Boutique Ménagerie Magique, Chemins de Traverse,
Londres le 20 Juillet 2045

Ce fut une véritable délivrance et ceux, après de nombreux mois d’incertitude sur l’avenir de mon établissement. Les comptes de la Ménagerie Magique affichaient enfin des chiffres positifs, une bonne nouvelle pour mon compte à Gringotts. Serait-ce possible que cette bonne nouvelle ne soit qu’un événement temporaire ? Ou alors le destin se montrait enfin favorable ? Je n’étais certain de rien et je ne voulais pas spécialement connaitre la réponse de cette question. Je me devais d’avouer que ce succès était principalement le fruit de mes ventes d’hiboux, bien que mes autres créatures eux aussi leurs moments de gloire. Les temps étaient durs et d’après les actualités ce n’était pas près de s’arrêter.

Le vent se montrait timide en ce début de matinée, pourtant le temps était clair et ensoleillé. Bien qu’aucun nuage ne soit présent dans le ciel, un temps chaud de saison et je redoutais la menace d’un orage. Cependant l’allée commerçante était une fois de plus envahi par les familles sorcières, il restait un peu plus d’un mois avant la rentrée. Une raison suffisante pour pousser tous ces jeunes sorciers et sorcières à effectuer leurs achats maintenant.

Pendant ce temps, j’entretenais la propreté de mon magasin. Le dernier client avait eu la charmante idée de lâcher sa chouette dans ma boutique, un incident regrettable qui eut comme conséquence ce désordre dans ma boutique. Fort heureusement aucuns n’animal n’était blessé, mais mes papiers était disperser dans la pièce principale et un nombre incalculable de plume traiter ici et là. Je passais un coup de balai, quand la porte principale s’ouvrit.

Je vous souhaite la bienvenue dans ma boutique.
Veuillez me pardonner pour ce désordre, il s’agit d’une petite maladresse d’un de mes précédents clients.

Par respect pour autrui, je me suis alors empressé de poser mon balai dans un coin. Le ménage pouvait attendre, d’autant plus que ce n’était pas l’activité qui me tenter le plus. Tandis que ma cliente attendait patiemment près de mon bureau, j’avais alors remarqué aussitôt une petite cage posé sur celui-ci. Je me suis alors diriger vers la jeune demoiselle, tout en me présentant convenablement.

Je me nomme Lysandre Germain et je suis le propriétaire de ce bâtiment. Que puis-je faire pour vous ? Ou pour votre charmante petite chouette ?

Boutique Ménagerie Magique, Chemins de Traverse,
Londres le 20 Juillet 2045

J'avais plus l’air d’un balayeur de quartier, que du responsable de la ménagerie magique. Toutefois malgré cet accueil douteux, la jeune fille me répondit comme si de rien n’était. Sous le regard d’un adulte, une situation comme ça pourrait donner une mauvaise impression, voir me coûter une vente. Tandis qu’à celui d’une jeune fille, ce n’était pas quelques choses de chaotique, ni même de dérangeant… La nature humaine, pourquoi les enfants devait grandir, enfin si je prenais le cas de Chris, je n’étais pas sûr que lui il ait vraiment grandi. Pendant que la jeune fille m’expliquait la raison de sa visite, je me mit derrière mon bureau.

Vous souhaitez enregistré votre animal ? Donc oui, je peux faire son carnet et ne vous inquiétez surtout pas, ce document n’existait pas à l’époque, de son achat, c’est une nouveauté de votre ministère ou du conseil… Enfin du gouvernement, afin de garder un œil sur toutes les créatures vivantes sous le toit d’un sorcier. Sa vise surtout les enfants de Moldu qui ont, par exemple chez eux un boursoufflets. Car vous savez, ses histoires de secret magique et chasse aux sorcières.

La jeune fille semblait complètement perdue, voir un peu perturbé. Après tout ce n’était qu’une jeune étudiante et il est vrai que tous ce qui est administratif peu facilement impressionné les jeunes. Cependant elle ne serait surement pas aussi paniquée, si elle savait que ce n’était pas grand-chose au finale.

