Cela faisait déjà plusieurs minutes que la jeune fille était dans ce rayon, elle regardait les dizaines de livres qui concernaient les créatures magiques, rêvant du jour où elle se servirait enfin du livre de Newt Scamander “Vie et Habitat des animaux fantastique”, ce livre qu’elle avait lu et relu depuis qu’on le lui avait acheté, pour les cours de soin aux créatures magiques. Malheureusement, ce n’était pas pour tout de suite puisqu’elle entrerait, à la rentrée 2044, seulement en seconde année. Mais cela ne l’empêchait pas de travailler sa théorie en lisant et relisant chaque soir, comme on lisait des contes ou histoires fantastiques, des livres sur les créatures magiques. Pour elle, il n’y avait pas de créature moins importante ou intéressante que les autres, les licornes trouvaient tout autant de charme à ses yeux que les billywigs. La jeune fille qui n’avait pas emporté de parapluie avec elle lorsqu’elle était partie en excursion pour aller chercher le dernier livre concernant les créatures fantastiques, celui sur les créatures du nord, une étude poussée qui nécessitait d’en savoir un minimum si on ne voulait pas être perdu, était complètement trempée. Elle était seulement vêtue d’un imperméable jaune fluo que l’on voyait à des mètres à la ronde, Charlie adorait le porter puisqu’il lui donnait de la visibilité, et que, si elle l’enfilait, cela signifiait qu’il allait pleuvoir, ou qu’il pleuvait déjà, et la petite fille adorait la pluie. Cependant, elle devait avouer que, pour une fois, elle remerciait sa mère d’avoir jouer les mères poules et l’avoir forcé à le prendre, sinon, elle n’y aurait pas pensé et l’aurait laissé pendre tristement sur le porte manteau de l’entrée. Elle avait été surprise par la pluie, comme la plupart des gens visiblement. Ses cheveux roux qui semblaient presque noirs de loin à cause de la pluie, lui collaient au visage et, autour d’elle, une petite flaque d’eau s’était formée trahissant le fait qu’elle était présente ici, plantée devant le rayon, depuis un moment déjà. Alors que la jeune fille était plongée dans la lecture du livre qu’elle comptait acheter, elle fut tirée de ses pensées par un jeune homme qui l’avait interpellée. Au début, elle n’avait pas prévu de le lire, elle voulait simplement prendre connaissance la quatrième de couverture, encore une fois, puis le prologue, pour voir si ça lui plairait, elle avait continuer avec le premier chapitre pour être sûre de son achat, et de fil en aiguille, la voilà déjà au troisième chapitre ! Elle fut étonnée de constater que le gérant de la boutique ne l’avait pas encore mise dehors, peut-être était-ce parce qu’il pleuvait ? Charlie fixait donc ce jeune homme, et elle fronça les sourcils. Il lui semblait qu’il lui avait parlé, mais elle l’avait seulement entendu, étant plongée dans sa lecture. Elle réfléchit donc, ce qui donna de longues secondes de silence où elle le fixait sourcils froncés avant de comprendre qu’il voulait qu’elle se décale, et c’est ce qu’elle fit. 

          « - Oh.. Euh.. Désolée, j’étais un peu.. au milieu. Lequel est-ce, de livre, que tu viens chercher ? »

          La jeune fille profita que le jeune homme ne regardait pas vraiment dans sa direction pour le regarder un peu plus en détails. Elle détailla donc du regard ses cheveux qui devaient être d’une teinte blonde dorée en temps normale, mais qui avec la pluie, avaient tournés au brun, et qui retombaient dans ses yeux verts-bleus, obstruant probablement la vision de celui qui se tenait devant elle. Elle ne lui aurait pas donné plus que dans les onze ou douze ans, il semblait probable qu’il passe, lui aussi, en seconde année d’études à Poudlard l’an prochain. Alors qu’il tendait la main pour se saisir du livre sur l’étalage, son regard suivit le mouvement de son bras pour finalement se poser sur le livre dont il s’empara. Charlie ne mit que peu de temps avant de se rendre compte que c’était exactement le même livre que celui qu’elle tenait entre ses mains, et qu’elle lisait avec passion avant qu’il n’arrive. Son regard se plongeant à nouveau dans celui du jeune inconnu avec qui elle semblait partager la même passion, il semblait que ses yeux brillaient d’une sorte de lueur de joie, d’excitation, sûrement à l’idée d’avoir trouvé quelqu’un avec qui elle pourrait partager son amour pour les créatures. Surtout que, s’il lisait ce livre, c’était qu’il était au moins tout autant passionné qu’elle-même, si ce n’était plus.

