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06 sept. 2020, 00:00
Espions en herbe
MERCREDI 6 SEPTEMBRE 2045
10h30

Feat. @Margaret Hunter


DRIIING !

« Liberté pendant trente minutes ! »

La seconde suivant le retentissement de la sonnerie, j'étais déjà sorti de la salle de métamorphose, mon sac à dos à la main. Hors de question de laisser celui-ci à la portée de tous dans cette salle de classe : moi-même je suis souvent traversé par l'envie d'y piquer un petit quelque chose, voire d'y glisser un petit quelque chose très peu sain. Pas envie que ça m'arrive. Même si je vais y revenir dans trente minutes.

Je prends soin d'aller dans la direction opposée à la marée d'élèves qui se fait de plus en plus dense. Pour la première fois depuis bien longtemps, je n'ai aucune envie de me mêler à la foule d'élèves se rassemblant probablement dans la cour. J'ai juste envie de... Souffler.

Je finis par me trouver un petit coin au frais dans un couloir vide.

Les professeurs ont été sans pitié avec nous pour ce début d'année. Deux ans qu'on se connaît, ils se croient tout permis... À l'exception des profs d'options qu'on ne connaît pas depuis deux ans, eux. Et encore. La seule nouvelle matière que j'ai est Soin aux Créatures Magiques... Et c'est les vendredis. Donc bon.

Un regard à gauche. Un regard à droite. Le couloir est toujours désert.

J'ai fini de souffler.

Je regarde ma montre : cinq minutes sont passées.

« Cette pause va être longue. »

Un regard à gauche. Un regard à droite.

J'hausse les épaules avant de m'accroupir et d'ouvrir mon sac. J'y débouche ma nouvelle gourde-fiole trop stylée avant de me désaltérer. Je devrais demander un sort à Maman pour rendre l'eau bleue, tiens... Ce serait stylé et ça ferait genre je bois une vraie potion.

Un regard à gauche. Un regard à droite.

Je rebouche ma gourde-fiole avant de la fourrer un peu trop précipitamment dans mon sac puis en sort mon cahier de métamorphose. Je me saisis également du crayon qui est toujours dans une poche de ma robe avant de noter dans un coin de ma page de garde d'envoyer un hibou à Maman pour voir s'il est possible qu'elle me fasse cet effet trop stylé.

Un énième regard à gauche.

« Pourquoi j'ai l'impression qu'on m'observe ? »

Je deviens paranoïaque. Youpi.

Je finis par refermer mon sac pendant que je jette mon énième regard à droite, méfiant.

« Pire des sensations... »

Je porte une lanière de mon sac à dos sur mon épaule droite avant de poursuivre mon aventure dans la direction opposée à celle que j'ai pris originellement.

Jamais je n'aurais dû tendre l'oreille : là où régnait quelques secondes auparavant un silence de mort retentit dorénavant des bruits de pas. Ce ne sont pas les miens.

6ème année RP
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Katherine.
« Roi du Drama & du Suspens » — JT

26 sept. 2020, 19:13
Espions en herbe
Cobaye n°1 :

Nom : à découvrir
Âge : troisième année ? à vérifier
Vie/histoire : à découvrir
Passions : à découvrir
Amis : il a l'air seul
Meg, embusquée devant la salle, attendait impatiemment que la cloche sonne. Il ne restait plus que quelques minutes, et elle se sentait fébrile et excitée. Elle avait deux heures de trou - elle attaquait une deuxième heure vide dans son emploi du temps - dans la journée, et comptait en profiter pour mettre à exécution son plan. Pourtant, bien qu'elle ait hâte qu'il commence, elle était un peu angoissée. Son fameux plan comportait beaucoup de dangers, et elle ne voulait pas le rater. C'était pour cela qu'elle avait tout prévu à l'avance, pour éviter d'échouer alors qu'elle était si pressée qu'il commence.

