J'essaye un nouveau type de narration, pardonnez la bizarrerie du message @Alice Sangblanc

J’étais là depuis le début… Figurant, parmi tant de toute cette soirée… Mais parmi la liesse générale et l’ambiance animée, je faisais pâle représentation, me fondant dans les ombres, restant à l’écart sans arriver à me mêler.

Empathie a écrit : Trop de choses, partout, toutes à la fois. Passions amoureuses et jalouses, virevoltant sur les visages et les corps de mes camarades. Une orgie d’émotions, difficile à avaler dans son intégrité. J’étais enseveli sous cette décharge émotionnelle, incapable de réagir.

Esprit de corps a écrit : Une tension dans la salle, excitait nos sentiments adolescents. Peu d’entre nous avaient été préparé à un tel simulacre de la majorité. Au milieu de la salle, volaient les rois et reines de leurs cliques respectives, animaux sociaux, portant la fierté de leur clan comme un étendard. Le reste de la ruche suivait le long de leur pas.

J’avais été perturbé par l’antinomie du thème désigné. Un bal d’Halloween, un bal costumé. Mes peurs n’avaient qu’une figuration ces temps-ci : Le portier, l’entité responsable de ma nouvelle existence, invisible, immuable, et pourtant tellement reconnaissable. Un long habit noir de fumée simulée, encapuchonnée, au masque lisse d’un blanc neige, à peine percé par deux ouvertures sur le néant. Le tout recouvert d’un ciré jaune en lambeau, ressemblant à un linceul bizarrement coloré.

Encyclopédie a écrit : L’usage du ciré jaune comme costume d’horreur est pourtant très présent dans le cinéma d’horreur moldue. Il représente le danger inéluctable et la mort qui vient. Il est remarquable que personne n’ait remarqué ce trait d’esprit de notre part.

Frisson a écrit : L’incongruité entre cet habit coloré et la terreur malsaine des cultistes Mangemorts est certainement la raison pour laquelle personne ne nous a approchés. Peut-être aurions-nous du demander l’avis d’un camarade avant de vouloir affronter nos peurs en les revêtant ?

Ainsi vêtu, j’étais passé relativement inaperçu, disparaissant dans la masse de mes camarades trop timides ou solitaires pour n’être autre chose que spectateurs des festivités. Je préférais, d’une certaine manière. L’approche discrète enseignée dans ma famille n’appréciait que peu le feu des projecteurs. Sans compter mon nouvel état mental, mon miroir brisé, me tirant constamment vers des considérations secondaires, ouvrant mon esprit à un point tel que je m’y perdais.

Volonté a écrit : Cela passera. J’y veillerais.

Tension a écrit : Cela ne fera qu’empirer.

Perdu entre mes pensées, je passais ainsi la soirée, trop perturbé par la tourment de mes voix intérieures pour profiter pleinement des évènements, je vis d’un œil la danse d’introduction. Je suivis de l’autre l’évolution de mes plus proches camarades dans la virevolte générale. J’aperçus l’espace d’un bref instant la blancheur d’albâtre d’Alice Sangblanc…

Suggestion a écrit : C’est pour elle que nous avons fait l’effort de nous vêtir. Elle et toutes les autres. Nous avons besoin de cette connexion.	Drame a écrit : Notre performance est pitoyable, ce costume est d’une horreur pure, ce n’est pas le bon moment. Mieux vaut ne pas s’intégrer.
Animalité a écrit : C’est ridicule ! Ressentez la salle, aspirez les phéromones tout autour de vous. Nous sommes en pleine période de rut, c’est maintenant ou jamais !	Volonté a écrit : Ces passions animales risquent de causer notre perte dans un environnement aussi peu intime. En ne faisant rien, nous ne passons pas pour un benêt.

Mais mes voix dissonantes m’empêchèrent de me lancer. Perdu dans leurs disputes, je me retrouvais incapable de continuer, et me cachais derrière l’un des renforts du mur, tentant dans l’ombre de reprendre le contrôle de mes actions. J’y restais longtemps, voyant à peine la fin du bal, me relevant avec effort alors que j’entendais l’annonce d’une nouvelle reine, dont j’ignorais le nom.

Esprit de corps a écrit : Elle est aussi surprise que tout le monde. Mais une éducation disciplinée lui a donné la méthode pour traiter ce genre d’opportunité.

Frisson a écrit : Une tempête est en train de se lever.

