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04 avr. 2020, 12:06
 Libre  Et c'est une à une qu'elles tombèrent...
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30 mars 2045
17h02.


Tant de tristesse. Tant de malheur. Une éclaircie l'avait aidée à ne pas se laisser entrainer par le flot de mélancolie qui l'avait d'abord envahie, mais cela n'était pas suffisant. Elle se préservait, essayait d'être au mieux pour son futur petit frère, toutefois, il était compliqué pour elle de ne pas se laisser aller à se morfondre, comme elle l'avait toujours fait.
Étudier l'avait aidée, mais cet échappatoire ne lui apportait aucun plaisir, aucune nouveauté. Elle avait fini par s'habituer à se lever à cinq heures tous les matins pour aller se plonger dans ses manuels devant la cheminée de la salle commune. Si apprendre tous ses livres lui permettait de s'améliorer encore considérablement en magie, elle voulait tout de même un peu plus d'action.

Les ciseaux à la main, elle regarda cette frange qui décidément, poussait trop rapidement. Déjà qu'elle ne l'appréciait guère, alors si en plus elle devait l'égaliser toute les deux semaines... Mais sa mère lui avait bien fait comprendre qu'elle devait la porter et la gifle était encore trop présente dans son esprit pour qu'elle désobéisse à cet ordre. Et même si elle en reportait la coupe à la veille des vacances pour être tranquille, il y avait des chances que sa sale rapporteuse de cousine décide de tout raconter.
Elle approcha les deux lames de sa frange. Sa respiration s'entrecoupa tandis qu'elle observait ses mèches de cheveux bien trop longues. Démesurément longues, même. Ridicules. Enfantines. Encombrantes. Autrefois sa fierté, aujourd'hui... juste un calvaire.
La jeune fille détourna le regard vers son visage. Sa peau pâle, ses yeux tristes et ses cernes violacées. Elle ferma les yeux pour ne plus voir cette image d'elle qu'elle détestait. Elle était faible.

Elle caressa du bout des doigts la chevelure incriminée. Rouvrit les yeux et pris sa résolution. Coupa.
Clic.
D'abord une seule mèche. Puis deux.
Clac.
Et c'est une à une qu'elle tombèrent... Dans sa tête, elle se disait qu'elle ne couperait pas trop court, juste aux omoplates. Mais sa main, comme guidée par une volonté propre, en décida autrement. Le bruit aigu des ciseaux l'accompagna. Tel une sentence. Pour lui montrer que ce quelle faisait était irrévocable. Pas de retour en arrière possible.
Clic.
Clac.

Et ce furent environ un mètre de cheveux noirs qui recouvrirent le sol.

Inspiration.
Le choc. L'horreur. Les larmes. Tout cela lui vint d'un seul coup quand elle observa le résultat. Il lui restait encore un peu de longueur... environ dix centimètres en dessous des oreilles. Car aucune des mèches n'étaient égales. Un carnage. Ça lui donnait un air débraillé qui accentuait sa mauvaise mine. Lui faisait ressembler à un animal sauvage.
Expiration.
Mais ce n'était pas... vilain. Une fois égalisée, sa coupe lui donnerait un côté casse-cou. Elle passa sa main dans sa chevelure, l'ébouriffa. Magnifique. Elle remit sa tignasse comme il faut et récupéra les ciseaux. Se figea et se mordit la lèvre. Pour le devant, elle arriverait peut-être à rattraper, mais derrière...
En plein désarroi, elle ne savait que faire et resta plantée-là, la mine inquiète, le cœur battant.

Poum poum.
Peut-être avait-elle fait une erreur.
POUM POUM.
Une grossière erreur.
POUM POUM !
Quelle ne pouvait réparer.
POUM POUM !

Oh, la boulette...

Reducio
Ce RP est libre, pour une personne. Deux, peut-être.
Quiconque voulant aider Katherine peut poster sans problème. Une des deux personnes peut être farceuse et essayer de mettre le bazar, mais l'autre doit être obligatoirement réfléchie pour éviter le désastre capillaire.
Pour les premières années, merci de m'envoyer un hibou.
Et si vous avez des questions, n'hésitez pas. ^^


EDIT : J'ai trouvé mes partenaires, merci :)
Dernière modification par Katherine Bailey le 04 avr. 2020, 17:50, modifié 3 fois.