Calmez-vous jeune demoiselle, il n’y a vraiment pas de quoi s’inquiéter. De plus, je vous conseille de rester un enfant aussi longtemps que possible. Vous allez voir, c'est une démarche très facile à faire et qui peut se faire par hibou, au ministère ou directement dans les boutiques agrées. Si vous le permettais, vu que vous avez fais un dure chemin avec votre animal sur le dos, je vais le remplir avec vous. La journée est assez calme et j’ai un peu de temps devant moi… Alors il s’agit d’une espèce de catégorie 3, vendu le Août 2042…

Après un rapide coup d’œil sur le reste des dommages de la précédente visite, j’ai regretté mes paroles. Je devais faire le ménage, mais mon devoir était de conseiller mes clients. Je sortis alors les documents nécessaires, puis j’ai invité la jeune fille à prendre un siège.

J’ai trouvé ! Une chouette-pêcheuse du nom de Hale, vendu en le 8 août 2042. Trois ans d’amitié, c’est beau à voir. Du coup, j’ai la plus part des informations. Si vous avez du temps devant vous, je peux procéder à sa création maintenant ?

Monsieur Germain était très sympathique. Et rassurant. Kaela ne se sentait pas une sous-personne à ses côtés malgré le fait qu’elle soit perdue et qu’elle ne sache pas quoi faire. Heureusement, il lui expliqua tout. En effet, il affirma que le Carnet n’était pas encore disponible au moment où elle avait acheté sa chouette, alors il était tout à fait normal que la jeune fille ne sache pas de quoi il parlait. En effet, depuis que le Conseil des sorciers était au pouvoir, les animaux vivant sous les toits des ménages sorcières devaient être connus dudit Conseil.

Il parla ensuite d’une histoire de Boursouflets que Kaela ne comprit pas exactement. Elle était déjà en train de s’excuser pour toutes ses questions, affirmant qu’elle n’avait pas l’habitude de faire autant d’administratif et qu’elle n’était peut-être pas prête à la vie d’adulte. Monsieur Germain était très rassurant et il semblait savoir ce qu’il faisait. Il trouva toutes les informations concernant la chouette de Kaela et proposa à cette dernière de procéder à la création du Carnet à ce moment-là.

D’ailleurs, ce fut lors de cette dernière phrase que Kaela put déceler un accent français. Elle ne savait pas comment elle avait pu passer à côté, il était tout de même assez évident. La jeune fille, avant de répondre à son interlocuteur, le regarda d’un air ébahi tout en réfléchissant activement aux différentes possibilités qui s’offraient à elle. Soit elle ne disait rien et lui répondait simplement, soit elle intervenait pour lui parler de son accent. Mais peut-être serait-il insulter qu’elle lui demande d’où il venait? Peut-être voulait-il oublier son passé dans son pays d’origine? Quoi qu’il en soit, l’adolescente ne put s’empêcher d’intervenir.

— Mais, Monsieur Germain? Êtes-vous français? Je dois avouer que je n’ai pas remarqué avant mais là, ça me tombe dessus comme une douche froide. Sans même attendre sa réponse, la jeune fille poursuivit en français. Moi je suis belge! Enfin, mon père est belge! Et oui! Je veux bien procéder à la création du Carnet maintenant, si vous le voulez bien! Merci beaucoup en tout cas, pour tout ce que vous faites!

En disant cela, la jeune fille regarda sa chouette d’un air attendri. Kaela aimait beaucoup Hale et elle était certaine que c’était réciproque. L’amitié entre un animal de compagnie et un humain n’était pas négligeable et était très importante pour les deux êtres vivants. L’adolescente se tourna ensuite vers Monsieur Germain.

— Vous devez aimer ça travailler ici, avec tous les animaux! Ça fait combien de temps que vous êtes propriétaire?

Boutique Ménagerie Magique, Chemins de Traverse,
Londres le 20 Juillet 2045

Tandis que je faisais mes recherches sur l’animal de Miss Maes, la jeune fille quant à elle me dévisageait. C’était une attitude assez étrange, même si j’en avais l’habitude depuis de nombreuse année. Cependant je devais avouer qu’il était plus agréable qu’une jeune femme me regarde ainsi, qu’une jeune écolière, cela devait gênant. Heureusement je compris très vite la raison d’un tel comportement, bien étant un peu stressé par la situation, la jeune perça enfin un accent familier chez moi. Elle avait alors commencé à me parler plus librement et ouvertement, un peu trop d’ailleurs… Ceci fait partie des joies de mon métier.

