Assise sur le sol dans l'avant dernière cabine des toilettes abandonnées, j'écris. Je suis à la dernière page de mon carnet. C'est la fin. J'écris les dernières lignes, et voilà. Mais ne voulant plus recevoir de présents de ma mère ou de celui que je prenais pour mon père, je n'avais plus de carnet. Mes parchemins ne servaient qu'à mes devoirs, il était hors de question de les gaspiller pour mes écrits.
Mais l'envie d'écrire était plus forte, l'envie de se livrer, de raconter des histoire, de faire des citations.
Alors que faire ?

-Parle.
-Hein ?
-Parle. A haute voix. Parle de toi. Des autres. Dis des poèmes. Chante !
-Mais... Je n'ai pas envie d'être surprise moi ! C'est privé ce que j'écris alors c'est pas pour en parler à l'idiot qi viendrait ici !
-Trouve les bons horaires.

La petite voix dans ma tête un verre de scotch à la main bien enfoncée dans son fauteuil en cuir marron à pas tord. Ca me ferait du bien.
Je regarde ma montre. 14:13. J'avais séché mon cours. C'était la première fois. A cette heure, tout le monde devait être en cours.

-Aller je te dis ! Fais-le au lieu de faire marcher ce que tu oses appeler cerveau !
-Oui... Laisse moi cinq minutes.
-Non, non, après tu vas pas arrêter de me dire que t'aurais du arrêter de réfléchir et suivre mes conseils nanani nanana...
(Je souffle un bon coup)
-Ok... J'y vais alors ? Allo ? Hé !

La petite voix était tranquillement en train de caresser une boite en bois d'acajou. Puis elle me regarda avant d'ouvrir lentement la boite et en sortir un cigare.

-Non mais... Hé ! Je suis pas censée avoir ça dans ma tête à 11 ans ! Et puis sort de là d'ailleurs !
-Non. J'aime bien ta tête. C'est vide, y'a de la place pour inviter des amis et parler affaires. Mais fait ce que je te dis au lieu de dire des bêtises !

Pendant que la voix allumait tranquillement son cigare dans ma tête, je réfléchissais à ce que j'allais bien pouvoir raconter.

-Je... Je suis Sang-Mêlé. Je suis née d'une mère Moldue et d'un père dont je ne connaissais pas l'existence jusqu'à il y peu. Ma mère a eu plusieurs aventures avec le père de mon amie Lexa. L'homme que j'ai toujours cru avoir pour père croit avoir eu deux enfants alors qu'il n'en a aucun. Je suis née d'un Queen et non pas d'un Green. J'ai fait du mal à Lexa quand je l'ai su. Mais elle m'a pardonné. On s'est promis de rester ensemble jusqu'à la mort.

-Oh non ça tu m'en rabats les oreilles à longueur de journée !

-Bon alors... Après la mort de mon frère, je me suis laissée mourir de chagrin. Ce n'est que la lettre de Poudlard qui m'a fait me reprendre en main...

J'étais tellement concentrée dans ce que je disais que je n'entendis pas les pas qui entraient dans la pièce.

Ce RP est libre, je vous demanderais de m'envoyer un hibou pour pouvoir poster. Attention, je cherche une plume sérieuse. Vous aurez des informations sur la suite de ce RP par hibou, j'ai une idée assez précise de ce que j'aimerais pour la suite.

13 Mai 2045
Troisième année
@Dawn Green

Pourquoi tu as fait ça? Je ne sais pas. pourquoi tu t’es laissé emporté comme ça? Je ne sais pas Comment a tu fais pour ne pas t’en rendre compte? Je ne sais pas.
Oui tu ne savais pas. Cela faisait un peu plus d’une semaine que c’était fini. Oui fini, et pour de bon. Tu pouvais remercier Miss Taylor et ton ami, Noah. Tu avais été mal, tu avais fait le contraire de tes valeurs. Depuis l’emprisonnement de ton père, tu t’étais dit que rien ne pourrait être plus grave, et qu’il fallait toujours rester positif. Et qu’est-ce que tu as fais? Tu t’es renfermé, tu n’as parlé à personne, et tu t’es fait du mal. Tu as fait n’importe quoi, et tu ne t’es pas rendu compte. Maintenant ça va mieux. Mais tu as besoin de réfléchir, tu as besoin de méditer. Alors tu te mis à marcher, là où t’amènerais les couloirs, sans point d’arriver, juste déambuler.