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

04 avr. 2020, 12:42
 Libre  Et c'est une à une qu'elles tombèrent...
[PV Katherine Bailey, Alyona Farrow et Lily Dempsey]
Répétition (Deuxième année)
Toilettes abandonnées, Poudlard
Jeudi 30 mars 2044
dans l'après-midi


Bizarrement, ce jour-là tu n'étais pas énervée. Tu étais calme, peut-être presque un peu heureuse. Tu venais de recevoir une lettre de Will. Il avait gagné son match, et son équipe était qualifiée ! Tu aurais tant aimé pouvoir l'encourager à te défoncer la voix dans les tribunes, mais tu ne pouvais pas quitter le château quand tu le voulais. Moi qui aurais pensé que cela te rendrait horriblement triste et que tu ferais encore une fois une crise contre ce Château de l'Enfer qui te retenait prisonnière, tu étais heureuse pour ton frère et également très fière de lui. C'était lui, William Greenwood, le plus fort de tous les grands frères !
La lettre disait aussi qu'il espérait que tu travaillais bien, que tu avais des amis et qu'il était super envieux de sa petite soeur. En réalité, il avait tout faux. Non, tu ne travaillais pas, et non, tu n'avais pas d'amis. Tu te morfondais sur ton sort, essayant par tous les moyens de régresser les autres pour oublier la gamine totalement nulle que tu étais. Alors, tu avais décidé de te reprendre un peu en main. Je ne te dis pas que tu te mettais à écouter en cours, ça viendrait, je l'espère, un peu plus tard. Mais tu jetais moins de regards noirs autour de toi. Tu n'allais plus trop vers la provocation. Sans aller parler aux autres pour autant, tu les ignorais au lieu de les rabaisser et de te moquer d'eux. Et ça, c'était déjà un grand progrès ! Tu ne savais pas vraiment si tu allais réussir à tenir longtemps, mais tu voulais au moins essayer de réaliser le souhait de ton grand frère. *Un petit effort, rien qu'un petit*

Entre deux cours, tu avais décidé de te rendre dans les toilettes abandonnées, comme à ton habitude. C'était un endroit calme où tu aimais rester tranquille.

Mais lorsque tu arrivas dans les toilettes, tu découvris une jeune fille qui n'avait pas l'air bien du tout. Les ciseaux, les mèches au sol, les pleurs... Tu compris très vite. En effet, sa coupe n'était pas vraiment réussie. Quelle idée, en même temps, de se couper les cheveux seule...
Alors oui, tu aurais pu te moquer d'elle, lui dire qu'elle ne ressemblait à rien et c'est d'ailleurs ce que tu t'apprêtais à faire mais... *Un petit effort, rien qu'un petit* tu te retins.

"Heu... salut. J'avoue que, c'est pas glorieux ce que tu viens de faire. Mais t'inquiète pas, tout s'arrange ! Tu veux bien que je t'aide ?"

Mais, qui étais-tu devenue, Harriet ? De là à proposer ton aide ? J'avoue que j'étais impressionnée...

"Bon, j'ai pas Bac + 5 en coiffure, mais ma mère me coupait les cheveux quand j'étais petite !"

Un large sourire apparut sur tes lèvres. Tu étais différente aujourd'hui, et tant mieux ai-je envie de dire !
Dernière modification par Harriet Greenwood le 24 mars 2022, 23:56, modifié 4 fois.

Sixième année RP / code couleur : #741B47
Harriet-Irma-Flash Greenwood-Mcqueen, prédictions en tout genre en moins d'une seconde !
Venez pénétrer les voiles mystérieux de l’aveniiir !

04 avr. 2020, 14:58
 Libre  Et c'est une à une qu'elles tombèrent...
Le cours de sortilège était terminé. Lily pouvait enfin souffler. Et surtout lire la lettre d'Emma, elle l'avait reçu ce matin mais n'avait pas eu une seconde pour l'ouvrir. Elle sortit de cours en pris la lettre dans son sac et la décacheta d'une main tremblante. Non parce qu'elle était inquiète mais plutôt excitée, même surexcitée !!! Ca faisait longtemps qu'Emma ne lui avait pas écrit et elle avait hâte de savoir ce que sa meilleure amie lui raconterait. Elle commença à lire la lettre tout en marchant, ou plutôt en sautillant, tellement elle était euphorique. Mais plus sa lecture avançait et plus sa démarche ralentissait et sa joie disparaissait... Emma était heureuse, elle avait plein de " super " nouveaux amis trop cool ! Lily était contente pour elle, en fait non, elle l'enviait. Elle prenait même ça pour une trahison. Lily s'était fait des amis à Poudlard aussi, bien-sûr, mais aucun ne prendrait jamais la place d'Emma ! Il n'y avait toujours eu qu'elles deux. Et là, Lily avait le sentiment d'être remplacée. Emma ne demandait quasiment pas de nouvelle de son amie, elle s'étalait juste sur ses copines "trop drôle"...

