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30 mars 2020, 13:31
Un concours très Halloweenesque  privé   Fini 
@Chogan Taylor

31 Octobre 2044, fin d'après-midi, dans les toilettes abandonnées du deuxième étage.

Tout était silencieux, à l'intérieur des toilettes abandonnées. Peut-être que les autres élèves avaient tendance à éviter cet endroit sinistre quand venait le jour du 31 octobre? Pour Emy, il s'agissait justement du jour de l'année où cet endroit revêtait le plus d'intérêt: Quel meilleur endroit que celui-ci dans le château pour célébrer à sa manière la fête des morts?

C'est toute essoufflée que la jeune Poufsouffle arriva aux portes des toilettes abandonnées. Elle jeta un rapide coup d'oeil à l'intérieur, afin de vérifier que personne ne se trouvait là. Apparemment, elle était la première arrivée, ce qui la réconforta quelque peu: Même après avoir couru comme une dératée après son cours de Botanique afin d'aller ranger ses affaires et rejoindre le deuxième étage au plus vite, elle avait craint d'arriver en retard. Mais finalement, lorsqu'elle jeta un coup d’œil à sa montre, elle remarqua qu'il n'était que 15h25: elle avait même cinq minutes d'avance.

Et elle avait battu Chogan, se réjouit-elle en silence en faisant quelques pas dans cette pièce sombre et poussiéreuse.
Enfin, elle ne l'avait pas encore officiellement battu, bien évidemment. Mais c'était déjà un bon début.

Chogan Taylor et Emy Rald étaient devenus amis dès leur premier jour à Poudlard, durant lequel ils s'étaient rencontrés par hasard dans la bibliothèque de l'école. Chogan avait trébuché sur une chaise, et Emy ainsi qu'une autre jeune sorcière du nom d'Eadlyn Scheavre lui étaient venues en aide. Depuis ce jour, l'amitié entre les trois jeunes sorciers s'était développée, et ils passaient la plupart de leur temps libre ensemble.

Le défi qu'Emy s'était promis de remporter était d'ailleurs tout ce qu'il y avait de plus amical, et Emy sourit rien qu'en se souvenant de la façon dont il avait été lancé.

Elle se souvenait parfaitement du banquet d'Halloween, qui avait eu lieu deux jours auparavant. Étant donné qu'il s'agissait du tout premier banquet d'Halloween auquel Chogan et elle assistaient, ils avaient tenu à partager cette expérience ensemble, et avaient ce soir-là mangé à la même table.
Emy n'avait pas été déçue: la décoration avait été époustouflante. Elle qui avait toujours adoré Halloween, mais dont la famille ne prenait pas souvent l'occasion de célébrer cette fête, avait été enchantée par son premier Halloween à l'école de sorcellerie, qui avait dépassé toutes ses espérances.

Enfin, premier Halloween... En réalité, le banquet en question avait eu lieu le soir du samedi 29 octobre, afin que tous les élèves puissent en profiter sans avoir à penser aux cours qu'ils auraient le lendemain. Donc en guise d'Halloween, Emy et Chogan avaient prévu leur petite fête à eux, dans un endroit tout ce qu'il y avait de moins banal...

Lors du banquet d'Halloween, ils avaient tous deux parlé de la manière dont ils avaient l'habitude de fêter Halloween dans leurs familles respectives. Emy avait été très curieuse quant à la façon dont la famille de Chogan célébrait cette fête, étant donné que son ami avait été élevé dans une famille de sorciers, et elle dans une famille de moldus. Elle avait finalement révélé à son ami que, même si Halloween était une fête qui la fascinait depuis sa plus tendre enfance, elle avait eu peu d'occasions de la fêter comme il se devait. Elle n'avait effectué la tournée des bonbons qu'une seule fois dans sa vie, parce que sa voisine lui avait proposé de venir la faire avec elle et sa fille.
Pour les parents d'Emy, beaucoup de choses faisaient qu'Halloween n'était pas la meilleure fête de l'année: Tout d'abord, ils habitaient Londres, une ville immense qui comptait beaucoup d'habitations, ce qui rendait la tâche de la tournée des bonbons longue et fastidieuse. De plus, en octobre, il faisait rarement assez chaud pour que passer des heures dehors à frapper à la porte des gens soit une meilleure option que rester chez soi enroulé dans un plaid à regarder un bon film. Troisièmement: Il existait bien assez de films familiaux sur le thème d'Halloween pour pouvoir s'occuper toute une vie: Hocus Pocus, Le manoir Hanté, Le fantôme d'Halloween...

Les parents d'Emy travaillaient tous deux dans le cinéma. Enfin c'était beaucoup dire: Ils n'étaient tout de même pas réalisateurs de films. Le père d'Emy travaillait à l'accueil de l'Odeon Leceister Square, et la mère d'Emy s'occupait du design d'affiches de courts métrages ou de films d'auteurs. Ils avaient été réunis par leur passion des films, et essayé en vain de la transmettre à leur fille, qui n'était certes jamais été contre un bon film, mais était loin de partager l'engouement de ses parents en la matière.

Elle préférait de loin les livres, et toutes les bonnes histoires qui avaient pour qualité d'être écrites sur du papier. En particulier un genre d'histoires qui avait suscité l'intérêt de Chogan ce soir-là: les histoires d'épouvante.
Emy en était friande, tant à lire qu'à écrire. Elle s'était d'ailleurs vantée auprès de son ami d'écrire les meilleures creepy-pastas du monde. C'était peut-être un peu présomptueux, mais c'était voulu. Emy savait que Chogan avait une belle plume, et elle n'attendait qu'une seule chose: Qu'il lui propose un défi de creepy-pastas.

Si elle se trouvait dans les toilettes abandonnées du deuxième étage en cette douce après-midi d'octobre, c'était bien parce qu'elle avait obtenu ce qu'elle voulait. La règle imposée avait été la suivante: les meilleures creepy-pastas étant celles qui ne sont pas préparées à l'avance, les deux amis ne bénéficieraient pas d'un support papier, mais devraient inventer leurs histoires sur le moment, dans le feu de l'action, en espérant que leur inspiration ne leur jouerait pas de vilain tour.

