Aïe. La douleur. Tu veux l'achever. Aïe. Cette douleur. Tu veux la stopper. Le mal t'enlace de ses chaînes. Tu veux crier, mais tu ne cries pas. Aïe. Crier, mais pas pleurer. Tu n'as pas envie de pleurer. Tu veux juste hurler. Hurler de mal. Aïe.

Aïe. Tu es la seule personne assez idiote pour tomber comme une grosse bouse. Trébuchant sur les racines d'un arbre, il n'y a pas plus comique. Personne ne t'a vu, pourtant. Ou du moins, tu n'as appelé personne. Tu n'as appelé de l'aide nulle part. Tu es bien capable de te débrouiller.

Aïe. Pourtant, tu aurais vraiment besoin de quelqu'un. À cet instant précis. Aïe. La douleur te fait mal. Pourquoi personne ne te voit ? Pourquoi personne ne te vient en aide ? Pourtant, tu ne fais rien pour que l'on te remarque. Tu reste assise, avec la Douleur.

Aïe. Tu tiens fort ta jambe. Tes dois son crispés autour de ta cuisse. Tu observes ce qui te donne la Douleur. En plus de t'être prit un gros coup, tu t'es écorché à vif la chair. Tu sens des vibrations dans l'os de ton tibia. Le bleu sera sûrement énorme. Mais pour l'instant, il est la Douleur.

Aïe. Ça fait mal. Tu fermes les yeux, et essayes de faire ce qu'on t'a toujours dit. Quel idiot celui qui a conseillé de penser à autre chose. Comment penser à autre chose, la Douleur envahit tes pensées, à tel point que tu ne serais même pas en mesure de faire un deux plus deux de tête.

Aïe.



dis moi si tu as un titre un peu plus créatif

Il faisait encore froid dans le Parc de Poudlard mais cela n’avait pas empêché le Serpentard de se rendre sur le terrain de Quidditch pour voir les élèves de sa maison s’entraîner au Quidditch. Bien qu’il n’y jouait plus, il aimait se rendre sur le terrain pour voir les joueurs s’entraîner. Lorsqu’il regardait ces entraînements, une envie de reprendre son balai et les accompagner le déménageait mais il n’était pas sur d’être totalement prêt à reprendre et il n’y avait surtout aucune certitude que le capitaine actuel le reprenne dans l’équipe.

Il avait donc passé plus d’une heure à les regarder évoluer sur le terrain et une fois que les joueurs s’étaient rendus dans le vestiaire, Noah avait quitté le terrain dans l’optique de retourner en salle d’étude pour terminer ce devoir de Défense contre les Forces du Mal qu’il devait rendre à son professeur dans quelques jours. Il traversa donc le parc avec l’esprit ailleurs, il pensait à différentes choses et ne faisait pas réellement attention à ce qui se passait autour de lui.

Mais alors qu’il tourna la tête vers la droite, il aperçut une fillette au sol. Cela le coupa net dans ses pensées et il essaya de voir ce qu’elle était en train de faire. Une chose était sure, elle ne semblait pas dans son état normal. Il n’avait aucune difficulté à voir qu’elle semblait douloureuse et il décida de mettre son devoir de côté pour s’assurer que ce n’était pas trop grave. En s’approchant, il reconnut une jeune fille qu’il avait déjà vu dans sa salle commune. Il ne savait pas son nom mais décida malgré tout de l’aider. Arrivée à sa hauteur, il lui demanda:

« Salut ! Je passais par là et j’ai vu que tu n’avais pas l’air d’aller très bien. Qu’est-ce qu’il t’arrives. »