Izaline sourit à Edmund puis lui répondit d'une voix assurée qu'elle était prête à se lancer. Bien ! Ce problème devrait rapidement être réglé alors ! Elle n'avait plus qu'à faire son sort, y arriver, puis l'aider en retour. Un travail rondement mené !

« Si toi tu es arriver a te co concentrer avec cette méthode il n'y a pas de raison que je n'y arrive pas . Se sera comme un exercice sur soit même, la concentration. » dit-elle tout en attachant ses cheveux — pour éviter qu'ils ne la gênent, sans doute ? Durant ce temps, Edmund la regardait faire en s'efforçant d'être patient. Il ne s'attendait cependant pas à ce qu'elle lui pose une autre question.

Sur quoi elle pourrait se concentrer ? Edmund fut pris de cours par cette phrase pourtant assez simple. Sur quoi pourrait-elle se concentrer ?

Le garçon jeta un coup d'œil circulaire dans la pièce. Il n'y avait pas grand chose de remarquable ici ou qui pût retenir particulièrement l'attention : pas de bruit, pas de source lumineuse forte, pas d'odeur prononcée, rien. Se concentrer tout simplement sur sa respiration devrait suffire non ? C'était, après tout, ce que préconisaient la plupart des livres de méditation. L'enfant entreprit donc de répondre exactement cela à sa camarade.

« Eh bien... vu qu'il n'y a pas de facteur extérieur particulièrement handicapant ici, te focaliser tout simplement sur ta respiration devrait suffire, non ? Ça devrait être facile. »

Pour montrer l'exemple, Edmund plaça sa main sur sa propre poitrine et entreprit d'inspirer et d'expirer de façon très exagérée, soulevant et baissant sa main au rythme de sa respiration.

« Comme ça. C'est plutôt facile donc tu devrais y arriver. »

Elle attenda que Edmund lui réponde il lui dit alors.

« Eh bien... vu qu'il n'y a pas de facteur extérieur particulièrement handicapant ici, te focaliser tout simplement sur ta respiration devrait suffire, non ? Ça devrait être facile


La respiration cela semblait plutôt simple à maîtriser, car c'est vrai qu'il n'y avait rien qui ne pouvait la perturber. Pour que Lizi comprenne correctement ce qu'il lui demander de faire ,il lui montra l'exemple en inspirant et expirant fortement ,ont se seraient cru dans un cours d'anatomie. Ce qui fit sourire la jeune fille, elle s'exécuta immédiatement, elle inspira et expira comme lui avait montrer Edmund. Ce qui la déstressa car elle c'etait stressée pour rien. Elle se sentait prête à essayer à nouveau de lancer le sort qu'elle avait du mal à faire. Elle se mise en position bien droite ,prie une profonde inspiration tout en ferment ses yeux . Elle commença par faire le geste nécessaire à sont sort quand soudain elle s'arrêta nette. Elle se demanda d'un coup ,si elle avait le droit de lancer des sorts en salle d'étude, elle regarda Edmund et lui dit.

J'ai le droit de lancer des sorts ici pas vrai.


Elle réfléchit un moment est ce dit ,si lio était venu pour s'exercer à lancer des sorts cela doit être autorisé, car ou pouvaient t'ont s'entraîner si ce n'est en salle d'étude. Surtout que rien ne préciser si il était autorisé ou pas de lancer des sorts.

Izaline souriait légèrement quand Edmund finit sa petite démonstration. Peut-être que cela l'avait rassurée ? Ou alors elle se moquait de lui. Mais il serait incorrect de sa part de partir du principe qu'elle impolie alors qu'elle ne lui avait donné aucune raison de penser cela d'elle, aussi partit-il du principe qu'elle était tout bonnement plus détendue.

La Poufsouffle se mit alors à imiter les inspirations amples qu'il avait faites auparavant, inspirant bruyamment par le nez puis expirant tout aussi bruyamment par la bouche. Edmund souleva les sourcils d'étonnement. Lors de sa démonstration, il avait exagéré ses gestes afin de les rendre plus perceptibles, pas parce qu'il fallait les effectuer de façon aussi excessive ! Elle devait pourtant bien se rendre compte qu'inspirer aussi violemment était désagréable, non ? Mais c'était aussi sans doute de sa faute : il n'aurait pas dû lui intimer de répéter ses gestes alors qu'il avait volontairement exagéré ses mouvements.

