Du coin de l'œil, Samy observe les filles caresser le bel oiseau. Il se sent extrêmement fier de son travail. L'oiseau était mal en point quand il l'a recueilli, et surtout, il était apeuré. Aujourd'hui, il se laisse approcher sans crainte, preuve qu'il fait confiance à ses soigneurs, et il a bien meilleure mine qu'un mois auparavant. A chaque fois qu'une élève s'approche d'Aethebel, les muscles de l'apprenti se tendent, même s'il n'en laisse rien paraître. Un Augurey reste une espèce sauvage, on ne sait jamais, un mouvement brusque et la créature pourrait mal réagir... Heureusement, tout se déroule à merveille.

Lorsqu'il termine ses explications, il se voit aussitôt assailli d'un flot de questions provenant d'une aiglonne. Ca ne l'étonne pas du tout, décidément les Serdaigle sont vraiment de chouettes personnes, curieuses de tout, passionnées et bienveillantes. Loin d'en être offusqué et de trouver cela malvenu, le jeune homme s'amuse à lui répondre, du mieux qu'il le peut, le sourire aux lèvres.

« Je ne sais pas du tout comment elle fonctionne, elle aurait été enchantée mais l'on est incapable de remettre la main sur le sortilège en question. Alors attend que je me souvienne bien de mon cours, ça commence à dater... »

Samy a étudié les différents créatures à plumes il y a quasiment un an, à la fac, et bien qu'il ait été passionné par le sujet et qu'il s'en soit sorti avec une très bonne note, il lui arrive d'oublier des détails. Il part donc chercher un de ses vieux ouvrages dans une des bibliothèques poussiéreuses de la pièce, et passe à côté de Lilly, qui murmure des gentilles choses à l'Augurey. Cette attention le touche particulièrement, il n'intervient pas pour ne pas les déranger mais saura se souvenir de la douceur et de la sympathie de la fillette. Il sourit dans sa barbe inexistante quand Aethebel tente de mordiller la main de l'élève, innocemment. Elle est joueuse, ça fait plaisir à voir.

Il revient vite avec le livre qu'il cherchait, l'ouvre, et le feuillette.

« J'y suis ! Chapitre 4, l'Augurey. "La plume d'Augurey a la capacité de repousser l'encre, on ne saurait s'en servir pour écrire. Néanmoins, il existe un cas" oui blablabla ça je l'ai déjà dit. Ah, voilà "il s'écoule d'elle un liquide argenté en quantité infinie. Personne n'a jamais su avec certitude de quel liquide il s'agit, même si bon nombre de sorciers sont persuadés qu'on y trouve du sang de licorne, en raison des rumeurs qui courent sur sa couleur grise argentée". Bref, je pense que la plume d'Augurey n'a pas été choisie au hasard, quelqu'un savait très bien ce qu'il faisait ! Je te souhaite d'avoir l'occasion de la voir un jour, bien sûr qu'elle existe encore, elle est dans une petite pièce uniquement accessible au directeur de Poudlard. »

Voyant que les questions se précipitent, il porte son attention sur Laurence.

« On ne sait pas vraiment combien ils sont, étant donné que ces oiseaux sont très timides. En tout cas, ils ne sont pas rares en Grande Bretagne, si on sait où chercher bien sûr. Pardonne-moi je ne pense pas pouvoir mieux répondre que ça à ta question. Par contre, je peux t'assurer que si, ils ont bien été chassés, comme beaucoup de bestioles... Heureusement, ils n'ont jamais disparu. Et puis, tout ça c'est du passé, aujourd'hui personne n'oserait plus les attaquer. »

Il regarde à nouveau Irene, et répond à la suite de ses interrogations.

« Hum, et bien anatomiquement déjà, on voit bien la différence haha. Et puis, les mâles ont la voix bien plus profonde et mélancolique que les femelles. Celle-ci, quand elle piaille, ça rendrait presque joyeux ! Par contre, n'ayant jamais vu la plume d'Acceptation, je suis incapable de t'en dire plus sur sa provenance, navré. Quand tu seras devenue directrice, n'hésite pas à faire des recherches dessus, ça m'intéresserait ! »

Il envoie un clin d'œil malicieux à Irene, et s'approche de Lilly et Léna, toutes deux attroupées autour de l'oiseau.

