Quand le Charme rencontre la Vigne
Été 2040
Quelques semaines s’étaient écoulées depuis que Phœbe Swan avait reçu pour ses onze ans sa lettre d’admission au collège de sorcellerie de Poudlard. Enfin le jour était arrivé de débarquer à Londres, pour faire tous les achats et se procurer les fournitures de la liste pour la première année. Les articles étaient nombreux, et ce passage au Chemin de Traverse s’annonçait particulièrement long, c’est pourquoi les parents de la fillette prirent le parti de se séparer en se répartissant chacun une partie des effets. Les sorciers étaient déjà chargés de quelques paquets lorsqu’ils s’arrêtèrent face à la devanture d’une boutique qui devait être l’une des plus anciennes de toute la rue, la plus magnétique aussi. L’enfant tourna la tête en direction de son père, les yeux gris pétillants d’excitation, c’était un grand jour car elle aurait sa première baguette magique. Une grande étape pour une magicienne, cet instrument symbolisait la possibilité de faire officiellement de la magie, de façon contrôlée. La petite Swan frétillait presque d’impatience, même si elle réussissait à se contenir. Phœbe leva la tête vers son père qui l’accompagnait, avec un regard tacite dans lequel transparaissait son envie d’y être et d’entrer.
La petite porte de la boutique était bordée de deux cylindres vitrés qui laissent vaguement entrevoir l’intérieur. La petite Swan se sentait prête à effectuer sa première action de « grande ». Elle avait demandé à aller seule à la rencontre de sa future baguette, après avoir mis une petite bourse contenant quelques Gallions dans une poche, elle avança de quelques pas sur la rue pavée. La poignée était assez haute pour l’enfant qui avait toujours été de petite taille par rapport à son âge. Elle parvint à ouvrir la porte et pénétra dans l’antre d’Ollivander. Comme il était possible de s’en douter, le sas n’était pas vide et d’autres enfants étaient dans la boutique. Il n’y avait pas de quoi s’étonner, c’était le seul artisan de la sorte de la région et quasiement tout les jeunes élèves venaient se procurer leur baguette magique chez lui.
La curiosité de la petite Swan était impossible à réfréner, c’est pourquoi elle ne patienta pas calmement comme tout le monde et déambula dans l’espace d’accueil des clients en regardant à droite, à gauche les morceaux de bois exposés. Chacun était unique et toujours finement ouvragé. Ce que toutes les autres personnes en présence redoutaient probablement sans oser le dire arriva alors. Dans son élan, l’enfant faillit trébucher sur une pile de cartons et se retint de justesse. Quelques boîtes vibrèrent mais elle s’était dépêchée de les retenir, si bien qu’aucune ne tomba. Un silence de plomb s’était abattu. Sa maladresse n’avait échappé à personne. La fillette recula de quelques pas pour s’éloigner de ces regards qui étaient pour certains courroucés.
Elle réalisa au même moment que ces enfants étaient ses futurs camarades pour certains, et ils risqueraient de se souvenir de ce moment. Surtout qu’avec sa dégaine il était difficile de la louper. Une sorte de mélange entre le style Moldu et Sorcier pas très net. Elle portait un pantalon avec des poches sur le côté, avec un polo à larges bandes noires et blanches, des bottines à lacets en cuir et une fine cape de sorcière grise. Bien que ses deux parents appartiennent au monde de la magie, si certains effets moldus étaient plus confortables, cela ne la gênait pas de les porter. Phœbe osa finalement affronter ces jeunes pour prouver qu’elle n’était pas touchée et qu’elle assumait pleinement. Sa fierté ne serait pas ébranlée par cet instant de maladresse, d’autres arriveront et si c’était la fillette aujourd’hui ce sera un autre demain.
Éternelle nouvelle Lune
Sombre Ciel
Quand le Charme rencontre la Vigne
A bien des égards, la patiente de Noah avait ses limites. Cela faisait plusieurs mois qu'il attendait ce voyage sur le chemin de traverse et l'état de la lettre qu'il avait reçu de la direction de Poudlard en témoignait. Bien qu'il ait toujours eu connaissance du monde des sorciers, recevoir la lettre qui officialisait son inscription à Poudlard avait fait de lui l'un des plus heureux. Pendant des mois, ses parents avaient du contenir l'excitation du petit garçon et le distraire pour qu'il pense le moins possible au chemin de traverse mais il gardait toujours sa lettre près de lui et n'oubliait pas. Il la lisait plusieurs fois par mois et, à force de la relire, la lettre s'était énormément fragilisée.. L'été précédent sa rentrée était enfin arrivé et il était devenu ingérable. Après plusieurs refus de la part de ses parents, sa mère avait fini par céder et accepta de se rendre sur la mythique allée avec ses enfants. Kyle n'avait pu se libérer et Noah s'était donc rendu sur le chemin de traverse en compagnie de sa mère et sa petite sœur, également impatiente de découvrir cet endroit.
La petite famille s'était donc rendue dans cette rue magique en début d'après midi pour le plus grand plaisir des deux enfants. Le petit garçon avait des étoiles pleins les yeux et s'émerveillait dés qu'il poussait une nouvelle porte. Chaque petit détail attirait l'attention de Noah et sa sœur et les achats scolaires du premier s'éternisaient malgré la volonté de Maxine de faire avancer les choses plus rapidement. Quelques heures plus tard, cette-dernière du prendre la décision de se séparer pour accélérer le rythme et terminer les achats à une heure convenable. Cette décision ne semblait plaire à aucun Hilton mais cela semblait plus raisonnable. C'est ainsi que Noah se retrouva seule devant la boutique de baguettes magiques.
Après une brève hésitation, Noah poussa la porte de la boutique et resta immobile sur le perron de la porte face au spectacle qui se présentait à lui. Face à lui se trouvaient des dizaines d'étagères plus chargées les unes que les autres. Des centaines, ou peut-être même des milliers de baguettes magiques, étaient entreposées dans cette boutique attendant de trouver leur prochain propriétaire. La boutique n'était pas très grande mais une certaine puissance s'en dégageait donnant l'impression au jeune sorcier d'être minuscule. Toujours immobile à la porte, Noah ne remarqua pas la famille qui désirait sortir et ce fut la remarque désobligeante du plus jeune qui le sortit de sa torpeur. Il avança donc de quelques pas et intégra la fil d'attente en continuant sa découverte des lieux.
Les minutes passèrent et Noah s'approchait petit à petit du comptoir les séparant d'un sorcier d'âge avancé qui faisait essayer plusieurs baguettes aux jeunes sorciers qui se présentaient devant lui. C'est alors qu'un bruit sourd retentit sur sa droite, tous les regards se tournèrent alors vers la source de ce bruit et Noah aperçut alors une jeune fille au fond de la boutique. A son regard, il comprit qu'elle avait failli faire tomber un empilement de boites. Elle semblait vouloir se fondre dans la masse mais malheureusement pour elle, tout le monde l'avait identifiée. Ennuyé de faire la queue sagement, Noah se détacha de la file de clients et se rapprocha de la jeune fille. Il ne put s'empêcher de jeter un rapide coup d’œil à ses vêtements qui marquaient inévitablement l'envie de se démarquer des autres. La jeune fille se décida enfin à lever les yeux vers les clients de la boutique et ne semblait pas affectée par ce qui venait de se passer. Au contraire, aucun doute ou aucun signe d'embarras ne se dessinait sur son visage. Cette réaction fit sourire le petit brun et il entama alors la conversation:
« Tu essayes de faire accélérer le rythme du vendeur en trouvant ta propre baguette seule ou tu avais envie de mettre un petit d'ambiance? » Noah jeta un regard à Mr Ollivander qui les regardait d'un œil septique et ajouta avec un air malicieu: « Dans les deux cas, je pense que lui ne semble tout à fait d'accord! »
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La petite famille s'était donc rendue dans cette rue magique en début d'après midi pour le plus grand plaisir des deux enfants. Le petit garçon avait des étoiles pleins les yeux et s'émerveillait dés qu'il poussait une nouvelle porte. Chaque petit détail attirait l'attention de Noah et sa sœur et les achats scolaires du premier s'éternisaient malgré la volonté de Maxine de faire avancer les choses plus rapidement. Quelques heures plus tard, cette-dernière du prendre la décision de se séparer pour accélérer le rythme et terminer les achats à une heure convenable. Cette décision ne semblait plaire à aucun Hilton mais cela semblait plus raisonnable. C'est ainsi que Noah se retrouva seule devant la boutique de baguettes magiques.