Alors qu'il était sur le point d'interrompre Izaline pour lui expliquer le malentendu, celle-ci cessa son exercice respiratoire et leva sa baguette, comme prête a tenter de lancer son sortilège. Edmund se figea immédiatement puis, lentement afin de ne pas risquer de surprendre la jeune fille, recula de plusieurs pas. Izaline entama le geste nécessaire pour incanter le charme, puis elle s'arrêta brusquement juste avant de prononcer la formule, le bras immobilisé dans les airs juste au-dessus de la plume posée sur le bureau en bois.

Quand il comprit qu'elle n'allait finalement pas faire de magie, le garçon se détendit grandement — à quel moment s'était-il crispé ainsi, d'ailleurs ? — et après quelques secondes il fronça les sourcils. Pourquoi s'était-elle figée ?

Est-ce qu'elle avait oublié la formule ?

Izaline se retourna vers lui et lui posa une fois de plus une question tout à fait inattendue. Le sang-mêlé demeura abasourdi le temps d'une petite seconde le temps de bien comprendre la question. Comment ça si elle peut lancer des sorts ici ? Elle devrait le savoir, c'est marqué dans le règlement. Mais le fait était que tous les élèves ne lisaient pas le règlement. En fait, si les élèves de ce collège étaient un tant soi peu similaire à ceux du collège moldu où il était allé, alors il était très probable qu'il fût le seul élève qui connût le règlement dans le château.
Mais elle m'a pourtant bien vu tenter de lancer le même sortilège tout à l'heure, non ? songea Edmund, toujours confus. Et elle ne pense tout de même pas que je lui proposerais de s'entraîner ici si c'était interdit ? Ce serait tout à fait irresponsable ! Mais bon, au moins j'imagine que ça signifie qu'elle a à cœur de respecter le règlement, même si elle ne le connaît pas. C'est déjà ça...

Après son monologue interne, le garçon répondit enfin à son interlocutrice :

« Oui bien sûr qu'on a le droit de faire de la magie en salle d'étude. Le tout c'est d'être suffisamment discret pour ne pas déranger les éventuels autres élèves qui viendraient travailler ici — il dit cela en montrant d'un geste de la main la salle exceptionnellement complètement déserte — et de ne pas lancer de sortilèges dangereux. Si c'était interdit, je ne t'aurais pas proposé qu'on s'entraîne ici. »

Edmund se sentait légèrement vexé qu'Izaline eût pu penser qu'il aurait pu lui faire faire une entorse au règlement, mais il décida de ne pas se concentrer sur ce sentiment. Il n'était pas là pour faire ami-ami : pour l'heure, il était venu travailler. Son ego passait après le succès de ses études comme lui avait déjà dit son père. Il désigna alors de la main successivement la baguette de sa coéquipière et la plume qui trônait toujours sur la table et lui dit :

« Je t'en prie. »

Il recula de deux pas pour s'éloigner de la sorcière et du sort qu'elle s'apprêtait à lancer, ignora la sueur froide qui coulait le long de son dos à l'idée d'être témoin d'une manifestation de magie, et se mit à observer la fille avec crainte mais aussi intérêt.

Lizi attendait patiemment que Edmund lui répond, sa question lui avait paru bête peut-être, il lui répondit alors.


« Oui bien sûr qu'on a le droit de faire de la magie en salle d'étude. Le tout c'est d'être suffisamment discret pour ne pas déranger les éventuels autres élèves qui viendraient travailler ici — Et de ne pas lancer de sortilèges dangereux. Si c'était interdit, je ne t'aurais pas proposé qu'on s'entraîne ici. »


Lizi regarda autour d'elle, est effectivement la salle était vide , est elle avait bien l'autorisation de s'exercer à lancer des sorts ici. Elle sourit a Edmund et lui dit.


Ma question ta paru s'en doute bête, mais pendant un court instant, j'ai eu un terrible doute, alors j'ai préférée te demander. Maintenant prête à lancer son sort ,elle se positionnant correctement tena sa baguette correctement est lança son sort , tandis que Edmund avait reculé de quelques pas. S'en doute pour sa sécurité, car ont ne sait jamais avec Lizi qui pouvait être maladroite parfois , valait mieux ne courir aucun risque ,pour d'étendre l'atmosphère elle lui dit.