          « - Créatures magiques du grand Nord avec toutes ses illustrations réalisées à l’origine au 16e  siècle. »

          Charlie ne put s’empêcher de continuer en cœur avec le jeune homme après avoir entendu les premiers mots. Ce livre, elle avait attendu qu’il soit édité depuis qu’elle avait entendu des rumeurs sur sa parution, elle avait dès lors, chaque jour, épluché les rubriques littéraires, questionnés tous les libraires, et parcourus tous les rayons jusqu’à ce qu’elle parvienne enfin à savoir la date de sortie du livre. Finalement, elle était venue, aujourd’hui, pour l’acheter et se plonger dans des jours de lectures, des jours durant lesquelles ce serait sa seule préoccupation. Son sourire s’agrandit quand elle vit le jeune homme, qui semblait timide de prime abords, affichant un sourire. Celui de Charlie était rayonnant et illuminait son visage, il était sincère et communiquait sa joie. Elle reprit, refermant le livre sur son doigt transformé alors en marque-page, puis le pencha de façon à ce que son interlocuteur puisse voir la couverture, ainsi que le titre, du ledit livre.

          « - Je sais, je suis en train de lire de le même. »

          La jeune fille, dès qu’elle eut fini de parler en même temps que le jeune homme, n’arriva pas à retenir un rire qui s’échappa d’entre ses lèvres pour aller se perdre dans les rayons, faisant écho à celui de son interlocuteur. Ils n’étaient que deux dans le rayon, et pas beaucoup plus dans la boutique silencieuse ce qui faisait qu’elle avait l’impression qu’ils faisaient un bruit infernal. Charlie prit quelques secondes de réflexion, elle semblait perdue dans ses pensées, méditant sur les premières paroles qu’avait prononcées le jeune homme, et elle ne pouvait que les approuver. C’est alors que, d’un signe de la tête de haut en bas, elle affirma ce qu’il venait de dire. Quiconque qui aurait osé dire qu’elle n’avait pas attendu avec impatience ce livre la connaissait très mal, ou était un bien piètre menteur, puisqu’elle l’attendait depuis qu’une de ces rumeurs qui couraient dans les rues était parvenue jusqu’à ses oreilles en affirmant que le livre allait être édité. La possibilité qu’elle n’aurait pas réussi à se procurer un exemplaire de ce livre à la couverture d’argent dès sa sortie était quelque chose d’inimaginable à ses yeux. Elle savait très bien ce qu’elle aurait fait dans ce cas, tout d’abord, elle aurait commencé par fouiller tous les rayons de Fleuryet Bott, des fois qu’il y en ait eu un exemplaire perdu entre d’autres livres de cuisines ou de sortilèges inintéressants, mais elle serait ensuite ressortie bredouille du magasin pour aller faire tous les magasins où elle serait susceptible de le trouver du chemin de traverse, puis, elle aurait enchaîné avec Pré-au-lard, même si ça lui aurait prit des heures entières. Si elle n’avait, malgré tout, pas réussi à trouver le livre si cher à ses yeux, elle aurait forcé ses parents à l’emmener dans différents pays anglophones pour y faire les boutiques jusqu’à le trouver. Hors de question qu’elle rentre chez elle sans l’avoir entre ses mains. Quand, pour la seconde fois déjà, le jeune homme prit la parole, elle releva la tête vers