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03 janv. 2018, 16:10
Les moldus sont loins d'être des animaux  PV 
 Fin août 2042
Chemin de traverse


Après avoir passé une bonne partie du mois chez son grand-père en France, le retour à la vie londonienne était difficile pour Audric. Retrouver l'agitation de la ville après le calme de la campagne, et se retrouver à nouveau seul dans sa chambre après avoir partagé la sienne en France avec ses cousines était lui pesaient bien plus qu'il ne le pensait. Heureusement pour lui, la rentrée à Poudlard approchait et il pourrait retrouver l'agitation du château et le dortoir bruyant.
 En attendant, il avait reçu sa lettre lui indiquant les fournitures qu'il aurait besoin pour sa deuxième année. Ses parents l'avaient donc emmenés sur le chemin de traverse afin d'y trouver toutes les affaires dont il aurait besoin. Ou plutôt... c'était lui qui avait conduit ses parents là où il fallait, son père ne retrouvant plus le lieu visité pourtant plus tôt dans l'année. Quand à sa mère, il valait mieux ne pas lui demander son chemin. Jeanne avait un sens de l'orientation assez extraordinaire, ne lui permettant pas de retrouver les routes qu'elle connaissait, hormis celles du village de son enfance.

 La petite famille avait déjà bien avancé dans leurs courses quand ils passèrent devant la ménagerie magique. Andrew et son fils portaient quelques sacs remplis de nouveaux livres, de deux fioles d'encres et d'une nouvelle plume, ainsi que de plusieurs liasses de parchemin. En voyant les animaux au dehors, le brun supplia ses parents d'y faire un tour.


 "D'accord mais vite." répondit son père. Andrew n'aimais pas faire les courses, il préférait quand ça allait vite et ici il fallait tout regarder, faire des tours et des détours tout en bravant la foule remplie principalement d'autres familles dont les enfants étudiaient aussi à Poudlard.
Le brun s'approcha des animaux un par un, les yeux remplis de joie à la vue de toutes ces bêtes qui attendaient un maître. Serpents, hiboux, chats et autres être vivants en tout genre ignoraient les passants.

 "Oh regardez!" fit le garçon aux yeux verrons en montrant une chouette au plumage blanc et marron. "Elle est magnifique! Et ce lézard... Maman est-ce que..."

"Non non Audric. tu as déjà Pebirw cela suffit. De toute façon tu ne peux apporter qu'un seul animal à l'école, non?"

 Le brun acquiesça en grommelant, ce qui fit rire son père. L'homme aux cheveux roux savait que s'il pouvait, son fils adopterait la ménagerie entière. Il observa son fils, appréciant le regard enjoué qu'il portait sur tous ces animaux et la joie qui le traversait chaque fois qu'il en approchait un. Touchée par le tableau, Jeanne prit la main de son mari et soupira en arrachant son fils à sa contemplation.

 
"Aller on continue. Il te faut une nouvelle cape pour cet hiver, celle de l'an dernier est déjà trop petite." Elle sortit la bourse de son fils qu'elle avait gardé dans sa poche et l'ouvrit afin de compter l'argent qu'il restait dedans. "Voyons... les pièces jaunes, ce sont les plus petites c'est ça? Ou ce sont les argentés?"

 "Non ce sont les bronzes les plus petites. Une argenté c'est 10 bronze, c'est bien ça?" demanda Andrew en se tournant vers son fils. Ce dernier soupira en expliquant pour la énième fois au moins à ses parents comment fonctionnait l'argent des sorciers, redonnant le nom et la valeur de chaque pièces. Ce n'était pas comme si c'était le vingtième fois en moins d'une heure qu'il répétait la même chose.

 "Ah les moldus!" pesta faussement le jeune garçon aux yeux verrons en tenant trois pièces de couleurs différentes dans sa main. "Ce n'est pas croyable comme ça ne comprend rien aux choses simples."

 Son père le pinça
gentiment au bras pendant que son fils reprenait une nouvelle fois ses explications pour sa mère qui était la plus perdue des deux. Puis il rangea le tout et rendit la bourse à sa mère.

 "

Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. Audsée un jour, Audsée toujours! Un jour Jonois resplendira."