« Absolument pas dressée non, si elle est si calme c'est qu'elle nous est reconnaissante, et qu'elle est ravie qu'on l'ait soignée. »

Il ne pensait pas créer autant d'engouement autour de l'oiseau. Finalement, malgré le fait qu'ils soient un peu à l'étroit, tout à l'air de très bien se passer. Le sorcier regarde la grosse pendule, et voit qu'il va bientôt être l'heure de nourrir Aethebel.

Au mordillement de l'oiseau elle ne peut retenir un petit "Outch", plus surpris que douloureux. Elle retire alors légèrement sa main, afin d'observer avec attention les intentions d'Aethebel. Elle se concentre sur sa posture, la position de sa tête et l'éclat de ses yeux pour essayer de deviner ce qui a motivé ce petit mordillement. La jeune fille a peur de l'avoir effrayé ou de lui avoir fait mal. Pour autant ses yeux n'expriment aucune animosité, peut-être voulait-elle simplement jouer. "Hey coquine, moi aussi je vais venir te mordiller les pattes tu verras." Dit-elle à la coquine en question en rigolant et en tentant quelques chatouilles délicates à la base de ses ailes, en faisant tout pour ne pas l'effrayer. Puis elle se décale légèrement pour laisser la Serdaigle s'adresser à son tour à l'oiseau, pour autant elle ne s'en éloigne pas trop, souhaitant profiter de cette proximité inespérée.

Elle écoute des deux oreilles les informations de Samy à propos de la Plume spéciale qu'il avait évoquée. Timide ces oiseaux? Etrangement ce spécimen là ne l'est pas tellement. A la place de ce dernier elle se serait probablement éloignée rapidement de cette horde d'humains étranger qui s'approchent beaucoup trop. Tous les caractères sont dans la nature finalement.

- "Incroyable qu'elle soit aussi docile, elle doit vraiment se sentir en sécurité ici. Vous avez vraiment dut bien vous en occuper! On peut avoir un peu plus de détails sur son "sauvetage" d'ailleurs ? Cela m’intéresserait beaucoup de savoir où tu l'as trouvé, si c'est toi qui la trouvé d'ailleurs, et comment toi et Hagrid en avez prit soin pour qu'elle soit aussi pimpante aujourd'hui." Elle adresse un sourire rapide à l'apprenti et un encore plus grand à Aethebel qui reçoit de sa part quelques grattouilles supplémentaires. Lilly ne prête que peu d'attention aux Serdaigles qui se trouvent dans la pièce. Elle les observe rapidement du coin de l'oeil, mais n'a pour le moment pas réellement envie d’interagir avec elles. Profiter de Samy et de l'Augurey lui semble assez satisfaisait. Point de vue que partagent visiblement les autres filles étant donné qu'elles ne se parlent pas non plus entre elles.

- "D'ailleurs en liberté ils ont plutôt tendance à vivre en solitaire où en compagnie avec d'autres membres de leur espèce? Je pose la question car je me demande quel sera son devenir une fois qu'elle sera totalement sur pattes?"

Laurence écoutait avec attention ce que le garde chasse disait et elle trouvait ce qu'il disait très intéressant. En écoutant Irene et Lilly parler, elle se sentait vraiment toute petite, tant de chose lui échappait qu'elle regrettait presque de ne pas avoir prit de quoi écrire pour prendre des notes sur ce qu'elle était en train d'apprendre. Sa curiosité était piqué et maintenant, elle se demandait si les cours de Soins aux créatures magiques étaient aussi intéressant que ce qu'elle était en train d'apprendre. Qu’est ce qu’ils pouvaient bien faire ? Est ce qu’à chaque fois ils rencontraient les animaux ou alors est-ce qu’il y avait beaucoup de cours théoriques ?

