Le viffet dans sa main encore valide, Cal fut pris d'une intense colère. Encore une fois, il se faisait coiffer au poteau. Encore une fois le vif d'or lui échappait, et cette fois-ci avec lui une troisième Coupe d'affilée. En une poignée de secondes, leurs espoirs avaient été douchés, et leur saison, terminée. Que c'était cruel, pour des Frelons qui avaient tout donné, qui avaient maîtrisé leur match du début jusqu'à... un peu avant la fin. C'était aussi cela qui faisait la beauté du sport diront certains, mais valaient alors mieux pour eux que le rouquin ne soit pas dans les parages.

Excédé, Cal mit pied à terre. L'adrénaline retombant, la réalité le rattrapa vite, et sa main ensanglantée se mit à le lancer terriblement. Mais l'écossais n'en avait que faire, il voyait rouge. Il sauta de son balai, avant de l'empoigner avec force, geste lui arrachant malgré lui une grimace de douleur. Mais alors qu'il s’apprêtait à fracasser son nimbus contre la palissade en bois, un éclair de lucidité lui traversa l'esprit, un éclair prenant la forme d'un match de clôture contre Eileen et ses Crochets. En rage, il se contenta de le projeter au sol, et choisit plutôt de déverser sa haine sur un râtelier de gourdes non loin de leur banc, qu'il brisa en mille morceaux. Que c'était dur, le quidditch. Ou peut être le problème venait-il de lui ? Qu'est ce qui n'allait pas chez lui ? Un attrapeur incapable d'attraper le vif d'or, c'était tout de même un comble. Alors qu'il regardait, haletant, l'eau des gourdes éventrées imbiber le sol, il sentit monter les larmes. Pas les larmes du match contre Serdaigle non, de véritables larmes de rage. Le rouquin porta vite sa robe devant son visage, faisant mine d'essuyer la transpiration qui en gouttait, et entreprit de prendre de grandes respirations. Il ne pouvait pas se permettre de fondre en larmes maintenant, pas après le premier match qui lui avait donné des insomnies pas possibles, pas devant les Gryffondor. Pour quoi allaient-ils le prendre après, tous autant qu'ils étaient ? Au fond, ça lui était bien égal dans l'instant, mais il se le devait à lui-même.

Il resta de longues minutes la, dans cette même posture, cachant son visage, s'isolant des supporters, de ses adversaires, de ses coéquipiers. Ce fut une tape réconfortante de Jeff sur son épaule qui le sortit de son cocon. Un coup d’œil vers les cieux, une énième profonde inspiration, il était plus ou moins calmé. Il fallait maintenant aller serrer les mains à ses adversaires. De vaillants rouges et or il fallait bien l'avouer, qui n'avaient à aucun moment baisser les bras malgré une domination écrasante des Frelons dans ce qu'on pouvait qualifier de "premier acte" du match. Alors qu'il félicitait d'abord Esmée, puis Léo, Ennis et Clément, il se dirigeait surtout vers les deux amis, Audric et Jo. Passant devant Arminia, il lui glissa discrètement des félicitations pour sa reconversion et son match impeccable, sans ressentiment aucun pour son étrange attitude envers lui tout au long de la rencontre. A mesure qu'il défilait devant ces joueurs qu'il affrontait à peine quelques minutes auparavant, il s'apaisait de plus en plus. Son pire ennemi, cela restait lui. Arrivant enfin devant Hitward, il lui serra la main avec force, sans doute encore un peu agacé de l'impact qu'avait eu le batteur sur la fin du match. "Bien vu mec, ce résultat c'est grâce à toi". Sans plus de cérémonie, il marcha directement jusqu'à son vis-à-vis, le vif encore en main. "Vous vous êtes tous ligués contre moi ou quoi, dit-il sur un ton de rigolade dans lequel on sentait tout de même pointer toute la frustration accumulée, j'ai toujours pas touché un vif, j'vais craquer moi". Il entreprit de lui serrer la main comme les sportifs le font, avant de ponctuer sur une tape dans le dos. "On se reverra mec, 2-0 j'les remonte". Malgré le résultat que les poufsouffle pouvaient apparenter sans mal à une défaite, c'était toujours plaisant de jouer face à de bons joueurs. Et puis, le match n'était pas à jeter, aussi bien collectivement qu'individuellement. Quatre viffets contre deux, et la réduction au quasi silence, si on excluait les acrobaties, de la réputée meilleure attaque de Poudlard, ce n'était pas rien. Et ils allaient maintenant en discuter aux vestiaires, ou le rouquin ne manquerait pas de féliciter ses coéquipiers et surtout les nouveaux, Erwan et Kevin, qui avaient réalisé une entrée en matière plus que réussie. Passée la colère malgré une mine toujours maussade, Cal avait maintenant envie de rebondir, de goûter une nouvelle fois à la victoire, même si cela ne changerait en rien leur prétention à la Coupe, et cela commençait par un bon après-match.

