien, je suis tombée sur deux spécimens ! J'ai vraiment la poisse.
Et c'était reparti, avec autant d'arrogance qu'il pouvait dégager, il agressa à son tour Jennifer, lui expliquant les règles de la politesse et conclu son récit en se complimentant. Non mais j'hallucine ! Ils craignent ces deux-là. À peine, il eut fini, il regarda notre jeune rouquine et s'empressa de lui dire que c'était une blague et qu'elle avait l'air plutôt sympa. Mais ces mots n'eurent aucun effet sur elle. Pleine d'indifférence, sans daigner se lever, elle les regarda avec aucune empathie. Une fois que les deux insolents eurent enfin fini leur querelle d'enfants, elle prit enfin la parole :
« C'est bon ? Vous avez fini ? Ce n'est pas en vous hurlant dessus que les choses vont s'arranger pour vous. Et me mettre dans vos histoires ça ne sert à rien non plus. Honnêtement, vous êtes venus ici, je pense tout comme moi pour être tranquille. Je pense que la pièce est assez grande pour trois, donc on avait la possibilité d'être chacun dans son coin et de ne pas se battre comme des chiffonniers. Vous vous rendez tellement ridicules, mais bon, c'est votre choix. Moi si je vous dérange, je peux partir. Si vous vous rendez compte que vous avez été trop excessifs, je peux rester dans mon coin et ne pas vous déranger, car tout comme vous j'ai besoin d'être tranquille et surtout de réfléchir dans le silence. »
Tout au long de ce monologue, Jennifer n'avait pas haussé le ton une seule fois, les deux jeunes l'avaient laissée parler. Elle attendait maintenant, pleinement satisfaite de son discours, qu'ils acceptent que ces cris ne servent à rien et ainsi retrouver le calme tant rechercher.
Une fois que la jeune fille eut passé ses nerfs sur son rival, elle se tourna vers Jennifer. Mince, je ne suis pas passée inaperçue finalement... Celle-ci se mit à parler avec une agressivité sans nom ! Jennifer, choquée par temps de rage en une si petite personne, n'eut même pas le temps de répliquer que c'était au tour du garçon de s'énerver sur tout le monde. Celui-ci s'en prit premièrement à la Serdaigle se trouvant en face de lui, puis se tourna vers Jennifer avec suffisance, ce qui le rendit tout aussi détestable que la jeune fille. Eh bien, je suis tombée sur deux spécimens ! J'ai vraiment la poisse.
Et c'était reparti, avec autant d'arrogance qu'il pouvait dégager, il agressa à son tour Jennifer, lui expliquant les règles de la politesse et conclu son récit en se complimentant. Non mais j'hallucine ! Ils craignent ces deux-là. À peine, il eut fini, il regarda notre jeune rouquine et s'empressa de lui dire que c'était une blague et qu'elle avait l'air plutôt sympa. Mais ces mots n'eurent aucun effet sur elle. Pleine d'indifférence, sans daigner se lever, elle les regarda avec aucune empathie. Une fois que les deux insolents eurent enfin fini leur querelle d'enfants, elle prit enfin la parole :
« C'est bon ? Vous avez fini ? Ce n'est pas en vous hurlant dessus que les choses vont s'arranger pour vous. Et me mettre dans vos histoires ça ne sert à rien non plus. Honnêtement, vous êtes venus ici, je pense tout comme moi pour être tranquille. Je pense que la pièce est assez grande pour trois, donc on avait la possibilité d'être chacun dans son coin et de ne pas se battre comme des chiffonniers. Vous vous rendez tellement ridicules, mais bon, c'est votre choix. Moi si je vous dérange, je peux partir. Si vous vous rendez compte que vous avez été trop excessifs, je peux rester dans mon coin et ne pas vous déranger, car tout comme vous j'ai besoin d'être tranquille et surtout de réfléchir dans le silence. »
Tout au long de ce monologue, Jennifer n'avait pas haussé le ton une seule fois, les deux jeunes l'avaient laissée parler. Elle attendait maintenant, pleinement satisfaite de son discours, qu'ils acceptent que ces cris ne servent à rien et ainsi retrouver le calme tant rechercher.