Une heure plus tôt, elle avait repérer son tout premier "cobaye". C'était un garçon tout ce qu'il y avait de plus banal, en troisième année si elle avait bien deviné ; elle l'avait déjà aperçu quelques fois, mais ne savait strictement rien de lui. Et c'était pour cela qu'elle l'avait choisi : parce qu'il lui était inconnu. Ainsi, elle pourrait mettre son plan d'enfer à exécution. Durant l'heure de cours du garçon, Meg avait tout ordonné. Elle avait mis des chaussures aux semelles en plastique, ce qui ferait le moins de bruit possible ; elle avait retiré tout ce qui permettrait de reconnaître sa maison, et ne portait donc que du noir ; elle avait tiré ses cheveux sur son visage, de façon à ce qu'on voit le moins d'elle possible. Puis elle avait pris son sac à dos, y avait mis toutes sortes d'objets : une loupe qu'elle avait acheté durant ses vacances, plusieurs plumes et crayons, un carnet de dessin (bien qu'elle ne sache pas dessiner), une fausse moustache et une pipe qui allait par lot avec la loupe (là, elle ne voyait pas vraiment l'utilité de les mettre), ainsi qu'un sac plus petit pour "mettre à l'abri les indices". Et, bien entendu, elle tenait à pleine main son carnet.

Carnet où elle avait noté tous les renseignements qu'elle devait chercher sur son Cobaye n°1, surnommé "le Corbeau" en raison de ses cheveux noirs. Elle avait aussi un petit stylo Bic, rapporté de son appartement.

Lorsque le Corbeau sortit enfin de la classe, un sourire se dessina sur les lèvres de Meg. Enfin, son plan extrêmement dangereux allait commencer. Elle le laissa prendre un peu d'avance parmi la foule d'autres élèves, le gardant à l'oeil. Heureusement, elle ne le perdit pas de vue et, une fois qu'il se fut un peu éloigné, elle le suivit. Toujours discrètement - si une fille sans blason, un carnet à la main et le regard fixé sur un garçon, était discrète - elle continua sa filature jusqu'au bout du couloir, où le Corbeau tourna.

Là, la tâche devenait plus complexe. En effet, le corridor où il s'était engagé n'était pas très peuplé, et même plutôt vide. Elle s'arrêta au tournant et, du coin de l'oeil, remarqua qu'il s'était accroupi et qu'il buvait dans... dans quoi ? Une fiole ? Il buvait une potion ? Même si sa couleur paraissait assez semblable à celle de l'eau, Meg savait que nombre de potions avait la même teinte. Son cobaye était donc étrange et buvait des potions... voilà qui était intéressant ! Elle se dépêcha d'ajouter une case "remarque" à son carnet, où elle nota fébrilement "boit une potion bizarre, à suivre". Avec un sourire, Meg vit que le Corbeau repartait.

Elle attendit quelques secondes qu'il s'éloigne, puis elle s'engagea dans le couloir, le plus discrètement possible. Cet espionnage commençait à se révéler très intéressant...

@Edmund Dale je suis vraiment désolée pour ce retard. :wry:

“She read about people she could never be and adventures she would never have”
Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin #PouffyFamily

07 oct. 2020, 10:59
Espions en herbe
J'accélère nerveusement le pas en croisant mentalement les doigts pour que les lointains bruits de pas que j'ai entendus au préalable ne m'imitent pas... Hélas !

Je suis donc bel et bien suivi. Mais par qui ? Pourquoi ? Depuis quand ? Depuis où ? ... Voire même par quoi ?

Après tout, ces pas sont vachement étouffés pour des chaussures classiques... Un chat et ses pattes de velours ? Non, trop bruyant pour que ce soit le cas. Un gros chat avec ses pattes de velours, dans ce cas ? Cela expliquerait le bruit tout en expliquant pourquoi je n'ai pas pu le discerner avant. Et je sais mieux que quiconque à quel point les chats peuvent être fourbes pour obtenir ce qu'ils veulent.

En tout cas, une chose est sûre : ce n'est ni Edgar, ni Plume. Mes deux chats savent être un peu plus subtils, tout de même. Peut-être un peu trop : cela fait deux jours que je n'ai pas revu Plume. Elle n'a même pas touché à sa gamelle. Ni hier, ni aujourd'hui. J'ai bien envie de dire que c'est un chat et qu'elle fait ce qu'elle veut quand elle veut. Et que, en plus, je suis son propriétaire depuis bien moins longtemps d'Edgar. Et que, en plus, elle doit encore m'en vouloir pour le coup de la malle histoire qu'elle passe incognito. J'aurais dû la laisser sagement à la maison : je sens que je vais me faire défoncer par ma mère quand je vais rentrer... En plus des foudres que je me suis déjà attirées avec Plume lors de son enfermement prolongé.

