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31 juil. 2020, 18:27
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Pour sa plus grande joie, Eileen resta avec elle pour le moment.La Serpentard commença à parler avant de s’arrêter pour rejoindre la voix qui venait de l’appeler du coté des Serdaigle. Laurence l’a laissa faire sans broncher, même si au fond d’elle l’aiglonne aurait aimer pouvoir l’aider. Une certaine Kelly lui expliqua qu’il y avait du sang, beaucoup même et des flèches et qu’elle leur conseillait de ne pas y aller.

Le sang ne dérangeait absolument pas Laurence et ça n’avait pas l’air dangereux. Elle jeta un coup d’œil vers la table des Serdaigle et vit que Clémence était avec une nouvelle personne. Elle regarda la Serpentard ne sachant pas trop quoi lui dire. Devait-elle rester avec elle ?

- J'y vais quand même. Monsieur Mason a l'air de pas s'en sortir, donc j'y vais.

Laurence comprenait la réaction de sa camarade, elle aussi voulait aider et aller voir ce qu’il se passait. même si elle était un peu trop impatiente à son goût. Eileen prit la direction de l’infirmier et Laurence qui ne voulait pas abandonner Kelly, s'empressa de lui répondre pour pouvoir suivre sa camarade.

- Ne t’inquiète pas pour nous, tout va bien se passez. Je n’ai pas peur du sang et nous avons besoin de se sentir utile… Tu devrais peut-être rejoindre ton amie, ne reste pas seule… En tout cas je ne pense pas que se soit une bonne idée. Sinon rejoint le fond de la salle, je suis sur que certaines personnes pourront te rassure... Ne t'inquiète pas, ça va aller.


Laurence ne savait même pas si elles étaient amis mais était convaincu qu’il ne fallait pas qu’elle reste seule. L’aiglonne marcha vite pour rattraper Eileen et une fois arrivée vers l’infirmier, elle se mit légèrement en retrait par rapport à sa camarade. Elle vit alors la femme allongée par terre, il y avait du sang, beaucoup de sang et des flèches, Kelly l’avait prévenu. Elle avait voulu des réponses, elle en avait, voilà ce qu’il y avait et d’où venait l’agitation.
Laurence ne s’attarda pas sur le corps de la femme et se prépara mentalement à aider. Elle ne connaissait pas grand-chose mais elle repensa à ses parents, et particulièrement sa mère, qui serait fière d’elle de savoir qu’elle a pu aider une personne en danger.

Eileen prit la parole en premier pour demander à l’infirmier se qu ‘elle pouvait faire pour aider.

- Moi aussi ?… Enfin je veux dire, je peux peut-être vous aider aussi ?


Elle n’était pas complètement rassurée et avait un peu peur en voyant les différentes flèche dans son corps, même si elle n'était pas déstabilisé pour autant.

- On reste ensemble hein ? Chuchota alors Laurence à l'oreille d'Eileen.

Laurence voulait être sur de ne pas se retrouver seule et que Eileen non plus ne resterait pas seule.
Un simple hochement de tête lui suffirait.
Attendant la réponse de l’infirmier, Laurence observait le moindre ce qu’il faisait comme pour essayer de comprendre ce qu’elle pourrait bien faire pour aider.

@Eileen Jones :tongue: et @Clémence Lowen, @Kelly Fullbuster :cute:

Laurence Solomon, Cinquième Année RP.
Couleur :#800040 ; Membre des bouquinistes L&L
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra
31 juil. 2020, 22:22
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8.

Quand Welmina se lève, mes mains tremblent plus fort. Parce qu’elles savent. Peut-être pas elles, mais on leur a soufflé. Que sa décision va tout changer.

Tout
Chambouler ?


Je la suis en silence, tentant vainement de reprendre le contrôle de ma respiration. Je me sens compressée par les corps, les cheveux qui me reviennent en pleine figure et les odeurs qui se mélangent dans mon nez. Les peaux qui m’effleurent me donnent des frissons de dégoût. Seulement, j’ai pas le droit de paniquer. Pas le droit, et surtout pas envie d’être égoïste. Car je sais qu’il est arrivé quelque chose de vraiment grave. Alors je prends sur moi et plante mes ongles dans la paume de mes mains, en pensant au sang qui va y perler, bientôt. Au sang…

C’est moi
Qui l’imagine,
Non ?