Sa joie s'était transformée en grande tristesse, voir en colère. Lily avait besoin de se calmer, seule. Mais ce château avait beau être immense, il n'y avait jamais un coin tranquille !
C'est en passant devant la porte des toilettes abandonnées, au premier étage, que Lily se dit que si on les appelait "toilettes abandonnées", c'est peut-être parce qu'il n'y avait jamais personne ! C'est exactement ce qu'il lui fallait. Elle poussa la porte doucement et entra. Il n'y avait pas un chat. Tant mieux !
C'était vraiment glauque ici, les miroirs étaient cassés comme a peu près tout ce qui se trouvait là.
Tant pis, là, c'était le dernier de ses soucis. elle entra dans une cabine et ferma la porte.
Elle accrocha son sac à la porte puis elle posa ses fesses sur les WC en essayant de ne pas trop penser à l'état de saleté de la pièce. Sa joie était retombée comme un soufflet et maintenant, elle avait envie de pleurer. Elle se recroquevilla et mis sa tête contre ses genoux. Ses long cheveux tombèrent de chaque côté comme pour la cacher. Les larmes ne venait pas, mais Lily essayait de se calmer en respirant le plus calmement possible.

Mais quelques minutes plus tard, son calme fut troublé par une arrivée dans les WC. Lily se fit encore plus petite, même si personne ne pouvait la voir, enfermée dans sa cabine.
La personne ne faisait pas de bruit, Lily se demanda si elle n'avait pas rêvé, puis elle entendit une respiration saccadée. Plus rien. Puis, Lily entendit un léger bruit, ou plutôt un chuintement. Elle reconnut tout de suite ce son. C'était celui d'une paire de ciseaux qui coupait des cheveux. Ce qui la ramena à Emma, et une larme chaude coula le long de sa joue. C'est Kathy, la mère d'Emma qui avait un salon de coiffure à Londres. Kathy était douce, gentille et patiente. Et comme chez Lily, il y avait toujours Missy et sa tête ronchon... Lily passait beaucoup de temps au salon. En fait, Emma et elle y allaient tous les jours après l'école. Lily adorait l'ambiance du salon, les clientes qui se racontait leurs histoires... Mais par dessus tout, Lily adorait regardait Kathy travaillait, ses yeux se perdre au loin et son tic de se mordre la joue quand elle était concentrée sur sa coupe. Quand il n'y avait pas de cliente, Emma jouait à la coiffeuse sur des tête à coiffer et Lily rangeait les bigoudis, par couleur et par taille. Toujours. Cela faisait beaucoup rire Kathy qui lui avait attribué le surnom de "Lily bigoudis".
A ces souvenirs, une autre larme coula accompagnée d'un sanglot que Lily étouffa dans sa main.
Mais elle fut tirée de ses pensées par une voix :


" Heu... salut. J'avoue que, c'est pas glorieux ce que tu viens de faire. Mais t'inquiète pas, tout s'arrange ! Tu veux bien que je t'aide ?
Bon, j'ai pas Bac + 5 en coiffure, mais ma mère me coupait les cheveux quand j'étais petite ! "


Cette dernière phrase tira un sourire à Lily...

Préfète des Ventoulpes

04 avr. 2020, 15:50
 Libre  Et c'est une à une qu'elles tombèrent...
Je respire doucement, emportée par les élèves du château dans le couloir. Je ne sais pas vraiment où aller. Je vais là où mes pas m'emportent. Pourquoi? Pourquoi est-ce que je continue à ne rien faire? Je pourrai aller dans le parc, lire un livre à la bibliothèque, passer du temps avec Ecco. Mais je ne fais rien. Je marche simplement dans les couloirs. Je m'arrête soudainement. La porte des toilettes abandonnés. Elle est juste à côté de moi. Pourquoi ne pas y aller? Une petite voix moqueuse de ma tête me murmure qu'ils sont abandonnés, je vais juste perdre mon temps à aller dedans. Abandonnés? Alors pourquoi est-ce que j'entend des voix derrière la porte? Il y a peut-être quelqu'un dedans? La curiosité s'empare de moi et me fait ouvrir la porte, doucement.