J’avais la nausée. J’évitais soigneusement d’être dans des endroits trop bondés depuis la rentrée, car avec le contact de mes camarades, ma cacophonie intérieure s’amplifiait. J’avais été l’ombre de moi-même depuis deux mois, en retrait de toute vie sociale, n’échangeant pour tous mots que le minimum nécessaire. J’étais désespéré, alors que je sentais pour la première fois de ma vie les liens ténus de mon esprit se déliter. Etait-ce pour cette raison que mon père avait l’air toujours ailleurs ? Déconnecté ? Que ma Grand-mère n’écoutait qu’elle, dans un entêtement plus dur que l’acier ?

Tension a écrit : Silence ! La porte d’entrée !

Coordination & Perception a écrit : Nous serons prêts !

Je me retournais, comme tous mes camarades, ma baguette dans ma main avant même que je n’en imagine l’utilité. Des élèves en tenue de Mangemorts venaient de briser le groove de la soirée. Je sentais l’adrénaline faire battre mon cœur à mes oreilles, mais je me sentais d’une force incroyable à cet instant. Plus de voix parasites, juste la pleine conscience de ce qu’il se passait. J’étais en contrôle.

J’étais en contrôle ?! Je n’ai plus été en contrôle depuis cette nuit fatidique. Plus de nausée, plus de détresse. Mes sens aspirent mon environnement, ne m’en faisant pas perdre une miette. Je vois Alice courir en direction de l’une des sorties secondaires, avant de s’arrêter et de reculer avec l’air d’un animal piégé, alors qu’elle découvre que celle-ci est gardée. Elle se sent en danger.

Logique a écrit : Tout ceci ressemble beaucoup à une farce. Un grand renfort d’artifices protège l’école depuis les attaques de l’année dernière.

Esprit de corps a écrit : Sous une table, une jeune fille s’est réfugiée. La surprise et la peur font qu’elle n’arrive pas à retenir ses larmes. Elle est pétrifiée.

Sans savoir comment je suis arrivé, je me retrouve aux côtés d’Alice, ma baguette contre la sienne. J’ai enlevé ma capuche, mon masque lui révèle mon visage inquiet. Mon entrainement familial me revient en mémoire. Je ne comprends pas l’intégralité de sa tension du moment. Il y a dans son comportement quelque chose du désespoir, une tourmente que je ne connait que trop bien. Les mots sortirent de ma bouche, chuchotant dans sa direction, comme me chuchotait ma mère lorsqu’elle m’entrainait à chasser.

« Doucement Alice, ta tension te rends perceptible. Laisse couler l’émotion hors de toi comme la pluie sur un rocher. Imite tes environs immédiats, laisse toi porter par l’amas. Ainsi tu ne seras plus qu’une parmi tant d’autres, invisible et en sureté. »

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Depuis leur arrivée au bal, les deux fillettes s’étaient rapprochées du buffet, sans doute affamées par leur début de soirée. Aucune d’elles n’avait osé goûter aux canapés moisis ou aux tartelettes à l’asticot lors de l’anniversaire de Nick Quasi-Sans-Tête. Tout en se goinfrant des petits fours bien plus ordinaires du bal, elles discutaient de leur étrange expérience parmi les fantômes. Les échanges étaient bien moins froids que lors de leur classe de potions, sans pour autant être chaleureux ; ils étaient simplement cordiaux. Après tout, Hannah n’avait pas beaucoup d’autres personnes avec qui partager ses impressions sur cette fête parmi les morts. Bien sûr, elle en rediscuterait sans doute avec Daisy et Eider dans les dortoirs de Serpentard. Cependant, Britanny et elle étaient les deux seules premières années à y avoir assister. De plus, la jeune Sparks ne voyait aucun camarade de sa maison dans les parages et elle devait bien admettre que la Gryffondor n’était pas de si mauvaise compagnie.

Même si ça fait de moi une girouette, je la trouve plutôt sympa finalement…

Les deux jeunes sorcières débattaient sur la présence polémique des Chasseurs sans tête et l’étrange geste de Rusard qui était à l’origine de l’invitation faite à une poignée de jeunes vivants. Hannah omit volontairement de raconter comment le concierge avait été chassé quitté le cachot des festivités. Sa remarque avait été la goutte de potion qui avait fait déborder le chaudron, et elle n’en était pas particulièrement fière. Leur conversation fut interrompue par l’élection de la reine du bal qui allait démarrer. Soulagée de ne pas avoir à raconter comment les élèves avait réussi à faire déguerpir le fantôme indésirable (et donc Rusard par la même occasion), la Serpentard proposa de se décaler un peu pour mieux voir le défilé des prétendantes à la couronne d’un soir.