J’avance, oui, j’avance tout droit, dans une allée. Autour de moi, il y a des fleurs, des arbres fruitiers, et des bancs. Il y a des familles qui jouent et rigolent ensemble. Moi aussi j’en ai une y a ma mère qui marche en tenant la main à mon petit frère. Il est minuscule, mais il marche quand même. Et mon père, lui me tiens moi. On est ensemble, oui.
~~~~~~~~~

Tu avançais, toujours tout droit, sans savoir où tu allais. Tu rêvais, tu ne faisais pas attention à la réalité. Personne ne pouvait t’arrêter, tu étais moi . Tu cognais des gens, mais tu t’en rendais même pas compte, tu avançais, sans te préoccuper du reste.


Je mets ma main autour du ventre de mon père, j’avance tout en le serrant, je l’aime et il m’a manqué, mais maintenant il est là oui, à côté de moi. Une voix off commence à raconter mon histoire. C’est moi le narrateur. La voix parle, je l’entend, elle parle de moi.
~~~~~~~~~

Tu avançais toujours, et tu venais d’arriver dans les toilettes abandonnées. Tu ne le savais pas, mais tu ouvris la porte, la referma, et tu t’assis sur la cuvette d’une. Tu ne t’es même pas rendu compte, qu’une fille était à côté. Tu étais avec ta famille.


Je venais de m’assoir sur un banc. Mon père était à côté, ma mère à côté de lui, et mon petit frère au bout. On était bien, mais la voix, qui racontait ma vie, venait de se tromper, je ne connaissais pas de Lexa et mon frère était mort après mon arrivée à Poudlard.
~~~~~~~~~

Tu pris la parole, pour rectifier la voix. Tu pensais être dans tes rêves, mais tu parlais à voix haute:

-Mais tu te trompes, moi, je suis née sorcière. J’ai toujours connu mes parents. Mon père est partit l’année dernière à Azkaban, mais c’était un homme gentils, c’est jusqu’il est tombé sur des personnes méchantes. Et puis, mon frère est mort il y a deux mois, j’étais à Poudlard!

Tu t’arrêta, et avec une voix que seule toi et tes rêves pouvaient entendre :

-Mais maintenant, on est tous ensemble, oui.

-...Cette lettre m'a fait me reprendre en main. Mon frère Hayden attendait avec tellement d'impatience que nous soyons réunis à Poudlard ! Qui sait ce qui ce serait passé si je n'avait rien reçu ? Je serais surement morte. Non. Je serais morte.

Je m'arrêtais quelques secondes. Cherchant ce que je pouvais ajouter, que je n'avais pas déjà dis pour ne pas me faire insulter en langage soutenu par la petite voix. J'allais reprendre lorsque...

-Mais tu te trompes, moi, je suis née sorcière. J’ai toujours connu mes parents. Mon père est partit l’année dernière à Azkaban, mais c’était un homme gentils, c’est jusqu’il est tombé sur des personnes méchantes. Et puis, mon frère est mort il y a deux mois, j’étais à Poudlard !

Quelqu'un. Une voix. Une voix féminine. Je n'ai pas tout compris. Je ne reconnais pas cette voix. Qui peut-elle bien être ? Mon cerveau à planté. Je ne m'attendais pas à entendre quelqu'un. Et surtout pas à ces paroles.

-Youpiiiiii je crois qu'il y a une voix dans la tête à coté ! J'espère qu'il aime le scotch et pas la bière... Sinon on risque de pas êtres copains !!
-C'est ça, arrête de fumer dans ma tête et casse toi; Laisse moi réfléchir tranquille.

-Je... Excuse moi mais je ne parlais pas de toi. Tu devrais être en cours à cette heure. Tu n'as rien à faire ici.

Ce n'est pas très sympa. Mais je suis déjà mal à l'aise qu'on ait entendu ce que je disais, j'avais besoin de me lâcher. De lâcher tous ces mots qui, s'ils restent enfuis, me pourriront jusqu'à ce que je décide de mettre fin à mes jours.

-Pardon, je n'aurais pas du te dire ça. Je me parlais à moi-même. C'est peut-être bizarre, mais c'est comme ça. D'habitude j'écris. Mais j'ai finis mon journal. Et j'ai pas les moyens de m'en racheter... Alors je parle. Toi aussi ton frère est mort ? On peux en parler, enfin si tu veux, je te force pas hein...

-Je reviens ! Quelle... Aucun commentaires sur ce qu'il y a là-dedans. Plus jamais ! ERK !!
-Oh mais... Ca t'arrive d'me foutre la paix deux secondes ?!
-Oui. Quand je bois mon thé accompagné d'une madeleine avec une autre petite voix.
-...
-Je sais.
(La voix se dirigea vers la cuisine dans ma tête)
Tu devrais surveiller ton langage jeune fille, une lady ne...
-Ouais c'est bon.
-...
-Je sais.

Et pendant que la petite voix allait se préparer du pop corn... Mmmh du pop corn au caramel... Du caramel... Ahem, j'écoutais la réponse de la personne dans la cabine d'à coté.

Tu avais signalé à la voix off de ta tête qu’elle se trompait, oui, tu étais dans les cabines sans t’en rendre compte mais à l’intérieur, tu pensais que tu étais assise sur un banc. Tu étais complètement perdu entre le rêve et la réalité mais tu ne t’en rendais même pas compte. Tu te pensais accompagnée de ta famille , mais en réalité, tu étais seule. Tu étais comme ça perdu, mais à la fois complètement sur.


Mon père se rapprocha complètement de moi. On avait tous la tête fixe et les oreilles à l’écoute de la voix. Cette petite voix, était revenu en arrière et parla de la période de mon enfance d’, de mes cadeaux d’anniversaire à mes colères, elle détaillait bien. La voix dis une pause. Et elle repris. Elle signifiait que je m’étais trompé, que elle ne me parlait pas, mais si la voix racontait ma vie juste avant, je ne savais plus quoi penser. Je regarde mon père et lui parle:
-Papa, la voix qu’on entend, elle raconte n’importe quoi hein! C’est pas notre vie qu’elle raconte et après elle dit que je me suis trompé, c’est pas normal, c’est elle qui c’est trompé!

J’attendais la réponse de mon père, lui il savait tout. Il allait pouvoir me répondre.
~~~~~~~~~

