Le temps d'un éclair
Vendredi 8 décembre 2045,
Avec @Britanny Huggins
Avec @Britanny Huggins
Ce ne sont pas de légères gouttes élégantes qui ruissellent le long les vitres. Mais des torrents d’eau, ballotés par le vent dans toutes les directions. Un tourbillon d’électricité presque palpable. A l'abri sous une arche de pierre, j'admire les éclairs qui illuminent le ciel morose de ce début de matinée. Mes camarades de deuxième année l'observent sûrement depuis la salle d'Histoire de la Magie. Je devrais sans doute prendre exemple sur eux mais n'ai pas la force de faire un pas en arrière. Comment le pourrais-je alors que la nature m’offre un spectacle d'une telle pureté ?
Ethan m’a appris un peu plus tous les jours à profiter de chaque instant. Cet enfant de dix ans sait plus que quiconque que la vie peut prendre fin, si brusquement et à tout instant au beau milieu d’une phrase. C'est injuste, d'ailleurs. Mais cela lui a apporté bien plus de sagesse que je n'en possède. Moi, la grande sœur, celle qui s'était promis de le protéger… et bel et bien la plus fragile des deux. Mais j’ai à présent moins de mal à me l’avouer,
Ce qui
Me rend
Plus forte.
J’avance la main droite hors de mon refuge, hésitante. Elle se retrouve trempée en à peine quelques secondes. Avec un léger sourire, je me contente de lever à nouveau les yeux vers les nuages sans avoir le réflexe de m’essuyer sur ma cape. Ils semblent gorgés d'une énergie aussi magnétique que menaçante se déversant directement dans mes veines. J'ai la subite conviction que je pourrais me laisser emporter par cette danse orageuse sans qu'il n'y ait de conséquences.
Aussi loin que je me souvienne, cette émotion s'est toujours manifestée chez moi. Lorsque les autres écoliers hurlaient de joie à l’idée de pouvoir enfin profiter des vacances, de la mer et du soleil, je n’avais qu’une idée en tête : courir au beau milieu des tempêtes qui auraient lieu au mois de juillet. Si cette agitation a pour effet d'accélérer les battements de mon cœur et de mettre tous mes sens en alerte, c'est peut-être car elle est simplement
Le reflet
De ma goutte
D'eau jumelle?
Le grondement du tonnerre résonne à mes oreilles comme une invitation. C'est plus fort que moi ; je me jette à corps perdu dans l'averse. Ma vue se brouille bientôt mais la sensation de la pluie frappant mon visage de plein fouet est exquise. Je lève les bras et commence à tournoyer sur moi-même. Pas à la manière de la danseuse qu'ils auraient voulu que je sois... mais comme l'enfant que je suis, bien vivante et un sourire épanoui sur les lèvres.
Et voici, en espérant que ce début te plaise
Dernière modification par Ella Davis le 11 août 2021, 17:53, modifié 1 fois.
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Le temps d'un éclair
Vendredi 8 décembre 2045
Au matin
Au matin
Britanny s'était levée tôt ce matin-là. En réalité, cela faisait quatre jours qu'elle avait le même rituel : une des première assise dans la Grande Salle, ne souhaitant louper aucun hibou, aucun courrier. Et si rien n'était livré pour elle, elle se rendait dans la volière jusqu'au début des cours, puis y retournait le midi, puis y repassait le soir. La fillette attendait une réponse importante. Ses projets pour Noël. Elle allait savoir ce que ses parents avaient décidé. Rentrer pour les fêtes de fin d'années ? Retrouver son père ? Sa mère ? Les deux ? A Leeds ? A la Citadelle ? Avec ses frères ? Tant de questions. La rousse était allée voir son frère plus tôt cette semaine. Peut-être avait-il déjà une idée de ce qui allait se décider ? Mais Charlie ne savait pas, et ne voulait pas en parler. Il était toujours en colère pour ce déménagement. Cependant, il avait senti que sa petite sœur espérait beaucoup. Trop. Il l'avait préparé au fait que tous les deux pourraient passer ces vacances au château cette année.
En ce vendredi matin, rien lors du dépôt de courrier. Mais, alors qu'elle allait quitter la volière pour se rendre en Histoire de la Magie, un hululement la surpris. C'était Stockholm, à n'en point douter. Elle remonta les marches et s'appuya sur l'ouverture qui formait une fenêtre dans cette tour. La chouette se posa sur le rebord et déposa la lettre où le prénom de l'anglaise était inscrit. L'autre était destinée à son frère. Britanny lui donna une friandise et se précipita pour ouvrir son courrier. Le cours d'Histoire de la Magie était loin. Il disparut complètement de son esprit lorsque le verdict tomba. La situation à l'extérieur était trop instable. Plus de sécurité à Poudlard. Les deux derniers enfants Huggins passeraient les fêtes au château. Sans aucun des deux parents. Elle avait glissé sur le sol au fil de sa lecture. Charlie avait essayé de la préparer à cette éventualité, mais la déception était grande. Encore plusieurs mois avant de revoir sa mère et Oslo. Ainsi que son père et son autre frère. Des larmes lui échappèrent. Elle resta un moment assise sur le sol, la lettre posée à ses côtés, ses bras autour de ses genoux. Le temps de se calmer et de dissiper son regret.