La petite brune se posait plein de question, elle appréciait vraiment le garde chasse qui prenait le temps de répondre à toutes les questions et fut ravie d’apprendre qu’il y avait encore plein d’Augurey. Laurence apprit que Aethebel était reconnaissante qu’on l’ai sauvé, mais l’aiglonne se demandait qu’est ce qu’il avait bien put faire qu’elle s’était retrouvée blessée. Lilly demanda si le garde chasse pouvait expliquer comment s’était passer le sauvetage et Laurence approuva totalement ses paroles.

- Oh oui, s’il te plaît, moi aussi j’ai très envie de savoir ! Dit-elle alors pour appuyer sa camarade. Elle mit ensuite ses coudes sur la table en mettant sa tête dans les mains pour pouvoir écouter Samuel. Elle avait hâte d'écouter l'histoire et elle espérait qu'il pourrait répondre. *A moins que cette information soit top secrète ? Se serait moitié cool, moitié pas cool parce que je n'aurais probablement pas le droit de savoir...*

Irene hocha la tête aux réponses de l'apprenti Garde-chasse. Ce dernier prenait la peine et le temps de répondre au flot de question de la jeune Serdaigle et quand il sortit ses livres, œuvres datés semblait-il, Irene ne pu que relever le charme du jeune homme ainsi passionné. L'amour des animaux semblait presque être une spiritualité pour lui, en témoignait le regard qu'il posait sur l'Augurey, puis sur Lilly quand elle murmura des mots doux à l'oreille du volatile.

Quand Samuel mentionna la timidité de la race, Irene jeta un coup d'oeil vers l'oiseau. Il ne paraissait ni craintif, ni gêné par la présence plutôt nombreuse d'humains à son côté. En fait, Aethebel semblait plutôt à l'aise sur sa table. Était-ce sa personnalité, ou bien les soins du Garde-chasse et de son apprenti qui l'avait rendue confiante. Irene se mordit la lèvre pour ne pas laisser s'échapper une nouvelle volée de questions, qui commençaient à s'accumuler dans son esprit comme une nuée de papillons de nuit s'agglutine autour d'une lampe allumée au milieu de la nuit, et prêta attention à la suite des réponses du jeune homme. Elle ne pu par ailleurs pas s'empêcher de rougir au clin d'œil du garçon et, avec la subtilité d'un éléphant, Irene rejeta ses cheveux en arrière pour masquer sa gêne, proposant tout juste un faible sourire en réponse à la plaisanterie qu'il lui avait adressée. Cependant, il avait fait germer une idée dans sa petite caboche. Peut-être qu'Irene, si elle l'osait, pouvait-elle approcher la directrice pour demander à voir la plume d'acceptation qui avait un jour choisit d'inscrire son nom dans le registre de Poudlard. Bon, trouver le moment idéal pour faire une telle demande ne serait pas aisé mais savait-on jamais, peut-être qu'elle aurait l'opportunité de le faire un jour ?

Songeuse, Irene bu une gorgée de thé qui lui brûla presque la gorge, puis s'approcha de l'oiseau en silence, pendant que Lilly posait ses questions. La jeune rousse eut un élan de sympathie pour sa camarade qui venait de poser des questions piquant également la curiosité de la Serdaigle, aussi, offrit-elle un sourire à la Poufsouffle avant de tourner son regard vers le charismatique jeune homme. Une question s'échappa de ses lèvres qu'elle scella presque immédiatement après :
- Il y a beaucoup d'Augurey ici ?

Irene songeait au temps parfois exécrable des Îles de Grande-Bretagne et d'Irlande, repensant aux paroles de l'apprenti sur les douleurs que l'humidité auraient pu causer à ces volatiles, chez leurs ancêtres. Sans mauvais jeu de mot, ça ne devait pas être tous les jours le Printemps pour eux, vu la quantité de précipitation qu'il y avait par an sur ce joli petit coin de la planète. Cela étant dit, l'oiseau ne devait pas non plus provenir d'Equateur ou de tout autre pays chaud certes, mais bien humide du coup.