Après une brève hésitation, Noah poussa la porte de la boutique et resta immobile sur le perron de la porte face au spectacle qui se présentait à lui. Face à lui se trouvaient des dizaines d'étagères plus chargées les unes que les autres. Des centaines, ou peut-être même des milliers de baguettes magiques, étaient entreposées dans cette boutique attendant de trouver leur prochain propriétaire. La boutique n'était pas très grande mais une certaine puissance s'en dégageait donnant l'impression au jeune sorcier d'être minuscule. Toujours immobile à la porte, Noah ne remarqua pas la famille qui désirait sortir et ce fut la remarque désobligeante du plus jeune qui le sortit de sa torpeur. Il avança donc de quelques pas et intégra la fil d'attente en continuant sa découverte des lieux.
Les minutes passèrent et Noah s'approchait petit à petit du comptoir les séparant d'un sorcier d'âge avancé qui faisait essayer plusieurs baguettes aux jeunes sorciers qui se présentaient devant lui. C'est alors qu'un bruit sourd retentit sur sa droite, tous les regards se tournèrent alors vers la source de ce bruit et Noah aperçut alors une jeune fille au fond de la boutique. A son regard, il comprit qu'elle avait failli faire tomber un empilement de boites. Elle semblait vouloir se fondre dans la masse mais malheureusement pour elle, tout le monde l'avait identifiée. Ennuyé de faire la queue sagement, Noah se détacha de la file de clients et se rapprocha de la jeune fille. Il ne put s'empêcher de jeter un rapide coup d’œil à ses vêtements qui marquaient inévitablement l'envie de se démarquer des autres. La jeune fille se décida enfin à lever les yeux vers les clients de la boutique et ne semblait pas affectée par ce qui venait de se passer. Au contraire, aucun doute ou aucun signe d'embarras ne se dessinait sur son visage. Cette réaction fit sourire le petit brun et il entama alors la conversation:
« Tu essayes de faire accélérer le rythme du vendeur en trouvant ta propre baguette seule ou tu avais envie de mettre un petit d'ambiance? » Noah jeta un regard à Mr Ollivander qui les regardait d'un œil septique et ajouta avec un air malicieu: « Dans les deux cas, je pense que lui ne semble tout à fait d'accord! »
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Quand le Charme rencontre la Vigne
Le moment de solitude dans lequel Phœbe s’était plongée à la suite du mini-incident ne se prolongea pas si longtemps, ce ne fut l’affaire que d’un court instant avant que les spectateurs éphémères retournent à leurs occupations initiales : attendre leur tour en discutant avec la personne qui les accompagnait, ou en silence en occupant le regard avec le décor, ne s’attardant plus réellement sur la fillette aux yeux argentés. En réalité l’affaire n’était pas totalement close pour tout le monde, car un jeune garçon s’était éloigné de la file ordonnée de sorciers de tous horizons. La petite Swan époussetait les petits moutons de poussières qui avaient atteint sa cape lors de la presque chute, elle se demandait combien d’années pouvaient attendre certaines baguettes magiques avant de rencontrer leur sorcier. Certaines pouvaient même être les créations d’un aïeul de l’actuel propriétaire de la boutique ! Lorsqu’elle leva enfin les yeux, le garçon lui faisait face et se trouvait à son niveau. Il esquissa un petit sourire avant de parler.
Il fit une remarque sur ce qu’elle venait de faire involontairement, mais le ton n’était pas moqueur, comme il aurait légitimement pu l’être. Au contraire, c’était gentiment dit. Le coin des lèvres de la fillette s’éleva doucement, déjà cette entrée en matière lui plaisait. Le propriétaire de la boutique n’avait pas raté la scène, mais Phœbe comptait sur son jeune âge pour sauver son image aux yeux de l’adulte. Elle était capable de jouer de sa petite bouille angélique pour tout faire passer, ou presque. La fillette lança un regard innocent en direction de Monsieur Ollivander. L’adulte ne pouvait pas quoiqu’il en soit s’attarder très longtemps sur ces petits sorciers dans la mesure où d’autres attendaient pour recevoir leur baguette.
La jeune magicienne décida de répondre avec franchise, elle n’avait pas spécialement besoin de dissimuler ses intentions.
« Je suis trop curieuse, je voulais voir les baguettes, elles sont si nombreuses ici. Il faut se l’avouer, c’est tentant ? Je ne comptais pas vraiment briser la quiétude du sanctuaire. »
L’enfant était le genre de personne qui ne pouvait s’empêcher de chercher les zones limites quand on lui disait de ne pas toucher, s’approchant au plus près pour tout de même observer ce qui attirait son œil. Elle était intenable et avait pu faire une démonstration en public de ce trait. Sa dernière phrase avait été dite avec une légère pointe d’ironie. Pour atténuer l’ampleur de son action, après tout elle n’avait pas commis un acte impardonnable. Son interlocuteur le comprendrait certainement. Ses premiers mots avaient prouvé qu’ils étaient certainement faits pour s’entendre. Les yeux clairs du garçon montraient une lueur de malice qui se répercutaient dans ceux de la fillette. Une petite complicité ? Elle réalisa qu’elle ne connaissait pas le prénom du petit brun, et inversement.
« Je suis Phœbe. Comme la Lune. Et toi ? »
La future élève ne sortait pas toujours la comparaison, mais c’était un moyen de retenir vu que ses yeux étaient tels deux minuscules lunes avec leur teinte. Souvent les magiciens avaient des noms un peu particuliers, très jolis, elle était très curieuse de découvrir celui du garçon.
Éternelle nouvelle Lune
Sombre Ciel
Il fit une remarque sur ce qu’elle venait de faire involontairement, mais le ton n’était pas moqueur, comme il aurait légitimement pu l’être. Au contraire, c’était gentiment dit. Le coin des lèvres de la fillette s’éleva doucement, déjà cette entrée en matière lui plaisait. Le propriétaire de la boutique n’avait pas raté la scène, mais Phœbe comptait sur son jeune âge pour sauver son image aux yeux de l’adulte. Elle était capable de jouer de sa petite bouille angélique pour tout faire passer, ou presque. La fillette lança un regard innocent en direction de Monsieur Ollivander. L’adulte ne pouvait pas quoiqu’il en soit s’attarder très longtemps sur ces petits sorciers dans la mesure où d’autres attendaient pour recevoir leur baguette.
La jeune magicienne décida de répondre avec franchise, elle n’avait pas spécialement besoin de dissimuler ses intentions.
« Je suis trop curieuse, je voulais voir les baguettes, elles sont si nombreuses ici. Il faut se l’avouer, c’est tentant ? Je ne comptais pas vraiment briser la quiétude du sanctuaire. »
L’enfant était le genre de personne qui ne pouvait s’empêcher de chercher les zones limites quand on lui disait de ne pas toucher, s’approchant au plus près pour tout de même observer ce qui attirait son œil. Elle était intenable et avait pu faire une démonstration en public de ce trait. Sa dernière phrase avait été dite avec une légère pointe d’ironie. Pour atténuer l’ampleur de son action, après tout elle n’avait pas commis un acte impardonnable. Son interlocuteur le comprendrait certainement. Ses premiers mots avaient prouvé qu’ils étaient certainement faits pour s’entendre. Les yeux clairs du garçon montraient une lueur de malice qui se répercutaient dans ceux de la fillette. Une petite complicité ? Elle réalisa qu’elle ne connaissait pas le prénom du petit brun, et inversement.
« Je suis Phœbe. Comme la Lune. Et toi ? »
La future élève ne sortait pas toujours la comparaison, mais c’était un moyen de retenir vu que ses yeux étaient tels deux minuscules lunes avec leur teinte. Souvent les magiciens avaient des noms un peu particuliers, très jolis, elle était très curieuse de découvrir celui du garçon.
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Quand le Charme rencontre la Vigne
Noah s'attarda sur les sorciers qui se trouvaient dans la boutique, il ne restait plus que trois acheteurs auxquels s'ajouter les deux jeunes sorciers regroupés dans le coin de la boutique. Le petit brun avait toujours cru qu'une seule baguette accompagnait les sorciers tout au long de leur vie, or la cliente actuelle était une femme âgée d'une cinquantaine d'année. Il ne s'était jamais posé la question mais était-il possible de casser sa baguette magique? A ses yeux, c'était un objet merveilleux que rien ne pouvait détruire, désormais il n'en était plus certain.
Il laissa ses questions de côté et fixa de nouveau la jeune fille qui semblait avoir suivi son regard. Elle essayait de faire comprendre au vendeur qu'elle était désolée d'avoir bousculé les baguettes. Le jeune sorcier analysa la fillette et eut le sentiment que celle-ci pouvait obtenir tout ce qu'elle voulait en se jouant des autres. Il repensa à la manière dont lui faisait pour obtenir ce qu'il voulait, ce n'était pas tout à fait la même mais le résultat était le même. Noah utilisait le mensonge et la dissimulation pour arriver à ses fins. Bien que moins éthique, le jeune sorcier jugeait cette capacité utile pour se sortir des mauvaises passes. Lorsque la jeune fille eut convaincu le vendeur et que celui-ci se soit de nouveau concentré de nouveau sur sa cliente, elle sourit au jeune Hilton, sa remarque semblait avoir eu son effet.