Mais Emy, regardant autour d'elle et s'imprégnant de l'atmosphère des lieux, fut persuadée que ce ne serait pas le cas. En tout cas pour elle. Cet endroit était tout simplement parfait pour ce genre de concours. Elle se sentait déjà tout ce qu'il y avait de plus inspiré.

Profitant du fait que Chogan n'était pas encore là, elle tenta de pousser les portes des vieilles cabines une par une jusqu'à en trouver une qui ne soit pas verrouillée de l'intérieur. Puis, après avoir refermé la porte derrière elle, elle posa ses pieds sur les bords de la cuvette des toilettes, se maintenant aux murs de bois à la peinture écaillée de la cabine. Elle resserra sa prise sur la hanse de son chaudron, qu'elle avait entrepris de nettoyer à fond afin de pouvoir le remplir de bonbons qu'elle avait ramenés pour l'occasion.

Puis, se retenant de glousser et de faire le moindre bruit, elle attendit l'arrivée de son ami, persuadée de lui faire là une belle frayeur.
Dernière modification par Emy Rald le 19 avr. 2021, 19:34, modifié 1 fois.

Let's cast a magical spell on our lives!
Emy Rald, Poufsouffle, 2ème année

30 mars 2020, 18:21
Un concours très Halloweenesque  privé   Fini 
Chogan n’avait pas pu refuser le défi proposé par Emy lors du banquet, fêter Halloween avec l’une de ces meilleures amies, tout en ce racontant des creepy-pastas, c’était la proposition la plus adaptée à la situation. C’était pas la fête préféré de Chogan pour rien, tous les ans avec sa famille, le matin, ils commençaient par aller ce recueillir sur les tombes de leurs ancêtres, l’après-midi était consacré à la décoration du manoir et de la confection d’un buffet d’épouvante pour les convives. Le soir à 19h00 précise, le reste de la famille et les amis proche arrivait tous déguisés. Après le diner, c’était place aux films d’horreurs, les moldus avaient certains talents dans l’audiovisuel. Puis vers 2h du matin tout le monde ce regroupaient dehors, près d’un feu de camps enchanté. C’était dès lors, l’heure des histoires d’horreurs, des blagues et de l’appel des défunts par n’importe quel moyen, jusqu’à tard ou tôt de la matinée. Oui Chogan adorait cette fête, il était même un peu triste d’être loin de sa famille pour cette occasion, c’est pourquoi il comptait bien remporter le défi pour faire honneur aux siens.

Après son cours de potion, Chogan avisa l’heure, il n’avait pas beaucoup de temps, mais bien assez pour sa première surprise. Il alla dans son dortoir, puis ce dirigea dans la salle de bain. Après la proposition d’Emy, Chogan avait envoyé un hibou à ses parents, pour récupéré son maquillage spécial fête des morts. Il en ressortit avec un maquillage de tête de mort, très réaliste. Il prit l’un de ses étuis et prit la direction des toilettes abandonné. Il ne croisa personnes sur le chemin, mais tout les tableaux qu’il croisa murmurait à son passage, c’est pourquoi arrivé devant la porte du lieu de rendez-vous, Chogan partit dans une crise de rire incontrôlable, on aurait dit un fou furieux, mais les expressions des tableaux face à son visage, valaient de l’or. En observant sa montre il y lu 15h29. Chogan ce doutait qu’Emy serait sans doute déjà là, surement caché, mais comme il n’avait aucune moyen de vérifié par lui même sans rentrer, il prit l’instrument dans sa main droite, ouvrit la porte dans un grincement sinistre avec son coude, puis avec sa main gauche, il jeta son étui vide au milieu de la pièce dans un grand boom. Chogan était sûr comme ça de lui faire peur, elle fera alors un bruit quelconque, et il serait sûr qu’elle sera bien présente dans la pièce.


@Emy Rald

Chogan Taylor ~1ère année, Serpentard~
This is me - The greatest showman 🎻🎤

30 mars 2020, 19:29
Un concours très Halloweenesque  privé   Fini 
Emy s'était cachée dans la cabine abandonnée à 15h26 précisément. Les trois minutes que Chogan mit à arriver lui parurent être les plus longues de sa vie, notamment à cause de son équilibre précaire qui l'empêchait, entre autres, de regarder sa montre pour vérifier l'heure parce qu'elle n'osait pas retirer sa main du mur de la cabine de peur de s'effondrer. Et une chute dans une cabine de toilettes, abandonnée ou pas... on en ressortait rarement très propre. Emy n'avait pas vraiment envie de tenter l'expérience.

Chaque fois qu'elle entendait le moindre bruit, la jeune Poufsouffle tendait l'oreille, essayant d'y déceler des pas, ou un signe quelconque de la présence de son ami. Est-ce que cinq minutes avaient passé? Ou plus? Était-il en retard ou pas? Elle n'avait aucun moyen de le savoir, et sa position devenait de plus en plus inconfortable.
Mais il n'était pas question qu'elle descende de son perchoir. Elle tenait à ce que sa plaisanterie réussisse, après tout! Et elle savait que Chogan était quelqu'un de ponctuel. Par ailleurs il ne pouvait pas avoir oublié leur rendez-vous, ils en avaient parlé juste avant son cours de potions.

Au bout de trois minutes, donc, qui parurent bien plus longues à Emy, cette dernière entendit s'élever soudain, depuis le couloir qui lui avait jusqu'alors paru désert, un rire de fou furieux.
Elle sentit son coeur se figer dans sa poitrine, et eut un mouvement de recul si soudain que son pied droit dérapa contre la cuvette sur laquelle elle se tenait, et elle dut user de toute la force de ses bras pour empêcher la chute qu'elle avait tout fait pour éviter jusque-là.