Désolée pour le retard '

CdC Avril 2021 - Mission n°2 : Mots
CdC Avril 2021 - Mission n°7 : Mots

Le sauvetage d'Aethebel, ça c'était quelque chose, et pourtant son accident était tout de ce qu'il y a de moins extravagant.

« Elle vient d'une réserve anglaise, pas loin de la réserve Moldue de North York Moors. Il a pas mal de groupes scolaires ou de parents qui y emmènent leurs mômes. L'Augurey vit en communauté avec le Jobarbille, là-bas du moins. Un jour, un maître a emmené son groupe de petits et l'un d'eux s'est excité tout seul et a poussé un hurlement. Aethebel a flippé, s'est envolée et sa patte s'est cognée avec beaucoup de force dans un tronc, ça la lui a brisé. Le souci c'est qu'elle est très indépendante comme bestiole, elle ne laissait pas les sauveteurs l'approcher, voulant se soigner elle-même. On a dû l'endormir avec des fléchettes lancées à distance pour qu'elle cesse de se débattre et de se faire du mal. Après ça, on nous l'a envoyée. Comme si ce n'était pas assez, elle a été mal endormie et s'est réveillée pendant le voyage, donc, paniquée, elle s'est coincée une aile dans le grillage. Vous comprenez pourquoi c'est assez époustouflant qu'elle soit si docile maintenant ! »

Samy s'approche de Lilly et caresse avec elle la créature. Sous sa main, il sent le ventre de l'Augurey gargouiller. Chouette, les filles vont pouvoir apprendre à nourir la bête ! Mais avant, il se tourne vers Irene et lui répond.

« Par ici, pas trop non. Jai encore jamais vu d'Augurey dans la forêt interdite mais on en trouve sûrement. En général, ils sont dans des réserves pour rester cachés des Moldus, mais t'inquiète pas, elles sont grandes et c'est clairement leur milieu naturel, rien d'artificiel dans leur habitat. L'intervention sorcière est quasi négligeable. Excusez-moi une minute... »

Samy sort par la grande porte et revient quelques instants plus tard les bras chargés de deux seaux qu'il a pris soin de recouvrir de torchons.

« Ok, à votre avis que mange un Augurey ? Et quel est le plat favori d'Aethebel en particulier ? La première qui trouve commence à la nourrir ! »

L'oiseau ayant senti la délicieuse odeur de son repas se redresse d'un coup, éjecte les mains restées sur son plumage, secoue ses plumes et pousse un piaillement assez assourdissant.

« Oui bon, j'ai jamais dit que son cri était toujours harmonieux. Imaginez-vous qu'Hagrid dort à côté d'elle toutes les nuits haha ! »

Irene avait écouté l'histoire avec attention, c'était effectivement un miracle de voir l'augurey aussi calme. Curieuse, Irene détaillait l'oiseau et s'en approcha aussi doucement pour lui présenter sa main avant de s'aventurer à donner une caresse sur le plumage de l'étrange créature. Les plumes étaient étonnamment douces sous les doigts de la jeune fille.
- T'en as bavé, cocotte... murmura-t-elle avec compassion
Irene reporta néanmoins son attention sur l'apprenti garde-chasse qui répondait à sa question. Mais avant qu'elle puisse lui répondre, il s'éclipsa. L'aiglonne regarda les autres filles présentes avec étonnement et leur adressa en chuchotant :
- Vous pensez qu'elle va accepter d'y retourner ? Vous saviez qu'Hagrid recevait des créatures comme ça ? Je pensais qu'il s'occupait que de celles du Parc...

Quand Samuel revint, Irene se tourna vers lui. A sa question, la jeune fille observant l'oiseau qui ressemblait à un vautour :
- De la viande ?
Elle fit une petite pause, son regard tombant sur le bec de l'oiseau : il lui semblait différent de ceux des vautours et autres oiseaux carnassiers, moins crochu... Tout compte fait, Aethebel ne devait probablement pas se nourrir de carcasse d'animaux mort, aussi Irene tenta à nouveau, songeant à la plupart des oiseaux qu'elle connaissait :
- Ou des insectes ?
Après tout, un autre oiseau était connu pour être un marqueur de temps chez les moldus : l'hirondelle. Irene savait que les hirondelles volaient plus bas quand il allait pleuvoir que quand il faisait beau ; elle avait appris que cet effet était dû au fait que leur nourriture, des moucherons, qui volaient eux-même plus bas, là où la température était favorable à leur survie. Néanmoins, Aethebel n'avait rien d'une hirondelle, aussi, Irene jeta un regard interrogatif vers Laurence, comme cherchant de l'aide, son amie avait peut-être la bonne réponse ?