17 janv. 2018, 17:41
Les moldus sont loins d'être des animaux  PV 
Cela faisait bien deux années maintenant, qu'Elizabeth avait quitté Moscou avec Lemmikki, laissant sa seconde meilleure amie aux mains de son frère. Elle n'était pourtant guère inquiète, sachant pertinemment qu'Edward rendrait Andromède heureuse. C'est ce qu'il faisait, pour le moment, en tout cas. Et puis, lien de sang ou pas, s'il faisait souffrir la splendide grecque, Elizabeth vengerait son amie. 

La jeune femme lâcha un petit rire et secoua la tête avant de retourner à ses albums. La prochaine photo avait été prise à Poudlard. Seule sur l'image qui bougeait, une fillette brune de seize ans remuait sa main tandis que sur son épaule, une chouette grise et blanche, autrefois appelée Artémis, regardait fixement l'objectif. Levant la tête, Elizabeth regarda Finger en se rongeant les ongles. 

"Dis... Ça te dirait un compagnon ? Ou une compagne ? À plumes ?"

Le labrador regarda sa maitresse de ses grands yeux chocolat avant de se re-coucher dans son panier. Il semblait n'en avoir rien à faire, pourtant Elizabeth acquiesça. Sans se démonter, la jeune femme attrapa son manteau avec un regard décidé et sortit de son appartement. Dehors, elle observa quelques instants les habitants de Pré-au-Lard vaquer à leurs occupations avant de finalement transplaner.

En un déchirement, la jolie brune arriva au milieu du rue pleine de moldus. Souriant à ceux qui passaient près d'elle, elle pénétra dans l'établissement à sa droite, le Chaudron Baveur. Sans un regard en arrière, elle fendit la foule et se positionna face au mur du fond. Avec sa baguette, elle frappa quelques pierres et le mur s'ouvrit, laissant apercevoir toutes sortes de boutiques.

Avec grâce, la jeune femme avança dans la rue marchande, regardant avec envie les étalages et les vitrines de chaque boutique. Elle s'arrêta cependant lorsqu'elle arrivera à l'échoppe qu'elle recherchait. Des rats, des serpents, des chats, des crapauds, toutes sortes de volatile... Il y en avait pour tout les gouts.

Elizabeth entra alors dans le magasin et se focalisa davantage sur les chouettes. Elles étaient si belles... L'une d'elles en particulier attira son regard. Une petite, toute ébouriffée, des plumes grises et blanches... Le sosie de la petite Artémis. Alors qu'elle s'extasiait sur la beauté de l'oiseau, la jolie brune se releva lorsqu'elle entendit les paroles d'un jeune garçon à coté d'elle.

Choquée, elle ne répondit rien, se contentant seulement de le regarder avec décontenance, un sourcil relevé. Comment un garçon comme lui pouvait parler ainsi d'adultes ? Si jamais elle avait osé discourir ainsi lors d'une réception, nul doute qu'elle aurait été sévèrement punie. Elizabeth garda donc le silence, par respect et soupira, exaspérée.

Code couleur : #374CD7
Professeur d'Étude des moldus.
Solynyle forever

10 mars 2018, 01:30
Les moldus sont loins d'être des animaux  PV 
 Après ce petit cours sur l'argent sorcier, Audric se détourna de ses parents pour regarder à nouveaux les animaux. Il restait persuadé qu'il ne serait pas difficile de faire craquer ses parents pour obtenir un autre animal, à condition qu'il ne soit pas trop encombrant. Il évita du regard les rats qui couraient dans leur cage non loin et posa ses yeux vairons sur une petite chouette grise et blanche. 
 S'il n'avait pas entendu la femme à côté de lui soupirer, cela n'avait pas échappé à sa mère. Le regard de Jeanne Hitward s'assombrit immédiatement ; elle dévisagea la sorcière brune de haut en bas et l'agressa sans hausser la voix : "Qu'est-ce qu'il y a? On vous dérange peut-être?"

 Audric crut que son père allait se décomposer. Il prit la main de sa femme et la serra doucement en lui demandant de se calmer. Si sa femme était le feu, Andrew était sans nul doute la glace, toujours présent pour calmer la française dès qu'elle commençait à s'énerver. La mère du garçon, après avoir entendu la réaction de la sorcière, pensa immédiatement qu'elle était hautaine parce qu'elle avait entendu que son mari et elle n'avaient pas de pouvoirs magiques. Elle ruminait d'ailleurs ce soupir intérieurement. 
 Andrew de son côté tenta de pousser sa femme de l'autre côté du magasin en disant à l'inconnue :"Mes excuses, ne faites pas attention à elle." en souriant poliment. Il ne voulait pas se retrouver impliqué dans un conflit avec un sorcier, sachant qu'il serait incapable de protéger sa famille si cela venait à dégénérer. 