Pfff… Certaines se croient sorties de la baguette de Merlin ou quoi ?

Hannah ne se serait jamais présentée à un tel concours. Elle avait bien du mal à saisir les motivations des candidates. Pour autant, ça ne l’empêchait pas d’aller voter, pour l’une des nombreuses élèves de sa maison qui s’étaient inscrites. Son choix n’était pas vraiment guidé par le défilé en lui-même, mais simplement par ses affinités.

« Tu m’excuses quelques minutes… Je vais déposer mon vote avant qu’il ne soit trop tard ! »

Alors qu’elle s’approchait de l’urne, elle se prit les pieds dans un tapis et chuta à côté d’une élève de sa maison, assise dans un coin et complètement plongée dans sa lecture. En se relevant, elle jeta un rapide coup d’œil au livre et se rendit compte que ça parlait de Quidditch. Il y a quelques semaines, le magazine Attrapeur-Hebdo avait consacré plusieurs pages aux Tornades de Tutshill. Elle commenta rapidement le choix d’équipe de Julie, avant de continuer son chemin.

« Depuis que Plumpton a pris sa retraite, ils ne gagnent pas beaucoup plus que les Canons de Chudley ! Je préfère les Faucons de Falmouth »

Hannah venait de rejoindre la jeune Gryffondor déguisée en Serpentard quand le nom de la reine fut annoncé.

Herminie Peers ? Mais c’est qui celle-là ?

La fillette finit par reconnaître l’une des préfètes quand celle-ci grimpa sur l’estrade pour recevoir sa couronne et désigner son roi.

Pff… Mais c’est quoi ce discours ? Pas de quoi arracher une aile à un dragon ! Du Poufsouffle dans les grandes largeurs…

Rapidement, la désignation de la reine du bal se transforma en un crêpage de baguettes, avec jets de jus de citrouilles et apparition d’une grenouille.

Finalement, il y a de l’action ! Et de la Magie !

« Le chœur des crapauds, c’était avant ! Tu la connais celle-là ? »

La jeune Sparks interrogea Britanny, tout en désignant du menton la Gryffondor qui venait s’auto-proclamer reine. La situation entre certains élèves des maisons jaune et rouge dégénéra, sous les yeux amusés de la Serpentard. Les deux premières années étaient suffisamment loin de la scène pour l’observer sans en subir les conséquences, ni faire partie des dommages collatéraux. Ce n’était pas le cas d’une fille, qui fut touchée par un Crache-Limaces envoyé par un garçon de sa propre maison. Hannah reconnut la Poufsouffle avec laquelle elle avait brièvement parlé lors de la soirée des fantômes dans les cachots. Un professeur, que la fillette ne connaissait pas, mis finalement un terme aux enfantillages et fit sortir les élèves perturbateurs. Il y aurait sûrement quelques conséquences sur les sabliers.

Au moins, Serpentard ne perdra pas de points sur ce coup-là !

Hannah se resservit un jus de citrouille alors que le bal avait retrouvé un certain calme.

« Tu en veux ? Les illuminations vont bientôt commencer ! C’est surtout pour ça que je suis venue au bal »

Les yeux brillants, elle leva les yeux vers les feux d’artifices magiques. Elle souriait en silence, admirant les jolies couleurs qui illuminaient la grande salle de bal.

Ça ressemble à ça un épouvantard ?

« Euh, tu crois que c’est normal, ça ? »

Lorsque la musique s’arrêta brusquement, la fillette abaissa les yeux pour se rendre compte qu’une quinzaine de Mangemorts avaient fait irruption dans la salle de bal. Elle essaya de pas laisser la panique l’envahir, respirant longuement pour contenir ses émotions. Après tout, elle ne risquait rien puisqu’elle n’était ni une traître, ni une sang-de-bourbe. Pour ne pas regarder les baguettes pointées dans leur direction, elle garda les yeux rivés sur les armoiries de Poudlard au-dessus de la porte ; la seule issue pour sortir de ce bal, celle-là même dont l’accès était barré par les intrus masqués.

Draco dormiens nunquam titillandus…

« Mieux vaut laisser les professeurs intervenir ! »

Elle s’était adressée à Britanny le plus discrètement possible, chuchotant en essayant de ne pas bouger ses lèvres. Un silence pesant s’était installé depuis plusieurs minutes. La jeune Serpentard était immobile, comme la plupart des autres élèves. Elle approcha lentement sa main droite de sa poche pour saisir l’extrémité de sa baguette, bien conscience que le peu de sorts qu’elle maîtrisait ne lui seraient sans doute pas d’une grande utilité.