En reprenant le chemin du château, l'anglaise marchait d'un pas trainant. Elle était trempée. Peu importe. Un autre grondement dans le ciel. Et, dans un éclair, une silhouette. Une fille. Le visage tourner vers le ciel sombre, la mine apaisée, les bras en l'air, comme libérée. Ce spectacle fit stopper la rousse. Elle se souvenait de cette fois avec Oslo. Ils avaient passé toute la journée dans le jardin à jouer ensemble. Et alors que la pluie s'était mise à tomber, tout cela paraissait encore plus drôle pour les deux compères. Elle tournoyait sur elle-même, le Golden jappant autour d'elle. Elle avait tourné exactement comme cette fille là-bas. Un sourire naquit sur ses lèvres. Sans y penser, Britanny s'avança vers la elle. Elle avait l'impression qu'elle avait créé une bulle de sérénité autour d'elle. Et cela l'attirait. Elle resta à distance, quelques petits mètres les séparaient. Mais c'était suffisant. La rouquine releva à son tour le visage vers le ciel en fermant les yeux. Elle abandonna son sac et cette lettre sur l'herbe, pour lever légèrement les bras, paumes tournées vers le ciel. Un rire sortit de ses lèvres. Ca faisait du bien.
En ce vendredi matin, rien lors du dépôt de courrier. Mais, alors qu'elle allait quitter la volière pour se rendre en Histoire de la Magie, un hululement la surpris. C'était Stockholm, à n'en point douter. Elle remonta les marches et s'appuya sur l'ouverture qui formait une fenêtre dans cette tour. La chouette se posa sur le rebord et déposa la lettre où le prénom de l'anglaise était inscrit. L'autre était destinée à son frère. Britanny lui donna une friandise et se précipita pour ouvrir son courrier. Le cours d'Histoire de la Magie était loin. Il disparut complètement de son esprit lorsque le verdict tomba. La situation à l'extérieur était trop instable. Plus de sécurité à Poudlard. Les deux derniers enfants Huggins passeraient les fêtes au château. Sans aucun des deux parents. Elle avait glissé sur le sol au fil de sa lecture. Charlie avait essayé de la préparer à cette éventualité, mais la déception était grande. Encore plusieurs mois avant de revoir sa mère et Oslo. Ainsi que son père et son autre frère. Des larmes lui échappèrent. Elle resta un moment assise sur le sol, la lettre posée à ses côtés, ses bras autour de ses genoux. Le temps de se calmer et de dissiper son regret.
En reprenant le chemin du château, l'anglaise marchait d'un pas trainant. Elle était trempée. Peu importe. Un autre grondement dans le ciel. Et, dans un éclair, une silhouette. Une fille. Le visage tourner vers le ciel sombre, la mine apaisée, les bras en l'air, comme libérée. Ce spectacle fit stopper la rousse. Elle se souvenait de cette fois avec Oslo. Ils avaient passé toute la journée dans le jardin à jouer ensemble. Et alors que la pluie s'était mise à tomber, tout cela paraissait encore plus drôle pour les deux compères. Elle tournoyait sur elle-même, le Golden jappant autour d'elle. Elle avait tourné exactement comme cette fille là-bas. Un sourire naquit sur ses lèvres. Sans y penser, Britanny s'avança vers la elle. Elle avait l'impression qu'elle avait créé une bulle de sérénité autour d'elle. Et cela l'attirait. Elle resta à distance, quelques petits mètres les séparaient. Mais c'était suffisant. La rouquine releva à son tour le visage vers le ciel en fermant les yeux. Elle abandonna son sac et cette lettre sur l'herbe, pour lever légèrement les bras, paumes tournées vers le ciel. Un rire sortit de ses lèvres. Ca faisait du bien.
@Ella Davis me voilà enfin. J'espère que cela te va
5ème année RP en 2048-2049 - Luca Hollestelle comme référence physique, svp ne pas l'utiliser
Membre du M.E.R.L.I.N. - Lune #800000
Le temps d'un éclair
Je virevolte de moins en moins droit, ignorant résolument le tournis, dans une parfaite incohérence sans mensonges ni façades. Juste moi. Innocente. Seule. Libre. Je visualise cette enfant aux yeux bruns et rieurs. Elle vivait au jour le jour sans se faire de souci, et si je sens cette présence en moi, c'est peut-être malgré tout qu'elle ne m'a jamais quittée ? Certains sont pressés de l'oublier. D'autres y ont été contraints. Et j'en suis certaine, chacun a sa manière de faire revenir l'enfant qu'il a été à la vie...
Le grondement de l'orage finit de me convaincre qu'ils ne pourront jamais me mettre en cage. Je souris de mon arrogance ; mes professeurs ne seront sûrement pas de cet avis. Et pourtant il y a des choses belles, affreuses et vraies dehors auxquelles une salle de classe ne me préparera jamais. Je tournoie un peu plus encore, jouant avec les limites, laissant l’odeur de la terre humide m'envelopper toute entière, le froid rougir mon nez et mes joues.
Accompagner
Les éclairs
D'une dernière
Danse.
Un bruit. Un bruit vient percer ma petite bulle de folie. J'ouvre brusquement les yeux, le cœur battant, redoutant la présence d'un préfet ou d'un professeur au loin. Légèrement chancelante, c'est avec soulagement – et peut-être une pointe d'irritation – que je découvre une fille aux longs cheveux roux derrière moi, paumes tournées vers le ciel et les yeux fermés. Je mets quelques secondes à reconnaître Britanny dans ces traits à cause de la pluie qui brouille ma vue ; nous partageons cette année le même dortoir au sommet de la tour de Gryffondor, sous les combles et près des étoiles. Celui qui me rappelle ma chambre.
Je me mords la lèvre, assaillie par un mélange d'émotions contradictoires. En un an et demi, on on ne s'est jamais adressé la parole. De même que j'ai évité la majorité des filles du dortoir ; elles ont eu tout le loisir de me juger effacée, farouche ou même franchement antipathique, et je ne saurais leur donner tort. Je ne sais pas vraiment comment défaire ma personnalité de celle que je donne à voir aux autres.
