J'ai fuit le banquet du soir et c'est nauséeuse que j'avance dans les couloirs sans trop savoir où je vais, les larmes me flouttant la vue. Je ne les laisserais pas couler. Du moins pas avant d'atteindre une cachette loin de tous. Cette foutue lettre de grand-mère me pourrie l'existence, m'enlevant appétit, amis et sommeil. Je ne veux voir plus personne, encore moins mes amis. Qu'est-ce qu'ils diront ? La plupart de ceux que j'apprécie ne sont que des sang-mêlés, des soit-disant traitres, mais les né-moldu, des vermines ? Il y a quelques mois je pensais exactement ça, éduquée selon les principes familiaux, je n'en pensais pas moins mais à force d'en être coupé j'ai vu les choses autrement. Bien que j'ai, au début rabaissé certains des Serdaigle sur motif de leur sang, mais ils l'avaient chercher. Enfin aujourd'hui, je ne sais plus qui croire, mes camarades n'y sont pas pour rien après tout.

Déçue, je ne suis encore pas parvenue à finir un repas dans sa totalité, lorsque j'ai aperçu certains de mes amis s'engouffrer dans la Grande Salle et m'apercevoir j'ai paniqué et fuis de manière pitoyable. Je ne suis encore pas capable de faire face à Talya, celle-ci lit en moi comme dans un livre ouvert, je ne pourrais pas lui mentir. En passant devant un tableau pour la seconde fois, je réalise que je suis autant perdue dans mes pensées que dans cette école. Encore une fois. Rah fichu château ! La colère ne fait qu'accentuer ma tristesse et je m'empresse de me réfugier derrière la première porte ouverte avide d'une cachette où verser ma tristesse. Si faible.

Mon premier pas résonne dans un clapotis qui me fait sursauter et en baissant la tête je croise mon regard dans une flaque d'eau trouble. Les toilettes abandonnés. Et moi qui voulait être tranquille, je suis servie, personne ne devrait venir ici. Seuls les élèves en sortie nocturne ont l'habitude de se retrouver ici en toute discrétion. J'avance sur le carrelage humide et manque de glisser à plusieurs reprise. Arrivée face au grand mur carrelé je m'y appuie sur le dos et me laisse glisser à terre les jambes pliées dévoilant mon jean dissimulé sous robe. Le front appuyé sur mes genoux je me maudit tout en sanglotant en silence. Depuis quand suis-je devenue si pitoyable ?

"Comment as-tu pu oser ? Après ce qu’ils ont fait à mon frère, et à ton grand père ainsi que à tous les sorciers de ce monde. Il te tuerait. Seule la famille ne compte. Depuis quand Serpentard accepte ces vermines ? Ce n’est plus ce que c’était. Toi non plus tu es loin de ce que j’espèrerais."

Les mots de grand-mère Lewis tourne dans ma tête et sa lettre, boulet que je traine en permanence glisse sur le sol et me fixe pleine de jugements.


Trahison. Déception.

Talya commençait à s'inquiéter. Charlotte n'avait pas été là et quand elle l'avait été, elle ne profitait jamais pleinement du délicieux repas. Talya continua de chercher dans les couloirs en vain. Elle avait abandonné son succulent repas et avait quitté la Grande Salle sous quelques regards surpris. Mais où pouvait-elle être ?

Talya avait été voir dans le dortoir, dans la salle commune de Serpentard et elle avait traversé de nombreux couloirs pour voir si son amie ne s'y trouvait pas. Elle espérait qu'elle n'était pas sortie dehors car il faisait un temps glacial. Elle s'arrêta, essoufflée. Ça ne servait absolument à rien de courir sans but précis et aléatoirement. Où irait Charlotte si elle n'allait pas bien ou si elle voulait être seule ? La réponse germa dans son esprit : les toilettes abandonnées.

Talya y avait déjà été une fois en compagnie d'une autre camarade de chambre. C'était pratique, au moins elle savait comment s'y rendre. Mais elle savait aussi que les toilettes abandonnées étaient interdites d'accès aux élèves. Tant pis, il s' agissait tout de même de Charlotte !