Primus ultimusque in acie, premiers et derniers dans la bataille…

Dans sa tête, Hannah se répétait machinalement la devise familiale. Un Sparks ne se rend pas sans combattre, son père le lui avait souvent répété.

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Désolée @Britanny Huggins, je ne t’ai pas attendue car il y a eu beaucoup d’animation dans ce bal ! N’hésite pas si tu veux que je modifie certains passages !
@Julie Eragon pour les Tornades de Tutshill !
Prénoms soulignés pour "Au fil des mots" / Mots soulignés pour la "Cabane de Cristal"

Précédemment I, II, III, IV, V, VI, VII, VIII et IX
@Erwann O'Wynedd


Alice hésitait à cligner des yeux. Elle ne voulait rien rater, voulait voir tous les mouvements des preneurs d’otage. C’était vital, nécessaire.
Au bout de ses doigts, sa baguette tremblait. La peur et la rage la secouaient imperceptiblement. Elle ne voulait pas de cet événement, de ces gens et de leurs mots ! Ils fichaient tout en l’air, absolument tout !
Et Alice ne pouvait rien faire pour les en empêcher. Du haut de ses 12 ans, elle était impuissante. Inutile. A part se protéger au moment opportun, ses actions étaient limitées. Brandirait-elle sa baguette si quelqu’un venait à dénoncer un né-moldu ou un membre du Merlin ?
Dieux, le Merlin.

Alice était une traitre aux yeux de ces mangemorts, la reine des traîtres si il fallait la désigner ! Et si Carry savait déjà tout cela ? Et si elle décidait de trahir ses « amis » Alexei et Lili en annonçant leur nom ? Celui de Christopher, peut-être même, par pur vengeance. Et lui, où était-il ? Et monsieur Penwyn ?
Sont-ils...

La fillette sursauta un peu en sentant une présence à ses côtés, un être contre elle. Tournant sa tête sur le côté, Alice cru s’écrouler tant elle était rassurée. C’était Erwann. Sa voix s’éleva alors à son oreille, sa voix qui avait le don de l’apaiser et la réconforter.
Alice ferma les yeux un instant, accueillant ses conseils comme un baiser sur sa joue. Elle inspirait, et expirait calmement, essayait de disparaître pour se muer dans la foule. C’était chose vaine, Alice n’était jamais parvenue à être comme les autres.

«  Est-ce que tu crois que c’est une plaisanterie ? » murmura Alice en ouvrant ses yeux.  « Je n’arrive pas à croire qu’une telle chose soit possible ... Miss Loewy n’aurait jamais laissé faire une telle chose. »

Mais, le cœur à nouveau secoué, Alice se rappelait que ce ne serait pas la première fois que quelque chose échappait à la surveillance de la directrice de Poudlard. Le mal était déjà entré une fois, il n’était pas étonnant qu’il ai évolué sous son nez sans qu’elle ne s’en aperçoive. Peut-être était-elle devenue trop vieille pour accomplir son rôle de directrice. Ou alors...

«  Est-ce que tu as peur... ? »

Alice avait lancé un regard à Erwann, désireuse de plonger dans les billes d’ambre du garçon. Elle avait besoin qu’il la rassure, comme il l’avait déjà fait auparavant. Alice en avait besoin.

Brett sortie finalement de sa zone d’ombre. J’étais à la fois soulagée et embarrassée de le voir s’approcher de moi car au fond de moi j’avais honte de l’avoir laissé seul aussi longtemps sans lui avoir donné de nouvelles. Au moment ou j’allais m’excuser, j’avais remarqué que mon amoureux n’était pas à l’aise qu’avant. Une partie de son maquillage avait coulé et son sourire était quelque peu faussé à mon gout. Que diable lui était-il arrivée lors de ces soixante dernières minutes ? Je voulais le savoir, je voulais absolument savoir ce qui tracassait autant mon petit-ami avant qu’il ne m’emmène danser. Mais il avait beau être amoché, je me laissai avoir par son sourire rêveur quand il me tendit la main que j’acceptai avant de m’élancer avec lui sur cette piste de danse.

