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24 juil. 2019, 15:32
Me sens pas bien.
3 Juillet

Beurk. En prenant une nouvelle fois cette substance à l'apparence de boue, Rufus ne pouvait pas résigner la nausée qui lui montait à la gorge. En prenant une fois de plus l'apparence de ce cousin qu'il n'avait pas connu, Rufus avait une snesation bizarre. Celle de voler son corps. Monty lui n'était pas aussi négatif quant au principe du polynectar. Il l'avait obligé à apprendre à la préparer lui-même à partir de l'infusion de Crysopes cuite pendant vingt et un jours. Mais avec les quarante six jours qui sont nécessités en tout, il obtiendrait le résultat du polynectar made by Rufus vers le 11 juillet tout au plus. 

Arrivé au chemin de traverse, Rufus avait pris une espèce d'habitude avec cette apparence. Par commencer aller au toilettes avant de prendre le polynectar. Personne n'aurait imaginé la gênance de devoir... beurk. Ensuite, éviter d'aller à Gringot. Pour accéder à son coffre, le n°824 et à celui de Monty le n°381, il devaient passer à côté d'une cascade qui avait la propriété d'annuler le polynectar et certains enchantements ce qui était très inconfortable surtout quand on partageait le wagon avec un membre de la garde noir. Heureusement que les gobelins ne les aiment pas.
Il avait pris l'habitude de ne plus essayer d'aller voir le magasin Chez Weasley. Il ne lui restait plus que deux marécages portatifs, six frisbee à dent de serpent et deux boomerang à mouvement perpétuel. Tout cela était idéal pour créer le chaos et le chaos était idéal pour créer une diversion. 

Et obligeant à adopter un comportement qui n'était pas le sien, il se tenait droit comme une poutre et ne parlait pas beaucoup. 

Il arborait un grand manteau de tissu bleu turquoise et une chemise verte luxueuse à manche longues qui allait parfaitement avec les yeux verts qu'il avait l'impression d'avoir volé. Ça lui faisait bizarre les manches longues. Il trouvait que les tatouages en forme de serpent qu' il avait sur les bras lui donnaient une certaine class. Ses cheveux d'un noir de jais était plaquée vers l'arrière ce qui lui donnait un petit style punk.

La rue n'était pas bondée. Seuls quelques sorciers qui allaient vite, ne voulant pas rester dans ce qu'etajt devenu cet endroit. Rufus et Monty entrèrent dans la boutique en saluant sobrement la vendeuse. Rufus ne se sentait pas très bien, il ne savait pas quand est-ce que la potion cesserait d'avoir son effet et il se dépêcha de parcourir les rayons pour prendre les ingrédients communs tandis que Monty se dirigeait vers le comptoir pour les ingrédients les plus rares.   
@Erin Grayce

6ème année RP
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27 juil. 2019, 13:59
Me sens pas bien.
Deux mois que tout avait été chamboulé en Grande Bretagne et la routine ne reprenait toujours pas le dessus. Non que ce soit une mauvaise chose d'ailleurs puisque ça voulait aussi dire que les gens ne s'habituaient pas à ce cauchemar et qu'il serait donc plus facile de les motiver à faire quelque chose contre. En attendant, Erin avait dû se plier à la règle pour ne pas voir son commerce fermer, elle l'avait fait enregistrer à la citadelle autant pour avoir le droit de commercer que pour passer sous les radars. Ainsi, elle n'était pas forcément surveillée, du moins l'espérait-elle, et donnait l'impression d'accepter les choses. Une couverture avec devanture sur le chemin de traverse lui paraissait une bonne idée. Elle y voyait passer les manteaux noirs, laissait traîner une oreille de temps en temps en espérant glaner de précieuses informations.