Non. Il est là, partout. Rouge. Gryffondor. Coquelicot. Tomate. Rubis. A lèvres. Sang. J’essaie de pousser un cri de stupeur, mais mes cordes vocales ne parviennent pas à vibrer. Alors je me tais. J’veux pas penser, j’aimerais que mon cerveau s’éteigne, que mes yeux arrêtent d'envoyer ces images par flashs; c'est lâche, mais je veux pas savoir qui se trouve de l’autre côté. Qui se déverse de son sang. J’ignore la boule qui grossit dans ma gorge et me concentre sur les battements de mon cœur.

Il en rate
Un sur deux.


Welmina se retourne vers moi. Je sonde ses yeux jaunes, qui reflètent la panique, l’effroi, l’incompréhension. Je sens qu’elle aussi, elle se demande. Peut-être qu’elle se dit que je suis trop faible pour supporter. Mais je serre les dents, et tente de lui adresser un sourire qui refuse pourtant de se former sur mon visage. Fais pas demi-tour. Toute seule,

Je sais pas
Si j’y arriverai.


Je me retourne quelques secondes. Pour éternuer. Juste pour ça. C’est rien. Aussi petit qu'une fourmi. Aussi rapide que la lumière. Qui penserait qu’un simple éternuement peut être fatal ? Car quand je me retourne, je vois trop vite. Je la vois trop vite. Et je ne suis pas prête. Tétanisée, je me fige sur place,

Telle une poupée
De glace.

Je bloque mes émotions, le plus fort possible. Effroi, horreur, peur. Pleurs. Je n’arrive plus à réfléchir. Je regarde, encore et encore, la scène digne d’un Cauchemar qui s’offre à mes yeux. Aux yeux de tous. Grands et petits, courageux et trouillards. J’me demande si on ressent tous la même chose. Sûrement pas. Et ma foutue mémoire s’imprègne des détails, tandis que mes yeux sont trop secs pour pleurer et je ne peux que rester là à voir, comme une idiote.

Il n’y a plus
De lumière
Dans ses yeux.


Ils sont éteints. Et là, maintenant, j’aimerais appuyer sur l’interrupteur. Lumière. Ténèbres. Vie. Mort. Mais il est terne, vide.

Un grand
Gouffre.

Et je ne peux rien faire. Je ne peux pas aider. C’est alors que je me rappelle qu’il y a Welmina, à côté. Sans pour autant pouvoir détacher mes yeux de ça, je lui attrape le bras. Dans quel but, je n’en sais rien. Qu’elle sache qu’elle est pas toute seule. Que je sache tout est bien réel.

Et que je ne pourrai jamais oublier.

Avatar réalisé par ~ en commun avec ~ l'incroyable Eugène Harlow. "Laissez passer les queen !"
01 août 2020, 01:10
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Octavia arrivait à peine à la table de Serpentard quand elle vit Elfie trottinant vers la scène. Elle ne pu s'empêcher de sourire. C'était une camarade qu'elle apprécié, elle avait ce côté aventureux que la jeune fille adorait. A ses côté il y avait maintenant la jeune rousse. Soudan, Elfie s'arrêta. Quelque chose n'allait pas dans ce qu'elle voyait. La question qu'elle posa à la jeune fit comprendre à Octavia que ce n'était pas joli à voir.

Elle était maintenant à hauteur d'Elfie. D'un coup elle se figea. Son visage si joviale devenait livide. Maintenant elle comprenait. Elle comprenait pourquoi il y avait autant de personne au visage blême. Elle entendit des voix mais elle ne comprenait pas.

La voix d'Elfie la fit revenir à la surface. Des plantes? Octavia n'était pas mauvaise en botanique, moins de là, mais quelque chose l'empêchait de bouger. Comment pouvait elle aider une personne criblé de flèche? La curiosité limite malsaine lui fit voir qu'il n'était pas facile d'enlever les flèches. L'infirmier était là et elle n'était d'aucune utilité.