Je sentais sa main se poser sur ma taille me faisant rougir de mille feux et sourire pleinement gêner car aucun Garçon n’avait vraiment fait ce geste que Brett venait de faire. Soudain je senti l’étreinte de mon blond se resserrer plaquant mon visage contre son cou en faisant mine d’essayer de me protéger. Me protéger ? Mais de quoi ? Je compris très vite de quoi il s’agissait quand je reconnu la signification de ce crane crachant entièrement un serpent depuis sa bouche. Les mangemorts étaient là dans Poudlard et ils étaient une quinzaine tout au plus tous habillé de leur longue robe noire avec leur masque cachant leur visage. En soit j’en avais déjà vu des mangemorts puisque mon Grand-père paternel était lui-même un des leurs et étaient en train de pourrir en ce moment même dans une cellule à Azkaban pour avoir collaboré avec le mage noir.

Pourquoi je n’avais point peur ? Car premièrement j’étais l’une des élues de ce monde en étant devenue Sang-pur. Mon petit ami était sang-pur aussi et enfin, j’avais déjà vu une tenue de mangemorts en vrai et il faut dire qu’après les avoir vu une fois ils ne sont pas très effrayants, mais les voir en groupe ainsi me faisait ressentir un tout autre effet dans l’estomac. L’excitation me gagnait, mes mains commencèrent à caresser le haut de la main de son Brett comme pour lui dire que tout allait bien se passer avant de déposer un baiser dans le creux de son coup pour lui dire à quel point elle l’aimait. Mais après cela, elle garda le silence tout en espérant pouvoir compter sur la protection de son copain pour ce qu’elle s’apprêtait à faire.

Les mangemorts voulaient des noms ? ils allaient en avoir, c’était l’occasion rêver d’avoir sa revanche sur les trois autres Né-moldus qui l’avaient tabassées en début d’année et je ne voulais pas du tout en perdre une miette. Non seulement je les trouvais classe mais en plus je voulais les rejoindre pour les aider à purger cette école de la racaille Moldue. Alors je sourie à Brett pour l’embrasser de nouveaux et tout en tenant ses mains je me tourna en direction des pseudos-mangemorts

-Rufus Williams, Wilson Kingson et Edwin Whellhister sont trois Né-moldus qui prennent un malin plaisir à s’en prendre au Sang-pur ! Dis-je en criant de toute mes forces avec un sourire qui s'évapora en quelques secondes

J’aurai bien voulu sortir le nom d’Alice dedans, mais je savais bien que si je le faisais j’avais des chances de perdre l’amour de Brett et ça il n’en était pas question, Brett était à moi et rien qu’à moi. Et aujourd’hui elle espérait sincèrement que ces trois là allaient passer un mauvais quart d’heure.

-Brett, mon cœur, regarde je vais être vengé lui murmurai-je à voix très basse en l’enlaçant de nouveaux dans mes bras. Ils ne feront plus de mal à personne, je protège les notres.

Il entendit son nom être hurlé dans la grande salle et cela le frappa comme un bus. Ho l'infâme petite peste ! Le crapaud infâme ! Il allait la tuer, c'était sûr. Il pouvait en encaisser beaucoup, mais voir l'autre le balancer comme ça c'était un peu trop. Foutue Serpentard à la noix, foutu monde sorcier à la noix. Il espérait que la chasse aux sorcières recommencerait, simplement pour la jouissance de la voir griller comme une saucisse sur un barbecue. Sa pupille s'agita dans un tic nerveux alors qu'il se tournait pour observer l'autre petite peste. Ça lui plaisait tellement de jouer à l’intolérante, à balancer des gens qui n'avaient rien fait ?

-Carry Harrison se garde bien de dire qu'elle dit n'importe quoi sur le conseil des sorciers quand elle ne joue pas à la parfaite sang-pure. Hein madame veut infiltrer les sang-purs alors qu'elle n'a aucune envie d'en faire partie ? Siffla-t-il. 

Elle pourrait toujours dire qu'elle rigolait. Et de toute façon, personne ne pourrait savoir directement s'ils étaient nés-moldus ou pas. Ou si cette fille était une traîtresse ou pas. Ils étaient au même niveau,  chacun autant dans la merde que l'autre. S'il devait avoir des soucis, alors elle en aurait aussi cette petite peste. Il espérait qu'elle se ferait dégager par son copain autant que par le reste de sa race. Il avait envie qu'elle pleure, qu'elle se sente aussi mal que lui, qu'elle ai l'impression d'être en danger tout le temps. Il voulait qu'elle perde ses pouvoirs pour devenir ce qu'elle haïssait tant. Il savait en cet instant que le monde des sorciers ne serait plus jamais le sien, tant soit peu qu'il l'eut déjà été. 