Pourquoi
Viens-tu
Ici,
Je reste là les bras ballants, méfiante, ne sachant comment réagir face à cette parfaite inconnue... avant de me rendre compte qu'elle semble trempée de l'intérieur. Comme je l'ai été, à une époque où il n'y avait plus personne pour me faire voir la vie sous un autre angle. A une époque où j'en aurais eu besoin. Sans réfléchir davantage, je dévale alors la colline en hurlant comme je l'ai fait tant de fois pour me libérer de l'orage dans ma tête. Elle peut me suivre, si elle le veut.
@Britanny Huggins
Le grondement de l'orage finit de me convaincre qu'ils ne pourront jamais me mettre en cage. Je souris de mon arrogance ; mes professeurs ne seront sûrement pas de cet avis. Et pourtant il y a des choses belles, affreuses et vraies dehors auxquelles une salle de classe ne me préparera jamais. Je tournoie un peu plus encore, jouant avec les limites, laissant l’odeur de la terre humide m'envelopper toute entière, le froid rougir mon nez et mes joues.
Accompagner
Les éclairs
D'une dernière
Danse.
Un bruit. Un bruit vient percer ma petite bulle de folie. J'ouvre brusquement les yeux, le cœur battant, redoutant la présence d'un préfet ou d'un professeur au loin. Légèrement chancelante, c'est avec soulagement – et peut-être une pointe d'irritation – que je découvre une fille aux longs cheveux roux derrière moi, paumes tournées vers le ciel et les yeux fermés. Je mets quelques secondes à reconnaître Britanny dans ces traits à cause de la pluie qui brouille ma vue ; nous partageons cette année le même dortoir au sommet de la tour de Gryffondor, sous les combles et près des étoiles. Celui qui me rappelle ma chambre.
Je me mords la lèvre, assaillie par un mélange d'émotions contradictoires. En un an et demi, on on ne s'est jamais adressé la parole. De même que j'ai évité la majorité des filles du dortoir ; elles ont eu tout le loisir de me juger effacée, farouche ou même franchement antipathique, et je ne saurais leur donner tort. Je ne sais pas vraiment comment défaire ma personnalité de celle que je donne à voir aux autres.
Pourquoi
Viens-tu
Ici,
Là où je n'ai
Comme amie
Que la pluie ?
Comme amie
Que la pluie ?
Je reste là les bras ballants, méfiante, ne sachant comment réagir face à cette parfaite inconnue... avant de me rendre compte qu'elle semble trempée de l'intérieur. Comme je l'ai été, à une époque où il n'y avait plus personne pour me faire voir la vie sous un autre angle. A une époque où j'en aurais eu besoin. Sans réfléchir davantage, je dévale alors la colline en hurlant comme je l'ai fait tant de fois pour me libérer de l'orage dans ma tête. Elle peut me suivre, si elle le veut.
@Britanny Huggins
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Le temps d'un éclair
Les gouttes de pluie remplaçaient les quelques larmes qui s'étaient accrochées à ses joues. Les traces de sa déception disparaissaient peu à peu, laissant place à un visage juste mouillées par le temps désastreux de Poudlard. Britanny tremblait de froid mais frissonnait de bien-être. Elle allait être malade, à coup sûr. Elle devra faire une cure de Pimentine et chocolats chauds. Dans ses oreilles résonnait les aboiements lointains d'Oslo, imaginaires, ainsi que les pas de l'autre fille. Ils écrasaient les brins d'herbe, les noyant dans les flaques d'eau, dans un "clap" irrégulier. C'était comme si elle avait mis le temps sur pause, et qu'elle profitait simplement du moment présent, sans réfléchir à cette séparation qui lui faisait mal. A cette situation à laquelle elle ne voyait pas la fin. Elle était dans son jardin, à Leeds, à rire avec son chien tandis que ses parents lui criaient de rentrer avant d'attraper froid. Comme ce fameux jour, elle se dit que son père allait venir la chercher tandis que sa mère aurait préparé une serviette en secouant la tête, blasée mais amusée.
Le son du ciel en colère et des trombes d'eau finirent par complètement dissiper les jappements d'Oslo dans la tête de la rouquine. C'est à ce moment là qu'elle se rendit compte que les pas de sa camarade s'éteint eux aussi arrêtés. Elle ouvrit les yeux, en sentant d'autres sur elle. A cet instant, elle se rendit compte que l'autre sorcière n'était autre qu'Ella. Les deux filles partageaient le même dortoir dans la tour Gryffondor. Depuis qu'elle avait intégrer Poudlard, l'anglaise n'avait pas vraiment parlé à Ella. Simplement parce qu'aller vers les autres n'est pas dans sa nature, le rejet voit le jour si facilement. Et, quant à elle, elle ne parlait pas beaucoup non plus... En tout cas, elle ne parlait pas à Britanny. Je préfère l'ignorance à l'hypocrisie, si elle m'aime pas, c'est bien comme ça. Elle n'avait jamais réellement prêter attention à Ella, puisque cette dernière en faisait de même. La fillette n'avait jamais craint qu'elle s'en prenne à elle, elle semblait du genre à ne pas s'intéresser plutôt que de malmener.
