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Volière,
8 février 2045,
Privé avec @Héloïse Blackstorm


Erin grimpait les marches de l’escalier menant vers la volière, un courant d’air matinal n’engouffrait dans ses longs cheveux roux.
Son cœur se serrait d’avance lorsque elle pensa a ce qu’elle l’attendait en haut...
Elle devait recevoir... aujourd’hui... sa robe de deuil en mémoire d’Emily
A la simple énonciation de ce nom dans sa pensée, ses yeux se remplirent de larmes mais aucune ne se risqua à descendre le long de sa joue, elle devait rester forte.

Elle était arrivée sur le pas de la porte donnant sur la volière, d’un geste un peu tremblant, elle poussa la porte et s’introduisit à l’intérieur.
Étonnamment, il ne faisait pas si froid que ça, le soleil avait déjà pointé le bout de son nez depuis longtemps. Son colis de devrait pas tarder à arriver et en attendant, elle s’assit sur un banc juste à côté des nombreux boxes à moitié vide des chouettes et hiboux qui étaient sûrement en plein vol. Sentant peu à peu ses membres s’ankyloser par le froid matinal, elle se leva et commença à déambuler à travers la pièce pour finir accoudée à la fenêtre tentant d’apercevoir un petit point noir à l’horizon.
Fréjus... la chouette personnelle de son père, d’un noir de jais avec des yeux doré, elle était parfaite pour l’occasion d’un deuil bien que ce n’était pas là sa fonction principale.

Alors la porte de la volière grinça si brusquement que la rouquine ne put s’empêcher de se retourner avec un petit sursaut. C’était une jeune fille châtain aux yeux clairs qui venait d’entrer dans ce lieu si paisible.

Alors elle entendit un bruissement d’ailes à côté de ses oreilles... elle était arrivée. Erin se retourna et attrapa le colis à la patte de Fréjus tout en s’assurant qu’elle avait assez d’eau et assez de graines pour se restaurer du voyage.

Puis elle se concentra sur le colis, elle commença par défaire le papier kraft. La robe noire était là, enrobée dans du papier de soie blanc.
Erin se dépêche de retirer ce papier et plaqua contre son cœur, la robe toujours pliée qu’elle n’avait pas eu le cœur d’ouvrir. Aussi murmura t'elle:

- "Je t’aime grande sœur"