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La tranquillité
J'étais encore plus en colère depuis que le garçon lui avait rétorqué une réponse cinglante. Puis après, il essayait de mettre la rousse de son côté. Il était pire qu'un Serpentard pourtant, il était à Gryffondor. Le Griffons n'est pas cannibale, il est carnivore. Les rouges n'étaient courageux, pas méchants et rusés. Soudain, l'autre fille qui elle était à Serpentard, se mit littéralement à nous engueuler, mais sans hurler. J'étais bouge-bée. Je voyais son diaphragme allait toujours au même rythme, elle parlait juste. Mais elle avait eu un grand impacte quand comme en astronomie, on voit une étoile s'éteindre alors que cela fait des millions d'années qu'elle s'est éteinte.
Il fallait que je lui réponde, que je m'excuse d'avoir crié sur mes deux camarades. Je repris donc ma voix de velours, douce et calme et dit :
"- Je suis désolé ! Je ne voulais pas vous hurler dessus. Le problème est que ma famille n'est pas vraiment normale et que ma mère m'a menti. Je ne sais plus comment réagir et je veux souvent être seul pour pouvoir réfléchir. Mais aujourd'hui vous êtes là et je me suis énervé pour aucune raison."
Je baissai ma tête et ne dis plus rien. De toute façon, je suis sûr qu'elle me prendra pour une folle et ne voudra jamais être mon amie. Quant au garçon, c'était sûr qu'il me détestait.
Il fallait que je lui réponde, que je m'excuse d'avoir crié sur mes deux camarades. Je repris donc ma voix de velours, douce et calme et dit :
"- Je suis désolé ! Je ne voulais pas vous hurler dessus. Le problème est que ma famille n'est pas vraiment normale et que ma mère m'a menti. Je ne sais plus comment réagir et je veux souvent être seul pour pouvoir réfléchir. Mais aujourd'hui vous êtes là et je me suis énervé pour aucune raison."
Je baissai ma tête et ne dis plus rien. De toute façon, je suis sûr qu'elle me prendra pour une folle et ne voudra jamais être mon amie. Quant au garçon, c'était sûr qu'il me détestait.
La tranquillité
La fille de Serpentard commence à s'énerver contre celle de Serdaigle et moi-même. Je ne sais pas vraiment si ''s'énerver" est le bon mot, car elle ne monte pas le ton une seule fois. C'est bizarre. Je n'ai jamais vu quelqu'un rester aussi calme alors qu'on lui criait dessus. J'imagine que quelques sorciers doivent être fous, et cette Serpentard doit en faire partie.
La Serdaigle semble se calmer. Elle n'a même pas réagi lorsque je lui ai lancé un seau, peut-être qu'elle veut éviter que son visage finisse aussi fracasser que le miroir derrière elle...
Elle nous explique que sa famille n'est pas normal, que sa mère lui a menti, patati, patata, elle étale trop sa vie je trouve. Je me fiche totalement de ce qui lui arrive. Certes, c'est triste les familles complètement folles, comme le mienne par exemple, mais ça fait partie de la vie.
J'ai été plutôt sympa. Normalement, si elles sont normales, elles me laisseront la pièce, et je pourrais me défouler. Ma colère envers cette école n'est pas partie...
La Serdaigle semble se calmer. Elle n'a même pas réagi lorsque je lui ai lancé un seau, peut-être qu'elle veut éviter que son visage finisse aussi fracasser que le miroir derrière elle...
Elle nous explique que sa famille n'est pas normal, que sa mère lui a menti, patati, patata, elle étale trop sa vie je trouve. Je me fiche totalement de ce qui lui arrive. Certes, c'est triste les familles complètement folles, comme le mienne par exemple, mais ça fait partie de la vie.
-Je comprends parfaitement que vous ayez envie de rester tranquilles... dis-je en essayant de rester le plus aimable possible. Le problème est que moi, je voulais être seul, pour pouvoir détruire le plus possible cette pièce. Et apparemment, quelqu'un s'y est déjà amusé avant. Bon bref, là vous prenez trop de place, je peux pas mettre les projets de destruction à exécution si vous êtes là, vous comprenez ? Donc voila, comme on dit, honneur à Max, auriez vous la gentillesse de me céder votre place ?
J'ai été plutôt sympa. Normalement, si elles sont normales, elles me laisseront la pièce, et je pourrais me défouler. Ma colère envers cette école n'est pas partie...