Elle lui expliqua ensuite ce pourquoi elle avait failli renverser la pile de baguette magique. Sa réponse n'avait rien d'étonnant, Noah aussi était impatient de voir les baguettes. Il avait déjà vu celles de ses parents et de certains autres sorciers mais être dans ce lieu donnait envie de découvrir toute la puissance de ces objets. Mais avant tout, Noah était impatient de découvrir sa propre baguette. Dans le but de détendre l'atmosphère, la jeune fille ironisa sur le calme qui régnait dans cette boutique. Il était vrai qu'après être allé dans la boutique de farces et attrapes quelques minutes plus tôt, entrer dans cette boutique était un choc. La boutique était certes impressionnante mais elle était aussi beaucoup trop silencieuse! Remarquant qu'elle ne s'était pas présentée, la jeune fille s'empressa de le faire:
« Je suis Phœbe. Comme la Lune. Et toi ? »
Les yeux plongés dans les siens Noah comprit pourquoi elle avait fait la comparaison avec la lune. La couleur de ses yeux rappelait inévitablement celle de la lune dans les nuits de pleine lune. Il se demanda si sa comparaison avait une autre signification. Noah n'avait aucun don en astrologie et n'avait pas beaucoup lu de livres à ce sujet, il ne savait donc pas si il y avait vraiment une lune qui portait ce nom. Remarquant qu'il devait avoir une tête étrange à essayer de savoir si une lune portait réellement ce nom, Noah oublia rapidement et retrouva son regard de petit garçon malin. Il se présenta à son tour.
« Moi je m'appelle Noah! Comme ... Non bah rien du tout en fait! »
Il avait voulu faire une comparaison du même genre que son interlocutrice mais aucune idée n'avait émergée de ses réflexions. Embarrassé par son incapacité à trouver une comparaison, il se passa la main dans le cou avec un sourire gêné. Retrouvant très vite ses esprits, Noah reprit la conversation avec la jeune fille:
« Si tu es là c'est que tu as besoin d'une baguette! J'en déduis que tu vas probablement faire ta rentrée dans une école de magie! Poudlard? »
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Il laissa ses questions de côté et fixa de nouveau la jeune fille qui semblait avoir suivi son regard. Elle essayait de faire comprendre au vendeur qu'elle était désolée d'avoir bousculé les baguettes. Le jeune sorcier analysa la fillette et eut le sentiment que celle-ci pouvait obtenir tout ce qu'elle voulait en se jouant des autres. Il repensa à la manière dont lui faisait pour obtenir ce qu'il voulait, ce n'était pas tout à fait la même mais le résultat était le même. Noah utilisait le mensonge et la dissimulation pour arriver à ses fins. Bien que moins éthique, le jeune sorcier jugeait cette capacité utile pour se sortir des mauvaises passes. Lorsque la jeune fille eut convaincu le vendeur et que celui-ci se soit de nouveau concentré de nouveau sur sa cliente, elle sourit au jeune Hilton, sa remarque semblait avoir eu son effet.
Elle lui expliqua ensuite ce pourquoi elle avait failli renverser la pile de baguette magique. Sa réponse n'avait rien d'étonnant, Noah aussi était impatient de voir les baguettes. Il avait déjà vu celles de ses parents et de certains autres sorciers mais être dans ce lieu donnait envie de découvrir toute la puissance de ces objets. Mais avant tout, Noah était impatient de découvrir sa propre baguette. Dans le but de détendre l'atmosphère, la jeune fille ironisa sur le calme qui régnait dans cette boutique. Il était vrai qu'après être allé dans la boutique de farces et attrapes quelques minutes plus tôt, entrer dans cette boutique était un choc. La boutique était certes impressionnante mais elle était aussi beaucoup trop silencieuse! Remarquant qu'elle ne s'était pas présentée, la jeune fille s'empressa de le faire:
« Je suis Phœbe. Comme la Lune. Et toi ? »
Les yeux plongés dans les siens Noah comprit pourquoi elle avait fait la comparaison avec la lune. La couleur de ses yeux rappelait inévitablement celle de la lune dans les nuits de pleine lune. Il se demanda si sa comparaison avait une autre signification. Noah n'avait aucun don en astrologie et n'avait pas beaucoup lu de livres à ce sujet, il ne savait donc pas si il y avait vraiment une lune qui portait ce nom. Remarquant qu'il devait avoir une tête étrange à essayer de savoir si une lune portait réellement ce nom, Noah oublia rapidement et retrouva son regard de petit garçon malin. Il se présenta à son tour.
« Moi je m'appelle Noah! Comme ... Non bah rien du tout en fait! »
Il avait voulu faire une comparaison du même genre que son interlocutrice mais aucune idée n'avait émergée de ses réflexions. Embarrassé par son incapacité à trouver une comparaison, il se passa la main dans le cou avec un sourire gêné. Retrouvant très vite ses esprits, Noah reprit la conversation avec la jeune fille:
« Si tu es là c'est que tu as besoin d'une baguette! J'en déduis que tu vas probablement faire ta rentrée dans une école de magie! Poudlard? »
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Quand le Charme rencontre la Vigne
Phœbe était concentrée sur le jeune garçon qui paraissait avoir compris le lien par rapport à sa petite comparaison. Enfin… c’est ce qu’elle supposait en croisant son regard, même s’il parut ensuite un peu moins certain, mais ce vague ne fut que passager. Ses parents l’avaient initiée à la mythologie lors de son enfance et elle connaissait quelques noms de divinités en fonction des générations pour désigner la Lune, dont bien sûr son prénom. À son tour, l’enfant en face d’elle se présenta et donna son prénom, presque gêné de ne pas avoir de comparaison. Ce léger embarras qu’il laissa transparaître un bref instant amusa la fillette qui savait qu’il n’y avait pas de quoi être embêté. La petite Swan eut un petit sourire en coin en entendant ce ‘rien du tout’ montrant qu’il n’avait pas su quoi dire. Noah était un joli prénom, et même s’il pouvait revêtir une signification, ce n’était pas un souci de ne pas s’y attarder.
« Enchantée Noah comme Noah ! »
Elle n’avait pas réussi à s’empêcher de faire un rappel sur sa gêne, gentiment. L’enfant appuya son intervention d’un petit clin d’œil pour lui signifier qu’elle s’en amusait sans vouloir l’enfoncer d’aucune manière. Ce n’était pas grave ni important, Phœbe ne s’y attarda pas plus que ça et écouta Noah tout en regardant l’environnement. La boutique était un peu moins remplie qu’à son arrivée, car monsieur Ollivander continuait à prendre en charge ses clients et ils partaient peu à peu après avoir trouve leur bonheur. Leur baguette magique pour être plus précise. La petite Swan se demandait pour les personnes venant plus d’une fois dans cette boutique au cours de leur parcours si en réalité il n’y avait pas plusieurs baguettes susceptibles de choisir un même magicien. L’étudiante en devenir s’imaginait pour autant avec un seul instrument magique, et était certaine qu’elle s’attacherait à sa baguette sur le long terme.
Sa nouvelle connaissance la lança sur le thème de la rentrée. Sa déduction était juste, il s’agissait bien de ses débuts, et il en allait certainement de même pour lui. Ce moment ne risquait pas de reproduire avant au moins des décennies, voire jamais, à ce souvenir de première acquisition particulière et unique attacherait-elle à jamais cette rencontre avec Noah ? Cette pensée résonnait bizarrement, mais à partir de leurs onze ans les jeunes sorciers faisaient forcément de nouvelles rencontres dans le cadre du commencement de leur scolarité.
« Je vais bien faire ma rentrée à Poudlard en septembre prochain. Ma mère et ma cousine y ont aussi été. »
Sa mère ne lui avait pas tant parlé de l’école pour que la jeune fille ne se fasse pas trop d’idées à l’avance, et elle voyait assez peu sa cousine Æglé, qui avait à peine achevé sa scolarité. Son père avait quant à lui étudié à Beauxbâtons, grâce à cela la petite Swan maîtrisait le français, et s’était quelques fois retrouvée en France, son accent était cependant assez léger, Phœbe passait facilement de l’une à l’autre de deux langues qu’elle connaissait. Sa lettre n’avait pas été une grosse surprise, se sachant sorcière depuis toujours, son entourage ayant toujours parfaitement assumé la magie.
« J’ai vraiment hâte de découvrir ma baguette, et à quoi ressemble ce fameux château. Tu vas aussi dans cette école ? Tu le savais depuis longtemps ? »
Si c’était l’école anglophone que le garçon avait citée, il est possible que ce soit parce qu’il s’y retrouverait aussi à la rentrée prochaine. Il avait l’air assez l’aise et pas trop impressionné, la petite Swan pensait que cela signifiait qu’il connaissait sa nature magique depuis un bon moment.