L'ambiance du bal a bien vite changé : des élèves assez grands ont eu la bonne idée de se déguiser en mangemorts et de demander les noms des traitres et des non sorciers. Tu pestes intérieurement.

- Manquait plus que ça, dis-tu à Alexei.

En regardant l'entrée de la salle, tu vois que le reste de leur troupe s'amuse à surveiller les entrées et sorties des élèves. Tu vois que Kyana souhaite sortir. Prenant peur, tu demandes à Alexei :

- Alex, on peut aller la voir ? je veux pas qu'elle s'attire des problèmes...

Vous y allez et tu la vois avec Edwin également. sachant qu'ils sont en mauvaise posture tous les deux, tu commences à t'inquiéter :

- Ca va vous deux ?

Derrière eux, se trouve ta cousine mais tu t'en tamponnes royalement, tu as d'autres choses à te soucier. Tu te retournes pour te retrouver face au maudit spectacle. Avec étonnement, tu entends une voix qui s'élève parmi les élèves. Tu manques un battement en reconnaissant la voix :

Carry

Tu as la nausée, tu n'y crois pas. De un, elle balance des noms sans scrupule et de deux, tous de ta maison, celle envers laquelle elle est sensée être loyale. Tout comme Edwin et Alexei, ta réaction ne se fait pas attendre :

- CARRY ! Tu joues à quoi ? C'est pas comme ça que tu vas arranger les choses de ton côté !

Elle cherche à se venger, tu le sais mais ce n'est clairement pas le moment.

@Carry Harrison @Alexei Menkins @Edwin Wellhister @Kyana Lewis

Les premières illumination furent décevantes. Quand il vit la marque des ténèbres, Rufus ne sourit pas. Ce n'était pas une blague de bon goût. Il avait encore gravé dans la rétine la marque des ténèbres de l'attaque de 2042. Traumatisme indélébile dans sa conscience. Il n'avait pourtant pas été attaqué ce soir là mais, la  désillusion de savoir que Poudlard n'était pas un lieu sûr restait. 

Je m'en vais. Je n'apprécie pas ce genre de "blagues " dit-il avec gravité

Il alla se poser derrière une table et sortit de sa poche un leurre explosif. Il avait prévu de quoi s'éclipser si jamais Maggy était trop énervante ou si quelqu'un venait l'empêcher de danser. Il le garda dans sa main gauche. Il remonta la foule jusqu'à entendre son nom hurlé par cette voix qui lui était devenue si désagréable. Il passa à deux mètres d'elle, il murmura, si bas qu'on ne pouvait l'entendre, "bloclang" en la pointant. Dans la mer de capes noires, se sort ne se fit pas remarquer et ne fut pas prit par un autre élève. Qu'elle se taise ne lui ferait pas beaucoup de mal. 

Rufus enclencha le leurres qui se fraya un chemin entre les pied afin d'atteindre les néo-mangemorts. Pour obtenire leur attention sans qu'ils ne voient le leurre, il éleva la voix.

Laisse moi rire Harrison ! Elle est une "traître à son sang" ! Rappelez vous de ses paroles : Vous êtes ceux dont on doit protéger de ce nouveau gouvernement intolérant, chers né-moldu qu'on adore ! J’ai beau être une sang-pur, sachez que je vous aime peu importe votre sang, que je vous considère à mon egal et que je suis prête à vous protégez corps et âme !  L’intolérance ne passera pas la porte de cette école et beaucoup d’entre nous pense la même chose ! Vous n’êtes pas seul ! Nous avons besoin de vous comme vous avez besoin de nous ! Nous vous protégerons ! Les sang-purs vous protègerons ! Moi Carry Harrison, je le jure ! N'est-ce pas toi qui aurait quelque chose à te reprocher ?





@Maggy Thompson  @Carry Harrison

Irene n'avait pas vu Alice tout de suite, mais quand elle l'avait retrouvée, de vue, il semblait qu'elle était très occupée avec un autre garçon. Un garçon qui, malgré le costumes ne ressemblait pas à Christopher. La jeune rousse s'était donc retenue, ne sachant pas si elle s'était fourvoyée ou s'il elle avait bien vu. Si Alice ne dansait pas avec le jeune blond de Serdaigle, qui était-ce ? Et surtout où était-il ? Avaient-ils eu une dispute et son camarade bleu avait décidé de ne pas venir ? La fillette n'avait pas entendu parler de la contre soirée des fantôme, aussi elle commença à s'inquiéter. Mais peut-être qu'il était juste en retard ? 