Il s'agissait de Chogan. Oui, probablement! Il cherchait simplement à lui faire peur, après tout Halloween était le jour où tout était permis, et elle-même n'essayait-elle justement pas de lui faire une mauvaise blague?
Oui, cependant le rire qu'elle venait d'entendre ressemblait très peu à Chogan, ou du moins à ce qu'elle connaissait de lui. Avait-elle seulement reconnu sa voix? Elle n'en était pas certaine...

Soudain, le lieu qu'elle avait jusque-là trouvé fascinant lui parut plus sinistre que jamais, et elle commença à se sentir vraiment, vraiment à l'étroit dans cette cabine, sentant et entendant son cœur battre dans ses tempes.

Le rire s'était arrêté. Le silence était retombé autour de la jeune fille.

Après tout, au diable cette plaisanterie! Emy aurait bien d'autres occasions de faire frissonner son ami... si c'était bien lui qui se tenait derrière la porte de la pièce.
Derrière? Qui disait qu'il n'était pas déjà entré? Qu'il ne l'attendait pas de pied ferme de l'autre côté de la porte de la cabine, qui qu'il soit, Chogan ou pas?

Non. Elle était ridicule. La porte des toilettes grinçait dans un boucan d'enfer quand on essayait de l'ouvrir. Donc la personne qui avait éclaté de ce rire démoniaque se trouvait toujours de l'autre côté de la porte... A moins qu'il ait la capacité de traverser les murs.

Arrête de faire ta trouillarde! se dit Emy en secouant vigoureusement la tête. L'écho t'a certainement joué des tours. C'était Chogan, assurément. D'ailleurs tu n'as qu'à poser la question si tu t'inquiètes tant que ça, parce que ça devient vraiment ridicule cette situation.

"Chogan? céda Emy avec une grimace de déception. C'est bien toi?".

Alors qu'Emy posait la main sur la poignée de la porte de la cabine, elle l'entendit soudain: le grincement tonitruant de la porte. Et même si ce son aurait dû la rassurer sur le fait que l'auteur du rire démoniaque n'était après tout peut-être pas en capacité de traverser les murs, elle hésita un instant avant de pousser la porte, ce qu'elle fit sous le coup d'une impulsion, guidée par l'inquiétude plus que par le courage.
Au moins tu seras fixée! lui dit la petite voix dans sa tête.

Elle eut à peine le temps de voir un objet sous la forme d'un étui traverser la pièce dans un grand vol plané.
L'étui vint s'écraser presque à ses pieds, et explosa dans une pétarade à réveiller les morts.

Emy s'apprêta à hurler, mais son cri lui resta bloqué dans la gorge lorsqu'elle remarqua, en relevant la tête dans un réflexe, que ce n'était ni un homme ni un jeune garçon qui se tenait dans l'embrasure de la porte, mais ce qui semblait bien être, pire qu'un fantôme, un squelette tenant fermement sur ses jambes et la regardait de ses globes oculaires bien rebondis.

Le souffle revint à la jeune Poufsouffle, qui eut l'impression que son coeur allait exploser, et fut incapable de retenir plus longtemps un cri d'horreur qui, elle en était certaine, déconcerterait quiconque passerait dans le couloir à cet instant au moins autant que l'avait fait le rire diabolique qui avait retenti quelques instants plus tôt.

"AAAAAAAAAAAAAAAAARGH!!!!", hurla-t-elle, avant de se précipiter en arrière et de rentrer à nouveau dans la cabine abandonnée, claquant si bien et si fort la porte derrière elle que cette dernière, trop usée pour tenir, sauta de ses gonds et alla s'écraser sur le sol dans un vacarme assourdissant, qui arracha un nouveau cri à la jeune Poufsouffle alors qu'elle se recroquevillait contre le siège de toilettes de sa cabine, tétanisée.

Let's cast a magical spell on our lives!
Emy Rald, Poufsouffle, 2ème année

30 mars 2020, 21:42
Un concours très Halloweenesque  privé   Fini 
En regardant à travers la porte entrouverte, Chogan vit Emy le regarder puis hurler à pleins poumons, en reculant dans une cabine. Il s’apprêta alors à montrer sa joie d’avoir réussie à lui faire peur, quand la porte des toilettes s’abattit dans une explosion assourdissante. Sans attendre Ogy déposa son violon à l’entrée des toilettes, puis il parcourra à grande enjambé l’espace jusqu’à atteindre une Emy affolée. Une fois devant elle, il mis ses mains devant lui en signe de « non agression » puis dit en la regardant dans les yeux :

-Emy... Em’ c’est moi ! Je pensais pas que mon maquillage serait si surprenant pour tout te dire. Chogan rigola doucement. Aller prend ma main, je vais t’aider à te relever. Dit t’il en tendant ses mains vers elle.

Une fois la jeune fille remise sur pied, il enchaîna :

-Tu sait ça fait 1-0 pour moi. Et il lui tira puérilement la langue. Me permettrais tu de faire une danse de la joie ?

Sans attendre sa réponse, Chogan fit de drôle de mouvements, sensé être une célébration, mais ressemblant plus à un rite de passage pour appeler les morts. Après son étrange danse, Chogan partit récupérer son violon et son étui. Il revint s’assoir au centre de la pièce, son instrument devant lui et les jambes croisés. Il observa Emy reprendre ses esprits tranquillement puis dit :

-J’espère que tu sera digne de mes fêtes d’Halloween Emy Rald, comme je te l’ai déjà dit, les creepy-pastas sont l’une des marques de fabrique de la famille Taylor pendant la fête des morts. Chogan prit alors un air de psychopathe puis continua. À toi l’honneur... Petite démone.

@Emy Rald

Chogan Taylor ~1ère année, Serpentard~
This is me - The greatest showman 🎻🎤

31 mars 2020, 13:37
Un concours très Halloweenesque  privé   Fini 
"-Emy... Em’ c’est moi ! Je pensais pas que mon maquillage serait si surprenant pour tout te dire. Allez prends ma main, je vais t’aider à te relever".

