Le séjour d'Olympe au Chaudron Baveur touchait à sa fin. Elle avait fait maintes fois le tour de toutes les boutiques et avait soigneusement tenté d'économiser son argent un maximum, juste au cas où. Ses affaires de rentrée étaient prêtes, et agrémentées de quelques petits accessoires bien sympathiques. Comme par exemple, une plume qui se recharge automatiquement et dont on peut choisir la couleur de l'encre, un sac toutérangé, où chaque chose se rangeait toujours à sa place quoi qu'il arrive. elle avait aussi passé un certain temps dans le magasin d'accessoires de Quidditch pour choisir un modèle de balais. Sa famille avait promis de lui offrir s'il restait dans une gamme de prix abordables. Finalement, elle avait choisi une flèche d'argent, et s'était déjà offert la petite boussole de voyage qui va bien. Malgré tout ces achats, la jeune fille avait réussi à conserver neuf gallions dans sa bourse. Résultat de plusieurs années d'économie. Elle avait décidé que pour l'année prochaine, elle voulait avoir un petit compagnon, à Poudlard. Elle n'avait pas d'idées précises, mais elle voulait quelque chose de doux et tout petit. Qui rentre dans une poche quoi ! Son infaillible sens de la logique et de l'organisation, avait prit le dessus, et elle avait décider, quelle ne prendrait sont animal que la veille de son départ du chaudron, car sinon, elle n'aurait pas assez pour le nourrir.

Le jour tant attendu arriva, et c'est d'un pied ferme qu'Olympe pénétra dans la petite boutique. L’espace était salle bruyant et surchargé, mais cela ne dérangeait nullement la roussette qui commença son inspection des cages. Elle remarqua que quelqu'un d'autre était dans la boutique. Une jeune fille qui devait avoir un an de moins qu'elle, et qu'elle faillit d'ailleurs heurter en enjambant la cage d'un crapaud violet. Il y avait aussi un jeune vendeur au comptoir, qui s’affairait parmi les différents articles complémentaires. Une minuscule chouette pénétra en trombe dans la boutique, droit sur lui. D'un geste vif, il récupéra l’enveloppe, et lui donna quelques graines. Il se plongea dans la lecture de son courrier. Dès qu'il eut fini, il se dirigea vers la sortie en nous lançant :
-J'en ai pour un tout petit quart d'heure, et je suis à vous.

Le chemin de traverse, Piper s'y était déjà rendu avec ses parents mais la c'était la première qu'elle y allait uniquement pour elle afin d'acheter ses fournitures scolaires. Cette fois, seulement sa mère l'avait accompagné et pour le plus grand plaisir de Piper, celle-ci devait régler quelques affaires à Gringotts. Elle laissa donc sa fille se déplacer librement dans la rue principale. Le temps passait et la jeune sorcière avait déjà acheter la totalité de ses fournitures, trouvant le temps long elle décida d'entrer dans la ménagerie magique. A peine avait-elle passé la porte qu'un mélange d'odeur indéchiffrable vint se frotter à ses narines. La boutique était remplie d'animaux tous plus différents les uns des autres, bruyante et quelques sorciers s'agitaient à la recherche de nouveaux compagnons. Piper eu à peine le temps de faire le tour de la boutique que déjà elle se retrouva seule, un écriteau attira son attention, les graines pour hiboux. La veille son grand-père avait pris un air renfrogné en découvrant que la réserve de graines était épuisée, dans un élan de générosité la jeune rousse décida d'acheter deux sachets pour son grand-père adoré. Au moment où elle se dirigeait vers la caisse, une jeune fille rentra dans la boutique manquant de peu de heurter Piper, elle semblait âgé d'un an de plus et avait une magnifique chevelure rousse. Alors qu'elle allait interroger le vendeur sur le prix des graines, une chouette pas plus grande qu'un boursoufflet pénétra en trombe dans la boutique renversant sur son chemins quelques fioles placées sur une étagère. Le vendeur récupéra sa lettre et se plongea dans sa lecture puis nous adressa :
- J'en ai pour un petit quart d'heure, et je suis à vous.

Piper le regarda partir les yeux écarquillés, la petite rousse regarda d'un air exaspéré l'autre jeune fille et lança :
- Il compte vraiment nous laisser comme ça ? Il est pas gêné !

L'autre cliente semblait outrée par le comportement du vendeur. Olympe s'en fichait un peu. Elle observa avec attention la section réservée aux oiseaux. Elle appréciait les rapaces ainsi que les chouettes, mais elle sentait qu'au fond, ce n'était pas l'animal qu'elle désirait. Ce qu'elle voulait, c’était un animal petit, qui tient compagnie, joueur aussi, farceur même. Qu'elle pourrait emmener dans son dortoir, et surtout, doux au toucher. En pensant à cette liste de critères, le premier animal qui vient à l'esprit, est le boursoufflet, mais comment dire. Ce n'est pas très interactif comme bestiole. Elle entama ensuite un combat de regard avec un crapaud violet, couvert de pustules, peu ragoûtantes. Les rats n'étaient pas trop non plus sa tasse de thé, et d'ailleurs, elle s'était fait mordre plus d'une fois dans les rues de Londres. Un vacarme assourdissant la sortie de sa réflexion. La fille, était tombée par terre. Pour se relever, elle s'était appuyée sur une cage, qui se brisa sous son pois. Une épaisse fumée rose, emplit la pièce, et les cris des deux enfants furent recouverts par ceux des locataires du lieu.

Lorsque le calme revint, et que la fumée fut dissipée, l'Aiglonne constata avec un certain dégoût, que ses avants bras s'étaient couvert d'écailles. Le même phénomène s'était produit sur le corps de sa camarade.



Mouvement de Piper, vu à l'avance en privé.