A ses côté, la jeune rousse avait l'air tout aussi abasourdi. D'un coup la jeune fille secoua la tête pour reprendre un peu conscience. Ça ne servait à rien de paniquer. El regarda par dessus son épaule. Son frère n'avait pas l'air curieux et continuait à discuter joyeusement comme si de rien n'était. Au moins elle n'avait pas à s'occuper de lui. Elle regarda Elfie et la jeune rousse. Une idée venait de germer dans sa tête. Elle sortie sa baguette et visa la jeune rousse.


"Alegrio."

Elle ne pouvait rien faire pour lui faire oublier ce qu'elle venait de voir mais elle pouvait toujours l'aider à se sentir mieux avec la magie. Le sortilège de réjouissance était le seul qui semblait convenir à ce type de situation.

"Bon, on est peut être pas les meilleurs mais on peut toujours aider pour quelque chose non? Qu'est ce qu'on peut faire. Aider L'infirmier servirait à rien il y a déjà trop de monde. Faut peut être voir les autres si ils vont bien. Bordel, comme si on avait encore besoin de ça. Sérieusement? Quand je pense que le gouvernement ce croit supérieur au moldu et que je vois ça je me demande si c'est vrai..."

Elle avait parlé comme ça. Est ce qu'elle pensait à voix haute? Est ce qu'elle voulait déverser sa colère? Est ce qu'elle en avait marre de vivre des drame? Peut être qque c'était un peu de tout.

chandeleur de point de vu pour moi aussi ^^. A vous @Elfie Chassin et @Helen McKemmish
Dernière modification par Octavia Still le 01 août 2020, 11:41, modifié 1 fois.

#a64d79
4 ème année RP
Mr Briggs doit survivre à cette aventure.
01 août 2020, 08:09
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
- Infirmerie de Poudlard


Wilson fut rejoint par une première année de Serdaigle ( @Magdaleen Roseberg ) qu’il ne connaissait pas, ainsi que @Lili Cooper et @Kaela Maes , deux élèves de Serpentard. Les invitant à chercher dans les placards de l’infirmerie, Wilson fit de même, en ouvrant tour à tour les armoires et placards à la recherche de ce qui pourrait être du tilleul, de la camomille ou du millepertuis. Quelques minutes plus tard, la jeune Serdaigle qui avait accompagné les Serpentard indiqua avoir trouver la camomille. Wilson jeta un œil, et se demanda s’il y en aura assez. N’étant pas spécialiste dans le domaine médical, il ne savait pas trop si ça irait. *Pourquoi les membres du Merlin doué en Potions et expert en médical ne sont jamais là quand on a besoin d’eux* pensa Wilson. Le cinquième année continua de chercher, quand c’est au tour de Lili de trouver quelque chose. Elle, c’était le tilleul. Kaela, quant à elle, trouva le millepertuis. Super, tout y est !

Wilson se retrouva un peu bête à ne rien avoir trouver alors qu’il est le plus vieux des élèves du groupe, mais pas grave : avoir les mains vides c’est mieux pour assurer la protection des gens si nécessaire. Fin ça c’est ce qu’il pensait avant que Kaela lui demande de prendre un peu de millepertuis. Wilson accepta, puisqu’il avait les mains vides, et dit :

« Je peux vous décharger un peu oui, bien sur ! »

Il invita Lili et la jeune Serdaigle a donné aussi un peu de leurs ingrédients si elles en avaient trop puis il montra la sortie de l’infirmerie. Monsieur Mason les attendait très certainement avec impatience dans la Grande Salle.

- Grande Salle


De retour dans la Grande Salle, Wilson s’approcha de l’infirmier. Il avait commencé à prodiguer les premiers soins à la femme et ce n’était pas très beau à regarder. Le cinquième année tourna son regard ailleurs lorsque malheureusement ses yeux se posèrent sur la femme, posant à l’aveugle les ingrédients qu’il avait dans les mains à l’aveugle. Il ne voulait pas voir ça.

