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18 sept. 2020, 20:20
 L.R  Quand l'encre te poignarde le coeur...
Mardi 11 avril 2045, 15h30


- Volière -

Je suis monté à la Volière, pour profiter de la compagnie des oiseaux, ils sont intéressants et intelligents. Je pensais passer un moment calme et agréable à leur côté, mais non. Une Lettre est arrivée, une réponse de mes parents, avec une Nouvelle cruelle, abominable... Je n'en reviens pas qu'ils aient pû me faire ça ! Me dire ça ! C'est injuste, c'est cruel...

Je fuis la Volière.
Je sens la rage montée en moi.
La souffrance aussi.
Les questions.
La confusion.
De l'air, de la tranquillité.
J'en ai besoin.
Désespérément.

Alors je quitte la tour, en quête d'un endroit peu fréquenté, où je pourrais laisser ma colère explosée, la laisser passer, sans témoins, sans interruptions. Je n'aime pas qu'on me voit ainsi, c'est si différent de mon état habituel... Je sais, j'ai entendu parler des toilettes abandonnées, toujours accessible mais inutilisables.

- Toilettes abandonnées -

J'en ai à peine passer la porte que ce lieu me dégoûte, au moins personne ne viendra ici pour la vue. L'odeur est immonde, les miroirs brisés, la plomberie ébréchée et tâchée, le sol en mauvais état. Peu importe j'ai la paix, je m'assois sur une toilette dont j'ai rabattu le couvert, et essaye de remettre mes pensées en ordre.

Monstre. C'est comme cela qu'il voit les sorciers. Mon Papa. Celui qui m'a bordée tout les soirs jusqu'à ce que je lui demande d'arrêter. Celui qui m'emmenait manger des glaces sur le Pier en été. Celui qui a fait de certains de mes souvenirs des histoires pour d'autres enfants. Qui me prenait sur ses genoux pour écrire parce que je l'inspirais. Maintenant je suis un Monstre pour lui. Il ne m'a pas directement dit cela mais ce titre veut tout dire : Les Monstres aux baguettes de bois. J'aurais préféré ne pas savoir, ne pas en entendre parler. Je refoule des larmes qui se battent pour rouler sur mes joues. Je ne sais quoi penser de ça. En traitant les sorciers de monstres, c'est aussi de moi qu'il parle, moi sa fille...

"Raaah ! J'y crois pas."

Le grognement et la protestation, inutile protestation, sortent de moi sans que je les y invite. La tête dans les mains et les coudes appuyés sur mes genoux, je sens la frustration montée encore un peu plus. Que disais d'autre cette lettre ? Ah oui. Je ne dois plus envoyer de hiboux. Je mets apparemment tout le monde en danger. Quelle stupidité ! Brighton est une ville tranquille. Il y a pas de raison que des Moldus comme eux soit à risque ! C'est bien parce que c'est dangereux pour Nous dehors que je suis en train de passer mes vacances au château.

"Remarque vu comme il me voit, vaut mieux que je sois là qu'à la maison !"

Je marmonne encore une fois à voix haute. J'ai de l'énergie à évacuer. De la frustration, de la colère même, aussi. Je me lève et commence à faire les cents pas devant les lavabos. Je ne me retiens plus, je sort tout ce que j'ai au fond du coeur, mon seul juge sera mon reflet. Cela dit, je ne le remarquerais probablement pas si quelqu'un entrait. Je suis comme dans une bulle de colère tout juste contenue.

"C'est vraiment incompréhensible ! Je veux dire... je savais que mes parents comprenaient pas et niaient l'existence de la Magie ! Je me doutais qu'ils avaient réalisé son existence même s'ils le montraient pas dans leurs lettres, jusque là ! Mais ça c'est juste pas croyable ! Des Monstres ! Et puis quoi encore ? On est humain. Il espérait quoi avec cette lettre de malheur !"

Je sors le morceau de papier de ma poche, et les larmes coulent. Rageuses, tristes, humides surtout. Mon visage est crispé tandis que je déchiquette le papier et l'encre qui le couvre. Dans des morceaux petits si petits, qu'on ne les recollera pas. Jamais. La tête me tourne, je ne sais où j'en suis réellement, je n'arrive pas à me calmer. Je vois la pièce déformée par les larmes et ma rage, pour la première fois de ma vie j'ai envie de cogner. La seule personne que je remarque est mon reflet dans le miroir crasseux, alors je jette mon poing contre le verre, le brisant un peu plus.