Vous avez parfaitement raison, je suis bien Français. Ce n'est pas souvent qu'on m'accorde autant d’intérêt, je veux dire que logiquement les questions portes sur mes animaux. Je suis ravis de me retrouve en face d’une Francophone.


Je dois avouer que mon nom trahissait déjà mes origines, mais ça prouve que mon anglais s’améliore. Merci

Je me suis alors redressé, afin de prendre place à mon bureau. La jeune fille m’avait confirmé la commande de son carnet et pour lui faciliter la tâche, je commençais à présent à retransmettre les informations de l’acte de ventes sur le futur carnet de la jeune fille. Tandis que je m’activais à la tâche qui me fut confié, Miss Maes me demanda si j’aimais travailler ici… Je me demandais s’il s’agissait d’une véritable question, ou si elle voulut passer le temps ? Toutefois il serait impoli de ne pas répondre, ainsi après avoir posé la plume, je répondis à sa demande.

Pour être franc, ce n’était pas mon premier choix de carrière. J’aime les animaux et la ménagerie ou plutôt notre boutique en France fut pour moi un foyer. Mon premier métier consistait à protéger les espèces vivantes à l’extérieur de nos murs, ceux qui sont pour les moldus de simple légende. Cependant la vie en décida autrement et j’ai hérité de la boutique à Paris, avant de racheter celle du chemin de Traverse en Janvier 2045.

La jeune fille ne semblait pas s’être endormie, ce qui était un bon point pour mes talents de conteur. Bien que je ne faisais pas parti de ses esprits torturés, j’avais toutefois du mal à parler de mon passé. J’ai eu de formidable moments de joie, de l’amitié et même de bonne relations amoureuse. Cependant cette époque était derrière moi et certains souvenirs n’étaient pas bons à revivre.

"Bon continuons " ^{° Français °}

La jeune fille avait vu juste. En effet, son interlocuteur était bien français. Il affirma également qu'il était rare qu'on lui accorde autant d'attention puisque normalement, les gens se concentraient sur les animaux, disait-il. Kaela trouvait cela dommage, puisque les commerçants avaient tant à raconter. Même si la rouquine aimait beaucoup les animaux, elle aimait également être en contact avec les humains lorsqu'elle le voulait et ce genre de discussions lui permettait d'atteindre son but.

Apparemment que le nom de Monsieur Germain trahissait ses origines. Il est vrai que Kaela n'y avait pas pensé avant. Cependant, ledit Monsieur Germain ajouta que son anglais devait s'améliorer et remercia la jeune fille qui se trouvait devant lui.

— Oui vous vous débrouillez très bien! Je suis plutôt bilingue alors je peux affirmer que vous êtes bon en anglais! Je ne sais pas quel était votre niveau avant, mais là c'est très bien!

Kaela affirma qu'il devait aimer cela travailler avec les animaux, lui demandant ensuite combien de temps il travaillait à la Ménagerie. Son interlocuteur lui répondit que ce n'était pas son premier choix de carrière. Il travaillait autrefois à protéger les espèces vivantes à l'extérieur des murs sorciers. Monsieur Germain avait d'abord hérité de la boutique à Paris, avant de racheter celle du Chemin de traverse au début de l'année 2045. La jeune fille acquiesça et sourit lorsque l'homme dit en français : « bon, continuons ».

— Vous en êtes rendu où en fait? demanda Kaela, intriguée.

La jeune fille était très curieuse et sans cesse, elle posait des questions. Cela pouvait bien évidemment énerver ses interlocuteurs, mais la plupart du temps, ils répondaient à ses questions. Certaines personnes l'appréciaient même pour sa curiosité. Même si cela avait le don de taper sur les nerfs de ses parents. Heidi et Louis n'étaient pas très patients, alors répondre aux questions plus ou moins existentielles de leur fille, cela les exaspérait.

— Je suis désolée pour ma question, s'excusa rapidement Kaela avant même que son interlocuteur ne puisse répondre à sa précédente interrogation.

La jeune fille le scruta afin de déceler quelque chose dans son regard. Elle ne savait pas quoi exactement. Peut-être une espèce de bienveillance dans ses yeux qui pourrait la guider à savoir comment agir avec lui? Kaela ne le savait pas, mais se plonger dans ses Pensées lui permettait de passer un peu le temps.