Elle se remit à courir et monta les escaliers deux à deux, en espérant aller au bon endroit. Enfin, elle se trouva devant la vieille porte qui menait aux toilettes abandonnées. Talya la poussa délicatement et entra. C'est alors qu'elle l'a vit.

Charlotte était accroupie, dos à un mur, les jambes repliée et la tête dans celles-ci. Elle sanglotait. Talya fut peinée de voir sa meilleure amie dans cet état-là. Elle s'approcha doucement mais les clapotis de l'eau ne l'aidaient pas à être discrète. Elle s'accroupit en face de Charlotte.

Charlotte... j'étais tellement inquiète...

Elle avait parlé d'une voix douce pour essayer de rassurer la jeune fille en pleurs. Elle n'attendait pas forcément une réponse. Si Charlotte était venue ici, c'était pour être tranquille.

Si tu veux en parler, je suis là. Sinon nous pouvons rester dans le silence. Mais je ne compte pas te laisser seule.

@Charlotte Lewis

Je renifle tandis que mes larmes tombent dans écho aigu et froid sur une petite flaque gisant entre mes pieds. Pitoyable, voilà ce que je suis. Et pourtant, au plus profond de moi, je savoure ces pleurs. Cela fait tellement de bien, de se laisser aller. Profitant de ma solitude, ce qui est si rare et précieux ici, j'ouvre totalement les vannes et succombe à ma tristesse. Mes yeux me tirent, ma tête me fait mal, mes oreilles bourdonnent, mon nez se bouchent, rien de bien glorieux mais si satisfaisant.

Je soupire et fermes les paupières afin de soulager cette sensation de tiraillement. Dans le silence, de léger pas résonnent, mais je n'y prête pas attention, certaine d'avoir une hallucination auditive ou de confondre avec mes espoirs. Ne plus être seule. Jamais. Mais après tout qui viendrait se risquer dans ses toilettes abandonnés ? Personne. Pas même...

Talya ?

La vue flouttée par mes larmes, je crois percevoir une personne que je ne connais que trop bien se distinguer parmi ce décor glacial. Non ce n'est pas possible. Mais en même temps, cela ne peut-être qu'elle. Je ne veux voir qu'elle surtout. D'un revers de main je me frotte les yeux et souris faiblement à la nouvelle venue. Comment a-t-elle su ?

Mes oreilles bourdonnent et des étoiles dansent devant moi. J'ai la tête qui tourne. Talya s'approche de moi avec douceur, à la manière d'un dresseur face à un dragon, de peur de me faire fuir, que je ne disparaisse à nouveau. Lorsque son visage vient faire face au mien je suis pris d'un soulagement intense. C'est bien elle. Talya. Ma Talya. Je ne suis plus seule.

Trop épuisée je n'ai pas la force de me cacher à nouveau derrière mon armure de confiance et de froideur que je conservais ces derniers temps. Non, je ne peux plus mentir, cela fait trop longtemps que ça dur. Un mois que je souffre et ne suis que l'âme de moi-même. Je veux vivre. Décidée à parler j'entrouvre les lèvres, mais au lieu de ça une plainte animal prend place sur les mots. Une agonie de souffrance.

Je m'effondre sur Talya comme à une bouée et suis prise de sanglots. Qu'est-ce que je serais sans elle. Sa présence suffit à m'apaiser un temps soit peu. Entre deux souffles je réalise soudainement : depuis quand ne m'a t'on pas prise dans ses bras ?


@Talya Hale

Talya détestait voir sa meilleure amie dans cet état. Elle était curieuse de savoir ce qui avait provoqué ce torrent de larmes chez Charlotte mais elle ne l'embêterait pas pour le moment avec cela. Elle fut surprise quand celle-ci se réfugia dans ses bras pour la première fois. Talya répondit à son étreinte avec douceur, pour montrer à son amie qu'elle était là et qu'elle pouvait compter sur elle.