Tu confondais tout, mais les dernières paroles te dis réagir. Elle parlait de cours, mais dans le jardin, il n’y avait pas de cours, c’était bizarre. Tu te sortis de tes rêves, oui, la voix n’était pas exactement la même que celle de tes rêves, quelqu’un, te parlais pour de vrai, tu avais confondu ses paroles à celle de tes rêves. Tu étais gêné, et tu lui répondis :

-À heu désolée, j’ai cru que tu parlais dans mes rêves, mais enfaite non. Et non je ne suis pas en cours, là j’aurais du être en botanique mais je déteste ça, alors je prend ma liberté.

La vrai voix repris, elle s’excusait, mais elle n’avait rien fait de mal, tu trouvais ça normal ce qu’elle avait fait, tu avais un sentiment autre que d’habitude, le fait de ne pas voir la personne, te rendait moins agressif face à celle ci. Tu voulais la rassurer et tu continua:

-Eh bien, ne t’excuse pas, tu sais, moi aussi je rêve souvent, je rêve de ma famille que j’aimerais vraiment voir au complet, mais c’est pas possible, alors dans mes rêves, ont est tous ensembles, et puis il y a une voix qui parle en racontant ce qu’on a vécu.

Tu te tue de suite, jamais tu n’avais osé dire ça à quelqu’un un jour, jamais. Tu en avais trop dit, tu espérais ne jamais voir cette personne, pour ne pas te ridiculiser. Tu ne voulais pas qu’elle sache qui tu étais. Les secrets sont insondables. Les secrets sont noirs. C'est la nature même des secrets, et là tu n’avais pas respecté.

Mot en gras pour la CDC —>3points

-Eh bin ça y est ça s'est réveillé tout ça ! N'empêche je vais pas voir deux fois là-dedans...

Elle avait une voix alors elle aussi. Alors je n'étais pas si folle que ça. A moins que nous le soyons toutes les deux ?

-Moi aussi j'ai une voix dans ma tête. (Hé ! D'où tu parles de moi ? Il faut mon accord pour ça jeune fille !) Mais elle ne raconte pas d'histoire. Elle me pourrit la vie. J'ai essayé de la faire partir, mais rien à faire. Et puis je l'aime bien au fond.

J'étais maintenant assez gênée. Peut-être la jeune fille à coté également ? Je me voyais mal sortir de cette cabine et aller lui parler face à face. Ce que nous nous sommes dit, nous ne le voulions pas. En tout cas, pas moi. Tout ceci est personnel, je ne le raconterais peut-être même pas à mon meilleur ami.