Les premières choses que je vois sont les cheveux par terre. De grandes mèches noires. Très longues. Il y en a partout. Et puis j'entend. Des sanglots. Mes yeux se posent sur une fille -aux cheveux noirs-. Ses cheveux sont courts. Je devine que les mèches par terre sont à elle. Je comprend soudain pourquoi elle pleure. L'arrière de ses cheveux est assez … affreux. Elle a dû essayer de les couper toute seule mais n'a pas réussi. J'entre enfin et je me retourne pour fermer la porte. Je ne sais pas vraiment pourquoi je suis rentrée. J'aurais très bien pu la laisser là, avec ses larmes et ses sanglots. Mais une sorte de bouffée de compassion m'a saisie. En me retournant de nouveau vers elle, je remarque qu'elle n'est pas seule. Une autre fille est debout pas très loin d'elle. La porte me l'avait caché. Elle me ressemble un peu. Cheveux roux. Yeux bleus. Peut-être l'ai-je déjà croisé, mais elle ne me dis rien. Je pense que c'est elle qui vient de parler. Elle a l'air d'attendre une réponse. Peut-être qu'elle veut aider celle aux cheveux noirs. Je fais un pas en avant, hésitante. Qu'est-ce que je pourrai faire pour les aider? Je ne sais pas couper les cheveux. Même si j'ai souvent vu mamie le faire sur moi, je n'ai jamais pris de ciseaux pour me le faire. J'observe la scène. Tout semble s'être figé un instant. Peut-être que je suis en trop. Je m'apprête à faire demi-tour mais quelque chose me retient. J'ouvre la bouche lentement et prononce, tout aussi lentement, un petit mot.

«Bonjour.»

Je réfléchis. C'est pas un petit mot comme ça qui va les aider. Ressaisie toi Alyona! Mon regard passe de nouveau sur les longues mèches. Il continue son chemin en s'arrêtant un instant sur les ciseaux. Et il s'arrête définitivement sur la coupe de celle aux cheveux noirs. On ne peut pas la laisser comme ça. Elle ne peut pas sortir comme ça. On peut l'aider. On doit l'aider.

#466962Étudiante à l'Institut de Médicomagie et des Sciences Magiques — spécialité botanique

04 avr. 2020, 18:54
 Libre  Et c'est une à une qu'elles tombèrent...
Elle se contempla dans le miroir brisé. Caressa les ciseaux de son pouce, fort. Nerveusement. Mince, mince, mince. Elle ne pourrait pas sortir sans tomber sur quelqu'un. Quelqu'un qui la verrait dans un état pareil, débraillée et affolée. Elle devait donc rester. Rester et arranger cette horreur. Essayer d'arranger, plutôt. Une catastrophe...
Une présence. Elle se retourna. Une... fille. Rousse. Yeux bleus. Connait pas. Elle serra fort les ciseaux et la fixa, farouche. Si elle se moquait d'elle, elle lui en collerait une. Et fort. Si la jeune fille n'en avait rien à faire de ce que les autres pensaient d'elle, elle n'aimait pas que l'on se gausse de sa petite personne. Pense en silence, quoi, lui dit-elle en pensée. Cela sembla marcher, car l'autre ne dit rien de méchant. Elle apprécia le geste. L'écouta attentivement, mais ne dit mot. Son aide, elle en avait besoin, mais elle préférait la jauger d'abord. Après tout, elle pourrait tout foirer et ne lui laisser qu'un centimètre de cheveux.

Une autre fille entra. Rousse aussi. Yeux bleus également. La métisse détourna ses yeux de la rousse numéro un pour observer la rousse numéro deux. C'est un congrès de rouquines ? faillit-elle demander. Elle se mordit la lèvre. Contempla les mèches au sol. Releva la tête. Rousse Numéro Deux lui dit bonjour. Elle la regarda attentivement. Passa Rousse Numéro Un.

-Bonjour, dit-elle simplement.

Ses yeux allèrent de l'une à l'autre comme durant un match de tennis. Elle se gratta la tête. Sursauta. Elle avait presque oublié la nouvelle texture de ses cheveux. Prit une mèche et se la colla sous le nez pour l'examiner. Pour être court, c'était court. Elle remit la mèche dans le fatras de sa tignasse. Après un nouvel examen méticuleux des deux filles, elle se résolu à accepter l'aide de Numéro Un. Elle ouvrit le bec, le referma, le rouvrit. Puis se lança :

-Ouais, je crois que j'aurais besoin de ton aide. Merci. (Se frotta le haut du crâne, ébouriffant encore plus -si c'était possible- ses cheveux courts.) Je t'avouerais que la coupe porc-épic électrocuté me va moyen.

Le sarcasme lui redonna du courage et elle fit tourner la paire de ciseaux entre ses doigts. Rassembla du bout du pied les mèches au sol, pour en former une sorte de tas. Retira les saletés qui s'étaient installées sur ses Doc Martens. Noires avec des roses rouges, celles-ci lui étaient très précieuses. Son talon claqua nerveusement au sol.

Tap ! Tap ! Tap !

Agacée par le bruit, elle grommela entre ses dents. Croisa les bras pour se donner contenance et se décida à engager la discussion. Elle en avait plus qu'assez de les appeler dans sa tête Rousse Numéro Un et Rousse Numéro Deux.

-Vous vous appelez comment ?