Boutique Ménagerie Magique, Chemins de Traverse,
Londres le 20 Juillet 2045

En vérité ce n’était pas la première fois que mon histoire intéressait une de mes clientes, mes paroles étaient légèrement inexactes. Effectivement il était déjà arrivé que certains clients me posent quelques questions, mais il était généralement des adultes ou de jeunes sorciers diplômés. Cela étant cette jeune fille avait certainement moins d’une quinzaine d’année et généralement à cet âge, on agissait ainsi par pur politesse. Cependant ce n’était pas le cas de cette jeune fille, elle était curieuse et portait un intérêt à l’humain, avant la cause. Ce n’était peut-être qu’une impression, mais cette demoiselle avait certainement un bon cœur.

Ce n’était clairement pas ma matière préférait à l’académie, mais depuis mon arrivée en Octobre, j’ai dû apprendre sans relâche. Je suis loin d’être un bilingue exemplaire, mais je ne fais plus de fautes honteusement grossières. Je peux dire que je viens de loin en ce qui concerne votre langue.

La jeune fille me demanda jusqu’où je m’étais rendu ? Je ne compris pas le sens exact de sa question, ce qui eut pour effet un sentiment de culpabilité chez ma cliente. C’est ainsi et sans attendre, que la jeune fille s’excusa pour sa question. Je n’avais pas compris celle-ci, alors pourquoi s’excuser. C’était typiquement anglais de demander pardon quand une faute était commise, que l’on soit ou que l’on ne soit pas responsable. Ce n’était pas du tout une coutume que la France partageait avec ses voisins.

En vérité, je m’exprime beaucoup mieux… Cependant je ne saisis pas encore toute les nuances de votre langue. Si je n’ai pas répondu tout de suite, c’était parce que je n’ai pas saisis le sens de votre question. Parlez-vous de mes voyages ? Ou de mon niveau scolaire ? Autres choses peut-être ?

Cela étant il était également possible que l’incompréhension de la question provienne du faite que j’écoutais la jeune fille que d'une oreille et que je portais également mon attention sur ma plume. En effet les premières pages du carnet étaient remplies et il ne me restait plus qu’à vérifier les informations que j’avais recopiés. Ce n’était pas que je n’appréciais pas la conversation de Miss Maes, bien au contraire. Cependant son temps était peut-être compté et malgré une conversation intéressante, ça demande se devait d’être réglé en un temps imparti.

Veuillez me pardonner pour cette coupure et si vous avez un peu de temps libre, je serais ravi d'échanger quelques annecdoc sur mon passé. Toutefois, il serait peut-être plus judicieux de finir votre commande avant toutes choses? D'ailleurs j'ai le plaisir de vous annoncée que je viens tout juste de remplir les informations contenue sur votre acte de vente. En ce qui concerne la dernière partie, ce sera à vous de me dire ce que je dois remplir. Voulez-vous que je vous explique en quoi consiste chaque information ?


"Les informations sont-elles bonnes?" ^{° Francais °}

Monsieur Germain n'aimait pas l'anglais lorsqu'il était plus jeune. Du moins, il affirma que ce n'était pas sa matière préférée. Il disait que depuis son arrivée en octobre, il a dû apprendre sans relâche et qu'il n'était pas encore un bilingue exemplaire, mais qu'il ne faisait plus de fautes aussi importantes qu'auparavant. Finalement, le propriétaire de la boutique disait qu'il venait de loin.

— Ah! Je comprends! Mais je vous assure que vous êtes maintenant très bon! Et j'adore votre accent lorsque vous parlez anglais! Mon père a le même... et l'accent anglais de ma mère lorsqu'elle parle français est tout aussi charmant! affirma Kaela avec un enthousiasme presque démesuré.

À sa question suivante, le pauvre propriétaire était perdu. Bien que Kaela se soit excusée avant même qu'il n'ouvre la bouche, il ne semblait pas comprendre sa question. La rouquine sourit et attendit que ce dernier ait fini de parler avant d'apporter quelques précisions à ses dires.

— Ahah! Merci pour votre réponse mais c'est pas à celle-là que je m'attendais. En fait, je voulais simplement savoir où vous en étiez dans le carnet de ma petite chouette, dit la rouquine.