Tu as bien raison de reculer ont ne sait jamais avec moi qui suis distraite je ne voudrais pas te blesser ou autre.

En espérant que celui-ci ne prenne pas la fuite après c'est révélation que Lizi venait de lui avouer. Car ce n'était certainement pas dans son intérêt de rater se sort ,puis Edmund était la pour l'aider en quelque sorte, il lui avait donné de bon conseils pour ce concentrer, donc elle voulait lui montrer qu'elle était Capable de réussir grâce aux précieux conseils, elle ne voulait pas lui faire honte . Parfois elle pouvait être gênée de certaines situations comme c'était le cas aujourd'hui, alors qu'elle savait très bien au fond d'elle que de demander de l'aide ne pouvait être qu'une chose positif. Elle réussit finalement à lancer le sort ,elle c'était parfaitement concentrée. Mais pour être sur d'arriver correctement, elle décida de le relancer une fois encore. Ni une ni deux elle se précipita à lancer son sort .elle la catastrophe, elle en tomba à même le sol. Une fumée blanche flottait dans les airs, elle avait le visage blanc, ainsi que c'est cheveux. Elle regarda Edmund est commença à éclater de rire.

Edmund blêmit à l'aveu d'Izaline. Son cœur manqua un battement et tous ses muscles se crispèrent sous le choc de la peur. Ses yeux s'écarquillèrent, contemplant la distance bien trop faible qui le séparait de sa camarade dont la baguette lui apparaissait maintenant beaucoup plus impressionnante et dangereuse. Était-il réellement possible qu'elle pût le blesser en incantant un simple sortilège de lévitation ? Comment un sortilège de lévitation pourrait-il blesser qui que ce fût ? C'était censé être complètement inoffensif ! Mais il était vrai que la magie était par essence imprévisible. Dangereuse.

Cependant, avant qu'il eût le temps de crier à la Poufsouffle d'arrêter ou de s'enfuir en courant, Izaline agita sa baguette avec précision et prononça la formule du sortilège. Edmund ferma les yeux et se recroquevilla sur lui-même, attendant l'impact qui surviendrait inévitablement... Mais rien n'arriva. Il rouvrit les yeux avec méfiance, s'attendant à ce que la pièce eût brûlé sans qu'il ne l'eût remarqué, que les fenêtres fussent brisées ou que les tables eussent été transformées en botrucs vengeurs, mais il ne vit rien de tel. Tout ce qu'il put constater fut la jeune fille visiblement très contente d'elle-même, et la plume qui lévitait au milieu de la pièce. Après quelques secondes à se remettre de ses émotions, Edmund se releva en tremblotant, prenant appui sur une chaise à proximité pour ne pas surcharger ses jambes affaiblies par le trop plein émotionnel.

Elle avait réussi. En suivant ses conseils la fille était parvenue à lancer correctement le sort — et sans causer aucun dommage collatéral en plus. Il avait réussi. Sonné par la cascade d'émotions qui l'avait éclaboussé, il demeura silencieux, son cœur naviguant difficilement entre excitation t restes de peur.

Cependant, Izaline n'en avait pas terminé là. Sous le regard absent d'Edmund, elle se remit en position, baguette à la main. Tout se passa très rapidement : elle fit un mauvais mouvement et un craquement retentit dans la salle. Une fumée blanche sortit tout à coup de sa baguette et emplit toute la salle, et la Poufsouffle fut projetée au sol. Cheveux et visage de la même couleur que la fumée qui avait envahi la pièce, la fille se retourna vers Edmund prise dans un fou rire.

Edmund, lui, ne riait pas. Le visage figé, les yeux grands ouverts, il était tel une statue de cire. Rien ne laissait transparaître qu'il était encore vivant. Tétanisé, il tentait désespérément de comprendre ce qui venait de se passer, son cerveau échouant à traiter les informations que ses sens lui avaient transmises. Il demeurait parfaitement immobile, debout, appuyé à une chaise. Et soudain le déclic. Il tomba au sol, les membres soumis à des tremblements, et se mit à respirer de plus en plus rapidement. Son visage, plus blanc que neige, laissait apparaître une expression de panique et ses yeux étaient ouverts au point où c'en était dérangeant. Les tremblements de sa cage thoracique à chaque inspiration étaient semblables à des spasmes et son pouls, irrégulier, en aurait presque été audible. Il aurait pu mourir.