Éternelle nouvelle Lune
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« Enchantée Noah comme Noah ! »
Elle n’avait pas réussi à s’empêcher de faire un rappel sur sa gêne, gentiment. L’enfant appuya son intervention d’un petit clin d’œil pour lui signifier qu’elle s’en amusait sans vouloir l’enfoncer d’aucune manière. Ce n’était pas grave ni important, Phœbe ne s’y attarda pas plus que ça et écouta Noah tout en regardant l’environnement. La boutique était un peu moins remplie qu’à son arrivée, car monsieur Ollivander continuait à prendre en charge ses clients et ils partaient peu à peu après avoir trouve leur bonheur. Leur baguette magique pour être plus précise. La petite Swan se demandait pour les personnes venant plus d’une fois dans cette boutique au cours de leur parcours si en réalité il n’y avait pas plusieurs baguettes susceptibles de choisir un même magicien. L’étudiante en devenir s’imaginait pour autant avec un seul instrument magique, et était certaine qu’elle s’attacherait à sa baguette sur le long terme.
Sa nouvelle connaissance la lança sur le thème de la rentrée. Sa déduction était juste, il s’agissait bien de ses débuts, et il en allait certainement de même pour lui. Ce moment ne risquait pas de reproduire avant au moins des décennies, voire jamais, à ce souvenir de première acquisition particulière et unique attacherait-elle à jamais cette rencontre avec Noah ? Cette pensée résonnait bizarrement, mais à partir de leurs onze ans les jeunes sorciers faisaient forcément de nouvelles rencontres dans le cadre du commencement de leur scolarité.
« Je vais bien faire ma rentrée à Poudlard en septembre prochain. Ma mère et ma cousine y ont aussi été. »
Sa mère ne lui avait pas tant parlé de l’école pour que la jeune fille ne se fasse pas trop d’idées à l’avance, et elle voyait assez peu sa cousine Æglé, qui avait à peine achevé sa scolarité. Son père avait quant à lui étudié à Beauxbâtons, grâce à cela la petite Swan maîtrisait le français, et s’était quelques fois retrouvée en France, son accent était cependant assez léger, Phœbe passait facilement de l’une à l’autre de deux langues qu’elle connaissait. Sa lettre n’avait pas été une grosse surprise, se sachant sorcière depuis toujours, son entourage ayant toujours parfaitement assumé la magie.
« J’ai vraiment hâte de découvrir ma baguette, et à quoi ressemble ce fameux château. Tu vas aussi dans cette école ? Tu le savais depuis longtemps ? »
Si c’était l’école anglophone que le garçon avait citée, il est possible que ce soit parce qu’il s’y retrouverait aussi à la rentrée prochaine. Il avait l’air assez l’aise et pas trop impressionné, la petite Swan pensait que cela signifiait qu’il connaissait sa nature magique depuis un bon moment.
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Noah avait proposé cette école car c'était l'une des seules qu'il connaissait et c'était sans nul doute, celle qu'il connaissait le mieux. Pour cause, ses parents avaient, l'un et l'autre, réalisé leurs études dans ce château. Bien qu'ils n'en aient pas beaucoup parlé durant l'enfance de Noah, celui-ci avait réussit à en apprendre énormément sur cette école durant les dix derniers mois. Recevoir la lettre avait accru sa curiosité concernant cette école et il n'avait cessé jusqu'alors de poser des dizaines de questions à ses parents. Ces-dernier lui avaient appris l'existence des quatre différentes maison qui composaient l'école et avaient aussi évoqué les quelques matières enseignées au sein de l'école. Malgré tout, ses parents lui avaient fait comprendre qu'ils ne leur diraient pas tout pour plusieurs raisons. D'une part, ils étaient persuadés qu'ils avaient encore des choses à découvrir sur le château et d'autre part, ils souhaitaient que leur fils ait la chance de découvrir par lui même la magie que recelaient les murs du château.
Face à son léger embarras, Phœbe ne put s'empêcher de gentiment s'en amuser ce qui fit sourire le jeune sorcier. Lui aussi aurait fait la même chose si les rôles avaient été inversés, il ne pouvait l'expliquer mais il avait l'impression que les deux enfants étaient en quelques points similaires. Tous les deux farceurs, ils étaient de ceux qui arrivaient régulièrement à leur fin. Noah sourit à son tour face à la remarque de son interlocutrice. Bien qu'il ait été à l'école moldue lorsqu'il était plus jeune, avant qu'il ne découvre ses pouvoirs magiques, Noah n'avait pas l'habitude d'être en contact avec des jeunes de son âge excepté sa sœur ou ses cousins et cette rencontre avait pour résultat d'accroître son excitation de se rendre à Poudlard et de découvrir d'autres enfants de son âge avec qui il pouvait partager le secret des sorciers.
Après quelques secondes de silence, Phœbe répondit à la question de Noah et celui-ci ne s'était pas trompé quant à l'école dans laquelle la jeune fille allait faire ses études. A l'entendre, Noah en déduisit qu'elle devait bien connaître l'école car quelques membres de sa famille y avaient été. Le garçon remarqua qu'elle n'avait pas parlé de son père, il hésita à lui demander si il était un moldu mais il se ravisa au dernier moment de peur d'entamer une conversation qui pouvait s'avérer gênante. Il lui était arrivé quelques années plus tôt d'être dans cette même situation et la personne avec laquelle il parlait lui avait répondu qu'elle ne connaissait pas son père. Noah se contenta donc de cette réponse et et Phœbe en profita pour reprendre la parole.
Mais cette fois, Noah ne fut plus certain qu'elle en connaisse autant que lui sur le château, il trouvait cela étrange car elle lui avait avoué, elle même, qu'elle était curieuse. Peut-être venait-elle d'apprendre qu'elle allait dans cette école et n'avait donc pas eu le temps de faire usage de ses talents pour obtenir ses réponses. Le jeune garçon lui répondit néanmoins:
« Moi aussi je vais à Poudlard, comme toute ma famille. Mon père et ma mère y ont fait leurs études en même temps! Je suis impatient d'y mettre les pieds à mon tour, mes parents ne veulent pas tout me dire mais j'ai bien compris que c'était un endroit magique! »
Noah regarda la cliente sortir du magasin et une question lui traversa l'esprit. Comment Mr Ollivander pouvait-il être certain que la baguette qu'il vendait au client était la baguette qui leur convenait. Il voyait que certains clients en essayait plusieurs mais il n'arrivait pas à savoir si les clients devaient lancer un sort. Il ne s'était jusque là pas poser la question mais une inquiétude se dessina sur son visage, il se retourna de nouveau vers Phœbe et lui demanda:
« Tu penses qu'on doit lancer un sort pour essayer nos baguettes? Parce que je ne connais pas de sorts, ou je ne les ai jamais utilisé en tout cas! Tu sais comment faire? »
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Face à son léger embarras, Phœbe ne put s'empêcher de gentiment s'en amuser ce qui fit sourire le jeune sorcier. Lui aussi aurait fait la même chose si les rôles avaient été inversés, il ne pouvait l'expliquer mais il avait l'impression que les deux enfants étaient en quelques points similaires. Tous les deux farceurs, ils étaient de ceux qui arrivaient régulièrement à leur fin. Noah sourit à son tour face à la remarque de son interlocutrice. Bien qu'il ait été à l'école moldue lorsqu'il était plus jeune, avant qu'il ne découvre ses pouvoirs magiques, Noah n'avait pas l'habitude d'être en contact avec des jeunes de son âge excepté sa sœur ou ses cousins et cette rencontre avait pour résultat d'accroître son excitation de se rendre à Poudlard et de découvrir d'autres enfants de son âge avec qui il pouvait partager le secret des sorciers.
Après quelques secondes de silence, Phœbe répondit à la question de Noah et celui-ci ne s'était pas trompé quant à l'école dans laquelle la jeune fille allait faire ses études. A l'entendre, Noah en déduisit qu'elle devait bien connaître l'école car quelques membres de sa famille y avaient été. Le garçon remarqua qu'elle n'avait pas parlé de son père, il hésita à lui demander si il était un moldu mais il se ravisa au dernier moment de peur d'entamer une conversation qui pouvait s'avérer gênante. Il lui était arrivé quelques années plus tôt d'être dans cette même situation et la personne avec laquelle il parlait lui avait répondu qu'elle ne connaissait pas son père. Noah se contenta donc de cette réponse et et Phœbe en profita pour reprendre la parole.