C'est avec beaucoup d’intérêt que Lilly écoute les détails concernant le sauvetage du bel oiseau. Son histoire lui faisait vraiment mal au cœur. La souffrance qu'elle avait dut endurer était difficile à imaginer. Et la Poufsouffle n'était pas à l'aise avec la souffrance, surtout celle des créatures qui lui était plus difficile à appréhender. Ne pas pouvoir agir était pour elle une grande peur.

Tout comme Irene l'adolescente compati grandement et jette un regard plein de tendresse à la créature. Elle aurait aimé être capable de soulager de telles souffrances.

Elle profitait donc de cet instant en compagnie de l'oiseau avec une curiosité éveillée sans limite. Tout était à prendre dans cette observation, de la posture à l'attitude en passant bien sûr par les différents cris de la créature, tout était nouveau pour la jeune fille. Confronter les informations lues et apprises à la réalité de l'existence de l'Augurey était un exercice passionnant et elle essayait de graver le plus possible dans sa mémoire.

Les questions d'Irene étaient plus que pertinentes et Lilly n'avait bien sûr pas la réponse à celles-ci: «J'espère, c'est là-bas qu'elle serait plus heureuse je pense. Je pensais aussi que seules les créatures du Parc recevaient ses soins. Mais si ça se trouve beaucoup d'autres passent par ici, j'aimerai vraiment en savoir plus là dessus, il y a peut-être de sacrés spécimens» Ses yeux pétillaient à cette idée.

Au retour du jeune adulte, elle prit la suite de la Serdaigle pour tenter elle aussi de répondre.
- « Hmmm oui les insectes c'est possible, je parierai sur de belles chenilles ! Mais j'avais aussi en tête que les Augureys avaient en effet un aliment fétiche mais ça ne me revient pas … C'était une créature ailée je crois... Des papillons ? Des Doxys ? Non, non c'est pas ça. Marmonne-t-elle pour elle plongée dans sa réflexion. Puis d'un coup, l'information semble lui revenir. Ah si ! Si je ne dis pas de bêtise, cela ne serait pas les Fées par hasard ? Enfin ça c'est pour les Augureys en général, pour ce que cette belle demoiselle préfère en particulier et bien je pense que tu vas nous le dire.» Elle se tourne tout sourire vers Samuel. La nourriture ayant une grande place dans la vie de la Poufsouffle, il lui est facile de comprendre qu'il peut en être de même pour beaucoup de créatures. Après tout manger c'était le début du bonheur, et pas que pour les sorciers elle en était certaine.

Devant la réaction de l'oiseau à l'arrivée de son repas, l'adolescente se recule légèrement pour lui laisser l'aisance qu'il semble demander. Elle regarde avec un peu plus d'attention les deux seaux ramenés par le garde-chasse et s'étonne de leurs tailles. Reniflant l'odeur qui s'en dégage à plein nez, elle essai d'en deviner le contenu en attendant la réponse du garde-chasse. N'ayant aucune idée de l'odeur que pourraient avoir des Fées, Doxy ou même Papillons cuits, il lui est difficile de confirmer ou non le contenu des récipients.

Souriant à la remarque de Samuel sur les nuits d'Hagrid, elle comprend cependant parfaitement que cela soit possible. Elle même ne serait pas dérangée de pouvoir veiller à ce point sur une créature le nécessitant, surtout lorsque celle-ci se révèle être aussi majestueuse. Mais quelles étaient les créatures qui ne trouvaient pas grâce aux yeux de la jeune fille, telle était la vraie question.