Si ce n'avait pas été de la fumée mais des flammes, il serait mort.
Si ce n'avait pas été un craquement mais un explosion il serait mort.
Si Izaline n'avait pas eu des cheveux quelques cheveux blancs mais s'était changée en monstre sanguinaire il serait mort...

Ses pensées étaient un tourbillon dans lequel il s'enfonçait petit à petit, inexorablement, sans même chercher à retourner vers la surface. Se laissant entraîner dans les profondeurs de sa psyché, sa tête commença à tourner, et tourner, et tourner...

Partie dans un horrible fou rire inexplicable, elle ne pouvait s'arrêter de rire aux éclats. Edmund lui était complètement paniqué ,les mots ne lui venait plus il était figé est ressemblait à une statue de cire. Elle n'arrêtait pas de rire, elle se mise alors à relancer le sortilège. Elle la catastrophe elle se retrouva au sol quand à Edmund elle n'arrivait plus à le voir avec toute cette fumée blanche. Ce n'était pas très visible, Lizi toujours au sol à rire bêtement ne voyait pas que Edmund était en détresse. Elle décida de se relever tant bien que mal pour allait voir comment Edmund aller. Et à vrai dire sa n'allait pas du tout ne voulant le paniquer encore plus qu'il ne l'était déjà, elle essuie don visage secoué ses vêtements et cours chercher l'infirmier pour lui venir en aide. Elle espérait ne pas avoir causé trop de problèmes à Edmund. Elle ramassa toutes ses affaires car il était grand temps pour elle d'arrêtait ses bêtises. Et de revenir les pieds sur terre, car de voir son camarade dans cette état l'avait secoué, il était là pour l'aider pas pour être mal ou souffrir à cause de Lizi. Elle s'excusa auprès de lui ,une fois qu'il allait mieux . Elle avait quand même réussie grâce à tous c'est conseils. Elle se rappellera de cette journée longtemps. Elle sortie de la salle d'étude, pour rejoindre son dortoir pour se débarbouiller un peu car elle fesait peur à voir .

Fin du rp pour moi. Merci beaucoup Edmund.

La suite se passa dans un brouillard opaque. Il demeura parfaitement immobile, les souffles rauques qui animaient sa cage thoracique de plus en plus vite étaient le seul indice témoignant qu'il était encore en vie.

Il remarqua une personne allant et venant dans la pièce, puis l'oublia.

Devant ses yeux blancs, des scènes oubliées, perdues — ou presque — dans le labyrinthe de sa mémoire, d'ordinaire tapies derrière un mur ténébreux se jetaient sur lui, songes éveillés au terrifiant écho de vérités passées. Edmund les vit — les vécut — puis les oublia aussi.

Il ne sut pas combien de temps il demeura dans cette salle, ne sut pas s'il avait été seul tout le temps ou si d'autres étaient venus et l'avaient laissé, n'aurait su décrire ce qui s'était passé. Lorsqu'il reprit conscience de ses alentours, il était presque seul : une Poufsouffle aux longs cheveux blonds était là, à le fixer avec angoisse.

Il se souviendrait s'être levé difficilement. Il se souviendrait l'avoir vue tourner la tête vers lui et se confondre en excuses qu'il ne comprit qu'à moitié. Il se souviendrait la voir prendre ses affaires et quitter la pièce.

Il ne se souviendrait pas récupérer ses propres affaires et quitter la salle après être demeuré seul, debout, pendant si longtemps.

Il ne se souviendrait pas avoir marché tel un fantôme jusqu'à sa salle commune dont il parvint à ouvrir la porte par miracle.

Il ne se souviendrait pas de l'explosion et de la fumée blanche, avalées par le mur noir qui gardait bien d'autres démons derrière lui.

Sans se souvenir pourquoi, il ne retournerait jamais dans la salle d'étude.