Elle détourna les yeux pour examiner les cabines. Crut sentir une autre présence, mais secoua la tête. Si quelqu'un d'autre était là, il ou elle se serait manifesté, depuis le temps. À moins que cette personne ne dorme ? Elle ricana intérieurement. Personne ne dormait dans des toilettes. La deuxième année haussa les épaules et reporta son attention sur ses camarades. Fit sauter les ciseaux dans sa main. Ne put résister à l'envie de toucher une fois de plus sa tête.

-Ça fait vraiment chelou, lâcha-t-elle pour elle-même.

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

04 avr. 2020, 20:05
 Libre  Et c'est une à une qu'elles tombèrent...
Est-ce qu'elle devait sortir de sa planque ou pas ? Sortir maintenant, ça faisait un peu la fille qui espionne. Et puis avec ses larmes, Lily n'imaginais pas la tête qu'elle pouvais avoir. Dès qu'elle pleurait, ses yeux devenait rouge et gonflé et avec le marron de ses iris ça donnait une couleur pas vraiment top ! Elle qui en temps normale adorait ses yeux.
Elle décida donc d'attendre. Après tout, les deux filles allaient bien finir par partir... en plus la deuxième n'avait pas eu de réponse à sa question.
Et zut quelqu'un d'autre venait d'entrer. Pas vraiment abandonnées ses toilettes finalement !
Un petit "bonjour" sortit d'une bouche.
Finalement, la réponse attendue arriva :


" Ouais. Je crois que j'aurais besoin de ton aide. Merci. Je t'avouerais que la coupe porc-épic électrocuté me va moyen. "

Face à cette comparaison, Lily ne put retenir un rire étouffé dans sa main mais tout de même audible si on y faisait attention.
Elle n'avait plus le choix maintenant, elle devait sortir. Et puis en même temps, elle était arrivée là la première, c'est pas comme si elle s'était incrustée. Pourtant, elle avait l'impression de voler un moment qui ne lui appartenait pas. Et puis si la fille ressemblait à un porc-épic électrocuté, c'est que la coupe ne devait pas être des plus réussie. Lily pouvait peut-être l'aider un peu ? Après tout, elle avait vu Kathy faire tellement souvent.


Lily se leva le plus discrètement possible et pris son sac, celui en toile beige.
Heureusement, des voix s'élevèrent pour camoufler le bruit qu'elle faisait.


" Vous vous appelez comment ? "

Lily ouvrit la porte sur un :

" Ça fait vraiment chelou "

Pour la discrétion on repassera ! La pièce était grande mais quand elle sortit, Lily tomba sur trois filles juste devant elle. Deux étaient rousses et l'autre avaient les cheveux noirs. Enfin ce qu'il en restait !
Lily remarqua la touffe de cheveux aux pieds de la malheureuse et reporta ensuite son attention sur le miroir. Elle croisa le regard des 3 filles qui à priori n'avaient pas entendu qu'elle était là. Elle aurait pu rester planquée. Mais quand elle regarda plus en détail la fille aux cheveux noirs, elle se dit que, oui, elle avait besoin d'aide. Et vu le regard qu'elle avait, elle semblait même au bout de sa vie ! Sa journée avait l'air pire que celle de Lily...


Lily sourit timidement et parla d'une voix douce et qui se voulait rassurante :

" Bonjour, je m'appelle Lily.
Je suis vraiment désolée, je ne voulais pas vous interrompre mais je me suis enfermée dans les WC pour réfléchir et je vous ai entendu. "


Elle croisa le regard de la fille aux cheveux noirs et essaya de lui transmettre à travers ses yeux marrons et si expressifs, qu'elle compatissait. Evidemment, les déboires que Lily avait avec sa tignasse n'avait rien de comparable avec la situation de cette fille...

" Si tu as besoin d'aide... j'ai pratiquement grandi dans un salon de coiffure... "

Lily lui sourit avec sa bouille malicieuse et un mouvement d'épaule. Elle espérait qu'elle ne prendrait pas ça pour de la condescendance...

Préfète des Ventoulpes

05 avr. 2020, 00:44
 Libre  Et c'est une à une qu'elles tombèrent...
Tu attendais toujours ta réponse tandis que la fille à la coupe ratée te regardait. *Qu’est-ce qu’elle attend pour ouvrir la bouche ?* Tu songeais qu’elle ne pouvait plus parler tellement elle était choquée de ses cheveux ou bien de ta présence, mais c’était quand même peu commun de rester bouche-bée devant une rousse de 12 ans.
Alors que tu t’apprêtais à rouvrir ton clapet, impatiente que tu étais, pour lui demander si elle savait parler, la porte s’ouvrît. Une autre fille se joignit à vous tout en vous saluant gentiment. S’ensuivit un jeu de regard. Les yeux de la brune allaient de l’autre rousse à toi tandis que les tiens jouaient au même jeu avec tes deux camarades. On aurait pu croire que c’était une comédie, si vous aviez été sur une grande scène en costumes ridicules.