Côté boutique, c'était un peu plus compliqué. Les clients se faisaient plus rares. Que ce soit parce qu'ils ne pouvaient plus accéder dans les lieux en raison de leur statut de sang ou simplement par crainte. Il y avait une étrange aura de suspicion qui régnait et ce n'était pas agréable. Sans parler de ceux qui se pavanaient comme si le monde leur appartenait en raison d'une fausse idée de pureté. Heureusement, la jeune femme avait depuis longtemps appris à cacher ce qu'elle pensait et affichait donc le même sourire avenant, peu importe les clients. Il en allait de son commerce mais surtout de ses activités illégales. Le moins elle attirerait l'attention sur elle, le plus efficace elle serait. Et en attendant, elle continuait de concocter toutes sortes de potions dans son arrière boutique. Jusqu'à entendre la clochette de sa porte d'entrée, signe qu'un client venait de rentrer. Deux même pour être précise.

"Bonjour messieurs, que puis-je pour vous ?"

Le plus jeune, celui qui farfouillait fébrilement sur les étagères, n'avait pas l'air bien en forme mais ce n'était pas son problème après tout. S'occuper que de ses affaires, en apparence du moins, était primordial. Elle n'en restait pas moins à l'affût, intrigué par son comportement qui ne semblait pas normal. Était-ce parce qu'il semblait sur le point de vomir qu'il se pressait ainsi ou y avait-il une autre raison ? Erin préféra reporter son attention sur son autre client pour ne pas paraître son indiscrète et attendit donc qu'il lui passe sa commande.

Décédée
28 juil. 2019, 20:46
Me sens pas bien.
Quelle heure était t'il ? Rufus n'en avait aucune idée. Instinctivement, il porta sa main sur la poche à la recherche de la forme rectangulaire de son téléphone pour lui donner l'heure. Ne sentant rien, il se souvenu qu'il ne l'avait pas pris. Trop suspect pour un sorcier de posséder un engin moldu. Résigné, il mit la main dans son grand manteau en en sortant une montre à cousset dont le tic tac lui apporterait la réponse. Relié à une chainette en or qui gardait sa base dans la poche, en apparence, il avait un certain charisme, un peu comme un grand homme d'affaires, ou comme Berlin, le personnage de cette vieille série des années vingt de braqueurs de banque. 

Il était 16h12. Le temps sombre semblait annoncer une heure plus tardive mais cette heure était quand même dramatique. En y réfléchissant, il avait pris sa première dose vers 13h30, par la suite une autre à 14h30, encore une autre à 15h30 et... il n'en restait plus beaucoup. La dose était légèrement plus petite mais... l'effet était le même non ? Bien sûr que non Rufus, ne soit pas idiot. Au non... 

Il salua la vendeuse d'un signe de tête puis se dépêcha de prendre des sac de Crysopes, des bocaux de sangsue, de dards de Billywing et de carapaces de Ciseburrine. Il se regarda sur le reflet d'un bocal d'œil de scarabée. Ses cheveux reprenaient leurs teinte châtaigne. Il était derrière un rayon qui le cachait plus ou moins de la vendeuse. Ne sachant que faire, il mit un chapeau qui allait avec le costume, prévu à cet effet. Pour l'instant seules quelques mèches à l'avant se recoloraient. Il fallait prier les dieux pour que la chance soit avec lui. Il rapporta les flacons au comptoir. 

Monty lui avait déjà commandé les ingrédients qu'ils ne disposaient pas. 

__________________________________________________________________________________________


Plus tôt du côté de Monty. 

Monty se dirigea vers le comptoir. Il rendit son sourire sans réelle entrain ni émotion à la vendeuse. 

Bonjour mademoiselle. Excusez mon comparse, il a mal à la gorge et ne parle pas beaucoup.  J'aurai besoin d'un livre de Graine de feu, de trois cornes de bicorne et de deux peau de Serpent d'arbre du cape s'il vous plait. Dit-il  d'une voix aussi neutre que possible mais qui laissait quand même laisser paraître son accent francophone.

Il ne savait jamais quand dire "madame" ou "mademoiselle". Y'a t'il une limite à partir de laquelle on doit dire l'un ou l'autre ? Monty ne le savait jamais. Mais en général, même quand le terme "madame" est approprié, qu'on les appelle mademoiselle ne gêne pas les femmes, sans doute est-ce un élan de jeunesse qui les enlace. 