« Voilà, monsieur. » dit-il timidement à l’infirmier avant de se reculer pour laisser la place libre.

Maintenant que les ingrédients étaient là, tout était réuni pour tenter de sauver la vie de cette femme. Wilson ne pouvait rien faire de plus. Il s’éloigna de la femme, des ingrédients, de l’infirmier… de tous et chercha @Rufus Williams du regard. Dès qu’il l’eut trouvé, il alla le voir et s’assit à côté de lui.

« C’était sympa cette promenade. Ici ça va, le baby-sitting des peureux ? »

seagreen - Adulte évolution - Membre du mouvement Sang pour Sang -
Membre de l'Orchestre Sympho'magique de Godric's Hollow
01 août 2020, 11:11
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
IH
Puis simplement de l’agitation. Une agitation dont je ne comprends absolument rien.
Le temps semble s’accélérer puis je le vois. Fendant les airs, voletant avec agilité. C’est doux. Un origami.

Je ne vois plus que ça. Drôle comme l’esprit sélectionne ce qui l’intéresse ou non. Moi je regarde, c’est tout. En fait non, je ne regarde plus. Il n’y a qu’une tâche colorée devant mes yeux, au loin, qui semble petit à petit voleter vers moi. Vers moi ? Qui donc ? Qui donc a eu la bien belle idée de m’envoyer un oiseau ?

Je suis stupide. Je comprends rapidement. Personne ne m’a envoyé d’origami magique. Il a juste été lancé vers moi, pas à moi. Je jette un coup d’œil au tour de moi. On dirait que personne ne l’a vu.
Tant mieux, je le prendrai sans que personne ne s’en aperçoive.

Le voilà qui dévie un peu. Je commence à marcher. Je ne veux pas le louper. Vole, vole petit oiseau, je vais t’attraper. Je m’élance.

Et de mes deux doigts je pince l’une des ailes de cet étrange origami.
EH

Il était beau. Cet oiseau. C’est la première chose que s’était dit Leta en observant avec attention la chose. Mais pourquoi envoyer un oiseau dans la tempête émotionnelle qui régnait dans la Grande Salle ?
Puis un trait anormal, disgracieux retint l’attention de Leta. Alors, lentement, elle défit l’origami. Pour n’y découvrir qu’une phrase.

Il fallait répondre sur ce papier. Et il n’y avait pas beaucoup de place. J’ai un stylo dans la poche. Étrange. Je n’en ai jamais d’habitude.
Bête qui a surgit.
Professeurs partis. Portail magique.
Agitations. Infirmier aide la femme.
Je signe. Au cas où l’on veuille me renvoyer la chose.
Leta
Je fais tourner ma baguette dans les airs. L’oiseau se reforme et je le renvoie voler d’où il vient.

6e Année - 17 ans - transgenre - Dynastie Blackbirds
01 août 2020, 11:30
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Oh mais allez laissez la crever ! Pourquoi s’obstinent t’ils à essayer de la sauver ? Elle a accompli la tâche qui était la sienne, prévenir que son école est en dangers, elle peut mourrir en paix. Et puis moi je pourrai voir les sombrais. Faut bien que je trouve un intérêt à cette situation, parce que sinon qu’au ce que j’ai à faire ? Rien. On est pas attaqué pour l’instant, et franchement d’habitude j’aurai bien voulu m’occuper de tout ces petits... comment on appelle ces petits trucs là ...? Avec des petits bras et des petits jambes... LES PREMIÈRE ANNÉES. Voilà s’occuper de ces trucs là, toujours à gémir pour rien, à pleurnicher même quand il ne se passe rien.

Quand @Wilson Kingson arrive, je le salue d’un petit sourire avant de reporter rapidement mon regard sur elle, tout en triant machinalement les cartes du jeu de tarot.

« Bof... J’essaie de voir si elle meurt pour voir les sombrals , et je tire un peu les cartes. J’ai rien de mieux à faire, de toute façon ils vont pas mourrir à force de pleurnicher pas vrai ? Ai-je ajouté sans grande empathie »

Le numéros treize, la mort. Je n’ai même pas envie de chercher plus loin. Mais c’était la carte pour le présent... et merde ! Bon bah il a juste beaucoup de morts en ce moment je sais pas où dans le monde. Ou juste la mission sauvetage des profs tourne mal. J’espère que miss Holloway survivra, elle est une bonne prof.

