Ce RP est libre à qui veut.



Avais-je le droit de flancher ?
Moi ? La petite fille parfaite. La petite fille avec une cuillère en argent que dis-je en or dans la bouche.
A cause de ma classe sociale je n’ai pas le droit de me plaindre, je n’ai pas le droit d’avoir des mauvais jours.
La plupart des gens ne savent pas ce que c’est que d’être issus d’une fille riche et éduquée. Comprenez j’ai des obligations. Mais je m’en fiche des obligations je veux juste être une petite fille normale. Je veux avoir le droit de vivre ma vie comme je l’entends.
Si je ne veux pas être la fille modèle j’ai le droit et c’est mon choix.
Pourquoi m’imposer une moyenne minimum ? Pourquoi m’imposer un nombre de livres minimum par semaine ? Tout ça pour qu’elle raison ? Donner une bonne éducation à leur fille chérie.
Mais si cette fille chérie veut fuir ? Si je voulais partir très loin ? Changer de nom, de prénom ?
Si je veux changer de vie ?

Mon cerveau était en ébullition, j’étais en surchauffe, je n’en veux pouvais plus.
Je ne voulais plus vivre dans le schéma parfait de mes parents. Je ne souhaitait pas faire carrière en politique. Je ne souhaitait pas rallier le monde sorcier et le monde moldu. Non ! Je suis torturée entre deux mondes et j’ai parfois l’impressions que je n’ai ma place dans aucun d’eux.

Durant tout ce temps je marchais d’un pas déterminé sans même savoir où j’allais. Je ne me souvenu même plus de mon point de départ. Ma colère était si grande. Une seule Défaillance de ma part et je recevais une lettre dans les deux jours. Une stupide lettre pour un stupide cours ! J’y peux quelque chose moi si je n’y comprends rien ? Ai-je vraiment besoin de m’y connaître en astrologie pour devenir une bonne sorcière ?

Qu'est ce que je fais dans les toilettes abandonnées ?
Et puis je m'en fiche.
Au moins ici je ne suis pas dérangée, je suis seule.
Ma tête tombe presque naturellement dans mes mains.
J'étais là, seule dans les toilettes abandonnées, adossée à un mur des toilettes.
Je vais rester là en attendant que... En attendant que... Non je ne sais pas ce que j'attends. Je ne sais même pas ce que je veux. Mais je vais attendre.

Nancy trainait dans les couloirs en se demandant quoi faire. Pour la troisième fois cette semaine, on lui avait fait la remarque qu'il fallait qu'elle arrête d'escalader tout ce qu'elle trouvait. Elle en avait marre qu'on lui fasse la remarque parce que personne n'avait remarquer qu'escalader c'était sa vie. Elle adorait l'adrénaline que ça lui procurait.

Et justement, elle venait de se faire pincer dans le parc en train de grimper au mur du château. Elle était redescendue docilement et était rentrée, elle n'était plus du genre à se plaindre à haute voie, cependant, elle maugréait dans sa barbe et elle avait envie de hurler à travers elle. Elle s'était simplement dite qu'elle irait se trouver un autre spot où grimper. Et elle remontait donc à sa maison, Serdaigle, tout en haut dans les tours. Heureusement, elle avait le physique à force. Cependant, elle était énervée de s'être faite chopée et elle avait envie d'aller hurler à quelque part, elle était au deuxième étage, lorsqu'elle se dit qu'elle pouvait s'arrêter aux toilettes abandonnées pour aller taper dans quelque chose, ou simplement hurler un bon coup. Elle bifurqua donc et se rendit à grand pas vers sa nouvelle destination.