Mais, aujourd'hui, Ella la regardait vraiment. Elle ne semblait pas heureuse de la voir. Inconsciemment, Britanny avait fait un pas en arrière, prête à s'excuser et à partir avant les mots durs. Mais l'autre Gryffondor n'en fit rien. Elle se retourna simplement et se mit à courir en hurlant, dévalant la colline à une vitesse folle. Mais elle va glisser ! Cependant, une autre pensée la traversa. Elle n'avait rien dit. Elle n'avait finalement pas refusé la présence de la rousse. Le cri n'avait rien de rageant, mais était juste libérateur. Britanny regarda autour d'elle, mais le parc était désert à cette heure. Jamais elle n'aurait pu faire ça dans son ancienne école. Déjà qu'on me trouvait bizarre. Non, elle se comportait comme ça seulement avec Charlie et Oslo, les deux étant de grands joueurs. Elle avait envie de suivre Ella. Envie de hurler pour se libérer de ce qu'il se passait autour d'elle. Mais elle avait peur que sa camarade souhaitait juste être seule. Elle récupéra son sac et y fourra sa lettre - qui partait en lambeau. Elle souffla et le balança sous un arbre proche de là. Puis elle courut à la suite d'Ella.
Aucun cri de sa part, mais un sourire énorme sur le visage. Elle attendait le moment où elle allait glisser sur une flaque. Il ne fallut que quelques secondes. Elle se retrouva sur le dos puis descendu la colline couchée, débaroulant sans amorcer un quelconque geste pour s'arrêter. Elle arriva enfin en bas, pleine de boue sur sa chemise blanche immaculée. De nouveau, le rire explosa. Allongée sur le dos, en étoile, son corps tremblait sous sa joie. Ella ne devait être qu'à quelques mètres, mais Britanny avait le regard fixée sur la colline qu'elle venait de dévaler.
- Carrément mieux que l'Histoire de la Magie.
Elle souffla de contentement.
Le son du ciel en colère et des trombes d'eau finirent par complètement dissiper les jappements d'Oslo dans la tête de la rouquine. C'est à ce moment là qu'elle se rendit compte que les pas de sa camarade s'éteint eux aussi arrêtés. Elle ouvrit les yeux, en sentant d'autres sur elle. A cet instant, elle se rendit compte que l'autre sorcière n'était autre qu'Ella. Les deux filles partageaient le même dortoir dans la tour Gryffondor. Depuis qu'elle avait intégrer Poudlard, l'anglaise n'avait pas vraiment parlé à Ella. Simplement parce qu'aller vers les autres n'est pas dans sa nature, le rejet voit le jour si facilement. Et, quant à elle, elle ne parlait pas beaucoup non plus... En tout cas, elle ne parlait pas à Britanny. Je préfère l'ignorance à l'hypocrisie, si elle m'aime pas, c'est bien comme ça. Elle n'avait jamais réellement prêter attention à Ella, puisque cette dernière en faisait de même. La fillette n'avait jamais craint qu'elle s'en prenne à elle, elle semblait du genre à ne pas s'intéresser plutôt que de malmener.
Mais, aujourd'hui, Ella la regardait vraiment. Elle ne semblait pas heureuse de la voir. Inconsciemment, Britanny avait fait un pas en arrière, prête à s'excuser et à partir avant les mots durs. Mais l'autre Gryffondor n'en fit rien. Elle se retourna simplement et se mit à courir en hurlant, dévalant la colline à une vitesse folle. Mais elle va glisser ! Cependant, une autre pensée la traversa. Elle n'avait rien dit. Elle n'avait finalement pas refusé la présence de la rousse. Le cri n'avait rien de rageant, mais était juste libérateur. Britanny regarda autour d'elle, mais le parc était désert à cette heure. Jamais elle n'aurait pu faire ça dans son ancienne école. Déjà qu'on me trouvait bizarre. Non, elle se comportait comme ça seulement avec Charlie et Oslo, les deux étant de grands joueurs. Elle avait envie de suivre Ella. Envie de hurler pour se libérer de ce qu'il se passait autour d'elle. Mais elle avait peur que sa camarade souhaitait juste être seule. Elle récupéra son sac et y fourra sa lettre - qui partait en lambeau. Elle souffla et le balança sous un arbre proche de là. Puis elle courut à la suite d'Ella.
Aucun cri de sa part, mais un sourire énorme sur le visage. Elle attendait le moment où elle allait glisser sur une flaque. Il ne fallut que quelques secondes. Elle se retrouva sur le dos puis descendu la colline couchée, débaroulant sans amorcer un quelconque geste pour s'arrêter. Elle arriva enfin en bas, pleine de boue sur sa chemise blanche immaculée. De nouveau, le rire explosa. Allongée sur le dos, en étoile, son corps tremblait sous sa joie. Ella ne devait être qu'à quelques mètres, mais Britanny avait le regard fixée sur la colline qu'elle venait de dévaler.
- Carrément mieux que l'Histoire de la Magie.
Elle souffla de contentement.
@Ella Davis
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Le temps d'un éclair
Je cours plus vite que ce dont mes jambes sont capables, la pluie battant mon visage avec fougue. Tandis que l'orage semble gronder de bonheur et de vie, je songe que je laisse de moins en moins le regard des autres influencer mon comportement. Même quand on déteste faire des vagues, pourquoi s'en priver si elles nous rendent heureux ? Elle peut me juger. Raconter à tout le monde que je suis folle. A moins qu'elle le soit un peu aussi, après tout. Arrivée en bas, – en un seul morceau, ce qui relève du miracle – je jette un œil à mes chaussures : elles sont foutues, et je ne peux retenir un sourire.