Chogan avait l'air amusé par sa petite plaisanterie. Emy, après un moment de réflexion, se dit qu'après tout en effet sa réaction avait dû être amusante. Elle osa même un petit rire, et accepta l'aide de son ami.

Ah tu en as de bien bonnes, d'idées ! fit mine de se plaindre Emy. Eh puis ne te moque pas de moi, il fait sombre ici, sans quoi j'aurais vu tout de suite que c'était du maquillage. Mais bon, moi ça va je m'en remettrai, contrairement à cette pauvre porte. Je me demande si un Reparo suffirait... ".

Ravi de son effet, Chogan effectua une danse de la joie qui ressemblait fort à un rituel chamanique. Emy le regarda faire avec un sourire amusé.

" Mais dis moi, tu m'avais caché tes talents de danseur ! Tu comptes faire tomber la pluie ou introduire un sacrifice humain ? Hmm... Non, il ne vaudrait mieux pas pour moi que ce soit la deuxième option.

Chogan se dirigea vers l'entrée des toilettes pour récupérer son étui, dans lequel il transportait son violon. Puis il vint s'asseoir en tailleur au centre de la pièce et leva les yeux vers Emy avant de reprendre:

-J’espère que tu sera digne de mes fêtes d’Halloween Emy Rald, comme je te l’ai déjà dit, les creepy-pastas sont l’une des marques de fabrique de la famille Taylor pendant la fête des morts. À toi l’honneur... Petite démone.

Emy ricana, avant de s'installer face à son ami.

Mais c'est qu'il ferait presque peur ! lança-t-elle avant de réfléchir: Oui bon, j'avoue que tu m'as un peu fait peur. En même temps, le maquillage, l'explosion, et le violon en plus ? Tu sors les grands moyens ! J'ai un style un peu plus sobre mais crois-moi c'est efficace. J'ai terrorisé ma petite cousine bien assez souvent pour en être sûre".
Emy posa au milieu d'eux son chaudron rempli de sucreries et invita son ami à se servir. Puis elle regarda autour d'elle, l'air songeur, avant de sortir d'une poche de sa cape sa fidèle baguette magique:

" Obscurium!", récita Emy en faisant tourner sa baguette autour de sa tête.
Immédiatement, l'obscurité se fit plus pesante, alors qu'autour d'eux la lumière baissait progressivement, comme avant une pièce de théâtre.

" J'ai découvert ce sort dans un livre à l'usage des débutants. Plutôt pas mal non ? Alors attends. La touche finale...".

Juste avant qu'ils ne soient plongés dans l'obscurité la plus totale, Emy sortit d'une autre poche sa lampe torche métallique, en plaça le faisceau sous son visage, et l'alluma d'un seul coup, tentant de prendre son air le plus mystérieux.

Alors, dit-elle de sa voix la plus mystérieuse. Il semblerait que nous puissions enfin commencer...
Notre histoire commence par une nuit sombre et sans étoiles. Une randonneuse imprudente s'est égarée dans la forêt. Elle ne sait pas où elle se trouve et son téléphone n'a presque plus de batterie. Elle s'inquiète beaucoup à l'idée de devoir passer la nuit dehors, parmi les pumas et autres animaux sauvages.
C'est alors qu'elle commence à désespérer qu'elle aperçoit un peu plus loin un signal lumineux: Une lumière clignote comme la lueur d'un phare.
Trop rassurée pour se demander de quoi il s'agit, la randonneuse s'avance dans la nuit, à l'aveuglette, ne se laissant guider que par la lueur.
Elle parvient bientôt sur le seuil d'une grande maison blanche, qui se dresse de sa taille imposante au milieu des cyprès, sa couleur éclatante tranchant avec l'obscurité de la nuit. Plus de trace de lumière, mais après tout la randonneuse a trouvé ce qu'elle voulait: après en avoir discrètement fait le tour, elle conclut que la maison est inhabitée, et revêt même un aspect abandonné.
S'apprêtant à crocheter la serrure, elle s'approche de la porte, toujours à pas de loup sans vraiment comprendre pourquoi. Mais son intuition lui dit de simplement essayer de tourner la poignée, ce qu'elle fait: La porte est ouverte.
La jeune randonneuse, ravie de sa trouvaille, entre à l'intérieur de la maison. Quelle n'est pas sa surprise lorsqu'elle découvre que cette dernière n'a pas du tout l'aspect d'une maison abandonnée ! Il semblerait presque que les poussières aient été faites le jour-même ! Mais dans ce cas, pourquoi la porte était-elle ouverte ?
La randonneuse relègue cette question dans un coin de sa tête. Croyant à la chance et à la providence, elle s'installe sur le canapé du salon au rez de chaussée, sans prendre la peine de visiter le reste de la maison: elle respecte ses habitants, où qu'ils soient, et se promet qu'elle aura quitté les lieux à la première heure du jour. La fatigue de la journée se fait ressentir, et la randonneuse épuisée sombre dans les bras de Morphée.

Il est minuit lorsqu'elle se réveille pour la première fois. Se demandant ce qui a pu la tirer de son lourd sommeil, elle tend l'oreille: pas un bruit, le silence est de mort. Vraiment ? Son esprit lui jouerait-il des tours, ou entendrait-elle des pas dans l'escalier ?
La randonneuse fait volte face, le coeur battant. Elle appelle, une fois, mais personne ne répond. Pensant alors à un cauchemar, elle se rendort. Se disant que tout irait mieux au matin.

