Le lundi matin était probablement le moment de la semaine que détestait le plus Audric. Une nouvelle semaine démarrait alors, et avec elle, un cours que le jeune Serpentard ne pouvait encadrer : les Potions. Certes, l'année précédente, il s'en était sorti, de justesse, mais il savait déjà que les Potions ne feraient pas parti de son avenir. Lorsqu'il rentrait dans cette salle, les mots se mélangeaient dans sa tête et ce qui devait normalement faire sens, puisque c'était une forme de science, devenait plus flou que jamais. C'est donc en rechignant qu'il se leva ce matin là, et se prépara en râlant, retenant entre deux grognements des bâillements.

Le pré-adolescent traîna des pieds sur le sol froid des cachots, dépité à l'idée d'aller dans cette salle sombre et poussiéreuse ressemblant plus pour lui à l'Enfer incarné sur Terre qu'à une salle de classe normale. Néanmoins, cela ne lui enlevait pas sa politesse habituelle, et bien que son manque d’intérêt pouvait s'y transparaître, il salua sa professeure comme tous ses camarades. Le cours du jour portait sur la Potion d'Enflure, précédemment vue dans l'année. La leçon était bien plus pratique que théorique, mais cela n'y faisait rien. Les ronces et épluchures de pomme de terre se transformaient en grenades sanguinaires une fois dans les mains d'Audric Goodwin.

Cette première frustration s'ajouta à un deuxième événement. Les groupes habituels allaient être séparés. Pour diversifier les travaux et les duos, Audric dû se séparer du garçon partageant habituellement son malheur. Rapidement, l'adolescent fut placé à un autre pupitre de pierre. Une rouquine de Poufsouffle se tenait là, et Audric la dévisagea de la tête au pied. Son nom devait être Elise, Lisa, quelque chose comme ça. Jamais il ne s'était attardé sur elle, et cela devait être réciproque. Avançant d'un nouveau pas, il soupira. La jeune élève ne devait probablement pas savoir dans quelle affreuse situation elle était embarquée.

Premier jour de la semaine. Élicia s'était pourtant levée d'extrême bonne humeur, pour une simple raison : c'était aujourd'hui, l'anniversaire de sa meilleure amie. Lumah avait bien quelques mois de plus qu'elle, ce qui ne changeait absolument rien entre elles. C'était elle la plus âgée, mais la plus petite des deux.
Et pour ce jour si spécial, la rousse avait tout prévu, le cadeau était prêt, caché dans sa malle pour que la blondinette ne le trouve pas.
C'est donc surexcitée qu'elle s'était préparée, le plus rapidement possible, pour retrouver Lumah et lui souhaiter un joyeux anniversaire, en espérant être la première à le faire. Avant Lila.
Les Poufsouffle étaient allées prendre leur petit déjeuner dans la Grande Salle, puis était venu ne moment de se rendre dans les cachots pour leur cours de Potion. C'était une des matières préférées de la rousse, c'est donc avec un grand sourire qu'elle salua sa professeure en entrant dans la salle de classe, où il faisait plutôt froid, à cette période de l'année. Mais heureusement, dès qu'ils auraient commencé la potion du jour - pour peu qu'il y ait de la pratique de prévue - la salle allait se réchauffer un peu. Très enthousiaste, la jeune fille était persuadée que rien ne viendrait gâcher sa journée.

Même pas le binôme forcé qui se présentait à elle. Généralement, ce genre de chose ne l'enchantait guère, elle était trop timide et se sentait pas à l'aise quand il était question d'être avec quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. Pourtant, aujourd'hui, elle se sentait d'humeur à travailler en compagnie du jeune homme de Serpentard qui partagerait son heure de cours à confectionner la potion d'Enflure.
Elle lui sourit, essayant peut-être de le mettre en confiance immédiatement, et elle aussi par la même occasion. Audric, c'est comme ça qu'il s'appelait. Avec sa bonne mémoire des prénoms et des visages, c'était facile à retenir. Mais elle préféra se présenter quand même, au cas où.

Salut ! Moi c'est Élicia. T'es prêt pour l'exercice ?

La potion n'avait pas l'air très difficile à faire, mais ils étaient mieux à deux pour la faire.