Faisant volte-face, j'aperçois au loin une silhouette qui s’élance à son tour. J'essaie alors de me remémorer ce que je sais de Britanny. Je crois qu'elle fait partie de l'équipe de Quidditch avec Anna, mais c'est tout. C'est étrange de se rendre compte que l'on peut côtoyer une personne pendant des mois sans lui prêter aucune attention ; comme quoi je peux être très centrée sur moi-même, sur ce qui compte à mes yeux et en occulter tout le reste... je me laisse tomber dans l'herbe sans égards pour ma robe jusque là encore propre. Britanny finira par arriver en bas, et à ce moment, regrettera-t-elle de m'avoir suivie ?
Le doute
Est un
Ami
Toxique.
Lorsque je relève la tête quelques secondes plus tard, Britanny s'est évaporée. Enfin, je le crois avant de remarquer le boudin roulant qui dévale la pente à toute vitesse, finissant sa course à deux mètres d'un arbre. Ouf. Je dois me mordre la joue pour contenir le fou-rire qui me monte aux narines. Quoi qu'il en soit, je n'aimerais pas devoir expliquer à Mr. Mason que ma camarade s'est blessée en me suivant sous l'averse – de surcroît pendant le cours de Miss Montmort. Je m'avance alors à sa rencontre, m'apprêtant à lui demander si tout va bien lorsqu'un rire tonitruant sort de sa gorge.
Je perçois son affirmation malgré le martèlement de la pluie, et décide que je l'apprécie pour l'instant. *Les gens mentent* Pour la première fois depuis un bon bout de temps, je revois le visage de Fanny. Elle a fait de cette petite fille paumée sa meilleure amie. Elle lui a présenté Alex, le bel et drôle Alex. Et puis du jour au lendemain, sa vie est devenue un enfer. Je secoue la tête, refusant de laisser ces souvenirs l'emporter sur le présent. Inspirer. Adieu, Fanny. Rien que pour toi, je ne bégayerai pas. Je tends une main à la flasque visqueuse à mes pieds :
« C’est clair ! »
@Britanny Huggins
Faisant volte-face, j'aperçois au loin une silhouette qui s’élance à son tour. J'essaie alors de me remémorer ce que je sais de Britanny. Je crois qu'elle fait partie de l'équipe de Quidditch avec Anna, mais c'est tout. C'est étrange de se rendre compte que l'on peut côtoyer une personne pendant des mois sans lui prêter aucune attention ; comme quoi je peux être très centrée sur moi-même, sur ce qui compte à mes yeux et en occulter tout le reste... je me laisse tomber dans l'herbe sans égards pour ma robe jusque là encore propre. Britanny finira par arriver en bas, et à ce moment, regrettera-t-elle de m'avoir suivie ?
Le doute
Est un
Ami
Toxique.
Lorsque je relève la tête quelques secondes plus tard, Britanny s'est évaporée. Enfin, je le crois avant de remarquer le boudin roulant qui dévale la pente à toute vitesse, finissant sa course à deux mètres d'un arbre. Ouf. Je dois me mordre la joue pour contenir le fou-rire qui me monte aux narines. Quoi qu'il en soit, je n'aimerais pas devoir expliquer à Mr. Mason que ma camarade s'est blessée en me suivant sous l'averse – de surcroît pendant le cours de Miss Montmort. Je m'avance alors à sa rencontre, m'apprêtant à lui demander si tout va bien lorsqu'un rire tonitruant sort de sa gorge.
Je perçois son affirmation malgré le martèlement de la pluie, et décide que je l'apprécie pour l'instant. *Les gens mentent* Pour la première fois depuis un bon bout de temps, je revois le visage de Fanny. Elle a fait de cette petite fille paumée sa meilleure amie. Elle lui a présenté Alex, le bel et drôle Alex. Et puis du jour au lendemain, sa vie est devenue un enfer. Je secoue la tête, refusant de laisser ces souvenirs l'emporter sur le présent. Inspirer. Adieu, Fanny. Rien que pour toi, je ne bégayerai pas. Je tends une main à la flasque visqueuse à mes pieds :
« C’est clair ! »
@Britanny Huggins
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Le temps d'un éclair
Toujours dans l'euphorie du moment, Britanny ne remarqua pas tout de suite qu'Ella n'était qu'à quelques mètres, ni qu'elle avait finit par s'approcher d'elle. Elle se dit qu'elle était bien là, sans élèves qui la regardait bizarrement parce qu'elle avait fait ce qu'elle avait envie. Sans avoir à réfléchir sur ce qu'elle faisait, au cas où cela apporterai l'attention sur elle. Non, en plein mois de décembre et sous cette pluie battante, personne n'osait vraiment s'aventurer en dehors du château. Aucun élève de sa promotion n'était là à l'observer, puisqu'ils étaient normalement tous assis sur une chaise, dans la salle d'Histoire de la Magie, à écouter le cours dynamique mais pas intéressant de Miss Montmort. Enfin, c'était son avis personnel. Personne. Sauf Ella.
La rouquine se souvint de sa présence lorsqu'elle prit la parole. Toujours allongée au sol, l'anglaise tourna la tête dans sa direction en entendant son approbation. Aucune hypocrisie apparente, elle semblait sincère. Autant que sa main tendue. Britanny ne répondit rien, se contentant de continuer de sourire. Elle se redressa un peu et accepta l'aide de l'autre Gryffondor. Elle aimait sa Maison. Elle y avait rencontré que des personnes qui l'accepte sans réels problèmes. La première avait été Arya. Puis Esmée, ses coéquipiers de Quidditch, Raphaëla avec qui elle s'était entrainée. L'exception avait été Maxine. Mais Ella semblait faire partie de ces personnes qui ne jugeait pas, même si elle ne l'exprimait pas particulièrement. Plus même, elle était une bouffée d'air frais aujourd'hui. Parfois, tout ce qu'on a besoin c'est crier un bon coup.