« Tu veux tirer les cartes ? Je sais qu’il faut pas trop faire confiance à ces trucs là, mais ça occupe et en fonction des gens ça marche plus ou moins bien. Lui ai-je proposé en levant légèrement les épaules »

6ème année RP
couleur : #1FA055
Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.
01 août 2020, 12:07
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
I - Ashley Melywell
II - Helen Jones
III - Ashley Melywell
IV - Helen Jones
V.

La camarade d'Ashley ne savait répondre aux questions d'Ashley, mais lui répondit qu'elle était presque certaine que les élèves de Poudlard ne figuraient pas sur la liste des victimes de l'assassin de la pauvre femme. Elle marqua une pause avant de lui demander si la raison dont les enseignants était partis, c’était pour combattre le commetteur du crime. C’était peu probable, du moins pour Ashley. « Si le tigre était venu lui-même avec le cadavre de la femme, c’était sûrement car il l’avait retrouvé comme ça, et le tigre aurait tué lui-même l’assassin, c’est après tout un animal sauvage, un prédateur redoutable, mais dressé par des humains et domestiqué, mais l’instinct reste le même. Et si l’animal n’aurait pas trouvé l’assassin, cela veut dire que ce dernier s’était enfui, et serait probablement loin d’ici-là. » répondit-elle. « Mais ta phrase a un certain sens ; peut-être que le tigre estimait que la vie de sa maitresse était plus importante que la vengeance de celle-ci, donc peut-être que le coupable est encore dans les parages. Dans ce cas, le tigre est doté d’une capacité intellectuelle incroyable. Mais vu comme ça, il avait été élevé par des humains, donc ce n’était pas impossible. » *Pauvre bête*, songea-t-elle. *La nature doit probablement lui manquer… Mais il n’est pas forcément né dans la nature, il peut être né en captivité* Si c’était vrai, Ashley se sentirait coupable. Coupable de la cruauté des humains, la sauvagerie la plus redoutable de toutes les espèces animales. Le fait que les animaux ont dû servir l’humanité depuis des siècles, privés de leur nature bien-aimée, et être confrontés aux âneries habituelles des humains. *Mais après tout, il existe des animaux qui préfèrent être domestiqués par les humains, non ?* Sûrement car ils n’ont pas connu la nature.

Ashley contempla le cadavre près de la Table des Serpentard. Elle l’importait peu, mais lui faisait pitié. D’habitude elle n’était pas du genre à ressentir cette émotion, et préférait la compassion, car elle voulait qu’on la comprenne, pas qu’on ait pitié d’elle.

Pitié. Deux syllabes qui formaient un mot, un mot qui n’aurait pas dû exister. Pourtant, elle ressentait cette émotion en cet instant. Pourquoi ? Elle n’avait pas envie de compatir avec un mort. Et puis quoi encore ? Comprendre ce que ressent le cadavre ? Non, elle sentait de la pitié. Pas plus.


@Helen Jones

Ashley Melywell
Le courage n'est pas l'absence de la peur, mais la capacité de la vaincre
01 août 2020, 15:07
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 