Voilà pour toi @Léna Romanoff ! Tu peux avoir été témoin muette à compter du moment où Lily fait les cents pas, ou bien arriver plus trd, dans tout les cas elle ne t'as pas remarqué et ne le feras pas si tu ne lui parle pas. Ce post est au format RP++, c'était nécessaire pour laisser les émotions parler. Tu peux choisir de continuer ainsi ou passer en RP+, si vraiment tu souhaite passer sur du simple hiboute moi.
A toi Plume ^^
Dernière modification par Lily-Rose Holland le 27 oct. 2020, 11:00, modifié 1 fois.

Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ! #PouffyFamily — Poufsouffle Vult !
Quatrième année RP, Cheerleader #D282A6

09 oct. 2020, 15:19
 L.R  Quand l'encre te poignarde le coeur...
Clap, Clap, Clap.
C’est comme une mélodie qui résonne dans ta tête.
Clap, Clap, Clap.
C’est comme un coquillage brisé en mille morceau.
Clap, Clap, Clap.
C’est comme un écho qui recherche une âme sœur.
Clap, Clap, Clap.
C’est comme le bruit du vent qui tape sur la fenêtre.
Clap, Clap, Clap.
C’est un simple murmure qui vient hanter tes nuits.
Clap, Clap, Clap.
C’est cette ombre qui te suit et jamais ne s’arrête.
Clap, Clap, Clap.
Mais non, ce n’est rien de tout ça.
C’est juste le bruit de tes bottes
Qui claquent sur le sol.
Et qui recherchent une chose qui n’existent même plus.
Clap, Clap, Clap.
La frustration qui monte et jamais ne redescend.
Clap, Clap, Clap.
Tu dessinais un but qui t’étais inconnu.
Clap, Clap, Clap.
Tu fuyais un passé qui t’était bien trop dur.
Clap, Clap, Clap.
Tu volais vers le futur qui semblait désastreux.

Mais jamais rien ne va,
Quand cette ombre se promène
Et danse sur un mur.
Tu parlais nuit et jour,
Attendant quelque chose.
Tu pleurais nuit et jour,
Ce stupide disparu.
Tu fuyais nuit et jour,
Parmi les destinées
Qui t’étaient associées.
Une larme qui coulait
Ne faisait que rappeler.
Un simple souvenir
Impossible à remédier.
A quoi ça sert de pleurer
Quand tu peux juste crier.
A rien,
Tu le sais bien.
Une larme coulait tandis que les flots affluaient.
Un sanglot se cachait parmi tant d’autres cris.
Une horreur disparue qui t’a abandonné.
Tu fermais les paupières.
Là,
Au milieu du couloir.
Tu arpentais des pièces,
Grimpais des escaliers,
Dévisageais des ombres.
Mais tu attendais toujours cette ombre aux mille couleurs.
Cette lettre aux mille mots.
Cette danse aux mille mélodies.
Ce bonheur aux mille conséquences.
Cette chance aux mille désespoirs.
Même si tout cela n’avait aucun sens,
Tu continuais à créer un chemin.
Ta destinée si cruelle,
Ton futur si lent,
Ton avenir si accueillant.
Tu fuyais.
Tu fuyais loin.
Très loin.
Sans te retourner.
Tu avais peur.
Honte.
Froid.
Mais jamais tu ne sauras,
Ce que tu fuis réellement.
Tu souhaitais l’aider.
Mais il aurait déjà fallu que quelqu’un t’aide avant elle
Tu attendais tant de monde qui ne viendront jamais.
Tu arriva à un endroit,
Sans début ni fin,
Une porte.
Elle était fermée.
Tu fronçais les sourcils.
Tu ne l’avais jamais remarquée cette porte.
Tu te faufila sous la chaîne et arriva de l’autre côté.
Il y avait déjà une fille.
Silencieuse,
Tu t’avançais sans bruit.
Elle ne t’avait pas vu.
Elle aussi elle pleurait.
Comme toi.
Tu la regardais.
Elle parlait.
Peut-être qu’elle aussi elle voyait des choses.
Des ombres.
Des choses pas bien.
Pas pour des enfants.
Tu t’approchais et lui dis :

- Moi aussi, on m’en a dit des choses. Des choses pas bien. Des mensonges.

Plume de @Lily-Rose Holland, c’est un plaisir de danser avec toi ^^. Excuse moi pour le retard ...

5ème année RP • Sport et Soins • #404040• HibouChocog
••

20 oct. 2020, 13:22
 L.R  Quand l'encre te poignarde le coeur...
Le verre qui s'était fissuré sous mon poing, n'avait pas entamé ma peau mais la douleur qui en émanait ne laissait aucun doute sur les conséquences de ma stupidité... J'aurais un joli bleu dès le lendemain matin, au moins j'avais évacué ma colère, la colère que j'avais mise dans ce geste avais disparue. Elle ne laissait que Douleur, Tristesse et Incompréhension. Même pas le temps de m'apesantir dessus qu'une voix m'interrompt. Je ne suis pas seule. Qu'a-t'elle vu la propriétaire de cette voix ? Qu'a-t'elle entendu ? Est elle amie ? Ennemi ? J'essayais de faire remonter ses mots restant silencieuse, face au miroir, dos à la Voix, yeux aveuglés par les larmes...