-Je ne sais pas toi, mais je n'avais pas très envie qu'on m'entende raconter ma vie... Je te donne de propositions. La première on oublis tout et on repart sans se regarder, la deuxième on se confie l'une à l'autre mais sans nous donner nos identités.

Et en attendant sa réponse, je fermais les yeux et quittais doucement l'endroit dans lequel j'étais. Mon esprit sortit de la cabine, des toilettes, descendit les escaliers, puis sortit de Poudlard. Loin.

Loin, Loin, et Loin.

Et je partis. Dans la campagne. Sur une colline. Je m'allongeais sur l'herbe et laissais le soleil caresser mon visage. Près de moi, une cascade. De l'eau glacée et pure claquant sur les rochers. Je fermais les yeux. Puis je sentis une présence à mes cotés. je regardais et vis mon frère. Hayden. Il me souriait. Je lui rendis son sourire et approchais ma main pour lui caresser le visage. Mais ce n'était rien. Rien. De la brume. Le sourire d'Hayden s'effaça.

-Dawn je suis parti. Je vais mieux maintenant, je suis là, de loin. Je veille sur toi.

Et la brume s'évapora. Me laissant seule sous ce soleil radieux. Mais je voulais être avec lui moi...

Puis je reviens à la réalité. Dans cette cabine sinistre avec quelqu'un avec moi juste à coté. Pouvais-je lui parler de ce que je venais de voir ? C'était impossible, out était dans ma tête. Pourtant...

Pourtant.

Pourtant tout cela me paraissait réel. Mon frère. Il venait me voir. Ca me faisait plaisir, mais lorsqu'il partait, j'avais le cœur déchiré. C'était la deuxième fois que je le voyais. La dernière fois, il m'avait expliqué que sa mort n'était pas de ma faute, et qu'il fallait que je quitte cette pensée qui me rongeait. Maintenant, il reposait en paix.

Tu étais dans un mélange étrange. Un mélange entre la réalité, où tu étais seule dans ce château, avec plus de père et plus de petit frère. Cette réalité qui était mélangée à tes rêves, où tu vivais heureuse, avec tous tes membres de ta famille. Tu étais en train de parler avec une autre fille, qui se trouvait dans une cabine à côté de toi. Tu ne savais pas où tu étais pourtant. Tu te pensais sur un banc. Ton cerveau étais embrouillé, et la différence avec la voix de l’autre et la voix de ton rêve.