Peu après, Rufus arriva en déposant le tout sur le comptoir. Monty le regarda attentivement et se força à garder son sang-froid. Une mèche châtaigne se déssinait parmi les cheveux plaqués noirs. Elle descendait peu à peu jusqu'à atteindre sa nuque. Ce n'était plus qu'une question de temps. De secondes mêmes. 

Rufus demanda, se rendant visiblement lui aussi compte de ce qui se passait:

Auriez vous des cabinets de toilette s'il vous plait ? Demanda T- Il d'une voix éteinte.

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30 juil. 2019, 23:55
Me sens pas bien.
Mademoiselle. Voilà qui sonnait étrangement aux oreilles d'Erin mais elle n'en montra aucun signe, restant parfaitement impassible. D'autant que l'excuse donnée par son client pour le comportement de son comparse ne lui semblait guère crédible et que tous ses sens étaient donc à l'affût. Elle aurait été incapable de dire quoi mais il y avait quelque chose qui ne collait pas avec ces deux-là. A moins que ce n'était là que de la paranoïa avec la situation étrange dans laquelle se trouvait le chemin de traverse ? C'était fort possible après tout mais en tout cas, la jeune femme était prête à dégainer sa baguette à tout moment.

"Très bien. Vous faudra-t-il autre chose ?"

Les ingrédients commandés lui avaient mis la puce à l'oreille mais Erin devait confirmer son pressentiment. Ça justifierait le comportement des deux hommes mais ça ne lui expliquait pas pourquoi ils avaient pris un tel risque. Seulement, des cornes de bicorne avec des la peau de serpent d'arbre du Cape alors qu'elle avait clairement vu le plus jeune vers l'étagère où elle rangeait les Crysopes et les Sangsues, ça ne pouvait que titiller la potionniste qu'elle était. Qui, dans sa situation, n'aurait pas aussitôt pensé au Polynectar ? Et la suite lui donna rapidement raison. Son deuxième client s'approcha du comptoir et elle remarqua vite une mèche de cheveux différente. Certes, ce fût furtif et il se cachait relativement bien mais avec les soupçons qu'elle avait déjà, il était simple de tirer des conclusions.

Il lui fallait donc réfléchir vite. Pour commencer, y'avait aucune raison que les manteaux noirs usent d'un tel stratagème pour la piéger. Donc, les sorciers qui étaient à sa présence devait plutôt avoir quelque chose à leur cacher. Bon point, ça voulait dire qu'ils étaient dans le même camp. Les toilettes pouvaient être une solution mais ça serait étrange d'y voir des clients. Il valait mieux les conduire rapidement dans la réserve, derrière son comptoir. C'était, en tout cas, ce qui lui paraissait le plus sûr.

"Suivez-moi derrière le comptoir et entrez dans la réserve. J'espère qu'il vous reste de quoi régler ce petit problème." dit-elle en chuchotant.

Certes, il n'y avait personne dans la boutique mais la porte était entrouverte et elle préférait être sûre de ne pas être entendue de l'extérieure. Elle reprit donc naturellement, comme s'ils avaient de spectateurs.

"Pour les graines de feu, j'ai eu un nouvel arrivage en début de semaine d'une qualité particulière. Je vais vous montrer ça pour voir si ça convient. Suivez-moi."

Ça ferait au moins illusion, au cas où. Après tout, on n'était jamais trop prudent.

Décédée
03 août 2019, 11:37
Me sens pas bien.
Rufus paniquait intérieurement. Cette femme tenait un boutique de d'ingrédients pour potion mais n'importe quel potionniste pourrait faire le lien. Peu de potion si ce n'est aucune ne cumulent la peau de serpent d'arbre du cap et la corne de bicorne. Le prix de ceux de l'allée des embrumes étaient extravagant mais finalement n'auraient t'ils pas mieux fait de le mettre ? Si ils avaient fait ce soit choix ils seraient déjà à la maison et ne seraient pas danse cette situation. 