Enfin quelqu’un prononça un mot. La brune pouvait donc parler, tant mieux car il serait plus facile de communiquer, à part mimer des gestes tu ne savais rien à propos de la langue des signes. Sans ouvrir la bouche, tu souris à la nouvelle arrivante pour lui montrer ton accueil.
Puis, enfin, tu obtins ta réponse. Bien sûr qu’elle avait besoin d’aide, vu sa tête. Cependant elle te plaisait bien, cette petite. Elle avait de l’humour, tu ne pu t’empêcher d’esquisser un sourire à sa comparaison avec porc-épique électrocuté. J’avoue que c’était plutôt bien trouvé.

Mais alors que tu t’apprêtais à lui répondre, tu fus une nouvelle fois dérangée par une incruste. Enfin, "incruste" n’est pas vraiment le mot puisque cette nouvelle arrivante était présente depuis le début. Tu tournas la tête vers elle. Elle n’avait pas l’air méchante et commença tout de suite par s’excuser de son irruption. Elle proposa même son aide, elle aussi devait trouver la coupe de la brune complètement ratée. C’est vrai qu’en y repensant, elle ne pouvait pas ressortir comme cela sans se prendre des moqueries à chaque coin du château.

Tu regardas une à une tes camarades.

"Bon, puisqu’on est là, autant qu’on t’aide !"

Il aurait probablement été plus sage de laisser la dernière arrivante faire la coupe seule, elle avait l’air de s’y connaître. Mais couper des cheveux t’amusait bien, et puis tu ferais attention à ne pas couper trop court pour que cela soit rattrapable quand même, ce n’était pas le bon moment pour jouer la relou.

Tu dis à l’adresse de la deuxième rousse :

"Tu veux nous aider à couper ?"

Ah oui et, j’oubliais, tu ajoutas également à l’adresse de la brune :

"Moi c’est Harriet. Et toi ? Parce que ce serait con que je sois obligée de t’appeler le porc-épic électrocuté..."

Un petit rire s’échappa de ta bouche, sans avoir demandé la permission.
Dernière modification par Harriet Greenwood le 05 avr. 2020, 15:28, modifié 1 fois.

Sixième année RP / code couleur : #741B47
Harriet-Irma-Flash Greenwood-Mcqueen, prédictions en tout genre en moins d'une seconde !
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05 avr. 2020, 15:26
 Libre  Et c'est une à une qu'elles tombèrent...
Le regard de la fille qui a besoin de refaire sa coupe de cheveux passe de moi à l'autre rousse. Elle n'a pas l'air de savoir quoi répondre. Elle dit juste un petit bonjour avant de se gratter la tête et de sursauter. Aurait elle déjà oublié que ses cheveux sont courts maintenant? Elle semble hésiter avant de répondre à l'autre rousse. Celle-ci lui avait donc proposé son aide. M'en doutais. Elle finit sa réponse par une comparaison de ses cheveux à un porc-épic électrocuté. Ça me fais sourire. Du coin de l'œil, je vois que l'autre rousse aussi sourit. Celle aux cheveux noirs fait claquer ses chaussures au sol avant de croiser les bras et de demander comment nous nous appelions. Je fais pas attention à ses petits gestes. J'ai cru entendre du bruit avant sa question. Du bruit qui venait de la pièce. Tu délires Alyona, y'a du bruit partout à Poudlard. Ça doit venir du couloir. Pourtant… Je secoue la tête comme pour me chasser cette idée de bruit de l'esprit. Celle aux cheveux mal coupés reprend la parole. Elle a pas tord. C'est vraiment chelou sa coupe de cheveux. Faut arranger ça.

Alors que j'allais prendre la parole pour me présenter, une des portes des toilettes s'ouvre sur une autre rousse. Encore! Elle s'excuse et se présente. Lily. Je grave son nom dans mon esprit pour ne pas l'oublier. Vu sa taille, sa façon de se tenir et les traits de son visage, elle me semble en première année. Une première année cachée dans les toilettes. Pour pleurer? Peut-être. Elle a les paupières rouges. Pas très discret. Les toilettes, lieu favori pour aller pleurer. Elle propose son aide à l'autre fille. Faut peut-être que je parte. Avec deux aides elle devrait pouvoir se débrouiller. Pourtant je reste. J'vais pas partir maintenant. Si elles se coupent avec les ciseaux faut bien que quelqu'un prévienne l'infirmier. Un grand sourire apparait sur mes lèvres à cette pensée.