De toute façon ils ne comprennent rien ici. On ne peut jamais rien faire. maugréa-t-elle en marchant. Elle était rarement énervée Nancy, mais parfois, ça lui arrivait. La jeune fille en avait un peu marre en ce moment du contexte actuelle. Pourtant elle n'était pas forcément touchée, mais bon. Sa tresse pendait dans son dos. Elle n'était pas moche Nancy, au contraire, avec ses cheveux blonds et yeux verts, elle était plutôt jolie. Mais elle ne s'en rendait pas compte. Le problème de la jeune fille, c'était les crises d'angoisses dont elle était régulièrement sujette. Lorsqu'elle était dans sa famille, elle était suivie par une psychologue qui l'aidait à réguler ses émotions. Ici, au château, elle n'en parlait pas, mais c'était bien différent. Elle ne supportait pas la foule, et se gérait de moins en moins bien. Alors forcément, tout devenait plus difficile.
Enfin bref, c'était de plus en plus compliqué pour elle la vie au château même si elle ne le disait à personne et ne le montrait pas vraiment.

Déjà elle arrivait dans les Toilettes abandonnées et déjà elle commença à s'exprimer, se croyant seule. FAIS CHI... C'est alors qu'elle remarqua qu'elle n'était pas seule, une jeune fille était appuyée contre un des murs des toilettes, assise, la tête entre les mains. Toute suite, ça casse l'ambiance de ne pas être seule. Nancy se tu immédiatement et mis ses bras autour de son corps et regarda l'inconnue. Elle remarqua à la couleur de sa robe de sorcière que c'était une Serpentard.

Nancy ne dit plus rien, attendit de voir la réaction de la jeune fille pour voir si elle devait la laisser seule ou si elle pouvait rester avec elle.

Encore une fois, Malya était perdue dans ses pensées. Elle était épuisée, vraiment épuisée. Elle n'avait quasiment plus fermé l'œil depuis la réception du hibou de ses parents. Devait-elle vraiment haïr les nés-moldus ?
Cela lui semblait complètement insensé, mais si ces parents le lui demandaient… Ils paraissaient si fiers de la savoir anti-moldus, et elle ne souhait en aucun cas les décevoir. Seulement, elle en avait bien croisé, déjà, des nés-moldus à Poudlard, et ils ne ressemblaient pas aux moldus, aux sales moldus de la pension. Ils ressemblaient à n'importe quel autre sorcier, avec une baguette magique, un balai en cours de vol, des parchemins, des plumes et une robe de travail. En quoi différaient-ils de la famille Crown, et de ses idéologies ?
Toujours la même réflexion, sans fin...

Elle était où, là, en fait ? Devant les toilettes abandonnées, super. Elle trouvait de ces lieux. Elle entendit du bruit. Étrange, se dit-elle. Elles n'étaient pas abandonnées, ces toilettes, par définition ?
Elle s'aperçut qu'elle n'y était étonnamment jamais entrée. Pour sa défense, ce n'était pas le premier endroit qu'on songeait à visiter, des toilettes abandonnées. Quelle drôle d'idée que de rentrer là-dedans…
Pourtant, c'était ce qu'elle était en train de faire. Elle passa la tête pour voir ce qui s'y tramait. Elle trouva des élèves. Deux élèves, une pensive, et l'autre, visiblement énervée, en prenant en compte le début de phrase que la petite Serpentard avait entendu.
Ah zut. Elle était devant deux filles. Il faudrait peut-être parler, non ?
- Bonjour ! Vous faites quoi ?
Un ton joyeux ? Peut-être pas approprié, en fait... Tant pis. À voir comment la suite se déroulerait.

- FAIS CHI...

Les toilettes abandonnés sont ils un lieu de rencontre ? Ce n'est pourtant pas commun. J'étais venue ici dans l'espoir de ne voir personne. Non, j'étais venue ici pour que personne ne me voit dans cet état. Je suis quelqu'un de fort, je ne pleure jamais. En tout cas, c'est ce que je veux faire croire. Je veux que les gens pensent que je suis forte. Après tout, il n'y a bien que le paraître qui intéresse les autres. Il suffit de leur montrer ce qu'ils veulent voir. Personne ne veut vraiment vous connaitre. Personne ne veut de vos problèmes chacun en a déjà assez pour faire subir ses propres peines aux autres.

Il faut que je me reprenne, en plus, une autre fille vient d'entrer dans les toilettes. Il est hors de question qu'elle me voit dans cet état.

- Bonjour ! Vous faites quoi ?