Elle aussi. Je me redresse un peu. Des choses pas bien, des mensonges... Je sais pas si c'est des mensonges. Tout ce que je sais c'est que j'ai mal, mal dans mes émotions, mal dans mon coeur, et grâce à l'emportement qui m'a désormais quitté, j'ai aussi mal dans la main... Est-ce que je devrais me retourner ? Parler à cette Voix ? Je peux pas discuter avec quelqu'un que je vois pas, c'est bizarre et imprudent. Plus l'année passe, plus je deviens méfiante, j'aime pas ça...

Avec hésitation je me retourne vers celle qui m'a parlé. J'essuie mes yeux avec la manche de mon pull, histoire de voir à qui j'ai à faire. C'est une fille blonde, mon âge environ, elle pleure elle aussi. Je la détaille du regard, en silence pendant quelques minutes. Le temps que les larmes incessantes reviennent, floutant ma vision. Je ne sais pas vraiment quoi dire, jusqu'où je peux me confier ou ce qu'elle a besoin d'entendre, je suis perdue... J'ouvre la bouche mais seul un sanglot sort, résonnant dans la pièce crasseuse... J'essaie de me reprendre assez pour parler, dire quelque chose. Les secondes s'égrènent doucement trop doucement et pourtant si vite, le silence s'installe dans cette pièce désertée. J'inspire profondément et me lance.

"J'ai reçu une lettre. Toi, il t'es arrivé quoi ?"

Je ne donne pas mon nom, je n'en sens pas le besoin, pas pour le moment. Je suis déjà fatiguée de ce tourbillon d'émotions, alors je me laisse tomber au sol, assise en tailleur. Dans un effort pour me calmer j'essuis encore une fois mes yeux embués de larmes. Je ne sais pas vraiment quoi ajouter, donner des détails c'est prendre le risque de révéler qui je suis à la mauvaise personne... Jusque là j'ai pas eut de problème avec les élèves, mais ça veut pas dire que ça n'arrivera pas... Je remarque que les larmes se sont calmées, elles sont toujours là mais n'obstrue plus ma vision. C'est un début je suppose. Je regarde la fille dans les yeux et esquisse un sourire, petit, triste et crispé mais un sourire tout de même.

A toi @Léna Romanoff, ne t'inquiète pas pour le retard ^^

Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ! #PouffyFamily — Poufsouffle Vult !
Quatrième année RP, Cheerleader #D282A6

29 déc. 2020, 23:46
 L.R  Quand l'encre te poignarde le coeur...
Tu laisse couler une larme.
Pour une fois,
Juste une fois,
Tu t’en fiche.
Tu t’en fiche que les Autres le voient.
Voient tes larmes.
Voient ta faiblesse.
Tu as toujours réussi à la cacher.
Mais elle reprend le dessus.
Tu n’arrive pas à la contrôler,
Et tu n’y arriveras jamais.
Tu aimerais aider l’enfant mais avant ça il faudrait réussir à t’aider toi.
Mais jamais quelqu’un ne pourra t’aider.
Car jamais tu ne pourras le récupérer.
C’est un des plaisir de la vie.
L’Amour.
Mais c’est aussi une énorme faiblesse.
L’Amour.
Ça rend faible et impuissant.
L’Amour.
Ça laisse les gens en désarroi.
Être aimé,
C’est une force.
Mais aimé,
C’est une faiblesse.
Ça ne peut pas être les deux.
Tu as été aimé mais tu as aussi aimé.
Mais tu as perdu les deux.
Maintenant tu récupères d’autres choses.
Des souvenirs.
De la Peur.
De la Colère.
Tout et Rien.
Tu vois la main de l’enfant sur le verre.
Toi,
Tu t’approches juste histoire de voir ce qu’elle fait.
En posant ta main sur le verre brisé
Qui s’était déposé un peu partout,
Tu t’enfonce un morceau dans la paume.
La plaie saigne mais tu ne fais rien.
Tu te contente d’éponger.
Tu auras une petite cicatrice.
Tant pis,
Ça fait plus guerrière.
Tu vois l’enfant un peu mieux maintenant.
Elle est brune.
Elle a l’air d’avoir à peu près ton âge mais elle a quelque chose de sérieux dans le regard.
Tu vois l’enfant ouvrir la bouche,
Seul un drôle de bruit sort,
Tu devines que c’est un sanglot.
Puis elle réessaye.
Une seconde fois.
Cette fois-ci, des mots sortent.
Des mots sortent de sa bouche.
Elle a reçu une lettre.
Tu aimerais bien savoir ce qu’elle raconte, cette lettre.
Mais peut-être qu’elle est comme toi,
Qu’elle veut juste oublier.
Qu’elle s’en fiche de savoir.
Mais tu décide de répondre à l’enfant quand elle rajoute un simple, un petit et toi.