La première rousse prend la parole. Elle va aider la fille aux cheveux coupe porc-épic électrocuté. Tant mieux. On arrivera peut-être à rendre sa coupe potable avant qu'elle sorte d'ici. La première rousse reprend la parole en me regardant. Elle me demande si je veux les aider à couper. Bah… Pourquoi pas? Mais avant que je puisse répondre, elle reprend la parole pour se présenter. Harriet. Elle a un beau rire Harriet.

«Ok. Pourquoi pas. En fait, j'm'appelle Alyona.» Je jette un coup d'œil à celle qui a besoin d'aide et lui souris. «T'es sûre que tu veux pas les laisser comme ça tes cheveux?»

Mon sourire s'étend sur mon visage.

«Quelqu'un a un peigne ou une brosse? Ça pourrait peut-être nous être utile»

#466962Étudiante à l'Institut de Médicomagie et des Sciences Magiques — spécialité botanique

06 avr. 2020, 15:06
 Libre  Et c'est une à une qu'elles tombèrent...
Un bruit. La gamine tourna aussitôt la tête vers son origine. Une fille sortit des toilettes. Une autre rousse. Et de trois ! Eh ben mon cochon ! La nouvelle venue avait ses yeux marrons rouges et gonflés. Elle avait pleuré, c'était certain. La gryffonne fronça les sourcils, mais ne fit aucun commentaire.
Rousse Numéro Trois les salua et se présenta comme étant Lily. Elle semblait être en première année et s'excusa de les avoir interrompues et écoutées. La jeune fille de treize ans répondit à son salut par un hochement de tête et un mini sourire, avant d'écouter la suite de son discours. Elle ne lui en voulait pas de les avoir écoutées, même si elle se sentait un peu gênée à l'idée qu'une personne ait été présente dans la pièce pendant qu'elle perdait son sang froid et se coupait sans pitié la tignasse.
Lily lui proposa son aide, arguant qu'elle avait pratiquement grandi dans un salon de coiffure. La métisse hocha la tête d'un air appréciateur, tandis que Lily lui souriait. Une aide en plus ne lui serait pas de refus pour réparer au mieux la catastrophe.

Rousse Numéro Un dont elle ne connaissait toujours pas le prénom rejoignit sa pensée en proposa leur aide à toutes les trois. Quelle était la probabilité que je tombe suis trois rousses dans une même pièce et que toutes trois se proposent comme coiffeuses ? Quoique... Rousse Numéro Deux n'avait plus dit un mot depuis son bonjour. Encore une fois, Rousse Numéro Un lut dans ses pensées et demanda à Rousse Numéro Deux si elle voulait se joindre à elles. Rousse Numéro Un lui donna son nom. Harriet. Et Numéro deux fit de même. Alyona. Leur deux remarques lui firent lâcher un petit rire.
Lily, Harriet et Alyona. Bien.

-Ça aurait le mérite d'être original, mais ce serait assez con, en effet. Mon nom, c'est Katherine. Ou Kat, comme vous voulez, répondit-elle à Harriet. (Elle se tourna vers Alyona.) Mmm... Maintenant, tu me mets un doute. Ça pourrait faire un style particulier... (Un temps) Je rigole. J'en ai rien à cirer de ce que pensent les autres, mais même moi je trouve ça moche. Donc... bah merci à vous trois de vouloir essayer de rattraper ma boulette.

Boulette était un bien petit mot pour désigner l'ampleur de la... chose. Elle haussa un sourcil et fit la moue, avant de se rappeler la requête d'Alyona.

-Euh ouais, j'ai un peigne. Il est dans mon sac. Je l'avais pris pour ma frange parce que mon intention de départ était de la tailler, mais... je me suis laissée un peu emporter, je suppose. Ahem.

Surtout qu'elle ne s'en était même pas occupée, de cette maudite frange. Et qu'elle n'avait même pas pensé à sortir son peigne. Elle n'en avait pas besoin d'ordinaire, mais la dernière fois qu'elle si était mise, ça n'avait pas été hyper droit. Comme sa coupe actuelle. Katherine Bailey, catastrophe capillaire.
Elle roula des yeux et partit en quête de son sac, balancé par terre près des lavabos. Fouilla dedans parmi sa tonne de livres, mais ne put remettre la main sur le peigne tant recherché. Bah merde alors ! Où c'est qu'il est, çui là ? Agacée et renversa le contenu de la besace sur le sol. Une dizaine de livres se déversèrent sur le sol, avec son bonnet et son carnet de dessins. L'objet de sa convoitise se trouvait au milieu de tout ça. Yes ! Elle se releva aussitôt et montra le peigne en plastique noir avec un air victorieux.

-Je l'ai !