Mais cette fois, Noah ne fut plus certain qu'elle en connaisse autant que lui sur le château, il trouvait cela étrange car elle lui avait avoué, elle même, qu'elle était curieuse. Peut-être venait-elle d'apprendre qu'elle allait dans cette école et n'avait donc pas eu le temps de faire usage de ses talents pour obtenir ses réponses. Le jeune garçon lui répondit néanmoins:
« Moi aussi je vais à Poudlard, comme toute ma famille. Mon père et ma mère y ont fait leurs études en même temps! Je suis impatient d'y mettre les pieds à mon tour, mes parents ne veulent pas tout me dire mais j'ai bien compris que c'était un endroit magique! »
Noah regarda la cliente sortir du magasin et une question lui traversa l'esprit. Comment Mr Ollivander pouvait-il être certain que la baguette qu'il vendait au client était la baguette qui leur convenait. Il voyait que certains clients en essayait plusieurs mais il n'arrivait pas à savoir si les clients devaient lancer un sort. Il ne s'était jusque là pas poser la question mais une inquiétude se dessina sur son visage, il se retourna de nouveau vers Phœbe et lui demanda:
« Tu penses qu'on doit lancer un sort pour essayer nos baguettes? Parce que je ne connais pas de sorts, ou je ne les ai jamais utilisé en tout cas! Tu sais comment faire? »
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Quand le Charme rencontre la Vigne
Noah confirma bien vite les suppositions de Phœbe en annonçant qu’il intégrerait bientôt l’école de sorcellerie de Poudlard, à l’instar de tout sa famille. Il venait donc d’une famille complètement sorcière. Tout comme la fillette qui avait côtoyé lors de son enfance bien plus de magiciens que de moldus. Avoir de la magie, vivre dans la communauté sorcière lui paraissait si naturel depuis toujours. Elle n’avait pas suivi de cours dans le système scolaire moldu, suivant toujours ses parents dans leurs voyages. Le petit brun avait questionné ses parents sur le collège, il devait être vraiment impatient de savoir comment il était. La petite Swan était capable d’assaillir son entourage d’interrogations si elle le souhaitait, mais elle n’avait pas vraiment soumis sa mère à ses éventuelles questions. L’idée de garder un peu de mystère la convenait, ce serait dommage de tout savoir à l’avance, en plus seulement au travers d’un témoignage qui était particulièrement flou relativement à la richesse de la réalité. L’enfant voulait vivre pleinement l’expérience, sans reconnaître à moitié des éléments, cela évitait d’avoir des attentes à un niveau trop éloigné dans un sens ou l’autre de ce qu’elle verrait une fois confrontée au château.
Lorsque son nouvel ami avait évoqué la rencontre de ses parents, cela fit écho dans la tête de Phœbe qui pensait aux siens. Ils s’étaient rencontrés après que son père arrive à un moment au Royaume-Uni, où il rencontra sa mère, quelque temps après la fin de leurs études respectives dans leurs écoles, alors que d’autres magiciens se connaissaient vraisemblablement dès leur plus jeune âge et finissaient ensemble. Pour les couples entre sorciers de la même génération et de même nationalité ce devait être assez étonnant de s’être rencontré enfant, les rapports devaient en être affectés.
« C’est certain qu’il est magique, il a certainement construit ainsi. Pour autant je ne connais pas tous les détails, je préfère découvrir sur place. Sinon tout le piquant de l’exploration disparaîtrait, n’est-ce pas ? »
Les personnes qui se renseignaient beaucoup trop à l’avance ne savouraient plus le moment arrivé, c’est pourquoi la petite Swan savait où s’arrêter dans l’anticipation pour avoir tout juste ce qu’il faut pour ne pas être désorientée et ne pas être trop blasée car il n’y aurait plus la possibilité de surprise. Le garçon regardait les clients tester les baguettes, tentant de comprendre la procédure. Il demanda alors si les jeunes sorciers devraient pratiquer de la magie avec pour se faire choisir. La petite magicienne fronça les sourcils, elle n’avait pas de réponse certaine mais elle ne croyait pas qu’il faille connaître de sortilège même si elle en connaissait un ou deux, basiques. Elle avait eu l’occasion dans le passé d’observer ses parents user de leurs pouvoirs, et avait même réussit à les convaincre de lui montrer comment faire en prêtant leur baguette.
Parmi ce qu’elle savait des règles par rapport à l’entrée à Poudlard, c’était que les jeunes pouvaient pratiquer la magie à loisir lors de l’enfance, et étaient limités durant les congés scolaires une fois qu’ils étudiaient dans l’école de sorcellerie. Phœbe en avait bien profité. Cependant, elle savait que tous les aspirants à ce collège n’avaient pas eu la chance de faire comme elle, les nés-Moldus par exemple étaient de parfaits novices. Elle jeta un rapide regard un peu pensif en direction de monsieur Ollivander avant de fixer les yeux clairs de Noah et de répondre.
« Mes parents m’ont un peu montré des sorts, mais des tout simples pour enfants. Du style de Lumos. Mais je ne crois pas qu’il faille faire une démonstration pour la baguette. On n’est pas obligé de s’y connaître vu qu’on n’est pas censé avoir déjà manipulé de baguettes. »
Leur tour allait arriver dans peu de temps, la file s’était réduite en peau de chagrin, ils seraient bien vite fixés à ce propos.
« On va très bientôt le savoir. Tu veux passer en premier ? »
La petite Swan fit allusion à l’ordre de passage devant l’adulte fabricant de baguettes, puisqu’il ne restait presque personne avant eux.
Éternelle nouvelle Lune
Sombre Ciel
Lorsque son nouvel ami avait évoqué la rencontre de ses parents, cela fit écho dans la tête de Phœbe qui pensait aux siens. Ils s’étaient rencontrés après que son père arrive à un moment au Royaume-Uni, où il rencontra sa mère, quelque temps après la fin de leurs études respectives dans leurs écoles, alors que d’autres magiciens se connaissaient vraisemblablement dès leur plus jeune âge et finissaient ensemble. Pour les couples entre sorciers de la même génération et de même nationalité ce devait être assez étonnant de s’être rencontré enfant, les rapports devaient en être affectés.
« C’est certain qu’il est magique, il a certainement construit ainsi. Pour autant je ne connais pas tous les détails, je préfère découvrir sur place. Sinon tout le piquant de l’exploration disparaîtrait, n’est-ce pas ? »
Les personnes qui se renseignaient beaucoup trop à l’avance ne savouraient plus le moment arrivé, c’est pourquoi la petite Swan savait où s’arrêter dans l’anticipation pour avoir tout juste ce qu’il faut pour ne pas être désorientée et ne pas être trop blasée car il n’y aurait plus la possibilité de surprise. Le garçon regardait les clients tester les baguettes, tentant de comprendre la procédure. Il demanda alors si les jeunes sorciers devraient pratiquer de la magie avec pour se faire choisir. La petite magicienne fronça les sourcils, elle n’avait pas de réponse certaine mais elle ne croyait pas qu’il faille connaître de sortilège même si elle en connaissait un ou deux, basiques. Elle avait eu l’occasion dans le passé d’observer ses parents user de leurs pouvoirs, et avait même réussit à les convaincre de lui montrer comment faire en prêtant leur baguette.
Parmi ce qu’elle savait des règles par rapport à l’entrée à Poudlard, c’était que les jeunes pouvaient pratiquer la magie à loisir lors de l’enfance, et étaient limités durant les congés scolaires une fois qu’ils étudiaient dans l’école de sorcellerie. Phœbe en avait bien profité. Cependant, elle savait que tous les aspirants à ce collège n’avaient pas eu la chance de faire comme elle, les nés-Moldus par exemple étaient de parfaits novices. Elle jeta un rapide regard un peu pensif en direction de monsieur Ollivander avant de fixer les yeux clairs de Noah et de répondre.
« Mes parents m’ont un peu montré des sorts, mais des tout simples pour enfants. Du style de Lumos. Mais je ne crois pas qu’il faille faire une démonstration pour la baguette. On n’est pas obligé de s’y connaître vu qu’on n’est pas censé avoir déjà manipulé de baguettes. »
Leur tour allait arriver dans peu de temps, la file s’était réduite en peau de chagrin, ils seraient bien vite fixés à ce propos.
« On va très bientôt le savoir. Tu veux passer en premier ? »
La petite Swan fit allusion à l’ordre de passage devant l’adulte fabricant de baguettes, puisqu’il ne restait presque personne avant eux.
Éternelle nouvelle Lune
Sombre Ciel
Quand le Charme rencontre la Vigne
Phœbe sembla tiquer lorsque le petit brun employa le mot magique pour décrire Poudlard et cela le fit sourire car il n'y avait pas d'autre mot pour décrire le château. C'était une école de magie, construite par des sorciers plus puissants les uns que les autres, le seul mot qui pouvait la qualifier était donc "magique". Outre cette remarque, Phœbe sembla étudier sa remarque sur la rencontre de ses parents mais Noah n'était pas sur qu'elle se soit concentrée sur cette partie de ses remarques. Et très vite, elle revint au sujet du château, elle lui apprit aussi qu'elle préférait se faire sa propre opinion des nouvelles choses et c'était donc pour cela qu'elle n'avait pas poser beaucoup de questions à sa mère concernant le château. Elle était donc de l'avis des parents de Noah et celui-ci lui donna son avis:
« Oui je suis plutôt d'accord avec toi mais j'ai reçu ma lettre il y a plus de dix mois et je ne tenais plus, je suis tellement impatient d'aller à Poudlard que j'aurais pris toutes les infos sur le château. Mais heureusement mes parents sont de ton avis et ont envie que je me fasse ma propre idée de l'école. »
La jeune fille reporta ensuite son attention sur le vendeur et semblait réfléchir à la question de Noah. Les secondes passèrent et Noah s'en voulu de ne pas avoir demandé à sa mère en quoi consister l'exercice, il se serait entraîné avant de venir dans la boutique. Avant de s'inquiéter plus encore, Noah se rassura en repensant aux derniers clients, aucun d'eux n'avait du lancer de sorts très impressionnants, le petit garçon qui venait de sortir avait à peine touché la baguette avant que Mr Ollivander ne lui vende.
