Julie se tend à la banque des sorciers Gringotts. Elle entre dedans pour la deuxième fois de sa vie, et, au lieu de regarder ce magnifique endroit rempli de statue, peinture et décoration, son regard se fixa sur l’immense foule de gens attendant d’être pris en charge. 

Elle se mit dans la queue pour attendre, et, les cinq premières minutes, elle s’ennuyait déjà à en mourir. Rien à faire, rien ne lui venait à l’esprit pour ne plus s’ennuyer. La queue avait à peine avançait. 

Elle farfouilla son sac pour voir ce qu’elle avait, elle trouva : un jeu de cartes, une orange sanguine, deux journaux et un magazine de mots croisés moldus. Elle feuilleta les journaux. Quand elle finit de lire, elle remarqua que, vu qu’elle n’avançait pas, les gens derrière elle l’avaient doublée. Elle décida donc de ne rien faire, mis l’ennuie était trop grand et elle prit son paquet de carte mais elle n’avait personne avec qui jouer à des jeux de cartes moldus.

Les minutes passèrent mais pourtant, elle n’avançait pas beaucoup, il y avait beaucoup de goblins quand même ! Elle ne voulait pas rester la des heures, elle a des cours ! Elle pensa à partir mais elle se dit qu’avec tout le temps qu’elle avait déjà attendu, elle n’allait pas repartir, c’était du gâchis. Donc, elle resta, en attendant que ça avance.

Quand se passe-t-il ?  Été ? Grandes vacances ?

Juliette entra en trombe dans le lieu. Elle jeta un regard autour d’elle et sourit : le lieu était toujours aussi beau ! La fillette s’avança et prit place dans la file d’attente, plutôt lente, à son goût... 

Elle tira une grimace lorsqu’elle se pencha sur le côté et regarda le peu de Gobelins présents pour accueillir les clients, souvent avec une tête mécontente.

La fillette redressa ses lunettes et voulu s’asseoir. Malheureusement, les personnes qui s’autorisaient cette chance étaient vieille ou très jeune, et quelqu’un poetait un regard protecteur sur eux, depuis la queue. Elle resta donc debout.

Juliette enleva, d’un geste monotone,  une mèche de ses cheveux qui lui gâchait la vue. Depuis le début de l’année, ses cheveux avaient repoussé et ils avaient prit une forme un peu ébouriffés, mais élégants.

Pendant cette période, il faisait très bon. Sauf dans cette banque. La Gryffonne leva les yeux et chercha le ventilateur. Lorsqu’elle fit ça, son regard passa sur une agglomération dans la salle : quelqu’un n’avançait pas ! 

La fillette s’approcha de cette endroit pour faire comme tout le monde : pour doubler. 

« Non mais ! Quel culot ! Rester là, sans rien faire, se ficher du monde... Oui, voilà ce qu’elle fait ! Elle se fiche du monde ! ».

Lorsqu’elle arriva à la hauteur de la personne, une impression de déjà vu l’envahie... Des cheveux blonds, un air perdu mais déterminé, une peau pâle et des yeux bleus gris...

« Julie ? Mais que fais-tu là ? », demanda Juliette en s’arrêtant, étonnée de voir son amie ici.

Julie se tourna vers la personne qui l’avait appelée. Elle vit que c’était Juliette Johnson, son amie. 
« Oh ! Bonjour Juliette ! Ça va? Et je suis ici pour prendre de l’argent évidemment ! »
Julie s’arrêta de parler pour avancer de quelques minuscules pas. 
« La queue avance vraiment lentement aujourd’hui. Si tu veux, pour faire passer le temps, on peut jouer. J’ai un paquet de cartes et un magazine de mots fléchés. Si tu veux je peux t’apprendre à jouer à des jeux de cartes moldus. » 
Tout en parlant, elle montrait ses cartes et son magazine. La file d’attente avançait peu à peu. Cela faisait bientôt trente minutes que Julie était là. 
Pffff, j’en ai marre d’attendre, ce n’était pas aussi long dans mes souvenirs. Cele va bientôt faire au moins  25 minutes que j’attends, c’est vraiment énervant. En plus, je dois juste prendre un peu d’argent, pas une montagne d’argent toute entière, vraiment juste un peu . 