Il est une heure lorsqu'elle se réveille pour la deuxième fois. Se demandant ce qui a pu la tirer de son lourd sommeil, elle tend l'oreille: pas un bruit, le silence est de mort. Vraiment ? Son esprit lui jouerait-il des tours, ou entendrait-elle des pas dans le couloir, à l'étage ?
La randonneuse fait volte face, le coeur battant, de plus en plus inquiète. Elle appelle, une fois, deux fois, mais personne ne répond. Cette fois-ci, cependant, elle se montre plus avisée. Elle va jusqu'à monter les escaliers de bois sombre afin de jeter un œil dans le couloir, maiz n'ose s'aventurer plus loin. *C'est étrange*, se dit-elle, *comme le grincement des marches est fidèle au cauchemar que j'ai fait*. Mais elle essaie de se convaincre une fois encore que les bruits de la nuit lui jouent de vilains tours. Elle redescend jusqu'au canapé, s'allonge, et se rendort aussitôt. Se disant que tout irait mieux au matin.

Il est deux heures lorsqu'elle se réveille pour la troisième fois. Se demandant ce qui a encore pu la tirer de son lourd sommeil, elle tend l'oreille: cette fois-ci, elle l'entend immédiatement, parce que même les bribes de sommeil qui s'accrochent encore à elle ne l'empêchent pas de savoir exactement ce qu'elle cherche: Des bruits de pas. Toujours aussi lointains, feutrés... provenant cette fois-ci de l'une des pièces à l'étage.
La randonneuse fait volte face, le coeur battant, de plus en plus inquiète. Elle appelle, une fois, deux fois, trois fois, mais n'est cette fois-ci pas surprise de n'obtenir aucune réponse.
Elle monte les escaliers de bois sombre, puis jette un coup d’œil dans le couloir. Rien ne semble avoir changé depuis la dernière fois qu'elle est montée. Rien, ou presque, à un petit détail près... La porte de l'une des pièces est entrouverte. L'était-elle déjà la dernière fois? Peut-être la randonneuse avait-elle mal regardé... elle n'en avait pas le souvenir.
La jeune randonneuse, le cœur battant la chamade, se dit que la seule manière d'en être persuadée serait de vérifier par elle-même qu'il n'y a personne de l'autre côté de cette porte. Mais... et si elle se trompait?
Ce n'est qu'en s'arrêtant sur le pas de la porte qu'elle se rend compte d'une chose assez troublante: les pas ont cessé. Depuis combien de temps déjà? Elle n'y a pas vraiment fait attention. Et ce détail lui paraît presque insignifiant désormais, alors que toute son attention est concentrée sur cette porte qui ne demande qu'à être ouverte...
Alors qu'elle pose la main sur la poignée, elle remarque du coin de l'oeil l'ombre qui s'étire dans l'interstice entre le bas de la porte et le sol. Un meuble? Sa propre ombre qui se projette sur le sol? Car elle a bien l'impression de distinguer l'ombre de deux jambes ancrées dans le sol, et n'ose pas imaginer un seul instant que ces deux jambes ne sont peut-être pas les siennes...
Alors elle tourne la poignée, et sent la porte pivoter doucement sur ses gonds comme animée d'une volonté qui lui est propre... Révélant dans son sillage une obscurité d'encre, mais aussi, dans le fond de la pièce...

Il est trois heures lorsqu'elle se réveille pour la dernière fois. Cette fois-ci, nul bruit de pas, le silence est de mort. Elle se souvient vaguement d'avoir fait un horrible cauchemar... l'un de ceux qui semblent tellement réels qu'ils nous font douter de notre propre réalité. Mais plus elle essaie de se concentrer sur les détails, plus ils lui échappent, comme les innombrables pièces d'un puzzle...
Elle a monté les escaliers. Ou du moins elle l'a rêvé. Et dans son rêve, elle s'est dirigée vers la deuxième porte sur sa gauche dans le couloir. Et ce qu'il y avait derrière cette porte...
Qu'y avait-il derrière cette porte?
La randonneuse a beau y réfléchir une fois, deux fois, trois et même quatre fois, elle ne parvient pas à s'en souvenir.
Se disant qu'après tout c'est peut-être mieux ainsi, elle tente de se rendormir, se tourne et se retourne, mais cette fois-ci, le sommeil se refuse à elle. Elle ne peut s'empêcher de penser à la porte, la mystérieuse porte, et ce qui se trouve de l'autre côté... une chose tellement terrifiante qu'elle l'a faite se réveiller en sursaut.
Sachant qu'elle ne trouverait le repos ni la paix tant qu'elle n'aura pas le cœur net qu'il n'y a absolument rien derrière cette porte (et c'est forcément le cas, n'est-ce pas?), la randonneuse prend son courage à deux mains, et se lève. Pour la dernière fois.
Elle monte les escaliers de bois sombre, puis jette un coup d’œil dans le couloir. Pour la dernière fois.
La deuxième porte à sa gauche n'est pas entrouverte. Elle est bel et bien fermée. Alors, il s'agissait forcément d'un rêve, non? Rien qu'un horrible cauchemar. Elle n'a plus qu'à retourner se coucher, tout en sachant que tout irait mieux au matin.
Elle avance, d'un pas incertain, le long du couloir. Alors que son cœur lui crie de faire demi tour, elle s'arrête sur le seuil de la porte. Elle ne peut s'empêcher de remarquer du coin de l'oeil l'ombre qui s'étire dans l'interstice entre le bas de la porte et le sol. Un meuble? Sa propre ombre qui se projette sur le sol? Car elle a bien l'impression de distinguer l'ombre de deux jambes ancrées dans le sol, et elle se demanda, lors d'un terrible instant, si cette ombre pourrait être projetée par d'autres jambes que les siennes...
Elle pose sa main sur la poignée froide, avec la sensation qu'elle pourrait défaillir à n'importe quel instant. Elle est emplie d'une terreur telle qu'elle n'en a jamais ressentie au cours de sa courte vie. Mais si elle n'ouvre pas cette porte... Si elle n'essaie pas de tourner la poignée...