Indécise et n'osant pas trop se mélanger aux autres, la jeune rousse s'était servi en vivres et boissons avant de s'asseoir dans un coin de la salle, entre deux murs, son balai adossé au mur à côté d'elle. Là, elle ne risquait rien. Et elle pouvait observer, laisser traîner ses oreilles et essayer de comprendre ce qui se disait autour d'elle, arrachant quelques bribes de conversations. Lorsque les duos de crapauds et le concours de danse furent passés, la jeune fille n'avait que peu bougé et elle observa, non sans terreur, la foule envahissant la piste de danse, telle une marée. Les danseurs, élèves et professeurs se trémoussaient à présent, plus ou moins en rythme, seuls ou à plusieurs, beaucoup de duos. Cela donnait à Irene une étrange impression de voir un coeur battre bizarrement. Un coeur d'humains. Un coeur vivant. Une entité. Elle frissonna, souriant à elle même : au moins, en se faisant ces frayeurs, la jeune Gates restait dans le ton de la soirée. 

Curieuse, la jeune fille continuait d'écouter, seule et transparente, ses camarades, quand des explosions de "splash" explosèrent dans un coin, près d'Alice Sangblanc ; après qu'Herminie Peers, une poufsoufle de son année et accessoirement préfète de sa maison, ne fut courronnée reine du bal. Tradition qu'Irene avait du mal à comprendre, mais qu'elle se retenait de critiquer tout haut. D'abord parce que c'eut été étrange de soliloquer et ensuite parce qu'elle ne voulait pas s'attirer les foudre de ses camarades "splasheurs". De loin, elle vit le professeur Penwyn se mouvoir difficilement, l'air de plus en plus furieux, vers les fautifs. *J'en connais qui vont se faire taper sur les doigts* pensa la jeune fille amusée. Elle ne fut pas déçue, quand le professeur était enfin arrivé à son but, il attrapa un peu violemment un des jeune garçons et désigna les autres fauteurs de trouble avant de les emmener à l'extérieur de la salle. C'est alors qu'Irene reconnu le jeune garçon traîné par le bras. N'était-ce pas Christopher ?! Inquiète l'adolescente se releva, toute son attention portée sur le professeur et son groupe d'élèves qui sortaient de la salle, posant son verre sur la table la plus proche. Mais elle était trop loin, elle ne pouvait pas les rejoindre et surtout elle risquait de s'en prendre aussi plein la figure si le furieux Mr Penwyn la surprenait. Mieux valait attendre sagement. 

Mais elle fut bien vite "distraite" par des illuminations magiques, dans tous les sens du terme. C'est alors qu'Irene lu dans des étincelles : "A mort les sang-de-bourbe". La jeune fille qui souriait senti son visage fondre et son sang quitter d'un coup ses joues. Les inscriptions se firent plus nombreuses, elle n'osait plus bouger. Une blague de mauvais goût ? Ou des manteaux noirs ayant investi le château. Elle remarqua alors la marque des ténèbres. Il lui fallu quelques secondes pour rattacher la marque à la dernière grande guerre des sorciers ayant eu lieu plusieurs dizaines d'années auparavant. Elle ne comprenait plus rien. Se sentant prise de vertige, elle se laissa tomber sur une chaise, s'accrochant à son balai qu'elle avait instinctivement attrapé à deux mains. Mais qu'est-ce qu'il se passait ?! Son coeur palpitait, battant à tout rompre. Tâchant de masquer son trouble elle attrapa son verre de jus de citrouille et plongea dedans, faisant semblant de boire, sa gorge nouée ne pouvant rien laisser passer. Elle jetait des coup d'oeil autour, par dessus son verre, cherchant auprès de ses camarades et de ses professeurs quoi faire. 