ce dernier. Regarder celui avec qui l’on parle est une forme de respect, peut importer que ce soit un adulte, une personne du même âge ou un enfant, et elle était une jeune fille éduquée. Cependant, à l’évocation de sa lecture, elle ne put s’empêcher de baisser les yeux vers le livre qu’elle tenait entre ses mains, un léger sourire sur ses lèvres. Il était vrai, qu’il y a quelques minutes de cela, avant que le jeune homme ne la dérange, elle était plongée dans sa lecture, étant alors comme dans un état second où elle n’entend et ne voit plus rien autour d’elle. Une manie qu’elle avait depuis petite, celle de s’enfermer dans une bulle dès qu’elle lisait. Mais, ça lui plaisait, puisqu’elle pouvait alors imaginer, sans difficultés, tout ce qu’il se passait dans les pages, les mots prenaient forme, ils prenaient vie devant ses yeux. C’était pour cette raison qu’elle adorait les livres, surtout ceux sur les créatures magiques, parce qu’elle pouvait imaginer ce qu’elle n’avait pas encore vu, toutes ces créatures qu’il lui restait à découvrir. Ces livres, pour certains des livres ennuyeux, la faisaient rêver encore plus que les livres qui contaient des histoires fantastiques, parce que Charlie était curieuse. Elle lâcha du regard son doigt, prisonnier entre ces pages de savoir, pour le reposer sur le jeune homme qui s’était remis à parler. Elle l’écouta attentivement se présenter, puis elle attrapa la main de ce dernier pour la serrer avant de  laisser son bras retomber le long de son corps, elle n’avait pas l’habitude des salutations aussi.. solennelles, et ça se voyait à son mouvement qui avait été hésitant. Elle sembla penser pendant quelques secondes, en effet, ce nom lui disait vaguement quelque chose et elle cherchait où elle aurait pu l’entendre. Mais elle se mit une claque mentale puisque c’était évident ! Il était probablement entré en première année en même temps qu’elle, ce qui voulait dire qu’il avait été réparti la même année, elle l’avait sûrement entendu à ce moment-là. Il fallait dire que même si elle n’était pas très forte pour retenir les noms, elle était capable, presque tout le temps, de dire s’il lui semblait familier, si elle l’avait déjà entendu un prénom ou vu un visage. Ne sachant pas dans quelle maison il était, elle savait seulement qu’ils n’étaient pas dans la même, sinon elle l’aurait déjà croisé, elle reprit son jeu favori, celui qu’elle avait mis en place lors de la répartition. Il n’avait pas une tête de Gryffondor, et le classer chez les Serdaigle parce qu’il était ici pour ce livre aurait été quelque chose de trop facile, puis, elle-même lisait le livre alors qu’elle n’était pas de cette maison. Elle pencha finalement plutôt pour Serpentard, ça lui allait bien, comme elle le disait, il avait une tête de Serpentard. On répète souvent de ne pas se fier aux apparences pourtant, Charlie, elle, ne faisait presque que ça ! En même temps, les apparences sont souvent révélatrices, il serait plus juste de dire de ne pas se fier seulement aux apparences. 

          « - Je m’appelle Charlie, Charlie O’Connor. Je suis enchantée aussi de trouver quelqu’un qui semble, au moins, tout autant passionné que moi pour les créatures ! »