Elle ne pouvait pas prétendre qu'elle comprenait ses larmes, du moins pas encore, puisqu'elle ignorait la source du problème. Talya ne savait pas encore ce qu'était souffrir et pleurer toutes les larmes de son corps mais venant de Charlotte, cela signifiait beaucoup. Le problème venait peut-être de quelqu'un de sa famille. En tout cas, seul un proche pouvait blesser à ce point.

Ça va aller Cha... Je suis là. Je serai toujours là.

Talya leva la tête et embrassa maternellement son amie sur la tête. La douleur semblait si forte. Elle pouvait presque la sentir sortir de Charlotte. En effet, elle avait toujours été empathique avec les gens qu'elle aimait. Parfois même, comme à ce moment-là, elle avait l'impression d'elle-même ressentir ce que les autres ressentaient. En revanche elle n'avait jamais aucune pitié pour les gens qu'elle n'aimait pas.

La vérité, c'était que les gens la trouvaient gentille, souriante et inoffensive. Mais ils ne la connaissaient pas. D'ailleurs, qui était-elle ?

Après un moment à pleurer dans les bras de Talya, qui me semble être une éternité, je me réveille dans un état second. Je ne sens plus la douleur, plus la tristesse, c'est comme si elle avait quitté mon corps pour laisser place à un sentiment de paix. Légère. Délicate. Aérienne. Libre. Sans le moindre soucis, je vole au dessus des problèmes et de mes angoisses. Une plume. Comme dans une bulle, coupée du monde, je me vois flottant au dessus de mon corps, recroquevillée contre mon amie qui me caresse patiemment les cheveux. Attendrie par cette vision je souris et incline la tête, consciente de ma chance, celle de pouvoir compter sur quelqu'un. Celle de compter pour quelqu'un.

Je reste un instant à profiter de cet apaisement, trop peu pressée de rejoindre la difficile réalité. Après un dernier regard, j'inspire profondément et ferme les yeux. Retour sur terre. Le coeur serré. Les poumons écrasés. Le souffle court. Un caillou dans l'estomac. Une boule. Qui ne cesse de grandir jour après jour et prend toute la place. Je papillonne et me frotte les yeux de mes poings comme me réveillant d'un mauvais rêve tout sachant une légèrement plainte animale de souffrance. J'en ai marre. Si seulement tout était plus simple. Mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

D'un regard discret vers Talya, je lui souris timide mais heureuse. Je m'éclaircie la voix avant d'oser briser le silence.

- Merci ma Talya.. merci vraiment, tu sais à quel point ça compte pour moi, tu comptes tellement pour moi...

Sans parvenir à finir ma phrases mes mots se perdent et se mélangent aux sanglots. C'est si dur de parler. J'inspire et expire avec difficulté... essayant de le concentrer sur ma respiration pour me calmer. Du moins essayer. Elle mérite de comprendre, voilà plus d'un moins que je ne parle à personne et encore moins à ma meilleure amie et pourtant elle ne m'en veut pas. Je suis si nulle.

- Talya... je ne t'ai pas dit mais... j'ai reçu un hibou de grand-mère Lewis en janvier. J'ai fait la bêtise de lui raconter mes vacances de Noël à Poudlard, loin de la maison. Elle a apprit pour mes amis nés-moldus.. et je ne dois plus le parler .. voir souhaiter leur mort. Les sang-mêlés les accepter mais tenter de rejoindre les groupes de nés-sorciers et sang-pur... Je ne sais plus quoi faire.

@Talya Hale d'amour

C'était donc ça. La cause de l'état de Charlotte était sa grand-mère. D'un côté elle s' en doutait mais de l'autre... Comment un membre de ta famille peut te raconter ses bêtises ? Comment peut-on obliger quelqu'un qu'on aime à se faire tel ou tel ami ? C'était cruel de sa part.