Elle se rendait bien compte qu'elle devait avoir l'air un poil exubérante à brandir cet objet comme si il s'agissait du Graal, mais elle haussa les épaules intérieurement. Bah, elle n'était pas là pour leur plaire. Enfin... un peu quand même si elle ne voulait pas que sa tête ne ressemble à un nid de corneilles. Elle s'efforça donc d'avoir l'air normale. Normale. Quel pouvait bien être le sens de ce mot ? Elle ne savait pas vraiment. Elle voyait plein de gens "normaux" mais quand à reproduire leur attitude... Elle savait jouer la comédie, mais pas sûr ça. Car c'était bien souvent son côté exubérant qu'elle utilisait pour mettre les autres mal à l'aise. On peut pas être bonne en tout, tenta-t-elle de se consoler. Elle se balança d'un pied sur l'autre et se mordilla la lèvre.

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

06 avr. 2020, 17:20
 Libre  Et c'est une à une qu'elles tombèrent...
Elle s'appelait Katherine, ou plutôt Kat. Le porc-épic électrocuté s'appelait Kat. Tant mieux, son prénom était plus joli que ce surnom étrange. Les deux autres s'appelaient Lily et Alyona. Tu n'étais pas certaine de pouvoir retenir tous ces prénoms mais tu ferais un effort. Après tout, puisque tu n'avais pas beaucoup d'amis tu n'avais pas non plus beaucoup de prénoms à stocker dans ta mémoire.

C'était donc Lily, Alyona et Harriet à la conquête du carré de Kat. Ça aurait pu être le titre d'un roman, mais je ne sais pas si cela aurait donné envie aux lecteurs. Peut-être était-ce trop ordinaire ? Ou bien mal formulé ? Enfin bon, ce n'était pas le moment de s'inventer écrivaine... tu avais une coupe à sauver !

Le sac à dos de Katherine était renversé par terre, cette fille ne semblait pas prendre vraiment soin de ses affaires. Qu'importe, il ne semblait y avoir que des livres de cours. *Les cours, on s'en fout* La gryffondor brandit le peigne comme si c'était un trophée qu'elle avait gagné. Ce geste t'amusa un peu, ta bouche s'ouvrit en un léger sourire. C'était positif qu'elle garde encore un peu de motivation malgré sa bêtise. Katherine te semblait être une fille forte, avec beaucoup de courage et peut-être une histoire difficile.

Les deux autres ne semblaient pas vraiment réagir, alors tu t'avanças vers la malheureuse, pris les ciseaux et le peigne et te tournas face au miroir. Tu regardais le reflet de Kat dans le miroir. Décidément, cette coupe était vraiment ratée ! Mais tu allais arranger ça, hein Harriet ?

"Bon. J'imagine que tu voulais faire un carré... J'vais essayer d'égaliser un peu, on s'occupera de la frange plus tard."

Tu pris une grande inspiration. Tu avais peur, peur de rater et de faire quelque chose qui ne soit plus rattrapable après. Maintenant que tu te voyais dans le miroir, avec un porc-épic électrocuté à côté de toi, tu avais peur. Ta main qui portait les ciseaux tremblait légèrement et tu te mordillais la lèvre, mais tu ne voulais pas que l'une des trois filles le remarque. Tu savais faire, Maman te le faisait tout le temps.
Tu tournas autour de Kat et choisis le côté où les mèches étaient les plus longues et décidais de ne pas couper trop court pour l'instant, on ne sait jamais, il serait plus facile de recouper après plutôt que de rallonger... Heureusement tout de même qu'elle n'avait pas coupé juste en dessous des oreilles !

La mèche que tu avais choisie était déjà bien peignée, tu coinças donc le peigne entre tes dents et attrapas les cheveux bruns entre l'index et le majeur de ta main gauche. *Allez, ça va le faire !* La paire de ciseaux s'approcha de la tête de Katherine, portée par ta main droite.
Clac.
Tu baissas très vite la tête.
Les cheveux étaient tombés au sol.
Tu relevas la tête et regardas dans le miroir.
Tu venais de couper ta première mèche de cheveux.

*C'est pas si mal !* Un sourire se nicha sur tes lèvres. Alors, prise comme d'un élan, tu attrapas une deuxième mèche.
Clic.
Tu baissas très vite la tête.
Les cheveux étaient tombés au sol.
Tu relevas la tête et regardas dans le miroir.
Tu venais de couper ta deuxième mèche de cheveux.

Il y avait encore du travail à faire pour tout égaliser, mais tu n'avais pas si mal réussi les deux premières mèches. Alors, te tournant vers les filles tout en retirant le peigne de ta bouche afin de pouvoir parler, tu leur demandas avec enthousiasme :

"Alors, ça passe non ?"

Sixième année RP / code couleur : #741B47
Harriet-Irma-Flash Greenwood-Mcqueen, prédictions en tout genre en moins d'une seconde !
Venez pénétrer les voiles mystérieux de l’aveniiir !