Elle avait étrangement plus de mal avec les Serpentard - ses expériences avec Lexa et Hannah n'étant pas fameuses. Elle ne savait pas comment se comporter avec Henry, de Serdaigle. C'était comme si elle marchait sur des œufs d'Occamy. A Poufsouffle, elle appréciait particulièrement Ewen et Kevin. C'était toujours un plaisir de passer du temps avec eux.
- Merci.
Debout, elle passa sa main sur ses vêtements pour essayer d'enlever le surplus de boue. Cependant, étant trempée, elle ne fit qu'étaler la mixture. Constatation faite, elle haussa les épaules. De toute façon, sa tenue était fichue. Elle se rapprocha de l'arbre afin de s'abriter de la pluie. Elle ne ressentait pas le besoin de parler avec Ella. Et puis, elle-même n'était pas bavarde. Non ? Prenant une grande inspiration, l'odeur caractéristique de la pluie l'envahit. Rapidement, une constatation la fit grimacer.
- C'est la première fois que je saute les cours...
Elle avait plus parlé pour elle que pour alimenter la conversation. C'était juste étrange : de toute sa scolarité, jamais elle n'avait loupé un cours. Simplement parce qu'elle s'était toujours dit que devoir le rattraper lui ferait perdre un temps fou. Du temps gaspillé. Mais pour le moment, cela ne l'inquiétait pas.
Levant la tête, elle nota que les branches étaient basses. Des mois qu'elle n'avait pas grimpé. Elle se tourna vers le tronc et - en s'aidant de ses imperfections - atteignit la première grosse branche. A environ deux mètres du sol, elle s'y assit et observa le parc vide. Reportant son attention en bas, elle sourit à la Gryffondor en tendant à son tour sa main.
- Tu veux grimper ?
La rouquine se souvint de sa présence lorsqu'elle prit la parole. Toujours allongée au sol, l'anglaise tourna la tête dans sa direction en entendant son approbation. Aucune hypocrisie apparente, elle semblait sincère. Autant que sa main tendue. Britanny ne répondit rien, se contentant de continuer de sourire. Elle se redressa un peu et accepta l'aide de l'autre Gryffondor. Elle aimait sa Maison. Elle y avait rencontré que des personnes qui l'accepte sans réels problèmes. La première avait été Arya. Puis Esmée, ses coéquipiers de Quidditch, Raphaëla avec qui elle s'était entrainée. L'exception avait été Maxine. Mais Ella semblait faire partie de ces personnes qui ne jugeait pas, même si elle ne l'exprimait pas particulièrement. Plus même, elle était une bouffée d'air frais aujourd'hui. Parfois, tout ce qu'on a besoin c'est crier un bon coup.
Elle avait étrangement plus de mal avec les Serpentard - ses expériences avec Lexa et Hannah n'étant pas fameuses. Elle ne savait pas comment se comporter avec Henry, de Serdaigle. C'était comme si elle marchait sur des œufs d'Occamy. A Poufsouffle, elle appréciait particulièrement Ewen et Kevin. C'était toujours un plaisir de passer du temps avec eux.
- Merci.
Debout, elle passa sa main sur ses vêtements pour essayer d'enlever le surplus de boue. Cependant, étant trempée, elle ne fit qu'étaler la mixture. Constatation faite, elle haussa les épaules. De toute façon, sa tenue était fichue. Elle se rapprocha de l'arbre afin de s'abriter de la pluie. Elle ne ressentait pas le besoin de parler avec Ella. Et puis, elle-même n'était pas bavarde. Non ? Prenant une grande inspiration, l'odeur caractéristique de la pluie l'envahit. Rapidement, une constatation la fit grimacer.
- C'est la première fois que je saute les cours...
Elle avait plus parlé pour elle que pour alimenter la conversation. C'était juste étrange : de toute sa scolarité, jamais elle n'avait loupé un cours. Simplement parce qu'elle s'était toujours dit que devoir le rattraper lui ferait perdre un temps fou. Du temps gaspillé. Mais pour le moment, cela ne l'inquiétait pas.
Levant la tête, elle nota que les branches étaient basses. Des mois qu'elle n'avait pas grimpé. Elle se tourna vers le tronc et - en s'aidant de ses imperfections - atteignit la première grosse branche. A environ deux mètres du sol, elle s'y assit et observa le parc vide. Reportant son attention en bas, elle sourit à la Gryffondor en tendant à son tour sa main.
- Tu veux grimper ?
@Ella Davis, j'espère que c'est à la hauteur de ton attente
5ème année RP en 2048-2049 - Luca Hollestelle comme référence physique, svp ne pas l'utiliser
Membre du M.E.R.L.I.N. - Lune #800000
Le temps d'un éclair
Britanny s’est dirigée vers l’arbre avec lequel elle a failli fusionner quelques secondes plutôt. Mon silence ne parait pas la mettre mal à l'aise, et je dois dire qu'elle dégage une sorte de fraîcheur qui fait du bien. Comme une petite parenthèse pluvieuse hors de ce monde sec et sans pitié régi par les hommes. J'ai envie de croire aux premières impressions qui s'avèrent être les bonnes, j'ai envie de grandir en restant une enfant, j'ai envie de me laisser porter par la vie sans éviter ses cassures. Quitte à me perdre en chemin, si c'est pour *mieux l'retrouver*.