Finalement, vu son ton de voix, elle n'avait surement pas fait attention à ma tristesse. Elle n'avait certainement pas vu mes larmes. C'est bien mieux comme ça.
Je n'ai pas le temps de m'apitoyer sur mon sort. Je m’essuie les yeux, inspire puis expire un bon coup et je relève la tête. Je me relève, me dépoussière les fesses et j'affiche mon plus beau sourire.

- Bonjour, je euh... enfin.. Je ... Je méditais ! Voilà c'est ça je méditais. Mais je n'ai pas réussi, c'était ma première séance donc c'est peut être pour ça.

Allaient elles croire à mon petit mensonge ? Après tout un petit mensonge de temps en temps c'est pas si grave non ? Pour faire passer mon mensonge il fallait que je trouve autre chose. J'ai comme le sentiment qu'elles n'y croiraient pas.

- Je suis Kelly Fullbuster et vous ?

Voilà, c'est bien ça. Faire parler de soi c'est sûrement la meilleure méthode.

Apparemment, les toilettes abandonnées ne l'étaient pas tant que cela. Et rien que cela avait le don de mettre à cran la jeune Serdaigle aujourd'hui. C'était pas trop compliqué, tout l'énervait aujourd'hui. Elle se tourna vers la personne qui avait osé demander ce qu'elles faisaient. C'était d'ailleurs une question tout à fait innocente et, probablement que dans le même contexte, elle aurait posé cette même question.

Ce qu'on fait ? Ce qu'on fait ? Moi je ne médite pas. JE ME FAIS CHIER DANS CE CHATEAU POURRI !

Voilà, c'était sorti. C'était pas compliqué, il suffisait de le dire pour que déjà ça aie mieux non ? Et bien en fait ce n'était pas franchement le cas. Elle ne se sentait pas mieux pour autant, elle avait envie de le hurler encore et encore et encore. Elle avait envie de le hurler à chaque élève. A chaque préfet. A chaque professeur. A chaque directeur de maison et mieux encore, elle avait envie de le hurler au directeur du château. Elle en avait marre. MARRE.
Si on lui demandait pourquoi, elle ne pourrait probablement pas dire pourquoi elle en avait marre, si ce n'est qu'elle se sentait oppressée par toutes les personnes qu'elle croisait, par toutes les règles qu'il y avait à respecter… Et le fait qu'on n'était jamais vraiment seul.

Et les toilettes abandonnées étaient une autre preuves de cela.

Mais bon, sinon je m'appelle Nancy. Je médite autant que Kelly Fullbuster, mais ça doit pas me réussir. Mais bon, je ne t'oblige pas à dire ce que tu faisais vraiment ici. J'espère juste que ça va aller. J'imagine que t'étais venue dans ces toilettes abandonnées pour le côté abandonné.

Elle se tourna ensuite vers la dernière arrivée, Serpentard vue sa couleur, et première année vue sa taille.
Et toi, tu t'appelles comment, et tu viens faire quoi ici ? Tu cherches la solitudes aussi ? Non parce qu'à ce rythme, faudrait mettre une fiche avec des créneau horaire sur la porte de ces toilettes pour être sur d'y être seule.

Euh… Oula. Une fille timide ou gênée qui "méditais" - Malya s'y connaissait en méditation, pour l'avoir pratiquée avec sa voisine pour contrôler ses sentiments les plus forts et ne pas activer ses pouvoirs à la pension - et une autre qui hurlait, tout bonnement. Super. On répondait comment, à ça ?