La poignée ne tourne pas.
La porte est verrouillée.
La jeune randonneuse ne peut retenir plus longtemps un soupir de soulagement, se fondant à moitié dans un sanglot désespéré. La porte est verrouillée! Ainsi, tout ceci n'avait été qu'un affreux cauchemar! Elle allait enfin pouvoir dormir en paix.
Elle tourna le dos à la porte, essayant d'ignorer le son qui perçait le silence désormais. Sans doute rien d'important. Le bruit du vent dans les murs.
Le bruit d'une respiration sifflante, de l'autre côté de cette porte close... Mais il n'y avait rien, absolument rien, derrière cette porte.
Elle traversa dans l'autre sens le couloir d'un pas hésitant, tentant d'ignorer le bruit métallique qui se joignit bientôt au souffle.
Elle descendit les premières marches de l'escalier, tentant désespérément d'ignorer le grincement léger bien que perceptible, le même grincement qu'avait produit la porte de son cauchemar lorsqu'elle l'avait ouverte... Juste avant de lever les yeux...
Incapable de s'en empêcher plus longtemps, la randonneuse se figea à mi-chemin du rez-de-chaussée, consciente que les bruits de pas avaient repris. Le temps qu'elle achève de se retourner, ils avaient cessé de nouveau, et ce bruit de souffle (le bruit du vent, c'était forcément le vent), s'était indéniablement rapproché.
Elle l'entendait aussi précisément que si quelqu'un, quelque-chose, était en train de lui souffler sur la nuque.
Et elle le sentait également.
***

Une jeune conductrice passe en bordure d'une grande et sombre forêt. Elle a conduit toute la nuit, et son enfant, à l'arrière du véhicule, s'est enfin endormi après avoir passé des heures et des heures à pleurer.

Il est quatre heures.

Elle a l'impression que sa tête va exploser, tant à cause du sommeil qui envahit chaque parcelle de son corps, qu'à cause de la migraine causée par les cris de l'enfant, qui fort heureusement avaient cessé.
Autour d'elle, mis à part le bruit des roues sur le bitume et du radiateur, le silence était de mort... Un silence propice à l'endormissement.
Mais elle ne devait pas s'endormir.
Oh, elle aurait tout donné pour ne serait-ce que quelques minutes de sommeil... Quelques secondes...

Ce n'est qu'au bout de quelques secondes qu'elle remarque qu'elle a fermé les yeux.
Sentant une vague de terreur l'envahir, elle les rouvre brusquement, crispant ses mains sur le volant, faisant une embardée pour se remettre du bon côté de la route.
C'est bon. Le danger est passé, elle est de retour sur le droit chemin. La prochaine aire d'autoroute n'était qu'à trois kilomètres, elle y ferait une pause pour se reposer. Rien que trois kilomètres...
Elle ne voit que trop tard la silhouette qui déboule au milieu de la route. Elle fait une embardée pour l'éviter, mais sait déjà qu'elle n'y parviendra pas, bien avant d'entendre et de ressentir le choc qui ébranle le véhicule tout entier...

C'est dans la terreur la plus violente qu'elle voit la route s'éloigner sous elle, et l'instant d'après, alors que la voiture retombe brutalement sur le bas côté, et fait plusieurs tonneaux dans les fourrés sur le bord de la route, elle est toujours consciente. Et même si son corps tout entier saigne de douleur à chaque nouveau coup porté, la seule chose à laquelle elle est capable de penser, c'est son bébé. Son pauvre bébé qui dort à l'arrière.

Une fois le véhicule immobilisé, elle essaie de bouger, de s'extirper de l'habitacle. Ébahie d'être toujours consciente, elle n'aurait jamais pensé être encore en capacité de bouger. Pourtant c'est le cas.
C'est un miracle.
Elle ose encore avoir le vague espoir que la personne qu'elle a renversée, cette personne surgie de l'obscurité des bois, a pu survivre à l'accident. Elle a dans l'idée de retourner la chercher sur la route, d'appeler les pompiers, de tout faire pour la sauver...
C'est alors qu'elle aperçoit son bébé à travers la vitre arrière brisée de la voiture.
Son visage, sa tête entière, sont recouverts d'un rouge sombre, qui a également taché son petit body jaune. Mais le pire, dans tout cela, c'est l'éclat de ses yeux bleus, grands ouverts, qui fixent la jeune conductrice d'un air terrifié. Il a la bouche grande ouverte, mais aucun son n'en sort, ni pleur... ni souffle.

La jeune conductrice remarque alors un gros morceau de verre qui semble avoir transpercé son bébé en plein torse.
Terrifiée, elle parvient à extraire l'enfant de l'habitacle, et le tient entre ses bras tremblants, paralysée à l'idée que le moindre mouvement pourrait entraîner sa mort.
Elle cherche à crier à l'aide, mais aucun son ne sort de sa bouche. Elle ne peut détacher le regard de son enfant, tétanisée.

Pourtant, du coin de l’œil, elle finit par distinguer une lueur. un signal lumineux: Une lumière qui clignote comme la lueur d'un phare.

Persuadée qu'il s'agit là d'un signe providentiel, de la seule chance qu'elle aura jamais de sauver son bébé, elle lève les yeux vers cette petite lueur d'espoir, et avance dans sa direction, avançant à travers bois sans se retourner.

Pour la dernière fois".

Let's cast a magical spell on our lives!
Emy Rald, Poufsouffle, 2ème année

31 mars 2020, 17:39
Un concours très Halloweenesque  privé   Fini 
-Effectivement ton sort est plutôt pas mal, il faudra d’ailleurs que tu me l’apprenne chère camarade.

Pendant toute l’histoire d’Emy, Chogan était passé par trois phase, la première assis en tailleur à dévorer quelques bonbon tout en étant intrigué, la deuxième il s’étais complètement allongé sur le ventre, ses mains retenant sa tête en l’air, il était totalement pris dans l’histoire, il fini l’histoire en étant debout à faire les cents pas, à essayer de déterminer, qu’elle type d’histoire ça pouvait être, tout en ayant l’oreille attentif, il voulait pas louper la fin, il fut d’ailleurs un peu triste pour le petit garçon. Quand l’histoire fut fini, Chogan dit :

-Pas mal, mais je veux des frissons, sentir l’angoisse, la tristesse et la peur monter crescendo, sachez damoiselle, que je ne suis point votre petite cousine, j’ai besoin de plus. À moi ! Ma chère Emy, laisse moi te conter l’histoire des Grahams...