@Jeffrey Hunter @Audric Hitward @Arminia Slygt @Jonathan Crimspeak

- Je suis bien content d’être dans les tribunes, j'imaginerais pas prendre un coup de cogniard dans le ventre et prendre une telle chute.

La fin du match s’annonce tendu Lili ! D'ici quelque instant, on aura un verdicts.

Lili écoutait discrètement son meilleur ami, trop occupée par le match. Les Gryffondor commençaient à reprendre le poil de la bête et cela inquiétait un peu Lili. Pour elle, il était inconcevable que les lions l'emportent sur les Frelons. Vers la fin du match, Lili avait mal partout tellement elle était tendue. Finalement, elle remarqua que tout le monde se levait debout. 

- Kevin, dis-moi pas que les Gryffons ont gagné tout de même...

En fait, la jeune fille était trop concentrée sur le match et n'avait même pas vu ni calculé les points. Finalement, c'était un une partie nulle. Lili était tout de même très contente du résultat et se leva précipitamment pour applaudir tout le monde.

- Ils ont fait égalité Kevin! Ouh-ouh!!! BRAVO LES FRELONS!!!!!

La tension était palpable dans le stade, dans les gradins, dans la voix des nombreux supporters. Certains étaient debout et criaient à plein poumons, d'autres étaient complètement inertes sans un bruit. De son côté la fillette était un peu des deux, ses doigts étaient crispés contre sa pancarte en carton, sa voix naturellement cassée se cristallisait dans le brouhaha, à peine élevée. Les lions rouges griffaient, les blaireaux jaunes esquivaient puis griffaient, la fin du match était sanglante, palpitante, incertaine, qu'elle couleur sortirait victorieuse de la bataille?

- On lâche rien les Frelons, vous êtes remarquables!

C'est vrai, ils l'étaient tous. Calum poursuivait avec vivacité le vif de bronze, du côté des rouges le vif d'or venait de se faire prendre. "Rahhh.." 170 points dans les deux camps, l'égalité parfaite. Aucune couleur était au dessus de l'autre. Elles étaient à la même place sur le podium. Les Frelons donc n'avaient pas perdu. Peu importe. Dans le cœur des Poufsouffle, ils étaient déjà vainqueurs, par leur cohésion d'équipe, leur solidarité, leur amitié, leur complicité. C'était beau à encourager, à observer. Ainsi donc s'achever ce match. Ce premier match.

- Vous êtes vainqueurs dans nos cœurs les Frelons, assurément, bravo!

Sur ces mots Elfia se leva en silence pour quitter les gradins, le stade. La tête encore dans les airs. Les deux équipes s'étaient vraiment bien battu, on ne pouvait dire le contraire.

Je me concentrais alors encore plus dans le match. La fin approchait, les joueurs en particulier les attraper faisaient des courses effrénées pour récupérer les vifflets et en particulier pour le vif d'or, ce vif d'or qui déterminerait le résultat final de ce match. J'étais à bout de souffle, j'avais peur du résultat, mes mains étaient crispées et pas seulement à cause du froid. Malgré le fait que je supportais les Frelons parce que j'étais avec des Poufsouffles, leur attitude sur le terrain et tous leurs efforts me donnaient encore plus envie de les encourager. 

Soudain, je le vois, l'attrapeur des Griffes Ardentes suit avec son balai de très près le vif d'or et soudain et l'attrape. Je lâche un petit cri de déception, voilà 70 points qui passent sous le nez des Frelons et qui auraient pû leur permettre de gagner. Et soudain, lorsque je regarde le tableau des scores, je remarque qu'il y a égalité dans le score ! 170 à 170... Je suis quand même contente que les Frelons n'aient pas perdus mais après leur merveilleux début et le reste du match, j'étais sûre qu'il allait gagné. 