          La jeune fille souhaitait avoir les mains libres pour pouvoir continuer la discussion correctement, elle avait cette manie que beaucoup de gens avaient, celle de bouger les mains lorsqu’ils parlaient, comme pour animer et appuyer les paroles. Ses mains devenaient alors des danseuses qui s’abandonnaient à un ballet sur une mélodie composée de mots. Cherchant alors du regard quelque chose qui pourrait remplacer son doigt qui marquait la page où elle avait stoppé sa lecture, son regard se posa sur un endroit où étaient mis en vente divers marque-pages, elle tandis sa main pour s’en saisir d’un au hasard, elle prit le temps de le regarder un peu plus en détails quand il fut posé dans la paume de sa main. Il s’agissait d’une tige de métal qui prenait la forme d’une plume, elle ne le trouvait pas si moche que cela, mais bientôt, il rejoindrait les autres marque-pages dans la boîte où elle les stockait tous sans jamais en ressortir, prisonnier pour l’éternité. Elle avait assez d’argent pour acheter le livre et le petit objet à la fois, alors autant en profiter et ne pas perdre de temps à chercher un bout de papier ou que savait-elle d’autre pour espérer garder sa page. C’est alors avec la plus grande délicatesse dont elle pouvait faire preuve que Charlie entreprit de remplacer son doigt, actuellement coincé entre les pages du livre, par la fausse plume qu’elle tenait dans sa main. À cet instant-là, elle avait vraiment la sensation d’être une sorte d’Indiana Jones des temps modernes, qui remplaçait la relique sacrée qu’elle était venue chercher par sa bourse bien remplie. Même si l’enjeu était radicalement différent puisqu’elle n’avait aucun risque de voir l’endroit où elle se trouvait s’effondrer sur sa tête, ou le livre lui couper la main, contrairement à cet aventurier qui avait fait rêvé plusieurs générations. Elle baissa les yeux vers le livre qu’elle tenait alors fermement entre ses deux mains, celui qu’elle voulait acheter. On pouvait remarquer que quelques gouttes de pluie étaient déjà tombées sur sa couverture, sans pour autant l’abîmée, elle devait être étanche, protégée par un sortilège. Il y avait aussi quelques pages déjà cornées par la jeune fille, mais c’était ainsi qu’elle les aimait ses livres. S’ils étaient abîmés, ça signifiait qu’ils avaient une histoire et, ça, ça rendait les livres que plus beaux aux yeux de la jeune fille. Si on regardait dans la bibliothèque de Charlie, on verrait qu’aucun livre n’était parfaitement entretenu, en tout cas, assez pour être revendu dans un magasin, une brocante à la limite. C’est ce qui faisait s’arracher les cheveux aux autres membres de la famille O’Connor, ce côté bordélique de la petite dernière. Charlie ne tint pas compte du geste plus que solennel de son interlocuteur, bien qu’elle n’en avait pas l’habitude, elle savait respecter les manières de chacun. En général, elle se contentait d’une petite révérence, ou de s’incliner, ses parents étaient assez vieux jeu sur ce point-là, mais trouvait cela marrant. Elle revoit sa mère s’arracher les cheveux alors qu’elle tentait d’apprendre à sa fille, dissipée à cet âge-là, à faire une révérence à peu près potable. Chacun avait son éducation, et on lui avait appris à respecter celle des autres, c’était un signe de respect. 

          « - Mer..merci.. »

          Ses joues devinrent rouges suite au compliment du jeune homme sur son prénom, parce que malgré ce que montraient les apparences, c’était une jeune fille plutôt timide surtout face aux compliments venant de personnes qu’elle ne connaissait que très peu, comme lui. Elle écouta la suite de ses paroles avant de lui répondre, un sourire aux lèvres. Elle fut très touchée par sa demande, elle aimait bien faire des recherches seule, parce qu’elle n’avait jamais eu qu’elle-même pour partager sa passion, les autres étant vite énervés par le fait qu’elle en savait trop, ou étaient trop ignares à ses yeux pour comprendre. Alors, faire des recherches à deux serait le moyen d’enfin avoir quelqu’un avec qui partager sa passion.

          « - Bien sûr que oui, ça me tente ! Je ne pourrais pas laisser filer l’occasion de partager ma passion avec quelqu’un qui a la même, c’est tellement rare une personne de notre âge qui est aussi passionné par ce sujet.. La plupart du temps, ils s’arrêtent à ce qu’ils ont entendu, ou aux créatures les plus connues. »