Il n'eut pas le temps de lui répondre, puisqu'il voulait finir sa commande avant tout. La jeune fille opina du chef et arbora un sourire satisfait lorsque Monsieur Germain lui dit qu'il venait tout juste de remplir les informations qui étaient dans son acte de vente. Il ajouta également que c'était ensuite à la jeune fille de lui dire quoi remplir. Le propriétaire lui demanda ensuite si elle voulait qu'il lui explique chaque information, avant de mettre le carnet sous les yeux de Kaela. Avant que celle-ci ne réponde, Monsieur Germain lui demanda en français si les informations étaient bonnes.

La jeune fille sourit lorsque son interlocuteur s'adressa à elle dans la langue de Molière et se mit tout de suite à la tâche. Elle devait s'assurer qu'il n'y avait pas de fautes dans le Carnet.

— Oui je voudrais bien que vous m'expliquiez tout ça, s'il vous plaît!, dit Kaela en français tout en pointant la deuxième partie du Carnet et en arborant un air médusé. En effet, elle était perplexe concernant tous les numéros qu'il y avait. Qu'est-ce que c'est que tous ces numéros? Elle prit une petite pause et continua. Et oui, pour les informations c'est parfait, merci beaucoup!

Décidément, elle ne s'occuperait pas de la paperasse pendant un bon bout de temps. La jeune fille n'était pas douée et ne se sentait pas prête à faire face à tout ce qui l'attendait. Au moins, en attendant, elle avait devant elle un interlocuteur qui était compréhensif et qui répondait à toutes ses questions. Il n'était pas expéditif et c'est ce que la Serpentard appréciait le plus dans son attitude. Il prenait le temps. Et c'était rare que les gens prenaient le temps de faire ce qu'ils avaient à faire.

Boutique Ménagerie Magique, Chemins de Traverse,
Londres le 20 Juillet 2045

C’était bon de voir un client si « alaise » dans ma boutique, ce n’était pas tous les jours que je prenais le temps de discuter ainsi avec les gens. En vérité mes rencontres étaient assez brefs. Des salutations, une réponse à une question et l’encaissement de l’animal. D’ailleurs il arrivait également que des clients décident de faire leur document ultérieurement et pas par un autre organisme. Ce que je ne comprenais pas, vu le prix que le Ministère affichait pour une simple demande administratif. Le monde était ainsi fait, les gens n’avait plus le temps leurs temps. Malheureusement c’est partout pareille, la France ne coupait pas à la règle.

C’est bien la première fois qu’on me demande à quoi correspondent ses numéros, enfin un client m’a déjà demandé s’il pouvait choisir son numéro. Je vais donc satisfaire votre curiosité mademoiselle et j’essayerais d’évité que tous ceci soit trop…
« barbant »^*francais*


Tout en maintenant une bonne distance, afin que Miss Maes n'ait pas l’impression que je l'agressais. Une fois à ses cotées, j'avais ouvert le carnet à sa « Page de Garde ». vu que seul le nom de l'animal figurait sur cette page, j'avais tourné celle-ci immédiatement afin de nous rendre sur les pages d'information.

Le premier numéro en haut de votre page est le numéro d’identification. Il s’agit tout simplement du numéro d’identité imposer par le ministère de la magie, conformément à l’article sur la vente et la régularisation des espèces domestique à l’usage des sorciers. Celui de HALE est le F1A842LM !

En vérité l’explication de ce chiffre n’était pas si difficile à comprendre et pourtant, c’était peut certainement le plus complexe du carnet. Le numéro d’immatriculation était composé de huit caractères, faisant référence à 6 références de l’animal.
Le premier liée au sexe de l’animal, le second aux code de l’animal dans la boutique (de 1 à 5, sauf le niffleur qui avait la lettre F), le troisième était liée à sa provenance (A pour Elevage, B pour achat entre particulier, C pour un animal trouvé et D pour les cas divers) et le quatrième caractère était liée à la boutique anglaise (7 pour la ménagerie et le 8 exclusivement reversé aux hiboux et aux chouettes). Pour terminer les deux chiffres suivant faisaient référence à l’année de naissance et les deux derniers caractères étaient liés à un numéro de vente.