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La tranquillité
Une fois que Jennifer eut fini de parler, elle attendait une réponse des deux élèves pour savoir ce qui allait se passer par la suite. Ce fut la jeune Serdaigle qui prit la parole en première ; elle s'excusa de son comportement et expliqua également qu'elle avait des problèmes familiaux. Le discours de Jennifer avait eu l'impact souhaité. D'ailleurs, durant celui-ci, les deux autres jeunes l'avaient regardé bouche-bée, mais surtout avec de grands yeux remplis d'étonnement.
Cependant, les mots de notre rouquine n'avaient pas l'air d'avoir eu un quelconque effet sur le jeune garçon. Même si son ton de voix s'était atténué et qu'il avait l'air de comprendre, plus ou moins, la situation des deux jeunes demoiselles voulant rester en paix. Mais son arrogance reprit vite le dessus sur ses quelques mots de gentillesse. C'est dingue comme ce garçon pouvait être nombriliste ! Moi je, moi je, moi je. Il n'avait que ces mots-là à la bouche. Il expliqua son besoin de détruire tout ce qu'il l'entourait. Il devait avoir de sérieux problèmes pour vouloir casser tout ce qu'il se trouvait autour de lui. Il demanda aux filles de partir pour qu'il puisse se défouler sur le peu d'ameublement qu'il restait dans la pièce.
Il était hors de question pour Jennifer de céder sa place à un garçon totalement pris de rage. D'ailleurs, son côté serviable et empathique reprit le dessus, malgré son dégoût pour les deux élèves présents dans la pièce avec elle. C'était plus fort qu'elle, elle ressentait la douleur et le chagrin des deux jeunes gens et se sentait obligée de trouver une solution correcte pour tout le monde.
« Bon, comme j'ai pu le sous-entendre, on a tous des problèmes et ça, c'est la vie malheureusement. Elle se tourna vers la jeune fille pour s'adresser à elle tout en lui souriant. Je comprends ta réaction, même si je ne la conçois pas forcément, mais tu restes humaine et nos émotions peuvent parfois prendre le dessus. C'est bien que tu t'en es rendu compte. Puis elle se tourna cette fois-ci vers l'autre élève, avec un regard fusillant, mais encore une fois sans hausser le ton. Quant à toi, je ne pense pas que tu sois supérieur à nous, à moins que Monsieur soit un sang-pur ou d'une famille royale, mais vu tes manières ça m'étonnerait bien. De plus, je voudrais te faire comprendre que la violence ne sert à rien. Te défouler ? Certes, mais au final, ton problème sera résolu une fois que tu auras tout cassé ? J'en doute fort. On m'a toujours appris que les mots étaient bien plus puissants que les gestes. Nous ne sommes pas des moins-que-rien et en aucun cas, tu peux nous parler sur ce ton ou de cette façon. Maintenant, si tu veux te calmer ou réfléchir sur ton problème, je veux bien t'écouter. Tu verras, le fait de parler permettra de laisser la douleur sortir. »
Sur ces mots, Jennifer se leva et arriva à hauteur de ses camarades, elle voulait trouver une solution pour pouvoir être en paix. Elle ne pensait vraiment pas devoir faire la bonne oreille aujourd'hui, d'ailleurs, elle n'était pas d'humeur. Mais il était hors de question pour elle de se laisser marcher dessus. Elle pensait que cette solution pourrait marcher. Une fois en face du jeune griffon, elle le regarda avec insistance en attendant que celui-ci donne son choix.
Cependant, les mots de notre rouquine n'avaient pas l'air d'avoir eu un quelconque effet sur le jeune garçon. Même si son ton de voix s'était atténué et qu'il avait l'air de comprendre, plus ou moins, la situation des deux jeunes demoiselles voulant rester en paix. Mais son arrogance reprit vite le dessus sur ses quelques mots de gentillesse. C'est dingue comme ce garçon pouvait être nombriliste ! Moi je, moi je, moi je. Il n'avait que ces mots-là à la bouche. Il expliqua son besoin de détruire tout ce qu'il l'entourait. Il devait avoir de sérieux problèmes pour vouloir casser tout ce qu'il se trouvait autour de lui. Il demanda aux filles de partir pour qu'il puisse se défouler sur le peu d'ameublement qu'il restait dans la pièce.