Talya et Charlotte ne s' étaient pas parlés depuis longtemps et telle était la raison de leur séparation. Elle qui croyait que Charlotte ne voulait plus d'elle, ne l'aimait plus voire, avait honte d'elle. Elle avait été brisée durant cette période. Elle n'avait plus de meilleure amie, plus de personne avec qui rire et discuter librement. Elle avait été seule, ou presque.

Elle n'en voulait pas à Charlotte d'avoir fait ça. Si sa propre grand-mère l'avait rabaissée à ce point, elle aurait sûrement réagi de la même manière.

Cela lui faisait beaucoup de bien d'entendre sa meilleure amie lui dire qu'elle comptait beaucoup pour elle. Mais lorsqu'elle se rendit compte que Charlotte aussi à dû se sentir énormément seule durant cette période, elle ne pût s' empêcher de culpabiliser. Ça servait à ça normalement une meilleure amie. A écouter les problèmes, à rassurer, à être présente. Hors Talya n'avait fait rien de tout ça. Charlotte s' était lentement éloignée et elle ne pensait pas qu'elle souffrait.

Alors si elle avait décidé d'agir comme ça, c'était peut-être qu'elle ne lui faisait pas assez confiance.

Je suis désolée Charlotte. Tellement désolée... J'aurais dû être présente pour toi. J'aurais dû continuer à te parler malgré ton éloignement. Mais j'avais peur. Je croyais que je ne comptais plus pour toi, que tu ne voulais plus de moi.

Elle fixa le visage de sa meilleure amie en quête d'une réaction. Talya s' empêchait de pleurer. Il fallait qu'elle arrête de s' apitoyer sur son sort. Charlotte n'était pas bien et elle ne referait pas deux fois la même erreur. Elle serra Charlotte dans ses bras. Plus comme une mère protectrice mais plutôt comme on s' accroche à une bouée de sauvetage. Elle ne voulait pas que son amie la fuit et elle ne voulait plus ressentir ce trou béant qui hantait sa poitrine durant de longues semaines.

@Charlotte Lewis

Que je ne veuille plus d'elle, comment-a-t'elle pu croire une chose pareille ? Cette simple idée m'enlève les mots de la bouche? Muette et stupéfaite je me contente de fixer ma meilleure amie en m'insultant de tous les noms. Nom d'un hibou, je l'ai fait souffrir et bien loin de moi l'idée de faire du mal à celle qui compte le plus pour moi à Poudlard. Malgré la pénombre des lieux, je perçois ses yeux devenus humides, elle a beau vouloir retenir ses larmes, la tristesse semble habiter tout son être. Coupable, je m'en veux terriblement d'être la cause du désarroi, c'est la dernière chose que je souhaite, la voir malheureuse et qui plus est par ma faute.

Au creux des bras de Talya je me défais légèrement de son étreinte pour venir à mon tour la recueillir contre moi. Elle ne doit pas douter de mon amour pour elle. Jamais. A cet instant précis tout mon désespoir me quitte, mon coeur se relâche, ma boule au ventre se dissout et ma mélancolie se transforme en rage. Aussi être qu'un troll j'avais délaissée ma meilleure amie, lui faisant ressentir tout ce que je déteste et ce qui m'angoisse. L'abandon. La solitude. Le sentiment de ne pas valoir la peine. Mais elle mérite bien plus que cela, elle en vaut la peine.

Décidée je m'agrippe un peu plus au corps de mon amie, la resserrant un peu plus contre moi, prête à l'étouffer d'amour.

- Je ne te lâcherai pas. Pardonne moi.

Chassant tous mes malheurs loin de moi, je suis déterminée, plus que jamais, non pas à me rebeller et tout envoyer valser, mais à rendre ma famille fière afin de pouvoir rester près de ceux que j'aime. Je suis désolée les nés-moldus mais il est temps que je me concentre sur ceux qui compte, et non pas sur des nouvelles rencontre ou encore cette histoire d'idéaux. Les liens du sang avant tout. Il y a la famille, les amis et puis il y a les amis qui deviennent la famille.