J’avançais dans mon histoire, la voix était rendu assez loin, elle était presque rendu au moment où mon père se fut enlever. Une des pires. J’étais à côté de lui, oui serré contre lui, j’étais bien. Le moment allait passer et ensuite je pourrais souffler. Oui, je respirerais l’air du manoir en train de jouer à l’extérieur avec mon père. Mais ce moment fut flou. La voix était interrompu par une autre. Je ne compris pas. Il y avait une voix qui me parlait à moi, et l’autre qui était narratrice. J’étais perdus.
~~~~~~~~~

Tu te rendus compte petit à petit de se que tu avais fait. Tu sentis tes mains toucher une cuvette. Tu sentis que ton père n’étais pas à côté de toi. Tu ouvris les yeux d’un coup. C’est à ce moment là que tu te rendus compté que tu te trouvais dans les toilettes abandonné, endroit où tu n’allais pas d’habitude. Tu regardais autour de toi, cherchant un esprit ou un signe mais non, tu avais encore rêvé. Tu allais partir en courant pour aller dans un endroit autre que celui-ci, mais tu entendis à nouveau la voix de tes rêves. C’était donc une vrai voix, quelqu’un qui te parlais à côté, quelqu’un qui avait entendu ce que tu avais raconté. Tu avais honte, tu étais en colère. Jamais tu ne disais tes secrets, jamais. Tu ne voulais plus parler mais la voix attendait une réponse, tu la dis courte, pour être sure:

-Heu non, enfaite c’est pas mon histoire, c’est celle de la chouette, oui, je lui invente de tels en temps.

Tu avais mentit. Tu ne voulais pas qu’elle le sache, tu voulais être seule. Mais la voix continua à parler et tu ne pu lui répliquer se qui te démangeais, ce qui te caractérisais:

-Alors vois-tu, après ce moment, si je te vois, je risque de te détester, aux risques que je te crache dessus, donc tu fais comme tu veux mais saches que je ne veux pas te voir. Sois tu pars mais avant moi, soit tu restes mais ton identité restera secrète, comme je me le dis souvent, Les secrets sont insondables. Les secrets sont noirs. C'est la nature même des secrets.

Tu t’arrêtas, et une larme se mit à glisser. Tu étais presque à bout de nerf mais la voix pouvait t’entendre, mais pas te voir, tu pleurais silencieusement...

Mot en gras pour la CDC —>3points

Elle me mentait. Pas besoin d'être un génie pour comprendre ça. Mais j'aurais surement fait la même chose.

-Je comprend. Mais tu n'as pas besoin de te justifier tu sais ? Et puis je crois que cela nous ferais du bien de parler. Je pense que je te détesterais également, alors autant garder nos identités secrètes.

Je pose ma tête sur le coté de la cabine et ferme les yeux.

-J'ai... J'ai vu mon frère mort. Lorsque j'ai rencontré ma demi-sœur, j'ai perdu connaissance et... J'étais chez moi. Avec lui. Il me parlait, il m'a dit qu'il n'était pas mort par ma faute comme je le croyais. Tu crois que j'ai eu une sorte d'hallucination ? Ca me semblait si réel.

Je marquait une pause. Mes larmes coulaient silencieusement. Qu'allait penser l'Inconnue derrière la porte ? Et puis je m'en fichais, si elle me trouvait folle, de toute façon, elle ne saurait jamais qui je suis.

-Et lorsque j'ai su plus tard que mon amie était ma demi-sœur... Je m'en suis prise à elle. Et... Et toi ? C'est quoi ton histoire ?

Je n'arrivais pas à en dire plus. Il fallait que je fasse une pause. Que je me calme. Et puis ajouter quoi ? Les horreurs que je vis ? Mais ce n'est rien. Elle vis surement pire.

La voix se taisait. Je crois que j'aurais hurlé si elle avait pris la parole. J'attendais l'histoire de cette fille juste à coté de moi.
Puis une minutes ou deux se passèrent en silence.
Je rouvrais les yeux et vis... Un papillon ?

-Un papillon dans les chiottes abandonnés, waouh ! On aura tout vu !

Un papillon. Bleu. Mais... Qu'est-ce qu'il fait là ?

-Demandes toi plutôt ce que toi tu fais là dans ses toilettes sales et inutilisés...
-Il est magnifique.

Pendant que ce bel insecte se posait sur la cuvette, je me répétais les paroles de la voix. Ce que je fais là. Pour être au calme, mais ce n'est pas le seul endroit... Qu'Est-ce que je faisais assise dans des toilettes ? Non, j'étais mieux que ça. Malgré le fait que j'étais liée à cette... Femme qui est ma mère par le sang, je valais mieux que ça...
Mais il est vrai que Hayden et moi aimions nous réfugier dans des endroits tels que celui-ci où nous étions surs de ne pas être trouvés et donc dérangés. Non. Je suis bien dans cet endroit. C'est moche ça me correspond.

-A quoi te fait penser le papillon ?
-Hein ? Heu...
-Non, réfléchis. Je ne veut pas d'hésitations, ou très peu. Une lady ne...
-D'accord, d'accord. Le papillon me fait penser à la pureté, la liberté et... L'espoir.
-L'espoir ?
-Oui. L'espoir que, même si la vie ne nous a pas fait de cadeaux, le bonheur sera bientôt là. Qu'il suffit tout simplement d'être patient.