 L'enfant adressa un sourire gêné à la jeune femme avant de reporter à nouveau son regard sur la petite chouette. "Si des gens comme nous vous déranges vous n'avez qu'à le dire!" gronda la femme brune en lançant un regard noir à la nouvelle venue. "Arrêtes de me pousser Andrew!" grogna-t-elle alors que son mari l'entraînait de force cette fois de l'autre côté du magasin. 
 L'adolescent lança un sourire contrit à la femme, se retrouvant seule avec elle. L'idée de rejoindre ses parents ne lui effleura même pas l'esprit. Tout ce à quoi il pensait était la honte que son père avait du ressentir en voyant sa femme s'emporter ainsi. Il faut dire qu'il comprenait un peu sa maman, étant le seul sorcier de sa famille il pouvait comprendre à quel point cela pouvait être frustrant de ne pas pouvoir faire de la magie comme plus de la moitié des gens qu'ils croisaient ici. 
 Il tira quelques mèches de cheveux devant ses yeux avant de se tourner de nouveau vers les chouettes. Il en repéra une au plumage marron et aux yeux dorés, qui paraissait sacrément imposante à côté de la petite blanche et grise dans la cage voisine. Oubliant la présence de la femme brune non loin de lui, il s'adressa à l'animal d'une petite voix ne voulant pas l'effrayer : "Eh, salut toi! Tu es magnifique!."

Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. Audsée un jour, Audsée toujours! Un jour Jonois resplendira."

17 mars 2018, 23:27
Les moldus sont loins d'être des animaux  PV 
Elizabeth n'aurait jamais pensé que son soupir puisse être mal interprété... Et pourtant, il l'avait bien été. La femme, que la jolie russe soupçonnait être la mère du garçon, s'était énervée rapidement, criant à travers le magasin, terrorisant les animaux dans leur cage de fer. Elle-même eut un peu peur, si bien que presque inconsciemment, la sorcière brune avait porté sa main droite jusqu'à sa poche de robe de sorcier, dans un réflexe protecteur.

Cependant, elle relâcha bien vite son emprise sur le bout de bois lorsqu'elle entendit les reproche de la moldue. Était-ce réellement cette impression-là qu'elle avait donné, en soupirant ? Elle qui aimait tant les moldus, une femme la comparait à ces sorciers idiots qui traitaient les humains sans pouvoirs misérablement ? Venait-elle, réellement, d'être assimilée à sa mère, à son oncle décédé, ou pire, à sa grand-mère maternelle ?

Elizabeth leva ses mains jusqu'à son visage, effrayée d'être comparé à ces gens-là, de sombres crétins fanatiques. La jeune femme se reprit cependant rapidement et plaça ses mains le long de son corps, avant de rabattre son attention sur le jeune garçon qui n'avait pas suivi ses parents à l'autre bout du magasin et qui lui avait adressé un petit sourire maladroit. Ce dernier regardait avec admiration, et amour, une très jolie chouette, couleur chocolat avec des vifs d'or à la place des yeux.

Légèrement mal à l'aise d'être en présence de ce garçon, Elizabeth examina durant un court instant de rejoindre la mère de celui-ci et de lui présenter ses excuses. Pourtant, un bref regard dans la direction des parents de l'enfant la dissuada de faire ceci. En effet, la moldue ne semblait pas s'être calmée et lui jetait des regards peu avenants. La jolie russe resta donc à sa place et admira dans un silence parfait la petite chouette grise et blanche.

Doucement, elle avança son doigt vers la cage et sourit quand l'oiseau vint poser gentiment son bec contre son index. Avec délicatesse et lenteur, la future enseignante caressa le dessus de la tête de la chouette, appréciant le contact des plumes sous ses doigts. Puis cessant soudain de cajoler le splendide animal, Elizabeth se tourna vers le garçon.

"Écoutez... Je suis vraiment navrée... Je n'ai rien contre les moldu ni contre vos parents. J'ai seulement été quelque peu... Disons choquée par votre façon de leur parler." Lizzy hésita quelque secondes avant de reprendre, un peu gênée. "Je... Je ne veux en aucun cas me mêler de ce qui ne me regarde pas mais... Je... Disons que vous avez de la chance... D'avoir des parents comme les vôtres, sachez-le."