- Jamais je ne te laisserais, même si tu tentes de me faire partir je reviendrais et tu me connais je suis bornée comme fille.

A ces mots je souris et rigole légèrement, il y a de ça longtemps que je n'avais pas ri.

@Talya Hale

Un poids supplémentaire sortit de sa poitrine. Charlotte tenait à elle. Elle l'aimait. Maintenant qu'elles étaient là, l'une contre l'autre, Talya n'imaginait pas une des deux jeunes filles sans l'autre. Tout cela n'avait été qu'un malentendu. Tous les sentiments sombres qui l'avait habité jusqu'ici devinrent irréels. C'était comme si le dernier mois n'avait pas vraiment existé, comme si elle se réveillait d'un long cauchemar. Cette expérience lui avait appris au moins une chose, le quotidien sans aimer et être aimé est invivable.

Talya nageait dans le bonheur, elle avait retrouvé sa meilleure amie et leur lien s' était endurci. Mais elle se rappela comment elle s'était réconciliées, pourquoi elle était venue dans les toilettes abandonnées. Tout s' était arrangé pour elle mais pas pour son amie. Elle se détacha de cette dernière et planta son regard dans le sien.

Tu es sûre de vouloir ça ? A ta place, c'est aussi ce que je ferais mais avant de retrouver une vie joyeuse, j'écrirais probablement une lettre à ma grand-mère pour lui raconter la vérité et lui expliquer que ce n'est pas à elle de choisir.

Talya avait l'habitude de se demander ce qu'elle ferait à la place des autres. Elle n'était pas pleinement convaincue du conseil qu'elle avait donné à Charlotte mais elle pensait qu'il valait mieux dire la vérité. De plus, cela soulagerait sans doute sa meilleure amie d'écrire à sa grand-mère en étant honnête avec elle. Il fallait aussi voir plus loin. Sa grand-mère lui renverrait-elle une lettre encore plus cruelle ?

Quoiqu'il se passe Cha, je veux que tu m'en parles. Promets-moi que tu ne me laisseras jamais tomber. Moi j'en fais la promesse.

Elle leva sa main droite pour illustrer ses paroles.

@Charlotte Lewis

Épuisée par les larmes et ce trop plein d’émotion je ne me sens pas la force d’évoquer encore une minute de plus ma grand mère et mes soucis. Une dernière larme roule sur ma joue, et je l'essuie d'un coup sec, souhaitant chasser la tristesse qui l’habite depuis trop longtemps. Pourquoi est ce que je me sens si mal ? Une boule me bloque la gorge et m'empêche de parler. Au lieu de ça je sors un gémissement pitoyable digne d'un animal, qui s’apparente d’avantage à une plainte qu’à un véritable son humain. Le souffle court, j’inspire et respire en tentant de maîtriser les soubresauts qui m’agite.



Ce sont trois petites choses, des broutilles mais suffisantes pour moi. Apaisée, pour le moment, je profite de l’accalmie pour saisir une dernière fois mon amie, ma meilleure amie, dans mes bras. Elle a sûrement raison, mais je n’en ai pas la force ni le courage, s’il y a bien une chose que je n’avouerai jamais c’est mon envie pour les autres maisons du château. Bien que trop fière pour l’admettre, j’aspire à la gentillesse des Poufsouffle, la sagesse des Serdaigle et par dessus tout au courage des Gryffondor. Mais en attendant de grandir et d’avoir un jour la force d’affirmer mes idées face à famille, je dois d’abord savoir qui je suis moi Charlotte Lewis, en tant qu’individu. Non pas qui je suis avec mes parents, avec mes amis, ennemis ou les vert et argent ni même qui j’aimerais être, mais bien qui je suis. Et en attendant de connaître mes véritables valeurs, je ferais en sorte d’au moins être heureuse et de ne pas faillir auprès des gens que j’aime et encore moins auprès de Talya. Après tout je lui dois bien ça.

- Je te le promets Talya, je serais toujours là pour toi.





@Talya Hale