Il était hors de question pour Jennifer de céder sa place à un garçon totalement pris de rage. D'ailleurs, son côté serviable et empathique reprit le dessus, malgré son dégoût pour les deux élèves présents dans la pièce avec elle. C'était plus fort qu'elle, elle ressentait la douleur et le chagrin des deux jeunes gens et se sentait obligée de trouver une solution correcte pour tout le monde.
« Bon, comme j'ai pu le sous-entendre, on a tous des problèmes et ça, c'est la vie malheureusement. Elle se tourna vers la jeune fille pour s'adresser à elle tout en lui souriant. Je comprends ta réaction, même si je ne la conçois pas forcément, mais tu restes humaine et nos émotions peuvent parfois prendre le dessus. C'est bien que tu t'en es rendu compte. Puis elle se tourna cette fois-ci vers l'autre élève, avec un regard fusillant, mais encore une fois sans hausser le ton. Quant à toi, je ne pense pas que tu sois supérieur à nous, à moins que Monsieur soit un sang-pur ou d'une famille royale, mais vu tes manières ça m'étonnerait bien. De plus, je voudrais te faire comprendre que la violence ne sert à rien. Te défouler ? Certes, mais au final, ton problème sera résolu une fois que tu auras tout cassé ? J'en doute fort. On m'a toujours appris que les mots étaient bien plus puissants que les gestes. Nous ne sommes pas des moins-que-rien et en aucun cas, tu peux nous parler sur ce ton ou de cette façon. Maintenant, si tu veux te calmer ou réfléchir sur ton problème, je veux bien t'écouter. Tu verras, le fait de parler permettra de laisser la douleur sortir. »
Sur ces mots, Jennifer se leva et arriva à hauteur de ses camarades, elle voulait trouver une solution pour pouvoir être en paix. Elle ne pensait vraiment pas devoir faire la bonne oreille aujourd'hui, d'ailleurs, elle n'était pas d'humeur. Mais il était hors de question pour elle de se laisser marcher dessus. Elle pensait que cette solution pourrait marcher. Une fois en face du jeune griffon, elle le regarda avec insistance en attendant que celui-ci donne son choix.
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Pour qui se prenait ce type, pour une étoile d'astronomie ou un oiseau carnivore. Comme la rousse l'avait dit, il fallait vraiment qu'il se calme et qu'il se rende compte qu'il était sur Terre et qu'à tout moment, il pouvait disparaître. Je décidais de ne plus m'occuper de lui et de discuter plus calmement avec la Serpentard qui avait plus l'air apte à parler tranquillement. Je me tournai vers elle après avoir fait ralentir ma respiration grâce à mon diaphragme. Je lui tendis ma main et me présentai :
"- Enchanté, je suis Savannah Bronw, je suis en deuxième année à Serdaigle."
Elle ne savait vraiment plus quoi dire.
J'espérais que la rousse allait tendre la main et me serrait la mienne en se présentant. Sa peau avait l'air d'être comme du velours. Je n'aimais pas me faire ridiculiser dans ce genre de moment. En effet, si la fille ne lui serrait pas la main l'arrogant garçon se moquerait de moi et moi je ne sentirai mal car je sais que le garçon n'aurait pas dû se moquer de moi ni se prendre pour le Roi du monde. En plus, je connaissais des personnes comme ça, mais je les pensais plus à Serpentard. Après tout, il pouvait y en avoir dans chaque maison de l'école et la preuve était là devant elle avec cet élève de Gryffondor.
"- Enchanté, je suis Savannah Bronw, je suis en deuxième année à Serdaigle."
Elle ne savait vraiment plus quoi dire.
J'espérais que la rousse allait tendre la main et me serrait la mienne en se présentant. Sa peau avait l'air d'être comme du velours. Je n'aimais pas me faire ridiculiser dans ce genre de moment. En effet, si la fille ne lui serrait pas la main l'arrogant garçon se moquerait de moi et moi je ne sentirai mal car je sais que le garçon n'aurait pas dû se moquer de moi ni se prendre pour le Roi du monde. En plus, je connaissais des personnes comme ça, mais je les pensais plus à Serpentard. Après tout, il pouvait y en avoir dans chaque maison de l'école et la preuve était là devant elle avec cet élève de Gryffondor.