Euh, un prénom. Comment elle s'appelait… Oups, stop. Petite pause. Quand on en arrivait à oublier son propre prénom, c'était nécessaire.
Inspirer, expirer. Encore. Dans l'ordre, sinon ça ne marchait pas.
Qu'est-ce qu'elle était venue faire là ? Eh bien, justement, c'était pour le côté abandonné, mais par curiosité. Voilà, de la curiosité parce qu'elle cherchait à comprendre pourquoi il y avait du bruit dans des toilettes abandonnées.
Mais la dernière phrase de cette Nancy ne lui plaisait pas trop, en vérité. Mettre des horaires… Dis-moi tout de suite de sortir, ça va plus vite ! Non mais sérieusement... Elle était énervée, ok. Elle hurlait, passe encore, chacun ses mauvais jours et ça ne regardait aucunement la jeune Serpentard. Par contre, fallait pas exagérer, non plus. Ces toilettes, aussi ou aussi peu abandonnées fussent-elles, appartenaient à tout le monde, aux dernières nouvelles. Dommage, Kelly n'avait vraiment pas l'air méchante, mais cette Serdaigle jouait avec ses nerfs. Le dernier moldu qui avait tenté de l'empêcher de rester à un endroit, l'été passé, avait assisté à la naissance d'un campement dans ce même lieu où Malya avait d'abord eu l'intention de passer vingt minutes.

- Moi, c'est Malya, et j'ai entendu du bruit, donc je suis venue voir. Je ne m'attendais pas à croiser des gens ici, justement pour le côté "abandonné". Si je dérange, je repars, je trouverai sûrement mieux à faire que de t'entendre crier comme ça, parce que je n'y suis pour rien. Sinon, contente de te voir, Kelly. La méditation, ça se travaille, je peux t'aider si tu veux.

Comment changer de sujet, et d'intonation, en un quart de seconde. Même pas volontairement, en plus. Méthode à réemployer, à l'occasion. Au moins, Malya n'avait pas perdu sa journée.

Je ne suis pas sur que les deux filles aient gobé mon mensonge surtout Nancy. Pourquoi elle hurle comme ça d'ailleurs ? Elle n'entend rien ou quoi ? Pas la peine de crier, on attend très bien en plus, le son résonne vachement ici. On dit que les Serpentards sont les méchants pourtant j'ai bien l'impression que c'est la Serdaigle la plus méchante des trois.

- Excuse moi Nancy, c'est bien ça ? Pourquoi tu hurles comme ça ? Je peux comprendre qu'on ne supporte pas ce château mais pas la peine de crier.

Je ne supporte pas les gens qui crient pour rien. Il y a des milliers de raisons de crier mais crier dans les toilettes abandonnées en présence de deux filles qu'elle ne connait pas, c'est sans intérêt. Et puis, moi j'y suis pour rien si elle se sent mal dans ce château. Cette fille devait avoir un sacré problème ou alors être sacrément en colère pour hurler de la sorte.

L'autre fille s'appelle Malya, elle est a Serpentard. Je l'ai déjà croisé quelque fois dans la salle commune mais je ne lui avais jamais parlé avant aujourd'hui. J'aurais préféré la rencontrer dans d'autres circonstances mais bon. Apparement elle médite, et elle médite pour de vrai ELLE. Elle pourrait peut être m'apprendre quelque truc. Pourrait elle m'aider à canaliser mes sentiments ? Quoi que ... Elle pourrait apprendre des choses sur moi qu'il ne vaut mieux pas savoir.

- Tu pourrais sûrement nous apprendre quelques trucs à Nancy et à moi sur la méditation car apparement je ne suis pas la seule à en avoir besoin...

Je regarde Nancy et lui sourit. Elle avait crié mais au fond ça m'avait fait rire son intervention inattendu. Allait elle accepté d'apprendre la méditation avec moi ? Elle n'aurait peut être pas la patiente. Et Malya aurait elle la patiente de nous apprendre ce qu'elle sait ?

Bon, apparemment, vu le calme des deux autres filles, la Nancy, elle avait un peu craquer sa baguette magique, ou elle avait trop fumé d'herbe, à voir. Mais n'empêche qu'elle avait l'air bien bête maintenant à avoir crier au monde entier son désespoir, mais ça lui avait fait du bien, c'était déjà cela. Elle souffla un bon coup, puis pris quelque respiration profonde comme on le lui avait appris lorsqu'elle voyait sa psychologue et se tourna vers les deux filles.

Désolée, je me suis un peu laissée emportée. Je suis un peu à bout de nerf et je viens de me faire pincer par un préfet pour une connerie et c'était le truc de trop. Désolée d'avoir passer mes nerfs sur vous, c'est pas cool et vous ne le méritiez pas.