Mais je m'inquiète, mince ! Je comprends désormais la panique de Maman quand elle me perdait de vue dans une foule trop dense lorsque j'étais petit. Je deviens papa avec ses deux zigotos. Voire même maman : je n'ai jamais vu Papa s'inquiéter autant pour moi. Ça doit être un truc spécial maman, la panique sur demande pour ses enfants... Contrairement aux pères.

« Oulah ! »

Je ne regardais pas devant moi. J'ai failli me manger une armure. Et Merlin sait que ça pèse une tonne, ces trucs. Remarque : cela m'aurait permis de savoir si mon poursuivant était un humain ou un chat. L'un comme l'autre aurait explosé de rire, c'est certain. Je n'aurais eu qu'à déterminer si le rire est d'origine féline ou non. Bravo, la Langue-de-plomb. Bien apte à déterminer par qui il est suivi !

Je finis par analyser les couloirs, en particulier celui dans lequel je me trouve : le deuxième étage. Hmm, qu'y a-t-il au deuxième étage ? La salle d'études ? Non, ça risque de faire fuir la cible. Les toilettes abandonnées, tiens ! Peut-être un peu délabré mais pas trop effrayant. Et puis qui donne un air mystérieux, ne le cachons pas. J'ignore ce que viennent faire les élèves qui s'y réfugient mais il y a une bonne dose de magie noire dans le lot, à mon avis.

Je m'avance devant la porte des fameuses toilettes d'un pas assuré. Je jette deux regards méfiants sur le côté. Allez, c'est parti.

6ème année RP
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Katherine.
« Roi du Drama & du Suspens » — JT

26 oct. 2020, 18:58
Espions en herbe
Ne pas perdre de vue le Corbeau, ne pas être trop proche pour se faire remarquer. C'était difficile à appliquer, étant donné que Meg avait l'habitude de faire le plus de bruits possibles lorsqu'elle n'était pas en mode espionnage... cette fois-ci, elle ferait une exception. Car, étant donné que son cobaye mis à part, le couloir était vide et donc plutôt silencieux, il fallait qu'elle redouble d'efforts ; au moindre petit bruit, l'autre se douterait de sa présence. Dans les livres que la jeune fille lisait, l'espionnage semblait bien plus simple que dans la réalité. Se couler dans l'ombre des murs était presque impossible, étant donné son épaisseur et celle de son sac.

Marchant sur la pointe des pieds, elle restait collée aux murs, si près qu'elle se râpait le coude. Elle essayait de se cacher à chaque occasions qu'elle avait, et ces occasions étaient nombreuses. A intervalles réguliers étaient posées de lourdes armures médiévales, qui étaient (il paraissait) vivantes. Meg se cachait derrière elles et attendait que le Corbeau s'avance un petit peu avant de reprendre sa filature. Mais chaque fois qu'elle se planquait derrière les restes de chevaliers, elle faisait en sorte de ne même pas les frôler, de peur de faire du bruit ou de les réveiller (car si l'armure se mettait à parler, sait-on jamais, le garçon l'entendrait et découvrirait Meg - celle-ci ne voulait pas prendre ce risque).

Lorsque le Corbeau faillit foncer dans une des armures, la jeune Hunter ne put retenir un fou rire, qu'elle arrêta immédiatement. Ce n'était pas le moment de tout gâcher ! Mais tout-de-même, elle avait choisi un cobaye très maladroit, et elle s'en félicitait ; ça l'amuserait d'autant plus. Mais elle se reprit vite. Un espion ne rit pas de ses cobayes, il les espionne et marque tout ce qui peut être intéressant à marquer. Meg se dépêcha de griffonner une nouvelle partie "Remarque", où elle nota fébrilement : "Très maladroit", avant de reprendre sa filature.

De nouveau, le cobaye reprit son chemin, en direction de... les toilettes abandonnées ? Mais qu'est-ce qu'il allait faire là-bas ? Intriguée, la brunette se cacha derrière une énième armure et, par-dessus les mains croisées de celle-ci, observa les faits et gestes du garçon. Celui-ci ouvrit la porte des toilettes - endroit où Meg n'avait jamais osé aller auparavant - et entra. Enfin, les choses commençaient à devenir intéressantes ! Avec un petit sourire, elle s'avança sur la pointe des pieds vers la porte laissée ouverte.

Meg passa discrètement la tête vers l'intérieur de la pièce, croisant les doigts pour que le garçon lui tourne le dos, et...

@Edmund Dale excuse-moi pour ce long retard... :wry:

“She read about people she could never be and adventures she would never have”
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