Code couleur : #374CD7
Professeur d'Étude des moldus.
Solynyle forever

29 mars 2018, 23:17
Les moldus sont loins d'être des animaux  PV 
 Pendant que le garçon flattait la chouette brune aux yeux d'or, son père a l'autre bout du magasin tentait de calmer sa femme. Elle se sentait rabaissée dans ce monde de sorcier où elle n'aurait jamais sa place malgré tous ses efforts. C'est pourquoi elle poussait son fils a donner le meilleur de lui-même afin de ne pas être éjecté de ce monde si merveilleux. 
Et aussi pourquoi elle ne se laissait pas faire lorsqu'on lui faisait comprendre de manière détournée ou non qu'elle n'avait rien à faire là. 

Audric leva rapidement les yeux sur la femme qui caressait la chouette voisine à celle à laquelle il parlait juste avant. Il détourna le regard immédiatement, songeant à la scène qui venait de se dérouler. Il n'avait pas fini d'en entendre parler à la maison...
Il sursauta légèrement lorsque la voix de la jeune femme s'éleva, couvrant sans pour autant être trop forte le cri des animaux dans leurs cages. Il leva sur elle un regard interrogateur, ne comprenant pas ce qu'elle voulait sous-entendre. *Ma façon de parler? * Avait-il été méchant dans sa façon de s'adresser à ses parents? Non, Andrew n'aurait jamais laissé son fils être impoli de quelque manière que ce soit et l'aurait reprit immédiatement. C'était juste de l'humour et la complicité qu'il avait avec ses parents, surtout son père, faisaient le reste.

 "Disons que vous avez de la chance... D'avoir des parents comme les vôtres, sachez-le.
- Je le sais déjà. "

Comment aurait-il pu l'ignorer? Malgré son jeune âge il avait bien conscience de tout ce que ses parents avaient fait et faisaient encore pour lui. Il n'avait jamais vraiment dit avec des mots ce qu'il ressentait pour eux, mais faisait tout pour les rendre fiers. Au fond Audric n'avait jamais été très doué pour mettre des mots sur ses sentiments, autrement que de répondre d'une voix faible "Moi aussi" lorsqu'ils lui disaient qu'ils l'aimaient. 
 Depuis sa naissance il avait grandit dans une famille qui s'occupait de lui, il était aussi couvert de cadeaux lorsque ses parents voulaient s'excuser de ne pas pouvoir être avec lui même si le brun ne réclamait rien. Il avait souvent satisfaction lorsqu'il réclamait également d'ailleurs. Rien à voir avec la vie de certains de ces amis dont les parents ou le reste de la famille s'en prenaient constamment à eux. Ses parents resteraient très probablement toute leur vie ensemble, et ne serait jamais confronté au fait de choisir plutôt l'un que l'autre. 
 Son statut d'enfant unique jouait aussi pour beaucoup dans cette petite vie dorée qu'il menait. Malgré l'envie de Jeanne de fonder une grande famille, son corps lui en avait décidé autrement. Elle avait déjà du supporter plusieurs fausses couches et avait difficilement supporté la venue au monde du garçon, d'après ce que son grand-père lui avait raconté. Et même si plus jeune il avait entendu ses parents parler d'adoption, ils n'avaient jamais menés les démarches jusqu'au bout. Peut-être que le déménagement de la famille en Angleterre y était pour quelque chose, le brun n'avait jamais cherché à en savoir plus. 

 Toujours est-il qu'il avait bien conscience de la chance qu'il avait. Qu'aurait-il pu dire de plus? 
 - Un jour je pourrais leur rendre la pareil... fit-il en regardant la sorcière droit dans les yeux, l'air déterminé. En attendant il ne pouvait rien faire d'autre que de les rendre fiers pour les remercier en quelque sorte d'accepter tous ses caprices. Et en parlant de s'améliorer...

 -Tout à l'heure vous disiez que ma façon de m'adresser à eux était dérangeante n'est-ce pas? Ce n'était pas les mots exacts mais l'idée était là. Qu'est ce qui était si "choquant"? " Demanda-t-il en ajoutant les guillemets avec ses mains. Il avait souvent vu sa mère faire ce geste lorsqu'elle plaçait des mots dans les phrases en voulant atténuer leur sens.

Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. Audsée un jour, Audsée toujours! Un jour Jonois resplendira."