Rejoignant la rouge à l'abri de l'arbre, je ne peux retenir un sourire bleui par le froid face à sa réflexion. Je peux encore entendre la voix d'Herminie résonner en direction de notre petit trio depuis la terre ferme : « Ce sont de grandes stars du Quidditch mondial, tellement fortes qu'elles peuvent se permettre de négliger leur éducation et.. » elle avait raison, bien sûr. Ce sont néanmoins ce genre de dérives qui ont forgé mes plus précieux souvenirs – teintés de couleurs fluos et de contrastes fantastiques me changeant, pour une fois, du gris-bleu.
L'ivresse
Délicieuse
De l'interdit.
Perdue dans mes pensées, c'est avec surprise que je remarque Britanny atteindre adroitement la première branche solide quelques mètres au-dessus du sol. Une fois perchée là-haut, elle me tend sa paume ouverte avec un sourire. J'ouvre la bouche, la referme, lui lance un regard un peu paniqué pour finalement accepter la main qu'elle me présente. Avouer que suite à ma dernière tentative d'escalade – voilà ce que c'est, d'être à onze ans persuadée de pouvoir de voler – je me suis retrouvée suspendue à un sapin avec mes ailes de fée n'est pas vraiment une option.
Je me hisse tant bien que mal jusqu'à elle, la mâchoire crispée par la concentration. Ne pas glisser. Ne pas glisser. Un soupir de soulagement m'échappe au moment même où je m'assois à ses côtés, enfin en sécurité. Je laisse alors mon regard suivre avec émerveillement le mouvement des collines ondulant à perte de vue, battues par la tempête ; deux petits mètres supplémentaires et le domaine s'offre à nous sous un angle de vue encore différent. Par moments, une vive lumière blanche éclaire la scène pour quelques secondes. En espérant ne pas servir de paratonnerre...
« La première fois que je les ai loupés, c’était... c'était pour apprendre à Anna les bases du Quidditch... » je dis si bas qu’elle ne m’a peut-être pas entendue. « Tu joues aussi, non ? »
Je comprends, si elle n'a pas envie de parler. Parfois les mots viennent tout gâcher. Et si ceux-là n'ont pas d'utilité précise, mon murmure les a malgré tout emportés au loin. Sous une impulsion propre aux enfants, celle de la curiosité. Apprendre, partager. Librement.
C'est beau
@Britanny Huggins, en espérant que cette énième version te plaise
Rejoignant la rouge à l'abri de l'arbre, je ne peux retenir un sourire bleui par le froid face à sa réflexion. Je peux encore entendre la voix d'Herminie résonner en direction de notre petit trio depuis la terre ferme : « Ce sont de grandes stars du Quidditch mondial, tellement fortes qu'elles peuvent se permettre de négliger leur éducation et.. » elle avait raison, bien sûr. Ce sont néanmoins ce genre de dérives qui ont forgé mes plus précieux souvenirs – teintés de couleurs fluos et de contrastes fantastiques me changeant, pour une fois, du gris-bleu.
L'ivresse
Délicieuse
De l'interdit.
Perdue dans mes pensées, c'est avec surprise que je remarque Britanny atteindre adroitement la première branche solide quelques mètres au-dessus du sol. Une fois perchée là-haut, elle me tend sa paume ouverte avec un sourire. J'ouvre la bouche, la referme, lui lance un regard un peu paniqué pour finalement accepter la main qu'elle me présente. Avouer que suite à ma dernière tentative d'escalade – voilà ce que c'est, d'être à onze ans persuadée de pouvoir de voler – je me suis retrouvée suspendue à un sapin avec mes ailes de fée n'est pas vraiment une option.
Je me hisse tant bien que mal jusqu'à elle, la mâchoire crispée par la concentration. Ne pas glisser. Ne pas glisser. Un soupir de soulagement m'échappe au moment même où je m'assois à ses côtés, enfin en sécurité. Je laisse alors mon regard suivre avec émerveillement le mouvement des collines ondulant à perte de vue, battues par la tempête ; deux petits mètres supplémentaires et le domaine s'offre à nous sous un angle de vue encore différent. Par moments, une vive lumière blanche éclaire la scène pour quelques secondes. En espérant ne pas servir de paratonnerre...
« La première fois que je les ai loupés, c’était... c'était pour apprendre à Anna les bases du Quidditch... » je dis si bas qu’elle ne m’a peut-être pas entendue. « Tu joues aussi, non ? »
Je comprends, si elle n'a pas envie de parler. Parfois les mots viennent tout gâcher. Et si ceux-là n'ont pas d'utilité précise, mon murmure les a malgré tout emportés au loin. Sous une impulsion propre aux enfants, celle de la curiosité. Apprendre, partager. Librement.
C'est beau
Le vent
Aussi.@Britanny Huggins, en espérant que cette énième version te plaise
| Avatar réalisé par ~ en commun avec ~ l'incroyable Eugène Harlow. "Laissez passer les queen !" |
Le temps d'un éclair
Tendre sa main avait été naturel et sans aucune pression. Sans sa conscience qui lui soufflait doucement "elle peut refuser et te laisser en plan, parce qu'elle veut pas non plus trainer avec toi". Non, juste instinctif. Cependant, pendant une fraction de seconde, Britanny regretta son geste. Elle crut lire dans les traits de sa camarade, que c'était la dernière chose qu'elle souhaitait. Déjà, la déception avait commencé à l'envelopper, prête à l'étreindre complètement lorsqu'Ella l'aurait repoussé. Mais la chaleur qui se diffusa dans sa paume chassa cette aura désagréable. La Gryffondor était déjà en train de grimper à son tour, en s'aidant de la main de la rouquine et de ce qu'elle pouvait attraper d'autre. Elle arborait une mine concentrée, presque tendue. Elle a peur de grimper ? Réalisant que sa précédente appréhension venait sans doute de là - et elle préférait cette explication à n'importe quelle autre - Britanny la tira comme elle le pouvait pour l'aider à se hisser près d'elle.