Rufus était prêt à sortir ça baguette à n'importe quel moment. Qui sait à qui cette femme pourrait parler de deux hommes achetant les ingrédients pour préparer du polynectar. De toute façon à la situation actuelle elle devrait être miope pour ne pas distinguer ses mèches. Dans le pire des cas, Monty pourrait bien faire disparaître 10-15 minutes de mémoire. Rufus priait le bon dieu pour que Monty ait pris une dose de secour. Si elle s'avère hostile, maléfice du saucisson, portauloin et on ne revient plus ici avant que le nouveau gouvernement tombe.

Elle leur chuchota de la suivre. Il valait mieux être à l'abri des regard car Rufus sentait que d'une minutes à l'autre il allait se mettre à raptesir. Mais était-ce une bonne idée ? Ils n'avaient pas vraiment le choix. Monty acquièça quand elle parla un peu plus fort sûrement pour les oreilles à rallonge qui se glisseraient ici et là. 

Ils la suivirent derrière le comptoir. Et à peine disent-ils derrière la porte que Rufus perdit à peu près cinq centimètres et reprit son apparence et sa voix. Il passa une main dans ses cheveux redevenus châtins. Tandis que Monty lui passait une gourde, il lançait un regard méfiant à cette femme. Qui pouvait affirmer avec certitude qu'ils étaient du même camp ?

Monty donna un petit coup de baguette envers la porte et lança un sortilège informulé. Sûrement un sortilège d'impassibilité. Être à l'abri des yeux est une chose mais des oreilles en est un autre. 

Merci. Dirent-ils d'une même voix

Rufus prit la gourde mais ne la but pas tout de suite.

 L'accès au chemin de traverse est difficile pour moi et certain moyen sont moins sûrs que d'autres pour passer les contrôles d'identité. 

Il but une gorgée. La gourde contenait cinq doses au moins. Heureusement que Monty avait pris ses précaution. Et il reprit son apparence anormale avec des cheveux noirs. 

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Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.
06 août 2019, 22:28
Me sens pas bien.
Une fois tous les trois dans la réserve, le Polynectar ne mit pas bien longtemps à complètement cesser de faire son effet et Erin se trouva face à un adolescent et un adulte. En apparence en tout cas parce qu'elle n'arrivait pas à comprendre ce qui avait pu les conduire à une telle folie. Un adulte responsable aurait dû éviter de conduire un enfant à de tels risques, non ? Enfin, elle n'était pas là pour juger et poussa seulement un soupir qu'elle le vit s'emparer de sa baguette pour lancer un sortilège informulé. Elle n'était pas des plus à l'aise mais n'esquissa pas un seul geste, consciente qu'il ne faudrait pas grand chose pour que la situation dégénère encore bien plus. Ils la prenaient pour une simple commerçante et ne se méfiaient pas d'elle mais ça ne voulait pas dire pour autant qu'elle comptait se lancer dans un combat contre deux adversaires. Pas si elle pouvait l'éviter en tout cas.

"Les manteaux noirs connaissent-ils votre visage ?"

Elle n'avait pas pu s'empêcher de poser la question. Non seulement parce que ça lui paraissait peu probable qu'un adolescent soit recherché, peu importe son statut de sang, mais aussi parce qu'elle avait besoin de prendre toute la mesure de la situation dans laquelle elle se trouvait embarquée. Aider les né-moldus était le but même de la cellule qu'elle avait montée au sein du Réveil - enfin l'un des buts - et elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour ces deux-là mais ça ne voulait pas dire se jeter dans la gueule du loup. Il lui fallait donc des informations et elle n'avait pas le temps de tourner autour du pot.

"Vous savez qu'ils contrôlent fréquemment les achats faits par les clients ? Et il y'a pas besoin d'être un potionniste aguerri pour comprendre ce que vous avez en tête avec les ingrédients qui se trouvent dans votre sac."

C'était un fait et non un jugement. Il était important qu'ils prennent conscience qu'il ne leur suffirait pas de juste sortir de la boutique comme si de rien n'était. En tout cas, c'était un énorme risque à courir autant pour eux que pour elle puisqu'elle était censée reporter tout comportement trouvé louche. 