Dans le but de rassurer le brun, Phœbe lui expliqua que le vendeur ne pouvait pas leur demander de faire de la magie car certaines personnes ne connaissaient pas l'existence de la magie. Beaucoup de jeunes sorciers arrivaient à Poudlard alors qu'ils étaient issus de famille moldue. Il était donc évident qu'ils n'avaient pas appris à lancer de sortilèges. Noah imagina à quel point cela devait être perturbant pour les enfants de moldus qui découvraient tout en peu de temps, ils devaient oublier tout ce qu'ils avaient appris sur leur monde pour comprendre ce à quoi ils faisaient face. Ce devait être très compliqué pour ces enfants. Un nouveau client sortit de la boutique et Phœbe demanda:
« On va très bientôt le savoir. Tu veux passer en premier ? »
Noah ne s'était pas attendu à ce que son tour arrive si rapidement lorsqu’il était entré dans la boutique et qu'il avait vu la file qui patientait devant le vendeur. Rencontrer la jeune fille avait fait distraction et le temps était passé plus vite. Mêlé entre excitation et doute, Noah ne savait pas quoi répondre à la jeune fille. Malgré tout, il ne voulait pas lui faire penser qu'il était craintif et après avoir approuvé d'un signe de tête, il se dirigea vers le comptoir du sorcier d'âge mur. Ce dernier lui sembla alors plus impressionnant qu'avant, Noah se sentait tout petit face au vendeur et dut avaler sa salive plusieurs fois avant de pouvoir se présenter:
« Bonjour, Monsieur, je viens pour acheter une baguette. »
Sans un mot, le sorcier s’exécuta et se réfugia dans son arrière boutique pour trouver la fameuse baguette qui accompagnerait le jeune sorcier. Noah jeta un regard inquiet à Phœbe, il ne savait pas quel genre de baguette Mr Ollivander allait lui proposer, peut-être qu'il n'aimerait pas celle qu'il lui proposerait. Il n'était pas certain d'avoir son mot à dire. Dans toutes les autres boutiques dans lesquelles Noah avait été, il avait eux le choix, il était persuadé que Mr Ollivander ne lui laisserait pas ce choix. C'est alors que celui-ci revint en lui présentant la première baguette. C'était une baguette de 27,3 centimètres, en bois de cerisier avec un ventricule de dragon en son cœur. En entendant cette description, Noah lança un regard surpris au vendeur, si il n'avait pas eu un regard aussi sérieux, Noah aurait été persuadé qu'il lui faisait une blague. La baguette contenait-elle vraiment un morceau de cœur de dragon? Le jeune sorcier n'eut pas le temps de poser la question car Mr Ollivander s'exclama:
« Et bien! Qu'attendez vous! Prenez la baguette! » Noah s'éxécuta mais à peine eut-il touché la baguette, le sorcier reprit: « Oh non non !! Pas du tout, ce n'est pas ça! »
Il retourna dans l'arrière boutique et plus rapidement que la fois précédente il en revint avec deux boites de taille différente. Il hésita quelques secondes et ouvrit la plus petite. Noah découvrit une baguette moins grande que celle qu'il avait essayé quelques secondes plus tôt. Elle semblait à la fois fragile comme le verre et à la fois robuste comme un dragon. Sa couleur foncée, presque noire contrastait énormément avec la boite qui la protégeait et Noah ressentait l'envie de s'en saisir. Il n'attendit pas que le vendeur le lui dise et il s'en empara avec sa main droite. Il su tout de suite que c'était cette baguette, il ne savait comment l'expliquer mais il était persuadé qu'il avait trouvé sa baguette. Une sensation de chaleur remonta tout au long de son bras et la bout de la baguette laissa s'échapper un filet dorée. Avec un sourire radieux, Noah écouta la présentation de la baguette.
« Cela ne fait aucun doute, la baguette a trouvé son nouveau compagnon. Une baguette de 21 centimètres, en bois de vigne comportant une plume de phénix! C'est une très bonne baguette, très peu flexible, très efficace pour les sortilèges informulés, idéale pour les sorts de défense! »
Noah était conquis, toutes ses questions étaient oubliées, il n'avait pas envie de changer de baguette, il ne voulait pas la lâcher. Après avoir entendu le prix, Noah rendit à contre coeur la baguette pour que le sorcier la range délicatement dans son écrin et le plus jeune tendit la monnaie. Il s'empara de la boite et regarda ensuite sa future camarade classe. Émerveillé il lui dit:
« Elle est magnifique! A ton tour »
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« Oui je suis plutôt d'accord avec toi mais j'ai reçu ma lettre il y a plus de dix mois et je ne tenais plus, je suis tellement impatient d'aller à Poudlard que j'aurais pris toutes les infos sur le château. Mais heureusement mes parents sont de ton avis et ont envie que je me fasse ma propre idée de l'école. »
La jeune fille reporta ensuite son attention sur le vendeur et semblait réfléchir à la question de Noah. Les secondes passèrent et Noah s'en voulu de ne pas avoir demandé à sa mère en quoi consister l'exercice, il se serait entraîné avant de venir dans la boutique. Avant de s'inquiéter plus encore, Noah se rassura en repensant aux derniers clients, aucun d'eux n'avait du lancer de sorts très impressionnants, le petit garçon qui venait de sortir avait à peine touché la baguette avant que Mr Ollivander ne lui vende.
Dans le but de rassurer le brun, Phœbe lui expliqua que le vendeur ne pouvait pas leur demander de faire de la magie car certaines personnes ne connaissaient pas l'existence de la magie. Beaucoup de jeunes sorciers arrivaient à Poudlard alors qu'ils étaient issus de famille moldue. Il était donc évident qu'ils n'avaient pas appris à lancer de sortilèges. Noah imagina à quel point cela devait être perturbant pour les enfants de moldus qui découvraient tout en peu de temps, ils devaient oublier tout ce qu'ils avaient appris sur leur monde pour comprendre ce à quoi ils faisaient face. Ce devait être très compliqué pour ces enfants. Un nouveau client sortit de la boutique et Phœbe demanda:
« On va très bientôt le savoir. Tu veux passer en premier ? »
Noah ne s'était pas attendu à ce que son tour arrive si rapidement lorsqu’il était entré dans la boutique et qu'il avait vu la file qui patientait devant le vendeur. Rencontrer la jeune fille avait fait distraction et le temps était passé plus vite. Mêlé entre excitation et doute, Noah ne savait pas quoi répondre à la jeune fille. Malgré tout, il ne voulait pas lui faire penser qu'il était craintif et après avoir approuvé d'un signe de tête, il se dirigea vers le comptoir du sorcier d'âge mur. Ce dernier lui sembla alors plus impressionnant qu'avant, Noah se sentait tout petit face au vendeur et dut avaler sa salive plusieurs fois avant de pouvoir se présenter:
« Bonjour, Monsieur, je viens pour acheter une baguette. »
Sans un mot, le sorcier s’exécuta et se réfugia dans son arrière boutique pour trouver la fameuse baguette qui accompagnerait le jeune sorcier. Noah jeta un regard inquiet à Phœbe, il ne savait pas quel genre de baguette Mr Ollivander allait lui proposer, peut-être qu'il n'aimerait pas celle qu'il lui proposerait. Il n'était pas certain d'avoir son mot à dire. Dans toutes les autres boutiques dans lesquelles Noah avait été, il avait eux le choix, il était persuadé que Mr Ollivander ne lui laisserait pas ce choix. C'est alors que celui-ci revint en lui présentant la première baguette. C'était une baguette de 27,3 centimètres, en bois de cerisier avec un ventricule de dragon en son cœur. En entendant cette description, Noah lança un regard surpris au vendeur, si il n'avait pas eu un regard aussi sérieux, Noah aurait été persuadé qu'il lui faisait une blague. La baguette contenait-elle vraiment un morceau de cœur de dragon? Le jeune sorcier n'eut pas le temps de poser la question car Mr Ollivander s'exclama:
« Et bien! Qu'attendez vous! Prenez la baguette! » Noah s'éxécuta mais à peine eut-il touché la baguette, le sorcier reprit: « Oh non non !! Pas du tout, ce n'est pas ça! »
Il retourna dans l'arrière boutique et plus rapidement que la fois précédente il en revint avec deux boites de taille différente. Il hésita quelques secondes et ouvrit la plus petite. Noah découvrit une baguette moins grande que celle qu'il avait essayé quelques secondes plus tôt. Elle semblait à la fois fragile comme le verre et à la fois robuste comme un dragon. Sa couleur foncée, presque noire contrastait énormément avec la boite qui la protégeait et Noah ressentait l'envie de s'en saisir. Il n'attendit pas que le vendeur le lui dise et il s'en empara avec sa main droite. Il su tout de suite que c'était cette baguette, il ne savait comment l'expliquer mais il était persuadé qu'il avait trouvé sa baguette. Une sensation de chaleur remonta tout au long de son bras et la bout de la baguette laissa s'échapper un filet dorée. Avec un sourire radieux, Noah écouta la présentation de la baguette.