- Moi, j’voulais juste l’oublier. Lui. Mais j’arrive pas. Et pis j’vois des choses. Et ça, ça m’fait peur.

Tu cherche des yeux le regard de la fillette mais c’est elle qui te trouve en premier.
Elle plonge ses yeux dans ton regard inexpressif et elle affiche quelque chose sur ses lèvres.
Un espèce de sourire.
L’espace d’une seconde,
Tu te dis qu’elle est comme toi.
Qu’elle sourit pour faire comme si ça allait bien alors que non.
Mais tu décide d’afficher a ton tour un sourire sur tes lèvres.
Tu affiche un petit sourire,
Ni vrai ni faux,
Non, juste un sourire.
Un sourire sans réelle signification.
Un sourire qui ne dévoile rien de bon, mais rien de mauvais en même temps ...

@Lily-Rose Holland, excuse moi sincèrement pour ce retard ...

5ème année RP • Sport et Soins • #404040• HibouChocog
••

22 févr. 2021, 16:02
 L.R  Quand l'encre te poignarde le coeur...
Elle me répond. Elle veut oublier. Quelqu'un, un inconnu pour moi, sans nom ni caractéristiques, c'est juste "lui". Des choses ? Quel genre de choses ? Si ça fait peur c'est comme des cauchemars ? Je n'ose pas en demander plus ça a l'air drôlement personnel et on ne se connait pas à part de vue peut-être. Elle sourit, un sourire vide et des yeux inexpressifs. Une façade. Pas que je fasse bien mieux en ce moment-même, mais on sentait presque une habitude dans la sienne.

Mes larmes continuent de rouler doucement sur mes joues, laissant derrière elles des traces salées. Je maintiens mon sourire bancal entre les sanglots et hoquets qui me secoue par moment. Je ne comprends toujours pas. Comment une journée peut commencer si bien et être entâchée par autant de douleur ? Comment on peut dire ça à qui que ce soit ? Comment on peut dire ça à propos de son propre enfant ?
*Monstre*

Un seul mot c'est tout ce qu'il avait fallu pour que je sois dévastée, tout ce qu'il avait fallu pour changer mon Papa en père. Je n'était plus sûre de le connaître, je ne comprenais pas pourquoi il me voyait comme ça... Est-ce que je peux encore lui faire confiance ? Et à Maman ? Est-ce qu'elle pense pareil ? Comment je suis sensée passer les vacances d'été avec eux s'ils me voient comme ça ? Je ferme les yeux pour chasser mes larmes, et secoue la tête pour tenter de chasser mes idées noires. La voix tremblante je pose une question à la fille dans la pièce.

"Pourquoi c'est pire qu'un cauchemar la vie parfois ?"

Oui, c'était ça, en ce moment c'était pire que dans un cauchemar. Même dans mes cauchemars mes parents étaient là pour moi. Même dans les pires d'entre eux ils étaient de mon côté. Surtout ils étaient là pour me réveiller et me calmer même si ça faisait un moment que cela n'avait pas été nécessaire... Mais là ! C'était eux qui m'avaient fait du mal ! Du moins mon père, mais je ne voie pas comment Maman ne pourrait pas être au courant...

Les gouttes éparses redeviennent torrents d'incompréhension, je hoquette à la force des sanglots, secouée comme un bateau dans la tempête. J'entrevois les yeux de la blonde, elle est comme un phare en cet instant. La lumière pour sortir de ma tornade intérieure. Tentant de m'accrocher à son sourire vide d'émotions je m'adresse à elle entre deux secousses, cherchant une raison de ne plus verser de larmes.

"C'est quoi un monstre d'après toi ?"

Ma voix fragile et tremblante, résonne dans la froideur de la pièce. Réverbérée par les miroirs fissurés, la plomberie ébréchée et les pierres immuables des sols et murs du château. Je m'efforce de rester attentive à toute réaction de la part de l'inconnue qui me tiens compagnie.

A toi @Léna Romanoff, cette fois c'est à moi de m'excuser pour le retard... :sweatingbullets:

Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ! #PouffyFamily — Poufsouffle Vult !
Quatrième année RP, Cheerleader #D282A6