J'entends alors le soulèvement des tribunes, des acclamations pour les deux équipes qui ont fait aujourd'hui un match nul. J'applaudis également, même si j'ai raté une partie du match, le peu que j'ai vu était du très beau Quidditch et je serai contente de les voir jouer. De toute manière, les Ailes d'Airains affronteront les Griffes Ardentes la prochaine fois, selon ce qu'Herminie, une des commentatrices déclarent. 

Megan à côté de moi se demande alors se qui se passe :

- Et bien, Jonathan Crimspeak vient d'attraper le vif d'or tendit que Calum lui a attrapé le vifflet, ça fait match nul...

Ethan, lui, annonce qu'il retourne au château pour se réchauffer. Megan le rappelle alors pour lui dire de l'attendre. Me laissant alors seule dans le froid. Je décide de repartir vers la salle commune pour retourner à mon quotidien. En chemin, je passe à la Grande Salle prendre un chocolat chaud. Puis je remonte mettre un bon pull moelleux repensant aux quelques séquences du matchs qui étaient littéralement passionnantes. 


Je clôture le RP, malgré mes quelques posts c'était un plaisir, peut-être à la prochaine  
[size=14px]@Ethan Threepipes, @Megan Arrington  [/size]

Le Vif d’Or était au centre de toutes les attentions mais Maddie, elle, regardait les autres joueurs et plus particulièrement Hitwards qu’elle maudissait en silence en le voyant foncer une nouvelle fois sur le cognard. Rapidement ce dernier heurta Jeffrey. Forcément la petite blonde s’inquiétait à chaque coup que son petit ami prenait mais là, en plus de cela, la colère montait en elle.
« Sérieux, ils vont pas le lâcher pff » pesta la petite blonde agacée et déçue pour Jeffrey qui venait d’être à nouveau appelé à retourner sur le banc.

Ne décolérant pas, c’est les sourcils froncés qu’elle continua à suivre le match. Elle essaya de se remotivée en participant au tifo prévu avec ses camarades. Elle ne voulait pas lâcher ses encouragements, l’équipe en avait clairement besoin surtout après que Jonathan Crimspeak ait attrapé le dernier viffet d'argent, ce qui venait de réduire l’écart de points entre les deux équipes.

« On y croit ! Allez Cal, il est pour toi celui-là ! » cria la jeune fille en voyant l’attrapeur des Frelons tenter d’entrer en possession de la petite balle dorée. Un cognard s’écrasa sur lui, lui ôtant toute chance de parvenir à ses fins.

*Sérieux, mais c’est pas possible !* s’exaspéra la jeune fille.

Maddie lançait des regards désespérés à son amie alors qu’un but en faveur des Griffes Ardentes réduisait à nouveau l’écart. La deuxième année n’arrêtait pas de gesticuler, de se mordre la lèvre inférieure. Son regard était fermé. Elle était vraiment énervée que les choses tournent de cette façon alors que les Frelons avaient mené toute la rencontre. Jeu ou pas, elle trouvait cela injuste. La victoire allait sûrement leur échapper et avec elle la possibilité de conserver leur titre. Voyant ce scénario catastrophe arriver gros comme une maison, la petite blonde serra poings et mâchoire et s’imagina l’espace d’un instant, sur le terrain, une batte à la main, à envoyer cognard après cognard sur chaque membre de l’équipe Rouge et en particulier sur Audric Hitwards. Elle avait envie de lui faire manger sa batte.

Elle fut tirer de ses mauvaises pensées par des acclamations joyeuses de ses amis et en particulier par les mots de Eileen qui lui firent retrouver un peu le sourire. Aliénor venait de marquer. Maddie soupira de soulagement et regagna espoir en voyant que les Jaunes et Noirs n’avaient pas baissé les bras. Elle non plus n’allait pas les baisser, elle brandit à nouveau sa pancarte avec plein de vigueur et hurla tout ce qu’elle pouvait pour soutenir jusqu’au bout chacun des membres des Frelons.

