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19 août 2018, 02:39
Désastre chez Ollivander
► 19/08/2042 :

Nicolas et sa mère s'étaient levés de bon matin pour effectuer ses fournitures scolaires. Ils demeuraient toujours chez sa tante Anastasia Royas, en plein coeur de Liverpool. Le temps était plutôt agréable, il faisait un grand ciel bleu, aucun nuage à l'horizon, un climat parfait pour Nicolas.

Aujourd'hui, Nicolas allait, non seulement, effectuer ses fournitures scolaires mais aussi utiliser pour la première fois de sa vie la poudre de cheminette. En effet, le seul moyen pour se rendre à Londres rapidement était ce moyen de transport. « Ce n'est pas compliqué, Nicolas, tu prends une bonne poignée de poudre et tu dis simplement : "Chemin de Traverse", lui expliqua plusieurs fois sa mère. » Avant de partir, Eleanor Royas prit une bourse remplit de quelques Gallions. Elle s'installa dans la cheminée, prit une poignée de poudre de cheminette et dit calmement : « Chemin de Traverse ». Nicolas fût surpris de la voir disparaitre en un feu vert. « Aller, c'est à toi Nicolas, ne crains rien, ce n'est pas dangereux ! la rassura sa tante. » Il pénétra dans la cheminée, prit une poignée (plus que généreuse) et d'un geste hésitant la jeta à ses pieds en murmurant : « Che... Chemin de Traverse ! » Nicolas fût emporter dans un feu vert, comme sa mère précédemment, la lumière était telle qu'il fût obligé de fermer les yeux, il patienta un instant les yeux fermés et lorsqu'il les rouvrit, sa mère se trouvait devant lui, toute souriante. « Et bien, tu vois ! C'était rien ! lui adressa Eleanor toute souriante. »

Ils commencèrent à traverser tout le Chemin de Traverse, Nicolas s'arrêtant à toutes les vitrines, les dévorant du regard. L'une d'entre elles attira son attention, bien plus que les autres. C'était un magasin de balais volant. « Maman ! Regardes ! C'est des Varápidos, les balais de l'équipe du Brésil ! Et là, c'est un Yajirushi, les Japonais l'utilisaient souvent pendant les compétitions, s'étonna Nicolas, les yeux rivés sur la vitrine. » Sa mère arriva, tant bien que mal, à le décrocher de la vitrine l'amenant jusqu'au vendeur de baguette, le plus réputé du Chemin de Traverse Declan Ollivander.

Ils franchirent le seuil de la porte d'entrée du magasin, le magasin était un véritable bazar. Les murs étaient dissimulés derrière les multiples étagères présente dans l'établissement. Nicolas commença à s'approcher du comptoir quand soudain, un vieux sorcier surgit de nulle part, s'exclamant :
«
Bonjour sorciers et sorcières ! Que puis-je pour... Madame Royas, quel plaisir de vous revoir... » Ollivander marqua un temps d'arrêt, fixant droit dans les yeux la mère de Nicolas, avant de conclure : « 27.5 cm, cerisier et crin de licorne ! Je me souviens ! » Eleanor esquissa un léger sourire en acquiesçant de la tête. Le regard de Declan Ollivander se déposa sur Nicolas. il se mit à sourire un instant, puis agita sa propre baguette. Un ruban à mesurer surgit de derrière lui et se mit à mesurer Nicolas, le vendeur regarda un instant l'instrument faire, puis se rua vers une étagère. Il en sortit une boite en bois, qu'il ouvrit pour présenter une baguette au jeune sorcier. « 34.7 cm, frêne et corne de Basilic ! » Nicolas prit possession de la baguette puis ... Rien, il ne savait pas quoi faire de la baguette, il la contemplait d'un air nié (ce qui fit rire sa mère), le vendeur lui indiqua qu'il devait "jeter un sort" mais Nicolas ne connaissait absolument rien à la magie mais un sortilège lui vint à l'esprit, le sort que sa mère avait utilisé contre son père. Dans un éclat de génie, il pointa la baguette devant lui et prononça : « Averti Tastim ! » la baguette s'éjecta de la main de Nicolas et un jet de feu jaillit de son extrémité, la flamme alla directement heurter les étagères qui prirent feu aussitôt. « Qu'avez-vous fait ?! hurla Declan Ollivander » Les trois protagonistes se mirent à paniquer ensemble devant le désastre qu'avait produit Nicolas. Le vendeur agita rapidement sa baguette, qui fit jaillir de l'eau sur le début d'incendie. Les flammes disparurent très rapidement.

Une fois que le calme était revenu dans le magasin, Ollivander proposa une nouvelle baguette à Nicolas : « Monsieur Carvalho... 24.7 cm, bois d'ébène et ventricule de dragon, plutôt flexible... Cette baguette est faite pour les sorciers à la recherche de quêtes périlleuses. » Nicolas s'empara de celle-ci et la secoua légèrement, une boule de lumière jaillit de l'extrémité de la baguette et une sensation de chaleur se fit ressentir dans son bras. Ollivander adressa un dernier sourire au jeune sorcier, concluant par : « Monsieur Carvalho, cette baguette vous a choisit ! »