Tu étais coincé derrière cette porte, paniqué à l’idée qu’on te voit. Et si la personne te mentait ? Si elle n’était pas dans une cabine? Non, tu ne voulais pas prendre le risque de te faire humilier par qui que ce soit. Tu allais rester sagement assise en attendant que l’autre parte. Elle avait deviné, elle t’avait entendue parler. Voilà maintenant qu’elle te traitait de menteuse. D’habitude, tu ne laissais personne te faire des réflexions, aux risques de le taper. Mais là tu étais piégée, tu ne pouvais pas sortir, ni pour aller au conflit, ni pour t’enfuir. Alors tu l’écoutais parler la tête appuyer sur le rebord de la cabine.

-Je, non c’est pas vrai, ce n’est pas moi, enfin je...

Menteuse, tu essayais de mentir, de te trouver une excuse. La gêne de la situation, t’empêchais d’être bien mentir. Maintenant il était trop tard, l’autre savait, c’était comme si tu lui avais dit.



Impossible. Tu voulais t’effacer le visage avant de sortir. Mais pour l’instant, tu ne voyais qu’une solution, dire des trucs pour que l’autre parte, dire des trucs pour qu’elle soit contente.

-Je enfaite heu, moi aussi mon frère est partit, je heu, je l’ai jamais connu, il est mort à l’accouchement, et j’étais ici à Poudlard.

Tu ne ou t’empêcher de laisser couler une larme, mais, tu l’essuyas juste après. Tu n’avais pas envie de pleurer. Pas maintenant. Quelqu’un t’écoutais. Après avoir parler tu aurais voulut courir le plus vite possible, t’enfuir loin. Allez te cacher au centre de la terre. Mais surprise, tu te rendus compte que parler, te faisait du bien. Ça te libérait et tu te sentais mieux. Toi tu ne voulais plus parler, mais ta bouche s’ouvrît.



Les yeux fermés tu prononças :

-Mais ma mère est seule. Mon père est pas là, il est en prison et...

Erreur. Tu t’étais promis de ne jamais le dire. Tu dois partir. Tu ne peux pas rester ici, après cette déclaration. La personne va te croire fille de meurtrier, dangereuse... tu aurais voulu ouvrir la porte et aller vite, mais tu ne dis que dire une phrase, assez mal construite :

-Mais heu, il est pas méchant, t’inquiètes pas c’est juste que, il y a été emporté dans une histoire qui heu, il était pas en rapport. Il a pas eu le choix, alors qu’il avait rien fait. C’est à cause des autres méchants.

Tu espérais que ça allait passer, qu’elle ne te poserait pas de questions à ce sujet...

@Dawn Green desolée de ce long retard, pour ce post de basse qualité...

J'entend la fille balbutier. Elle me semble perdue... Nous sommes toutes deux perdues. Ou alors est-elle gênée ? Mais on ne se voit pas, de mon coté, tant que je ne vois pas cette personne, je ne me sens pas vraiment gênée...
En regardant le papillon bleu voler, je l'entend parler de son père qui est prison. Bizarrement, ça ne me dérange pas. Je ne me pose pas de questions. Je suis dans un autre monde, aux cotés d'un papillon.

-Eh, t'es sourdes ? A coté de toi t'as l'enfant d'un criminel, tu réagis pas ?
-Hein ? Heu... Il y a surement une bonne raison, et puis je ne me sens pas en danger, j'ai juste envie de parler à quelqu'un qui ne sait pas qui je suis et ne le saura jamais. Et puis écoute, on l'entend dire que son père n'a rien fait.
-Mouais.

l'Inconnue derrière la porte se tait. Que lui répondre qui ne la blessera pas, ne la fera pas fuir ? Ca me fait du bien de parler, je suis sure qu'elle pense pareil au fond d'elle.

-Je comprend. Ca ne doit pas être simple.

Silence. Le papillon bleu sort de ma cabine et se rend dans celui d'à coté. Avec mon Inconnue.

-Regarde, le papillon. Je ne sais pas ce qu'il fait là mais... Il est beau. Tu crois qu'il y a une raison à sa présence ici ? Il me fait penser à l'espoir. L'espoir qu'un jour, tout ira mieux. Tu seras de nouveau aux cotés de ta famille et moi ne pleurerais que de joie aux cotés de ma sœur... Ca te fait penser à quoi toi ?

J'avais l'impression que notre conversation ne durerait pas longtemps. mais j'espérais que ce ne serait pas la dernière.

-La voix ?
-Oui ?
-Tu crois que...
-Non. Hors de question que j'ailles voir ce que ta copine d'à coté a dans la tête.
-... T'as raison, ce serait mal.

J'ai peur d'oublier mon frère. J'ai peur de l'oublier et de le remplacer par Lexa. Je les aimes tellement tous les deux... Et cette peur me suit partout, j'y pense tout le temps, ça ne sort pas de mon esprit...
Et la personne tout près de moi, derrière la porte qui nous sépare, de quoi a-t-elle peur ? Je n'ai pas la force de le lui demander.

-Ca fait du bien de parler à quelqu'un, c'est étrange pour moi. D'habitude, j'écris. Mais j'ai noircis toutes les pages... Je n'ai plus rien sur quoi écrire. Tu as des amis à qui confier tout ce que tu me dis ?

Je serrais le carnet contre moi. Ce que cela a pu me faire du bien d'écrire là-dedans ! Ca allait me manquer de ne plus écrire. Mais si l'Inconnue derrière la porte était d'accord, peut-être remplacerait-elle le carnet et serait celle qui saurait tout sans ne rien révéler ?