"Je peux vous aider si vous le souhaitez mais, pour ça, il faudra me faire confiance."

Faire passer l'adolescent, même ainsi déguisé, pour son livreur lui éviterait certainement la fouille. Surtout si elle sortait un bon de commande.Son compagnon n'aurait qu'à le suivre de plus loin. S'il n'avait pas utilisé de Polynectar, lui-même, sans doute ne craignait-il rien. Encore fallait-il qu'ils soient prêts à jouer le jeu.

Décédée
08 août 2019, 16:05
Me sens pas bien.
Monty n'arrivait pas à croire ce qu'il lui arrivait. Comment avait-il pu laisser la situation lui échapper ? Ils étaient devenus dépendant des opignons politique de cette vendeuse et il ne désirait pas entamer un duel de deux contre un (ce qui d'une part n'était pas très loyal) dans l'arrière boutique d'Apothic'herbes. Il avait pris de nombreuses précautions pour cette "sortie" et il se jura intérieurement de ne plus laisser Rufus venir ici seul si ce genre d'incident pouvait encore arriver. Il tatonnait sans s'en rendre compte sa bague en forme de serpent qui tenait dans sa gueule un cailloux de couleur nuit taillé en cube. La poudre l'obscurité instantanée ultra compressé était un motif agréable au touché. Il répondit avec une certaine méfiance. 

Non. Je ne suis pas Britanique et ils n'ont rien trouvé à me reprocher. Je prends soin d'effectuer mes activités les plus sensibles loin de l'influence de ce conseil. 

 Il pensait à l'élevage d'animaux de sa chère soeur. La pauvre avait l'air étrange ces derniers temps. La compagnie des sombrals du domaine lui est profitable, mais apparemment être directrice de la plupart des mines familiales ne lui a pas suffit, il a fallut qu'elle se lance dans l'élevage illégal de Basilics et de Cocatrix. Le premier n'est pas compliqué à tuer tant qu'on a un coq prêt à chanter sous la main et le deuxième est plus doux. Monty ne s'était pas rendu au domaine familial mais quand il a vu à quel prix elle vendait la corne et les plumes de ces choses, il se dit qu'il n'avait pas à s'en faire pour le coffre familial. Il se Demanda vaguement si l'interdiction d'élever ces animaux en grande Bretagne était désormais levé étant donné que la magie noire n'était plus tabou. (Cette dernière réforme n'était pas vraiment pour lui déplaire par ailleur.)
Quand elle mentionna les contrôles, Monty se félicita intérieurement de toutes les précautions qu'il avait pris. Il enleva sa chevalière en forme de serpent et la laissa au creux de sa main.

Il se tût jusqu'à ce qu'elle parle de les aider. Au point où ils en étaient arrivé, elle aurait dû être vraiment tordue pour être une infiltré du gouvernement.

Pourquoi nous aidez vous ? 

C'était la question la plus importante. Il ne connaissait aucun mouvement de révolte et sans doute en était il ainsi mieux ainsi. Si il y en avait une et que son nom serait allé jusqu'à ces oreilles, il se serait glissé jusqu'à celles de personnes qu'il vaudrait mieux pour le monde entier qu'elles soient sourdes. 

Au point où on en est considèrez que vous venez de l'acquérir. Je vous remercie mais j'ai déjà prévu quelque chose pour éviter d'avoir ça sur nous aux contrôles. C'est déjà assez dangereux de l'emmener comme vous avez pu le voir, j'ai préféré prendre toutes les précautions possibles. Permettez qu'un elfe de maison vienne ? 

Il s'apprêtait à tour moment à briser la pierre de la bague  pour que le sortilège protéiforme demande à l'elfe de venir. Rufus de son côté guettait en lançant à plusieur reprises des regards en direction de la porte pour éviter que des oreilles à rallonge écoutent cette discussion (enfin c'est ce que pensait Monty, trop habitué à ce que son filleul use de ce genre de farces et attrapes. )
Dernière modification par Rufus Williams le 19 août 2019, 00:02, modifié 1 fois.