Chogan pris son violon est commença à jouer un air mélancolique.
Pour te mettre dans l’ambiance, imagine les musiques sans piano : Les eaux de la mélancolie

-C’était le matin du noël 1876, l’orphelinat de Nashville était en fête, plusieurs enfants chantaient, dansaient. Ils étaient pratiquement tous heureux malgré leurs débuts de vie misérables. Tous sauf un, un seul garçon n’était pas en joie, Tomas Grahams était orphelin depuis 2 mois, 3 jours et 38 secondes. Du haut de ces 10 ans, il savait qu’il ne pourrait jamais oublier l’incendie qu’il avait déclenché par sa faute. Pourquoi avait t’il voulu jouer avec les allumettes de son frère ? Il était le seul survivant, Tomas avait parler d’un accident, mais en était-ce seulement un ? Depuis cette nuit fatidique, il faisait des cauchemars à répétition. Il priait, priait très fort, il voulait revoir sa famille, et leur dire à quel point il était désolé, qu’il n’avait pas voulu qu’ils meurent... À chaque prière murmuré, une ombre dans son placard grandissait, elle prenait lentement forme humaine... Dans l’après-midi, les orphelins Nashvilliens eurent la permission de sortir dans les jardins pour profitez de la neige, et des jeux festifs organiser par les adultes. Tomas n’avait pas la force de faire semblant, il fut donc autorisé à rester dans sa chambre. Il décida de s’allonger dans son lit, ses yeux rivés sur le plafond décrépit, après une ultime demande à un dieu inexistant pour le garçonnet, Tomas s’endormi avec l’image de sa famille en tête. Une demi-heure plus tard, il fut réveillé par une caresse glaciaire sur sa joue, le garçon ouvrit les yeux apeuré et découvrit sa mère souriante assise sur le bord du lit. Il rêvait, c’était impossible autrement ! Le dernier membre Grahams lui demanda si c’était bien elle, l’esprit acquiesça. Elle ce leva, alla jusqu’à la porte du placard et ouvrit ses bras... le garçon trop heureux de voir l’image de sa mère, ne ce méfia pas une seule seconde, il bondit dans les bras de la créature et la porte ce referma dans un bruit assourdissant.

Chogan changea brusquement de mélodie.
Voici la musique d’ambiance : Requiem for a dream

-Tomas rouvrit les yeux, quand est-ce qu’il les avaient fermer ? Il ne sut y répondre. Sa mère avait disparu. Il était seul dans un espace remplis de la noirceur des ténèbres, il avança à l’aveugle, cherchant une personne, un objet ou même une sortie, quelques choses qui pourrait arrêter l’angoisse montante dans ses entrailles, mais l’endroit était désespérément vide. Après une marche de plusieurs minutes, Tomas abandonna en ce laissant tomber, il pleurait, hurlait sa peur de toute sa faible force. Soudain l’esprit de son frère apparu devant lui, un sourire mauvais ce dessinait sur ce visage pourtant si doux auparavant. Il pointa du doigt une porte rouge derrière le garçonnet. Comment avait-il pu la louper ? L’être fantomatique poussa Tomas à travers la porte désormais grande ouverte. Il arriva dès lors dans une sorte de couloir, un couloir qu’il connaissait très bien, puisque c’était là qu’il avait allumé ce maudit feu. Il entendit des bruits de pas derrière lui, il se retourna et remarqua que c’était lui, il y a de cela deux mois, il sortait de sa chambre pour aller boire un verre d’eau dans la salle de bain, son autre lui semblait bien réveillé pour un garçon qui devait dormir depuis plusieurs heures. Son reflet passa devant lui en le regardant droit dans les yeux, puis il s’arrêta devant la commode du couloir, son frère avait oublié de ranger ces allumettes dans le tiroir fermé. Il les prit en souriant et commença à en craquer une, deux, puis trois, jusqu’à terminer la boite. Bien sûr, il ne s’amusait pas à les éteindre, son double prenait plaisir à les lancer sur le tapis en fourrure. Voilà ce que tu à fait petit pyromane, bienvenue dans les enfers. Ces paroles résonnait dans sa tête de plus en plus fort, puis le silence ce fit... Cette fois sa véritable famille était devant lui...

Chogan arrêta la musique.

-ASSASSIN ! ASSASSIN ! Le vrai Tomas sourit puis sortit une boite d’allumette volé à l’orphelinat de sa poche, il devait vérifié que sa famille étaient bien mortes...

Excuse moi je suis plus fort pour conter des histoires à l’oral, qu’à l’écrit :lol:

Chogan Taylor ~1ère année, Serpentard~
This is me - The greatest showman 🎻🎤

31 mars 2020, 18:02
Un concours très Halloweenesque  privé   Fini 
-Pas mal, mais je veux des frissons, sentir l’angoisse, la tristesse et la peur monter crescendo, sachez damoiselle, que je ne suis point votre petite cousine, j’ai besoin de plus. À moi ! Ma chère Emy, laisse moi te conter l’histoire des Grahams...".

Emy fit la moue. Elle n'était pas réellement vexée, elle faisait semblant, elle était toujours ravie d'entendre un avis constructif. Mais elle avait pensé s'être mieux débrouillée que ça! La prochaine fois, elle ferait attention de plus insister sur les sentiments et l'angoisse de ses personnages, plutôt que de se concentrer sur ce qui était purement visible.

Elle s'installa plus confortablement, et ramena le chaudron rempli de bonbons contre elle alors que Chogan saisissait son violon, et commençait à jouer.