Pendant que Julie attendait la réponse de son amie Juliette Johnson, qui, à son avis, était en train de réfléchir, elle sortit les cartes du paquet et commença à les mélanger, tout en avançant de quelques centimètres. Julie fit tomber le paquet de cartes vide et se pencha pour le ramasser . En se relevant, elle tapa Juliette qui tomba. Julie, toute confuse, tira Juliette de toute ses forces pour la relever, et elle réussit. 

« Ça va Juliette, tu n’as pas trop mal? Désolé... »

Juliette regarda son amie en souriant. Elle rit même aux éclats : c'était pourtant logique que Julie soit là pour retirer de l’argent, dans une banque !

« Oui, tu as raison, j’attends aussi depuis... Heu... Je ne sais pas vraiment, mais assez longtemps. Comment vas-tu ? D’ailleurs, ne t’inquiète pas, je sais jouer à des jeux Moldus. Je suis Sang-Mêlée. Et toi, tu es quoi ? Moldue, je suppose... », dit la fillette à son amie.

La Poufsouffle paraissait concentrer sur le mélange de ses cartes, car elle ne réagit pas à la réponse de Juliette. La queue avançait et les deux jeunes filles se déplaçaient avec elle. Lorsque le paquet de carte tomba au sol, Julie se jeta dessus pour le ramasser. En de relevant, les deux élèves de Poudlard se percutèrent et la Gryffondor tomba au sol.

Quand Julie tandis une main à la jeune brunette, l’arrière train sur le sol, inquiète, Juliette l’attrapa en souriant, et poussa sur ses main pour se relever. Une fois debout, elle dit, tout sourire :

« Oh, ça va, ne t’inquiète pas pour moi... Le soucis, c’est... Qu’on s’est fait voler notre place dans la file d’attente ! », cria l’enfant en riant, entraînant l’autre par la main dans sa course effrénée dans la banque.

Une fois arrêtée, essouflée, encore plus en arrière dans la queue pour pouvoir - enfin - retirer de l’argent, encore le souffle coupé par le rire, Juliette regarda son amie, qu’elle avait tirer par le bras jusqu’à présent.

« Tu cours vite, dis donc ! Du coup, tu ne m’as toujours pas répondu. Pourtant, c’est une question de la plus haute importance ! Comment vas-tu ? », redemanda Juliette en riant encore, les larmes aux yeux.

Julie, essouflée, attendit un peu le temps de reprendre son souffle avant de répondre à son amie brunette, Juliette Johnson. 
« Je...je....je vais.....je vais bien. Et...et...et toi? Dé...désolé, hein, je bégaie parce que je suis éssouflée. Excuse-moi. »

La blondinette avança, tout en continuant de mélanger son paquet de cartes. Julie fixa les gobelins ce qui la mit très mal à l'aise car avant elle en avait terriblement peur car ils ont une tête qui n'est pas très sympathiques. . A présent, elle a grandi, et, elle ne ressent plus aucune peur elle les voyant, juste de mauvais souvenirs remontent. 

Julie pensa aux rigolades qu'elle avait dans son dortoir et dans le salon, et finit par dire à Juliette : 
" Je trouve que c'est vraiment dommage que tu ne sois pas à Poufsouffle, car, c'est vraiment la meilleure maison. On fait plein de jeux tous ensemble et des jeux rien qu'entre filles. On rigole de nos secrets et on se dit absolument tout. On peut manger très facilement car les cuisines sont juste à côté. La nourriture c'est vraiment trop génial ! Franchement, je suis désolée pour toi que tu ne sois pas à Poufsouffle." 

C'était au tour de Julie d'aller au guichet, elle salua donc son amie d,un signe de main et d'un petit salut. Elle avanca vers les gobelins et quelques minutes après, elle sortit de la banque.