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18 août 2019, 22:12
Me sens pas bien.
La logique de ses deux clients dépassait Erin et elle aurait pu se contenter de les laisser filer mais elle se sentait concernée par leur sécurité. Pour commencer parce qu'en s'embarquant dans une organisation telle que le Réveil, il n'avait jamais été question de choisir ceux qui méritaient ou non de l'aide mais aussi parce que celui qui avait bu du Polynectar n'était qu'un enfant. Alors oui, son passé de professeur reprenait parfois le dessus ou alors faisait tout simplement parti de sa personnalité. Ce n'était donc pas pour les juger mais bien pour leur faire comprendre que venir tout simplement sous leurs propres traits auraient certainement été moins dangereux.

"A vrai dire, je pensais la question au jeune homme qui vous accompagne puisque c'est lui qui use d'un déguisement pour venir. Ce qui vous met bien plus en danger que si vous étiez venus normalement, à moins d'avoir un visage connu, d'où ma question."

L'avertissement donné, à eux d'en faire ce que bon leur plaisait. Il fallait surtout penser à comment se sortir de la situation et la jeune femme se doutait bien qu'ils avaient prévu une solution de sortie au cas où. Le geste du plus vieux, jouant avec sa chevalière, n'était pas anodin, elle en était certaine. Elle n'aurait su dire pourquoi mais les réflexes étaient toujours là et elle se méfiait encore. Tout comme elle ne savait pas encore ce qu'elle allait répondre à sa question sur l'aide qu'elle apportait. Du moins, pas le temps qu'ils étaient tous sur la défensive. Elle partit donc sur une réponse qui avait du sens - du moins qui aurait été vrai avant le Réveil et parce que le plus jeune n'avait aucun accent. Elle en déduisait donc que lui était Britannique.

"Parce que j'ai été professeur à Poudlard et que j'ai toujours eu à cœur d'aider les élèves."

Bon, ça avançait pas les choses tout ça. Et l'idée de faire débarquer un elfe de maison dans son arrière-boutique ne lui plaisait pas vraiment mais avait-elle seulement le choix ? Seulement, elle avait du mal à oublier les révélations de George Weasley sur Ursula Parkinson... le département des mystères... et si jamais elle y avait appris des choses sur la magie des elfes ? Vigilance constante, hein ?

"Je préférerais une autre solution mais si il faut en passer par là, appelez-le. J'espère juste qu'on ne sera pas repéré."

A présent, elle avait sa baguette en main, sans aucune intention belliqueuse mais prête à agir à tout moment si jamais la situation venait à dégénérer. 

Décédée
01 sept. 2019, 10:53
Me sens pas bien.
Rufus n'avait cessé de jeter des regards à la porte. Il était évident qu'un garde noir n'userait pas d'oreille à rallonge pour surprendre ce genre de conversations mais il n'arrêtait pas d'imaginer un homme affublé d'un manteau noir en train de défoncer la porte à coup de sortilèges les retrouvant tout les trois dans cette discussion des plus compromettante. Il sortit lentement sa montre de sa robe et vit qu'ils étaient là dans l'arrière boutique depuis quatre minutes et 12 secondes. 

À cet instant il se détestait. C'était à cause de lui qu'on prenait tout ces risques, juste parce qu'il était un Sang-de-bourbe, juste par ce que ses parents n'avaient pas de pouvoir magiques. À cause du fait que Rufus ressentait la pure chose au monde, ce qu'il haïssait, ce qu'il redoutait: la peur. Pire que la douleur, supérieure à la honte, la peur l'envahissait lentement, le plongeant dans une paranoïa exécrable. Il ne supportait plus de rester seul. Ce gouvernement avait déjà torturé des gens pour peu de chose, il ne supportait plus de rester seul chez lui. Imaginez qu'ils fasse passer une loi autorisant la chasse au moldu comme ça aurait pu être le cas avec Araminta Meliflua au 20ème siècle. 