« Cela ne fait aucun doute, la baguette a trouvé son nouveau compagnon. Une baguette de 21 centimètres, en bois de vigne comportant une plume de phénix! C'est une très bonne baguette, très peu flexible, très efficace pour les sortilèges informulés, idéale pour les sorts de défense! »
Noah était conquis, toutes ses questions étaient oubliées, il n'avait pas envie de changer de baguette, il ne voulait pas la lâcher. Après avoir entendu le prix, Noah rendit à contre coeur la baguette pour que le sorcier la range délicatement dans son écrin et le plus jeune tendit la monnaie. Il s'empara de la boite et regarda ensuite sa future camarade classe. Émerveillé il lui dit:
« Elle est magnifique! A ton tour »
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Quand le Charme rencontre la Vigne
Son compagnon parut traverser un court moment de doute, et ne prononça pas un mot. Il acquiesça de la tête et se dirigea vers le comptoir où le sorcier adulte l’attendait. Phœbe lui envoya un regard encourageant, ce ne devait pas être une épreuve si difficile. À une petite distance, la petite Swan observa toute la scène, se donnant une idée de la façon dont le choix de la baguette se faisait. À peine Noah eût-il eu le temps de se présenter pour demander ce qu’il cherchait que déjà l’homme s’activait et alla en chercher une. La jeune fille n’était pas certaine de tout comprendre, plusieurs baguettes passaient entre ses mains et il en testa plusieurs. Comment le sorcier pouvait-il savoir que ce n’était pas la bonne ? De l’extérieur l’enfant ne pouvait pas voire grand-chose et avait simplement l’impression qu’une prise en main suffisait à déterminer l’affinité avec le jeune. La non-affinité plutôt dans la mesure où si ça ne fonctionnait pas c’était visiblement contestable très rapidement car aussitôt il proposait autre chose.
Au moment où Noah trouva son bonheur, Phœbe l’aperçut dans son attitude et son regard, il tenait une extension parfaite de son bras, la fillette le sentait sur un petit nuage. Bien entendu, de son point de vue externe elle ne pouvait pas réaliser toute l’ampleur du phénomène, et quand le garçon la rejoignit avec la boîte contenant sa nouvelle baguette, elle ne ressentait plus vraiment l’appréhension mais plutôt l’excitation. Elle fit quelques pas pour rejoindre monsieur Ollivander. La jeune Swan était si petite que sa tête dépassait de peu de comptoir. Levant les yeux pour établir un contact visuel avec l’adulte, elle parla.
« Bonjour monsieur. J’aimerais rencontrer ma première baguette. »
Sur ces derniers mots, l’enfant sourit, alors que le sorcier, ayant jaugé sa petite taille, alla chercher une boîte renfermant une baguette à son échelle. Il la présenta devant la fillette, l’invitant à la prendre. La sorcière apprit qu’il s’agissait d’une création en bois de cerisier, 19.6 centimètres de longueur, fine avec une plume de Phénix. De toute évidence ça ne marchait pas, les doigts de la future élève rencontrèrent le bois étonnamment froid, mais rien de spécial ne se produisit. En dépit de la chaleur d’été, les baguettes étaient tout de même conservées au frais.
« Nous n’y sommes pas, j’aurais pensé que c’était ce qu’il vous fallait. Je vais tenter autre chose. »
Aussitôt cela dit, l’adulte disparu dans l’arrière-boutique et monta sur une échelle pour tirer une boîte en hauteur, et en prit deux autres à mi-hauteur. La petite Swan patientait, espérant que trouver son instrument magique ne serait pas trop long. Il ôta les couvercles et hésita avant de lui présenter. L’une en bois souple, foncée et sans ornements ne provoqua rien chez Phœbe. Elle regardait les deux autres et l’une, de teinte assez claire et plutôt grande, à la pointe très fine l’attirait. La petite Swan approcha doucement sa main pour la saisir. Sa minuscule main n’occupait qu’une partie de la garde, en effet la baguette était étonnamment grande par rapport à l’enfant. La magicienne sentit comme un fluide remonter le long de son bras gauche - car elle était gauchère, petite spécificité qui ne se voyait pas à première vue – et traverser ensuite son corps, une légère vibration semblait parcourir aussi le bois.
« C’est flagrant, cette baguette magique vous est bien destinée ! En bois de charme, avec un crin de licorne, 28.9 centimètres de longueur. Une baguette rigide, assez puissante, mais qui demande de la poigne et de la conviction de la part de son propriétaire. »
Les yeux de la jeune fille était certainement rempli d’étoiles actuellement. Elle reposa alors l’instrument magique pour laisser le maître la ranger soigneusement, et procéda à la transaction.
« Nos baguettes sont vraiment sublimes. Dire qu’on va bientôt pouvoir s’en servir à Poudlard ! »
Cet objet les accompagnerait certainement plus que presque n’importe quel autre effet dans leur nouvelle vie de sorcier qui s’ouvrait devant eux. La petite Swan s’imaginait déjà manipuler cette précieuse baguette pour faire de la magie. Les deux enfants portaient chacun leur boîte, elles ne se ressemblaient pas et montraient chacune leurs personnalités uniques. Phœbe n’était pas certaine que le propriétaire des lieux voie d’un bon œil que des gamins stationne dans sa boutique pour parler et troubler son antre. C’est pourquoi elle commença à faire quelques pas vers la porte, ils pourraient rester un peu devant sans importuner monsieur Ollivander.
Éternelle nouvelle Lune
Sombre Ciel
Au moment où Noah trouva son bonheur, Phœbe l’aperçut dans son attitude et son regard, il tenait une extension parfaite de son bras, la fillette le sentait sur un petit nuage. Bien entendu, de son point de vue externe elle ne pouvait pas réaliser toute l’ampleur du phénomène, et quand le garçon la rejoignit avec la boîte contenant sa nouvelle baguette, elle ne ressentait plus vraiment l’appréhension mais plutôt l’excitation. Elle fit quelques pas pour rejoindre monsieur Ollivander. La jeune Swan était si petite que sa tête dépassait de peu de comptoir. Levant les yeux pour établir un contact visuel avec l’adulte, elle parla.
« Bonjour monsieur. J’aimerais rencontrer ma première baguette. »
Sur ces derniers mots, l’enfant sourit, alors que le sorcier, ayant jaugé sa petite taille, alla chercher une boîte renfermant une baguette à son échelle. Il la présenta devant la fillette, l’invitant à la prendre. La sorcière apprit qu’il s’agissait d’une création en bois de cerisier, 19.6 centimètres de longueur, fine avec une plume de Phénix. De toute évidence ça ne marchait pas, les doigts de la future élève rencontrèrent le bois étonnamment froid, mais rien de spécial ne se produisit. En dépit de la chaleur d’été, les baguettes étaient tout de même conservées au frais.
« Nous n’y sommes pas, j’aurais pensé que c’était ce qu’il vous fallait. Je vais tenter autre chose. »
Aussitôt cela dit, l’adulte disparu dans l’arrière-boutique et monta sur une échelle pour tirer une boîte en hauteur, et en prit deux autres à mi-hauteur. La petite Swan patientait, espérant que trouver son instrument magique ne serait pas trop long. Il ôta les couvercles et hésita avant de lui présenter. L’une en bois souple, foncée et sans ornements ne provoqua rien chez Phœbe. Elle regardait les deux autres et l’une, de teinte assez claire et plutôt grande, à la pointe très fine l’attirait. La petite Swan approcha doucement sa main pour la saisir. Sa minuscule main n’occupait qu’une partie de la garde, en effet la baguette était étonnamment grande par rapport à l’enfant. La magicienne sentit comme un fluide remonter le long de son bras gauche - car elle était gauchère, petite spécificité qui ne se voyait pas à première vue – et traverser ensuite son corps, une légère vibration semblait parcourir aussi le bois.