Elle connaissait bon nombres de personnes qui ne reconnaissait jamais leurs erreurs, mais ce n'était pas le cas de Nancy qui n'avait aucun problème pour s'excuser lorsqu'elle estimait avoir fait une erreur, ce qui était le cas ici. Ce n'était pas malin de crier à où il y a du monde, elle l'aura appris à ses dépends. Elle irait dans la forêt interdite la prochaine fois, enfin en lisière de forêt, ou dans son dortoir à l'heure du diner, il n'y a jamais personne.

Pour la méditation, si ce n'était pas une blague, je veux bien des conseils également, je n'en ai jamais fait, mais si ça permet de détendre mes nerfs qui en ont bien besoin, je pense que ça peut-être quelque chose de bien.

Je n'en pouvais plus. Je craquai. Je ne m'étais jamais plaint, je l'avais je toujours supporté, mais c'en était trop. Je savais que je ne comptai pas pour elle. Ni Charlotte, ni Laeticia, ni George, ni même John ne comptait à ses yeux. Je n'étais ni un être vivant, ni un être humain. Rien. Rien. Toujours ce rien qui me poursuivait. J'avais essayé de le laisser en Georgie, mais il m'avait poursuivi à Londres. Je courais le long des couloirs, longeant les murs sombres. J'entrai dans les toilettes abandonné, et me précipitai devant une glace craquelée. Je me regardai. Mes longs cheveux bruns descendaient le long de mon dos, et mes mains étaient crispées, les poings fermés. Une larme tomba dans l'évier, suivit peu après d'une autre. Moi, Elizabeth Alexandra Stamford, descendant de la noble famille des Tarleton, moi, je pleurai. Je regarda dans la vitre. J'avais l'air d'un fantôme. Dans le reflet de la glace, j’aperçus des filles qui me regardaient. Qu'est-ce qu'elle faisait là? Je me retourna d'un bond, tirant ma baguette de ma poche.
-Qui êtes-vous? Que faites-vous là?
Elle ne répondirent pas.
-Calvorio! Bombarda!
Je n'avais jamais perdu mon sang-froid auparavant, mais j'étais à bout de nerfs. Mes sortilèges n'atteignirent personne mais fracassèrent un vieil évier poussiéreux. Qu'est-ce que ces filles faisaient là? N'avais-je pas droit à un peu d'intimité?

_{Hello, me voilà, si ça ne dérange personne}

Malya voyait la conversation se dérouler sous ses yeux comme une spectatrice. Elle n’avait jamais eu ce genre de discussion. Elle s’était sentie rassurée par le fait que Kelly partage son avis sur les cris de Nancy, et avait compris que cette dernière avait seulement passé un coup de rage et que c’était tombée sur elle. C’était pas super, mais Malya comptait remettre cette réflexion à plus tard.

Elle commençait à rassembler ses informations pour commencer une séance de méditation collective (ce qui n’allait pas vraiment de soi, d’ailleurs, puisque c’était un moment où l’on se reconcentrait sur soi-même) quand une nouvelle fille entra. Elle pleurait, impossible de distinguer son visage.
Décidément, pas si abandonnées que ça, ces toilettes.
Plus un mot. Personne ne parlait. Malta se demanda s’il serait nécessaire de l’intégrer à la séance. Méditation à quatre...

Soudain, la fille qui venait d’arriver sursauta et se retourna. Face au trio, elle demanda précipitamment à qui elle avait affaire, mais n’attendit pas de réponse. Elle sortit presque immédiatement sa baguette, et jeta un sort un peu n’importe comment. Les sorts n’atteignirent heureusement personne, et Malya doutait de la capacité d’une sorcière dans un tel à lancer de tels sorts.

La jeune Serpentard sortit - naturellement - immédiatement sa baguette et se positionna en position défensive. Pourquoi cette attaque ? Cela n’avait aucun sens.
- MAIS ÇA VA PAS ? QU’EST-CE QUI TE PREND ?
Malya était sous le choc. C’etait Quoi, ce bazar ?