Les deux fillettes étaient à présent assise l'une à côté de l'autre sur cette branche. Aucun mots ne fut échangé au début. Ce n'était pas un problème pour Britanny, simplement parce qu'elle ne ressentait pas que c'était un silence pesant. Chacune était dans ses pensées, observant le parc qui se gorgeait d'eau. L'hyperactivité de l'anglaise ne se calmait jamais. Si bien que ses jambes finirent par se balancer dans un rythme soutenu sans qu'elle ne s'en aperçoive. Elle était de toute façon trop occupée à se demander si elle pouvait monter encore plus haut. Ou se lever et marcher sur la branche comme elle le ferait sur une poutre. Leo me tuerait s'il m'arrivait un truc. Il était clair que se blesser en plein milieu de la saison de Quidditch ne semblait pas envisageable, et encore moins pour la capitaine. Bien sûr, si c'était à cause d'un match, ça passerait encore. Britanny imagina la tête de Leo si elle devait lui annoncer qu'elle s'était casser quelque chose parce qu'elle s'amusait à faire de l'escalade. Si la chute ne me tue pas, elle le fera... Ou alors elle m’obligerait à faire des pompes, même avec un bras cassé, pour me punir.
Une voix faible se fit entendre, éloignant sa capitaine rouge de colère de ses pensées. Britanny fronça les sourcils, ne comprenant pas de quoi elle parlait, avant de re-situer. Ah oui, les cours. Ses sourcils se levèrent dans la surprise. Est-ce qu'elle parlait d'Anna des Griffes Ardentes ? Certainement. Alors, est-ce que cela voulait dire qu'Ella s'intéressait au Quidditch ? Un point commun, ne put-elle s'empêcher de remarquer. Elle commença par répondre à sa dernière question avec un sourire.
- Yep, poursuiveuse titulaire. Depuis l'année dernière, fit-elle en hochant la tête positivement. Tu parles d'Anna Brown ? T'as réussi en tout cas, vu qu'elle nous a rejoint !
Elle tendit ses bras au-dessus de sa tête pour s'étirer, et rencontra une autre branche. Elle s'y appuya pour se relever et être en position debout.
- Je trouve que c'est un très bon prétexte pour louper les cours... Elle était amusée mais plus que sincère. Tu aimes le Quidditch alors ?
Elle se rendit compte qu'elle avait beaucoup parlé, alors que ce n'était peut-être pas une des activités préférée de sa camarade. Sans explication, elle lui fit un sourire d'excuse et décida de se taire. L'euphorie de l'acceptation était apparemment difficile à contenir pour Britanny.
Les deux fillettes étaient à présent assise l'une à côté de l'autre sur cette branche. Aucun mots ne fut échangé au début. Ce n'était pas un problème pour Britanny, simplement parce qu'elle ne ressentait pas que c'était un silence pesant. Chacune était dans ses pensées, observant le parc qui se gorgeait d'eau. L'hyperactivité de l'anglaise ne se calmait jamais. Si bien que ses jambes finirent par se balancer dans un rythme soutenu sans qu'elle ne s'en aperçoive. Elle était de toute façon trop occupée à se demander si elle pouvait monter encore plus haut. Ou se lever et marcher sur la branche comme elle le ferait sur une poutre. Leo me tuerait s'il m'arrivait un truc. Il était clair que se blesser en plein milieu de la saison de Quidditch ne semblait pas envisageable, et encore moins pour la capitaine. Bien sûr, si c'était à cause d'un match, ça passerait encore. Britanny imagina la tête de Leo si elle devait lui annoncer qu'elle s'était casser quelque chose parce qu'elle s'amusait à faire de l'escalade. Si la chute ne me tue pas, elle le fera... Ou alors elle m’obligerait à faire des pompes, même avec un bras cassé, pour me punir.
Une voix faible se fit entendre, éloignant sa capitaine rouge de colère de ses pensées. Britanny fronça les sourcils, ne comprenant pas de quoi elle parlait, avant de re-situer. Ah oui, les cours. Ses sourcils se levèrent dans la surprise. Est-ce qu'elle parlait d'Anna des Griffes Ardentes ? Certainement. Alors, est-ce que cela voulait dire qu'Ella s'intéressait au Quidditch ? Un point commun, ne put-elle s'empêcher de remarquer. Elle commença par répondre à sa dernière question avec un sourire.
- Yep, poursuiveuse titulaire. Depuis l'année dernière, fit-elle en hochant la tête positivement. Tu parles d'Anna Brown ? T'as réussi en tout cas, vu qu'elle nous a rejoint !
Elle tendit ses bras au-dessus de sa tête pour s'étirer, et rencontra une autre branche. Elle s'y appuya pour se relever et être en position debout.
- Je trouve que c'est un très bon prétexte pour louper les cours... Elle était amusée mais plus que sincère. Tu aimes le Quidditch alors ?
Elle se rendit compte qu'elle avait beaucoup parlé, alors que ce n'était peut-être pas une des activités préférée de sa camarade. Sans explication, elle lui fit un sourire d'excuse et décida de se taire. L'euphorie de l'acceptation était apparemment difficile à contenir pour Britanny.
@Ella Davis réponse rapide, mais j'étais inspirée ce soir. Ne te presse pas pour répondre si ça t'est impossible
J'espère que ça te convient
5ème année RP en 2048-2049 - Luca Hollestelle comme référence physique, svp ne pas l'utiliser
Membre du M.E.R.L.I.N. - Lune #800000