          La jeune fille n’avait plus les mains entravées par le livre et elle n’en était que soulagée, cependant, hors de question pour elle de le poser sur l’étalage pour avoir ses mains complètement libres. Ce serait prendre un risque immense, celui de voir une autre personne le prendre pour aller l’acheter, bien qu’il soit abîmer, quand c’est le dernier du rayon, on fait rarement les difficiles, elle en savait quelque chose. Alors, hors de question de laisser son précieux à porté de main de tous, surtout de ces personnes qui attendaient, tapis dans l’ombre, que la personne pose l’objet de leur venue pour se jeter dessus et le lui voler ! Même s’il ne lui appartenait pas encore. Le livre était donc calé entre son torse et son avant bras qu’elle avait passé devant, comme pour le protéger de tous danger  ( bien qu’ils soient inexistants ) et avait replié ses doigts sur la tranche, ainsi, elle était sûre qu’il ne tomberait pas. C’est assez rapidement que la jeune fille remarqua que son interlocuteur tenait toujours son livre entre ses deux mains, elle en déduit qu’il n’en avait pas besoin pour parler. Il faisait donc parti de ce type de personne qu’elle avait rarement croisé dans sa vie, le type qui ne parle qu’avec des mots, sans gestes. Elle trouvait, la plupart du temps les discussions bien tristes quand on ne les agrémentaient pas d’un ballet de mains, mais c’était aussi parce que les discussion où on ne s’entichait pas de telles futilités étaient des discussions d’adultes, sérieuses et ennuyantes. Mais pas cette discussion-là. D’ailleurs, elle savait que bouger ses mains quand on parlait passait pour quelque chose de futile et enfantin aux yeux de la majorité de gens, et les seules personnes qui ne le faisait pas, et qu’elle ait vue jusqu’à présent, étaient des personnes aussi barbantes que leurs paroles ! Des adultes, pour la plupart, en costume trois pièces ( sans oublié la cravate ou le nœud papillon ) et dont le principal sujet de discussion était le cours de la bourse ! Dans toute sa naïveté et son ignorance, elle était parvenue à la conclusion suivante : les cravates empêchaient les mains de s’animer pendant qu’on parlait. Même si, elle n’en était plus très sûre à présent qu’elle parlait avec un jeune homme qui ne portait pas de cravate, et dont ses paroles n’étaient pas soporifiques. 

          « - Oh, ce n’est rien, ne t’en fais pas.. Je ne suis pas vraiment du genre à réfléchir avant de parler ou d’agir, non plus. »

          Charlie esquissa un sourire après avoir prononcé ces paroles, songeant à toutes ces fois où elle n’avait pas réfléchis avant de parler, ou même d’agir, même si elle le regrettait rarement après avoir prit du recul. Elle se rappelle d’une fois, alors qu’elle était en cours, où elle n’avait pu s’empêcher de reprendre un professeur qui s’était aventuré sur les créatures magiques alors que ce n’était pas son domaine, et qu’il n’en connaissait pas grand-chose. Elle avait préféré reprendre, avec gentillesse, son professeur plutôt qu’il donne de fausses informations, ou des informations erronées, à ses camarades. Malheureusement, il s’était trouvé que le professeur était susceptible puisqu’il lui mit une semaine de retenue. C’est ce qui révolta la jeune fille qui enchaîna les réponses, manquant de respect à son professeur, qui se servit de ce prétexte pour lui mettre une deuxième semaine ( et, celle-là, elle ne l’avait pas volée ). Il y avait aussi toutes ces fois où, énervée, elle n’avait pas réfléchit avant de dire le fond de sa pensée à ses amis, même si ce n’était pas forcément le bon moment. Seuls ses vrais amis étaient revenus jusqu’à elle, et lui avait pardonné se rendant compte que ça signifiait qu’ils pourraient toujours lui faire confiance pour leur dire la vérité. Avec le recul, elle se dit que c’était une bonne chose, qu’elle avait pu faire le tri dans ses relations amicales. Mais, ça avait du bon, de faire les choses sans réfléchir, elle pouvait faire des choses que jamais la raison ne l’aurait laissée faire. La jeune fille esquisse un sourire à la question du jeune homme, puis y répondit sans hésitation avant de la lui retourner. Elle savait qu’il ne lui répondrait pas quelque chose de classique comme la licorne, contrairement à ce que feraient la plupart des personnes. 

          « - Il y a plusieurs créature que j’aime bien, mais.. je dois dire que les Pitiponk sont de loin ceux que je préfère ! Et toi ? »