Comment diable était-il capable de jouer tout en racontant une histoire? Emy avait toujours eu beaucoup de mal à faire deux choses à la fois, alors s'il s'était agi de devoir concentrer une partie de son cerveau sur une mélodie et une autre sur l'invention d'une histoire... Elle en aurait été tout simplement incapable.

La musique était excellemment choisie. Comment faisait-il pour trouver exactement la mélodie appropriée pour chaque partie de l'histoire? On aurait presque pu croire que c'était préparé!

Emy, qui était très sensible à la musique, ressentit des frissons à chaque changement d'ambiance, et retint un sursaut lorsque Chogan se mit à hurler "ASSASSIN ! ASSASSIN !" en arrêtant brusquement de jouer du violon.

Finalement, lorsque l'histoire fut achevée, elle applaudit à grand bruit, mais l'éclat de ses bravos résonna d'un écho si sinistre qu'elle s'arrêta bien assez tôt, déconcertée, regardant autour d'elle dans l'obscurité pesante.

"C'était pas mal non plus, vraiment pas mal! félicita Emy. Enfin j'aurais préféré que ça dure plus longtemps, j'ai trouvé ça un peu court pour l'apprécier vraiment comme il faut. En revanche le violon, c'était une excellente idée! Personnellement je joue de la flûte traversière, mais je l'ai laissée chez mes parents, ils ne voulaient pas que je la prenne pour aller à Poudlard, ils disent qu'elle est trop fragile. Enfin de toute manière j'aurais eu du mal à jouer de la flûte tout en racontant une histoire... Enfin bref, le point revient à qui, du coup? Je viens de me rendre compte qu'on ne peut pas juste voter comme ça alors qu'on n'a pas de troisième juge... Et si on établissait un barême de points recueillant plusieurs critères? Qu'est-ce que tu en penses? D'ailleurs, ce concours se joue en combien de points, monsieur le conteur professionnel?".

Let's cast a magical spell on our lives!
Emy Rald, Poufsouffle, 2ème année

31 mars 2020, 22:39
Un concours très Halloweenesque  privé   Fini 
-Merci Em’ il est vrai que j’aurais pu la faire durer un peu plus longtemps, la prochaine sera digne de tes attentes milady. Chogan effectua une parfaite révérence accompagné d’un baise main. Le violon est l’une de mes armes fatales pour fêter nos morts, sache le, une bonne histoire ne se base pas que sur des mots, l’ambiance visuel et sonore joue un rôle primordial dans le frisson recherché. Tu sait on est pratiquement tous musiciens dans ma famille, mon père prévoit d’apprendre la flûte traversière à ma petite sœur quand elle sera plus grande, ma mère, quant à elle, voulait lui apprendre la harpe, mais quand on l’a emmenée dans le magasin Note&Virtuose de la Nouvelle-Orléans, elle n’y voyait que la flûte traversière et rien d’autre. Chogan rigola doucement. J’approuve totalement vos choix instrumental chère camarade. En revanche il est vrai que jouer en parlant n’est pas une option envisageable avec ce type d’instrument. Il secoua sa tête en ayant l’image d’une Emy essayant de parler et jouer, c'était assez hilarant. Oh… c’est pas faux, je n’y avais pas pensé avant… Soit ont kidnappe quelqu’un au hasard, soit on fait le barème… Je vote pour ma première idée ! Hum hum, vue ta tête, je pense qu’on va choisir la deuxième solution, elle est bien aussi. Chogan fit une moue adorable. Je pense, vue l’heure, qu’on peut la jouer en 3 manches, et si nous avons encore du temps avant le dîner, nous pourrons peut être en faire une quatrième , mais cette fois en imposant des mots ? Est-ce que tu en dit ?

Chogan profita de la réflexion d’Emy, pour lui piquer le pot de sucreries. S'il continuait comme cela, il était sûr de chopper des caries.

@Emy Rald

Chogan Taylor ~1ère année, Serpentard~
This is me - The greatest showman 🎻🎤

01 avr. 2020, 13:23
Un concours très Halloweenesque  privé   Fini 
Emy écouta avec attention les propositions de Chogan. Certes, le kidnapping serait parfaitement entré dans le thème d'Halloween, bien dommage que ce soit légèrement illégal. En revanche, la seconde option, elle lui plaisait beaucoup! Plus il y aurait de manches, plus elle serait contente. Elle adorait inventer et écouter des histoires d'épouvante.
"Cette idée de mots imposés me plait beaucoup. Et c'est digne d'une finale! Ça marche pour moi. Et pour le barème, il faudrait réfléchir à des critères, afin qu'on puisse déjà noter nos deux histoires.
Je pensais à ces critères là, dis-moi ce que tu en penses:
- La situation initiale: un point pour l'introduction de l'aventure.
- Les personnages: un point pour la description physique, un point pour la personnalité.
- Le lieu de l'intrigue: un point pour la description, un point bonus pour l'originalité.
- Le ressenti de l'angoisse: deux points.
- La fin: trois points.".


Emy était plutôt satisfaite de son barème, mais se demandait s'il était assez complet. Elle avait essayé de faire un total sur dix points. Elle se demandait si Chogan aurait d'autres idées pour compléter son barème, qui après tout n'était pas forcé d'être sur dix points.

"Est-ce que ce barème te convient, ou est-ce que tu penses qu'on peut ajouter d'autres critères? Si c'est bon pour toi, je me disais qu'on pourrait noter chacun de notre côté l'histoire de l'autre, et mettre nos résultats en commun en même temps".

En attendant la réponse de son ami, Emy sortit de la poche de sa cape un bout de papier, une plume et un encrier. Heureusement, elle emportait toujours de quoi écrire avec elle, ça leur serait plutôt pratique dans cette situation.
Elle déchira la feuille de papier en deux, et en donna la moitié à Chogan.

"On pourra se partager la plume! Rien ne nous oblige à écrire en même temps, mais ce serait plus drôle si on découvrait nos résultats en même temps. Qu'est-ce que tu en dis?".

Let's cast a magical spell on our lives!
Emy Rald, Poufsouffle, 2ème année