Cependant, les cognements d’Audric s’enchaînaient à tel point que Maddie se demandait s’il n’avait pas eu accès à de la chance liquide ! Il n’y avait plus que soixante point d’écart entre les deux équipes. Si les Griffes Ardentes attrapaient le Vif d’Or, le match était perdu. Maddie n’arrivait plus à respirer normalement, son souffle se bloquant à chaque accélération des attrapeurs. Elle vit Calum changer de direction et comprit grâce aux commentatrices qu’un viffet de bronze avait fait son apparition. Il parvint à ses fins mais tout de suite après, la foule Rouge se mit à crier de joie. Maddie su immédiatement que le match était fini. Égalité.

« Hum, je suis deg’ pour eux ! » répondit la petite blonde à son amie.

La stratégie finale avait donc été de sauver les meubles plutôt que de prendre le risque de perdre. Maddie ne savait pas quoi penser de cela. Elle ne portait aucun jugement, c’est toujours facile de critiquer quand on est spectateur mais le fait est que le titre ne serait pas pour eux cette année. La mine triste, sa pancarte retombée le long de sa jambe, toutes ses pensées étaient désormais tournées vers Jeffrey. Elle ne le quittait pas des yeux, le voyant saluer coéquipiers et adversaires puis les supporters en tribunes. Elle le reconnaissait bien dans ce geste et lui adressa un sourire qu’il ne verrait sûrement pas. Elle avait trouvé qu’il avait vraiment assuré à son nouveau poste et avait hâte de le lui dire, de l’encourager à poursuivre dans cette voie mais pour l’heure, elle allait le laisser digérer tout cela, il allait sûrement en avoir besoin.

Une fois que les deux équipes furent retournées dans leur vestiaire, Maddie fut parcourue d’un grand frisson. Elle se rendait compte du froid qu’il faisait maintenant que l’ambiance était retombée et que les tribunes se vidaient.

« On va se mettre au chaud ? » demanda-t-elle à Eileen en claquant des dents. Les deux jeunes filles prirent la direction du château en parlant bien entendu du match. Maddie ne manqua pas de lui raconter le moment où elle s’était imaginée en batteuse vengeresse, se moquant volontiers de sa personne.

@Eileen Eastwood

Quelques belles surprises ? Oh ! Eider avait hâte de pouvoir se mettre elle aussi sur son balai pour faire de telles figures d'équilibre. Ça en envoyait quand même pas mal de pouvoir assurer ces mouvements sur un bout de bois aussi fin. Il était certain que l'entraînement avait dû être intense et rempli de chutes.
C'était maintenant au vif d'or d'attirer l'attention de la jeune Serpentard. Lors de son premier match, elle s'était essayée au poste d'attrapeur et repérer ces petites boules ailées était un véritable challenge par un temps pareil. Contrairement à sa capitaine, Eider n'était pas intéressée par la victoire d'une équipe en particulier mais davantage par le jeu de chacun et plus précisément celui d'Audric. Depuis le début du match il s'était grandement amélioré et avait maintenant de nombreux cognements et déviations à son actif. Plutôt pas mal pour quelqu'un comme lui.

Eileen voulut s'excuser pour son entrain mais s'interrompit à la sortie d'un joueur jaune. Eider n'avait même pas fait attention de qui il s'agissait et regarda donc le banc des remplaçants pour savoir qui était cette personne. Jeffrey, le batteur des Poufsouffle. Pourquoi est-ce qu'elle lui posait cette question ? Qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire qu'il aille bien ou non ? Pendant un match, les joueurs sortaient souvent après une accumulation de coups de cognard… c'était comme ça, pas besoin d'en faire toute une histoire.
La deuxième année tourna la tête vers sa camarade et arqua un sourcil pour lui faire comprendre son incompréhension :

- Euh pourquoi tu me demandes ça, j'en sais rien moi.T'auras qu'à lui demander à la fin du match si ça t'intéresse. Plusieurs joueurs s'étaient déjà retrouvés sur le banc et pourtant c'était la première fois qu'Eileen réagissait ainsi.
Eider regarda une nouvelle fois Jeffrey pour finalement reposer son regard sur sa camarade en fronçant les sourcils. Son incompréhension était parfaitement lisible sur son visage. Cette sollicitude n'était vraiment pas normale. Lorsqu'elle voulut en savoir un peu plus à ce sujet, le vif d'or fut attrapé par le joueur de Gryffondor, la coupant dans son élan. Le match se finissait par une parfaite égalité et ce n'était vraiment pas bon pour la course à la coupe.