C'est alors qu'une quinzaine d'élèves, costumés de grandes capes noires à capuche, les visages masqués, pointaient leur baguette. Irene était comme pétrifiée par la terreur. Son esprit filait à toute vitesse mais semblait incapable de prendre la moindre décision. Une voix masculine s'éleva alors : 
- Traîtres et sang-de-bourbe, montrez-vous et personne ne sera blessé !
C'est alors qu'une autre voix, féminine celle-là, s'éleva donnant des noms. Voix que la jeune Gates ne su reconnaître, troublée qu'elle était par la déclaration et les feux d'artifices. En entendant cette accusation et reconnaissant un nom du M.E.R.L.IN., Irene sentit son sang se glacer dans ses veines et le sang battre à ses oreilles, elle n'entendait plus distinctement ce qu'il se passait autour. Normalement, à part Christopher, Imal et Olympe, elle n'avait dit à personne quel était le statut de son sang. Et elle ne comptait pas le faire. En fait, normalement, seuls les autres nés-moldus qui étaient restés au château pendant l'été, comme elle, pouvaient le savoir. Mais quel intérêt de la dénoncer. Tâchant de s'attacher à cette idée, Irene se força à reposer son verre sur la table, sa main tremblotante. Elle ne risquait rien si elle faisait profil bas. 

La jeune rousse se força à respirer calmement et afficher un visage impassible. Ou du moins pas trop inquiet. Elle mis sa main dans la poche de sa cape, se saisissant de sa baguette. La douce chaleur qui se répandit dans son bras la rassura un peu. Du pied elle s'efforça de cacher son balai sous la table, entre ses jambes. Si besoin, elle avait toujours la possibilité de l'enfourcher et de s'enfuir en volant à toute vitesse, non ? Ainsi plus ou moins rassurée, pensant de toutes ses forces à Devon, Irene resta très attentive à la suite des événements, le coton de ses oreilles s'étant petit à petit estompé lui rendant doucement l'ouïe. 

Malgré le départ de Rey qu'elle n'a pas su retenir, elle espère de toute ses forces réussir à canaliser le groupe, et de ne pas y laisser des plumes dans l'affaire. Quand tout cela sera terminée, elle prendra le temps d'être mortifiée face au souvenir d'avoir ainsi contraint des amis. Mais pour l'instant, tout ceci prend la forme d'une horrible boule dans son ventre, un sentiment d'urgence et d'angoisse, une impression que le temps coule entre ses doigts sans qu'elle puisse le retenir et de ne pas être à la hauteur, de prendre les mauvaises décisions, de perdre ses amis à cause d'une pauvre fille finie au jus de chaussette. 

Elle ne sursaute pas quand le professeur d'Etude des Moldus fait son apparition, fumant de rage et semblant avoir traversé toute la salle par la force. La tension quitte seulement ses épaules qui tombent de plusieurs centimètres, même si elle est encore plus découragée dans sa fonction de Préfète par le fait que l'adulte reprend exactement ce qu'elle avait demandé. Mais le regard qu'il pose sur chacun d'entre eux passe par elle également, et un sentiment de malaise la reprend. Quoi ? Elle n'aurait pas du crier ? Mais il semble accuser Ulysse et Chems également, donc ça doit être ça. Elle range sa baguette sans piper mot, et prend doucement la direction du couloir, non sans regarder avec consternation la tentative des Gryffondor d'échapper à la sentence. Ils la fatiguaient, tous. Elle garde son regard tourné vers le sol. Si la soirée devait être finie pour elle, soit. Elle allait craquer à un tout autre niveau si elle ne se retrouvait pas bientôt au calme, et son lit semblait soudain le meilleur endroit pour finir cette soirée. Son seul regret était Gray, qui n'avait pas été appelé, heureusement. Elle fronce un peu les sourcils en remarquant son collègue trainé par le professeur. Drôle de soirée.

Les lourdes portes qui se referment sur la salle lui font réaliser à quel point l'endroit était bruyant, stressant. Là, dans le couloir, il fait froid sur ses épaules nues, et Monsieur Penwyn n'est pas rassurant du tout, mais c'est un répit de la tension. Elle frotte un moment ses doigts contre les ailes de son nez.

Mais la voix criarde du Gryffondor lui arrache un nouveau soupir. Mais quel emmerdeur celui là, il avait vraiment la langue aussi bien pendue que son crapaud... Qui n'est pas doré. Hm. Une preuve envolée, très malin. Elle ne répond rien au garçon, et ne le regarde pas. Il y a des choses qui étaient au dessus de ses forces, et ne pas lui demander de se taire si elle ouvre la bouche en est une. De toute façon, Grey supplia le professeur. Bien. Elle avait donc une once de considération pour le monde extérieur.

Herminie reste donc à attendre son sort, les bras ballants et un air rincé sur le visage.

@Christopher Martin, @Lexie Grey, @Edward Penwyn, @Hestia Andrew, @Eileen Shelby, @Ulysse Mage, @Chems Daley et @Gray Haros  pour information
Herminie ne réalise donc pas pourquoi m'sieur Penwyn lui en veut