Il tilta quand elle avait dit qu'elle avait été professeur. Vu son apparence, cela ne devait pas dater de longtemps auparavant. Rufus pensait que rien que cela était une raison supplémentaire pour lui faire confiance. 

Monty, le temps presse. Ça fait -il consulta sa montre à cousset- cinq minutes et quelques qu'on est dans cette arrière boutique. On ne peut pas y rester trop longtemps, c'est suspect non seulement pour nous mais pour elle aussi. 

Il s'approcha d'elle à grand pas et  amorça le mouvement pour ranger sa baguette, en signe de non-violence. Rufus sentait le regard de Monty dans son dos. 

Si vous avez une autre solution on et preneur

Il se tourna vers Monty. 

Elle a raison, on ne sait pas si ils peuvent détecter les transplanges ici, cette femme à déjà pris trop de risques pour nous l'espace de cinq minutes. 

Monty émit ce qui semblait être un grognement silencieux puis hocha la tête de bas en haut sans pour autant ranger sa baguette en remettant sa chevalière tandis que Rufus eut un sourire timide pour elle bien qu'un stresse fort l'envahissait à chaque seconde.

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07 sept. 2019, 22:32
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Hum, décidément, ses deux clients étaient vraiment nerveux et il valait mieux régler la situation au plus vite. Erin ne pouvait pas se permettre de faire éterniser les choses, ni même d'expliquer qu'il n'y avait rien de suspect à être dans son arrière-boutique. Elle n'exposait pas les produits les plus sensibles en vitrine, pour éviter les accidents de clients parfois maladroits alors oui, ça lui arrivait souvent d'en conduire certains dans la réserve où ils se trouvaient à présent. Ceci étant, vu leur comportement, ils ne feraient pas long feu face à un manteau noir. Ils ne maîtrisaient pas bien leurs sentiments, ça se voyait sans être Legilimens et chaque seconde passées augmentait les risques.

"Le principe est très simple. J'ai une livraison à faire pour un client à l'autre bout de la ville. Les colis sont rarement fouillés et, au pire, il y aura bien les ingrédients figurants sur le bon de commande. Seulement, en dessous, il y aura une partie de vos achats." fit-elle en s'adressant au plus jeune. "Je vous donne l'adresse, vous me rendez ce service et ça vous permet de sortir sans attirer l'attention sur vous."

Elle n'était pas particulièrement réjouie de donner l'adresse d'une planque du Réveil mais, après tout, même s'ils auraient à travailler leur nerf, ces deux-là ne semblaient clairement pas être du côté du gouvernement établi. Et elle faisait, de toute façon, parfaitement confiance à la personne qui recevrait le colis pour se méfier quand le livreur arriverait sans signe distinctif. 

"Je vous demande juste d'expliquer à la personne que je n'ai pas pu me déplacer moi-même, histoire qu'elle ne s'inquiète pas."

Tout en expliquant son plan, elle prépara une boite métallique dans laquelle elle mit les ingrédients qui figuraient sur le bon, prenant soin à cacher dans un double fond une partie des achats du jeune homme. Une fois le tout mis en place, elle était certaine que ça pourrait faire illusion même s'il y avait une fouille.

"Quant à vous, vous pourrez le suivre à distance respectable d'ici à être sorti du chemin de traverse. Les livreurs ne sont jamais à deux donc il faudra passer les contrôles chacun de votre côté mais croyez-moi, ça se passera bien."

Prise alors d'une subite inspiration, elle reprit en chuchotant :
"Et si jamais, un jour, vous souhaitez faire plus, venez me voir."

Elle n'était pas certaine que l'homme comprendrait le message mais elle ne pouvait pas se risquer à en dire plus. Si jamais quelque chose tournait mal et qu'il venait à révéler la tenue de leur conversation à des manteaux noirs, elle pourrait facilement arguer qu'elle cherchait un employé et qu'elle lui avait proposé du travail. Mais si tout se passait bien et qu'il était assez curieux, peut-être pourrait-il mieux aider son ami et d'autres personnes dans la même situation. Recruter était un exercice périlleux mais il fallait en passer par là.

Décédée