- Eileen, si ça te gêne pas j'aimerais qu'on se parle plus tard. Le match étant terminé, Eider se leva et attendit que sa camarade en fasse de même pour quitter les gradins.

@Eider Dawkins 
"Oh oui c'est juste que... euh... ça me rappelle des mauvais souvenirs." s'empressa de répondre Eileen à sa camarade, consciente qu'elle avait eu une réaction qui devait lui paraître étrange.

De là à dire que l'excuse lui paraîtrait crédible, c'était croire au Père Noël mais bon, à part sortir les rames, elle ne pouvait plus faire grand chose et surtout, le stress devait se faire sur son visage alors qu'elle n'avait toujours pas quitté des yeux le banc des remplaçants, cherchant le moindre mouvement qui lui signifierait que Jeffrey allait bien. Ou pas trop mal en tout cas.

Elle finit néanmoins par détourner le regard, en entendant les commentaires sur l'arrivée du vif d'or. Les Gryffondors avaient recollé au score et tout pouvait encore se jouer. Rha, quelques minutes plus tard, le sort en était jeté... match nul. Voilà qui ne faisait clairement pas leur affaire. Sans même s'en rendre compte, la fillette se mordait la lèvre inférieure alors qu'elle avait toujours le regard tourné, effaré, vers le terrain. Comment tout avait pu ainsi virer à la catastrophe pour les jaunes ? Au delà des impacts sur le classement pour les Crochets, Eileen se sentait surtout profondément désolée pour ses amis. Calum, qui devait s'en vouloir de ne pas avoir saisi le vif d'or. Et Jeffrey, bien évidemment.

"Euh, oui, bien sûr, quand tu veux Eider." répondit-elle un peu distraitement à la question de sa coéquipière.

De quoi pouvait-elle bien vouloir lui parler, elle n'en avait aucune idée mais non seulement, elle considérait la brune comme son amie mais, en plus, c'était son "job" de capitaine d'écouter, de discuter avec ses joueurs. Même si, pour l'heure, toute son attention était dirigée ailleurs. Elle se leva donc, telle une automate et descendit les gradins. Une fois en bas, elle tourna à nouveau la tête vers sa camarade, esquissant un sourire.

"Pars devant, je te rejoins en salle commune."

Elle ne pourrait peut-être pas faire grand chose mais elle comptait bien essayé de consoler, comme elle le pouvait, Jeffrey. Calum aussi, si elle le croisait. Sans attendre de réponse d'Eider, elle rentra donc sur le terrain... trop tard. Les Frelons venaient de quitter le stade pour rejoindre leur vestiaire et la fillette se voyait mal y débarquer. Dépitée et minée par ce match nul, elle reprit alors le chemin du château.
@Jeffrey Hunter @Calum MacKinnon

Le sujet sera verrouillé le lundi 6 à 18h.

Ena avait crié à s'en arracher les cordes vocales, s'était inquiétée pour les très jeunes joueurs sur le terrain et avait fini par coller les chaussures de Miles au sol en lui confisquant sa baguette. C'est que la pression était énorme en cette fin de match, et son collègue ressentait l'envie de... euh, elle ne savait pas trop, mais rien de bon.

Arracher l’égalité à la dernière seconde était plus frustrant qu'une victoire, mais cela était le minimum pour récompenser l'effort des Frelons. Malgré ça, Ena était quelque peu désemparée. Miles s'était tu, mouché. Les deux Préfets échangèrent un regard perdu, puis regardèrent leurs petits camarades... Miles fut le premier à réagir, et s'élança en chaussettes dans les tribunes, vers le stade et les Frelons. Bien, Miles s'occupait des Frelons, c'était à Ena de gérer les supporters.


"C'est dommage mais ils ont vraiment très bien joués ! Allons en salle commune nous réchauffer, j'y ai fait préparer du chocolat chaud pour tout le monde ! N'oubliez pas de féliciter les Frelons pour ce très beau jeu, surtout nos nouveaux remplaçants !"

Ena aida ensuite ses camarades à ranger tout le matériel, laissant derrière eux des tribunes aussi propres qu'à leur arrivée, et ils quittèrent le stade. Ena n'oublia pas les chaussures de Miles, évidemment.