Vous refermez la pince sur la pointe de la flèche et en la stabilisant vous ..
La voix de Mr Mason s'est alliée au timbre aigu et angoissé d'une Fille puis s'y est perdu.
*Vous quoi ?* je voudrais demander, mais ce n'est pas le moment de la ramener.
C'est qui ? a-t-elle bégayé. Elle s'adressait à moi, je crois. Peu importe.
Je n'ai pas le temps de me retourner pour voir qui c'est, et j'en sais assez de toutes façons.
Ce n'est pas quelqu'un d'apte à aider là, tout de suite. Pas besoin d'en savoir plus.
C'est une personne qui a besoin d'être aidé, plutôt. Un poids en plus. *C'pas mes affaires*.
Il faudrait s'en charger avant qu'elle ne communique que trop bien sa panique aux autres.
Elle devrait au moins s'éloigner, l'Infirmier a demandé à ce que les gens qui ne tiennent pas le coup se regroupent au fond de la Grande Salle. Et à ce que ceux qui ne sont pas concernés mais qui n'ont rien à faire ou ont peur d'opérer s'en occupent. Ne savent-ils donc pas faire leur travail ?
La Fille est trop près du corps, ça l'affole et s'ajoute à la Liste des choses qui nous déstabilisent.
Il me semble qu'elle tremble, mais je n'en suis pas sûre. Quelque chose qui frôle ma manche grelotte en tous cas. Et ça me dérange. Ça me déconcentre et m'empêche d'être précise. Je n'ai pas encore fait quoi que ce soit de ma pince, hésitant quant à son positionnement. Par sa faute.

- Est-ce si important ? je soupire, tu devrais t'éloigner .. je termine doucement, absorbée par la Femme de Sang.

Ça y est, je comprends. Et en la stabilisant, vous la retirez. Oui, c'est ça. Je la retire. Sauf que j'ai beau tenter de me montrer habile, elle semble s'être logée si profond dans sa chaire que des organes empêchent de retirer le bout de la flèche. Je souffle nerveusement. *Ça va aller*.
J'observe une dernière fois la plaie. Je dois me montrer assurée et sèche à la fois. Je sais que j'en suis tout particulièrement capable. Aussi sûre de mes mouvements que je pourrais l'être, je tire vers moi, dans la direction la plus propice à faire le moins de dégâts possibles.
Elle s'arrache brutalement, mais sans giclée du Sinistre. J'en vois là un signe positif.
Quelqu'un pousse un cri terrifié, est-ce la Fille ? Trop épouvantée pour s'éloigner ?

Un plaisir de Danser avec toi @Lena Smith.
(Désolée pour ce petit retard)
Dernière modification par Carmen Blackfall le 01 août 2020, 15:14, modifié 1 fois.

Qui n'a plus d'espoir n'aura plus de regret.
Quand il est sans remède un chagrin est fini.
01 août 2020, 15:12
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
@Lilly Zarbi, @Roman Blackbirds, @Lily-Rose Holland


AVANT LE RETOUR DE LA CIGOGNE
Timide interaction


Sa cigogne envolée, il ne reste à Lumah plus qu'attendre. Attendre son retour, espérer qu'elle soit prise en compte aussi, dans cette ambiance de peur et d'effroi, où les regards affolés étaient concentré sur les professeurs restants, la scène, les élèves... Mais pas le ciel. Or elle-même y perdait sa patience, les cris commencaient à faire battre son coeur fort, à lui donner à elle aussi une désagréable sensation de mal-être. Parfois elle aimerait être autre part, elle aimerait que quelqu'un sorte de nulle part et lui dise que tout ça n'était qu'un stupide poisson d'avril. Mais ce quelle apercevait d'où elle était n'avait pas l'air d'être du ketchup, et l'horreur que l'on pouvait lire sur les visages n'avait pas l'air d'être de la comédie.

Une voix l'interpella non loin. Le regard de la blondinette quitta lentement le tableau sombre qui lui était présenté pour voir une fille aux jolis cheveux bruns et courts (elle la jugea comme étant en troisième année à peu près, même si Lumah n'était pas capable de donner un âge précis à quelqu'un qu'elle ne connaissait que de vue), qui avait vsiblement, à ses dires, vu sa cigogne s'envoler. Lumah entrouvrit sa bouche puis la referma, cherchant des yeux son origami. Elle le vit aux mains d'une fille à l'uniforme vert.

« Je, euh... Pensais que c'était un bon moyen de s'informer de ce qu'il se passait sans avoir à quitter la table », souffla-t-elle d'une voix timide.

Elle n'avait cessé d'observer la table des Serpentard, et sa main s'était ouverte pour acceuillir l'oiseau, qui venait de lui retourner.

APRÈS LE RETOUR DE LA CIGOGNE
Découverte.