Les autres points sont assez simples à comprendre, il s’agit du nom de l’espèce, d’information basique sur son identité, ainsi que des informations sur sa morphologie et sa personnalité. Ce sont tout simplement des informations qui iront nourrir la base de donné du ministère, afin que ton animal soit identifiable. Donc réfléchi à deux fois avant d’envoyé un hibou à un ami...
Ou un petit ami.^*francais*

Quant aux deux autres numéros de cette double page, ils étaient liés tout simplement au fournisseur de l’animal. Dans le cas d’un animal trouvé, ces numéros sont inexistants sur le carnet et bien que le numéro du contrat d’adoption n’ait aucun secret, il s’agissait simplement d’un numéro de contrat tout à fait banal. Quant à l’attestation d’espèces, celui avait une logique, mais on ne lui n’apportait jamais d’attention… Enfin il était possible que celui-ci ait de l’intérêt pour cette jeune fille.

J’ai d’ailleurs une bonne nouvelle, l’ensemble des informations administratives sont sur ses deux pages. vous voyez, ça n’avait rien de sorcier.

Kaela était fascinée par ce que le propriétaire lui disait. Ce dernier était très intéressant et dynamique. Ses explications concernant les numéros éclairèrent beaucoup la rouquine. Finalement, ce n’était pas si sorcier que cela a comprendre, les numéros. Même plutôt simple, quand on s’y connaissait. Ce qui n’était malheureusement pas le cas pour Kaela.

— Merci beaucoup pour vos explications Monsieur! Ça m’a beaucoup aidée! Elle prit une pause et continua. Est-ce que je vous dois quelque chose pour le Carnet? Ne serait qu’un pourboire. Parce que franchement, vous avez fait un superbe boulot et je trouverais ça dommage que vous ne soyez pas rémunéré.

Louis et Heidi avaient appris à Kaela à respecter le travail d’autrui. La jeune fille avait donc ce bagage qu’elle transportait désormais avec elle, tout le temps. Ses parents la grondaient d’ailleurs sévèrement lorsqu’elle n’était pas respectueuse alors il est sûr que Kaela avait, ce jour-là, de bonnes manières. Bien que la rouquine avait souvent été découragée de l’insistance de ses parents, elle était fière d’elle à chaque fois qu’elle faisait un bon coup.

— Monsieur Germain? Est-ce que vos parents étaient sévères avec vous? Je pensais aux miens, qui le sont beaucoup avec moi, c’est pour ça que je me posais la question. Je suis vraiment désolée si c’est trop indiscret. Ou si je touche une corde sensible...

Bien que Kaela ait déjà discuté avec des commerçants, jamais elle n’était allée aussi loin. Jamais elle était passé du côté de la vie personnelle. En même temps, elle sentait que Monsieur Germain était réceptif et que s’il ne voulait pas répondre, il ne répondrait pas. Après tout, il avait le droit de ne pas dévoiler sa vie à une jeune fille comme Kaela. Jeune fille très curieuse, qui était prête à beaucoup pour obtenir les réponses qu’elle désirait. Non pas qu’elle était intrusive et intransigeante, mais parfois cela pouvait frôler ces défauts. Mais jamais la ligne n’avait été franchie. Presque, oui. Mais jamais complètement. Du moins, pas d’après elle. Peut-être que ses parents seraient en désaccord avec leur fille, mais cette dernière s’en foutait éperdument.

En attendant la réponse de son interlocuteur, Kaela regarda le Carnet de nouveau. Il était très beau, à l’image de Hale. Cependant, la jeune fille trouvait cela dommage qu’Ursula ait instauré ce système. Il prouvait simplement encore plus que la dirigeante du pays était très contrôlante et qu’elle voulait que tout soit fait à sa manière. Qu’elle ne supportait pas que les gens dérogent des chemins qu’elle avait tracés pour eux. Pourtant, ce n’était pas à elle de tout décider. Ce n’était pas à elle de gérer la vie des autres. Son devoir était d’améliorer le pays, de le souder, non de le diviser comme elle le faisait.

Les Sangs-Purs

Les Autres

Et un énorme fossé qui séparait les deux camps. Fossé impossible à remplir en juillet 2045. Cela prendrait du temps. Même si la reconstruction commençait cette journée-là. Et c’était impossible, donc ils vivraient dans ce monde encore longtemps? Impensable pour Kaela.