« C’est flagrant, cette baguette magique vous est bien destinée ! En bois de charme, avec un crin de licorne, 28.9 centimètres de longueur. Une baguette rigide, assez puissante, mais qui demande de la poigne et de la conviction de la part de son propriétaire. »
Les yeux de la jeune fille était certainement rempli d’étoiles actuellement. Elle reposa alors l’instrument magique pour laisser le maître la ranger soigneusement, et procéda à la transaction.
« Nos baguettes sont vraiment sublimes. Dire qu’on va bientôt pouvoir s’en servir à Poudlard ! »
Cet objet les accompagnerait certainement plus que presque n’importe quel autre effet dans leur nouvelle vie de sorcier qui s’ouvrait devant eux. La petite Swan s’imaginait déjà manipuler cette précieuse baguette pour faire de la magie. Les deux enfants portaient chacun leur boîte, elles ne se ressemblaient pas et montraient chacune leurs personnalités uniques. Phœbe n’était pas certaine que le propriétaire des lieux voie d’un bon œil que des gamins stationne dans sa boutique pour parler et troubler son antre. C’est pourquoi elle commença à faire quelques pas vers la porte, ils pourraient rester un peu devant sans importuner monsieur Ollivander.
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Quand le Charme rencontre la Vigne
Le jeune garçon ne souhaitait qu'une seule chose, sortir la baguette magique et la tenir de nouveau. La sensation était telle qu'il avait l'impression que la baguette faisait désormais partie de son corps et que sans elle, il n'était pas entier. Malgré tout, il se fit violence et garda la précieuse bien au chaud, il se concentra sur la jeune fille qui essayait à son tour des baguettes différentes. Les essais semblaient plus difficiles pour Phœbe, elle du en tester plusieurs avant de trouver celle qui était la bonne. Noah comprit toute de suite que Phœbe avait trouvé sa baguette, son regard changea subitement et la prise qu'elle avait sur la baguette se fit plus ferme. Le jeune garçon savait ce qu'elle ressentait et il ne put s'empêcher de sourire devant ce spectacle, c'était presque émouvant à voir. La fillette laissa elle aussi le propriétaire de ce lieu ranger la baguette sans sa boite et l'échanger contre quelques gallions. Elle se retourna ensuite vers Noah et lui dit:
« Nos baguettes sont vraiment sublimes. Dire qu’on va bientôt pouvoir s’en servir à Poudlard ! »
La petite brune disait vrai, les deux baguettes étaient parfaites, elle n'avait rien de semblable mais s'accordait parfaitement avec les deux sorciers. Noah avait écouté la description de la baguette de sa camarade et avait noté les conseils du vendeur. La baguette avait besoin d'un propriétaire qui avait de la poigne et de la conviction. Certains auraient pu douter des ces qualificatifs en découvrant Phœbe mais du peu qu'il la connaissait, Noah était persuadé qu'elle saurait y faire et qu'elle parviendrait à faire de ce bout de bois une baguette très puissante. Il ne pouvait en être autrement, sinon la baguette n'aurait pas choisi la jeune sorcière.
Comprenant qu'il n'avait plus rien à faire dans la boutique, Noah prit la direction de la sortie imité par Phœbe qui avait de toute évidence eut la même impression. Après un regard poli vers les vendeur qui s'afférait déjà à un nouveau client, Noah traversa la pièce en quelques enjambées ouvrant la porte pour laisser passer la sorcière. Les deux jeunes se retrouvèrent alors dans la rue pavée encore bondée. Le vent s'était levé et Noah craignait qu'un orage n'éclate. Cela faisait plusieurs jours que la température dépassait les 35°C, il était d'ailleurs déconseillé de sortir au soleil sans avoir une bouteille à proximité. Il jeta un regard autour de lui en essayant de repérer la silhouette de sa mère ou bien de sa sœur mais ni l'une, ni l'autre ne semblait être dans cette portion de la rue. Beaucoup d'enfants se promenaient dans cette rue avec un balai à la main et un animal dans l'autre. Les rires et les conversations animaient la rue et lui donnaient un atmosphère jovial et envoûtant.
Noah s'imagina alors les couloirs de Poudlard et était persuadé que la même ferveur animait le château. Il se demanda alors s'il reverrait Phœbe lorsque les deux jeunes seraient à Poudlard. Y avait-il énormément de tensions entre les maisons? Seraient-ils dans la même maison? Beaucoup de questions qui obtiendraient leurs réponses d'ici quelques semaines. Noah se retourne vers la jeune fille en question et lui dit:
« J'ai hâte de me rendre au château et de me servir de ma baguette! D'ailleurs je pense que j'ai tous mes achats, ma mère devait aller acheter les dernier livres qui sont demandés. »
Noah aperçut un jeune garçon passer avec une chouette tigrée magnifique et repensa à la décision de ses parents. Ces-dernier avaient refusé qu'il ait un animal de compagnie car il était encore trop jeune pour comprendre les responsabilités qu'engendraient l'achat d'un animal de compagnie. Qui plus est, sa mère lui avait expliqué que Poudlard avait énormément de chouettes et de hiboux qui pouvaient transporter le courrier des jeunes sorciers et qu'il n'y avait donc aucun impératif à ce qu'il ait un hibou dés sa première année. Désireux d'en savoir un peu plus sur la jeune fille Noah lui demanda:
« Tu as tout ce qu'il te faut pour la rentrée? Tu as un animal de compagnie aussi ou pas encore? »
Noah regarda le jeune garçon et sa chouette passer avec un regard envieux. Peut-être aurait-il la chance d'avoir un animal à son prochain anniversaire.
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« Nos baguettes sont vraiment sublimes. Dire qu’on va bientôt pouvoir s’en servir à Poudlard ! »
La petite brune disait vrai, les deux baguettes étaient parfaites, elle n'avait rien de semblable mais s'accordait parfaitement avec les deux sorciers. Noah avait écouté la description de la baguette de sa camarade et avait noté les conseils du vendeur. La baguette avait besoin d'un propriétaire qui avait de la poigne et de la conviction. Certains auraient pu douter des ces qualificatifs en découvrant Phœbe mais du peu qu'il la connaissait, Noah était persuadé qu'elle saurait y faire et qu'elle parviendrait à faire de ce bout de bois une baguette très puissante. Il ne pouvait en être autrement, sinon la baguette n'aurait pas choisi la jeune sorcière.
Comprenant qu'il n'avait plus rien à faire dans la boutique, Noah prit la direction de la sortie imité par Phœbe qui avait de toute évidence eut la même impression. Après un regard poli vers les vendeur qui s'afférait déjà à un nouveau client, Noah traversa la pièce en quelques enjambées ouvrant la porte pour laisser passer la sorcière. Les deux jeunes se retrouvèrent alors dans la rue pavée encore bondée. Le vent s'était levé et Noah craignait qu'un orage n'éclate. Cela faisait plusieurs jours que la température dépassait les 35°C, il était d'ailleurs déconseillé de sortir au soleil sans avoir une bouteille à proximité. Il jeta un regard autour de lui en essayant de repérer la silhouette de sa mère ou bien de sa sœur mais ni l'une, ni l'autre ne semblait être dans cette portion de la rue. Beaucoup d'enfants se promenaient dans cette rue avec un balai à la main et un animal dans l'autre. Les rires et les conversations animaient la rue et lui donnaient un atmosphère jovial et envoûtant.
Noah s'imagina alors les couloirs de Poudlard et était persuadé que la même ferveur animait le château. Il se demanda alors s'il reverrait Phœbe lorsque les deux jeunes seraient à Poudlard. Y avait-il énormément de tensions entre les maisons? Seraient-ils dans la même maison? Beaucoup de questions qui obtiendraient leurs réponses d'ici quelques semaines. Noah se retourne vers la jeune fille en question et lui dit:
« J'ai hâte de me rendre au château et de me servir de ma baguette! D'ailleurs je pense que j'ai tous mes achats, ma mère devait aller acheter les dernier livres qui sont demandés. »
Noah aperçut un jeune garçon passer avec une chouette tigrée magnifique et repensa à la décision de ses parents. Ces-dernier avaient refusé qu'il ait un animal de compagnie car il était encore trop jeune pour comprendre les responsabilités qu'engendraient l'achat d'un animal de compagnie. Qui plus est, sa mère lui avait expliqué que Poudlard avait énormément de chouettes et de hiboux qui pouvaient transporter le courrier des jeunes sorciers et qu'il n'y avait donc aucun impératif à ce qu'il ait un hibou dés sa première année. Désireux d'en savoir un peu plus sur la jeune fille Noah lui demanda:
« Tu as tout ce qu'il te faut pour la rentrée? Tu as un animal de compagnie aussi ou pas encore? »
Noah regarda le jeune garçon et sa chouette passer avec un regard envieux. Peut-être aurait-il la chance d'avoir un animal à son prochain anniversaire.
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