Impatiente, Lumah ouvrit la cigogne, qui redevint le simple bout de papier qu'il était auparavant, pour lire d'une voix mesurée :

« Bête qui a surgit. »

Elle équarquilla les yeux. Une bête ? Qu'était-ce, une bête ? Un grand animal ? Lumah avait eu vent d'un tigre qui se baladerai dans le château - était-ce lui ?)

« Je ne vois rien... Vous pensez qu'il s'agit d'un animal ? Un grand animal ? », demanda-t-elle aux Poufsouffles les plus proches, se replongeant immédiatement ensuite dans la lecture du papier.

Les mots suivants ne lui étaient cette-fois pas inconnus. Pas tous, du moins.

« Professeurs... partis. Portail magique », énonça-t-elle, avant de répéter, incrédule : « Portail magique ? Mais où sont-ils donc partis ? »

Elle ne savait pas à qui elle s'adressait, mais eux non plus n'avaient sûrement pas la réponse.

« Agitations. Infirmier aide la femme. »

Les agitations, Lumah les avait vues, et les voyait par ailleurs toujours. Elles formaient un insecte vrombissant. Le bruit des insectes n'était peut-être pas désagréable à l'oreille lorsqu'il était faible, mais ici, il était douloureux. La petite lut le dernier mot incrit sur le papier, le mot Leta. Son prénom, certainement.

Cette fois-ci, elle releva les yeux vers la troisième année.

« Vous pensez qu'il faut aider ? Ou bien... Aller au fond ? Je suis si perdue, bon sang... »

Sa curiosité l'obligea à se saisir de sa plume à nouveau et écrire sur le papier, en retrait :
Animal ?
A-t-il besoin d'aide, encore ?
J'ai peur, ça doit être pire pour vous. Courage.
Elle se relut puis inscrit à son tour :
Très beau prénom.

Lumah.
Puis l'origami, à nouveau plié, s'envola vers Leta. La petite le regarda se frayer un passage et atterir docilement sur la table des Serpentard, avant de se concentrer sur celle des Poufsouffle, ou des réponses l'attendaient sûrement.

J'espère que ça vous conviendra !

“ Il lui arrive d'avoir des agissements curieux. Mais bon, c'est Lumah ! ” ED
17 ans (à l'aide) 6eA #674ea7
01 août 2020, 18:13
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Les flèches s’enfoncent encore plus dans le Corps. Grimace de dégoût. Tout ce sang, il réveille de mauvais Souvenirs en elle.
Plus présents que jamais. Ils ne semblent pas vouloir s’arrêter d’affluer dans sa tête.

La voix de l’Autre la tire de ses images douloureuses.
Si c’est important ? Si c’est important ? Peut-être que oui, peut-être que non. Incertitude écrase l’Esprit de l’Enfant.
Ah ! Elle aurait aimé savoir qui était la Dame aux Flèches. Mais bon, c’était *Pas important*, apparemment.

Elle t’a dit de partir.

Par Merlin, elle ne le veut pas. Pourquoi s’en aller comme une *Lâche* alors qu’elle peut aider ?
Inutile.
Elle aussi, elle veut aider à enlever les flèches. Après tout, le Pourpre ne la gêne pas plus que ça. Même si des images surgissent dans son Esprit à tout moment.

N’importe quand.

-Non.

Non elle ne s’en ira pas. Oui elle restera auprès de la Femme de Sang pour aider.
Heureusement que l’Enfant avait écouté mes instructions de l’infirmier.

-M’sieur... Si vous voulez j’peux préparer des feuilles d’angélique. Puis le Corps me gêne pas plus que ça.

Dernière phrase prononcée pour l’Autre, la Serpentard.

L’Enfant avait regardé comment Monsieur Mason avait préparé les feuilles d’angélique. S’approchant des mortiers, elle en mît quelques unes dedans et les écrasa. Gestes maladroits au début, mais plus fluides après avoir ajouté de l’eau.
La pâte était prête. Du bout des doigts, elle la poussa vers l’infirmier.

@Carmen Blackfall

Cinquième année rp 2048-2049
« If you're the sickness, I suppose you can't also be the cure. » – Cardan Greenbriar
Membre de la RASA.