La Poufsouffle souriait. C'était bien les Poufsouffle, ça. Sourire à la vie, chanter et danser aux quatre coins du château avec leurs amis les animaux, en offrant des cadeaux à tous ceux qui croisaient leur route. Bon, Audric était, c'est vrai, peut-être dans l'extrême. Il était bien au fait des clichés régnant sur les maisons, et même s'il embrassait certains des Serpentard, il était bien un Sang-Mêlé dans une maison de Puristes ! Néanmoins, les Potions, qu'affectionnait particulièrement la maison des Verts, n'étaient clairement pas dans le cœur de l'adolescent, qui montrait ainsi clairement son envie de fuir à celle qui se prénommait donc Élicia. Poliment, il articula une salutations suivie d'une phrase presque murmurée ; « Moi, c'est Audric. »

L'adolescent avisa du regard les ustensiles disposés sur le plan de travail et le livre ouvert à la page de la recette. Si le diction indiquait que l'on faisait toujours mieux à deux, il était certain, pour le coup, qu'Élicia devrait surtout compter sur ses compétences. N'osant même pas toucher les pinces, peureux de déclencher une quelconque explosion inattendue comme à son habitude dans cette salle, il reste juste planté ici, n'ayant même pas pris la peine de répondre à sa joyeuse camarade. Déjà les ingrédients lui montaient à la tête et il ne savait plus différencier les yeux de poissons du foie de chauve-souris. Hésitant, et pour se donner bonne foie, il attrape ce qui lui vient sous la main. Accompagné donc d'une pipette dont il ne savait pas si elle serait d'une grande utilité, il finit par regarder la Poufsouffle. Une éternité semblait s'être écoulée jusqu'ici, dans le silence qui avait rongé le binôme. Ce silence, Audric le brisa donc. Il fallait bien commencer par quelque chose.

« Je-... euh, on fait quoi en.. en premier ? »

Le Serpentard n'avait toujours pas l'air très à l'aise malgré son sourire, dommage. Mais ça ne l'empêcha pas de se présenter à son tour. Sans surprise, Élicia avait deviné juste pour son nom.
Bon du coup, la potion d'enflure. Ils l'avaient déjà appris en début d'année, et si sa mémoire était bonne, c'était même le premier cours. Aujourd'hui, ce n'était juste qu'un rappel, pour voir si ils se souvenaient bien de leur début d'année. Une révision pour les examens de fin d'année, qui approchaient lentement, mais sûrement.

La rousse avait pris soin de noter la recette de la potion sur un parchemin avec ses notes, qu'elle ressortit avec le livre de potion. Elle ne remarqua pas tout de suite que son binôme semblait très peu à l'aise avec le matériel, son stress était presque palpable. Elle n'avait jamais fait très attention à ses camarades pendant les cours de pratique, trop concentrée sur ce qu'elle avait à faire, mais il semblait évident qu'Audric avait du mal dans cette matière, cela se voyait à la façon dont il regardait le matériel, les ingrédients et la recette. Sa prise de parole finit par convaincre la jeune fille de ce qu'elle venait de déduire.

Il faut écraser deux feuilles d'orties séchées dans ce mortier là. Tu veux le faire ?

Élicia le regardait avec sa pince à la main. Elle avait envie de le rassurer, mais ne le connaissant pas, elle ne savait pas ce qu'elle pouvait dire ou non pour ne pas le blesser. Elle tenta quand même, essayant de paraître la plus sûre d'elle possible.

On peut y aller doucement si tu veux, et je t'explique comment il faut faire. Et puis si jamais on rate c'est pas grave, on essayera de comprendre nos erreurs pour mieux réussir la prochaine fois. Faut pas que tu stress, ça va bien se passer.

Elle récupéra le pilon qui était sur la table et le lui tendit, encourageante. De son autre main, elle prit les feuilles séchées et les mis dans le mortier.

À toi maintenant. Il faut juste que tu les écrases pour en faire une poudre.

Du coin de l’œil, elle regarda la suite de la recette, pour se préparer à faire l'étape suivante pendant qu'il créait la poudre.

La jeune adolescente avait décidé de garder cette bonne humeur qui étonnait Audric. Le Lundi matin était habituellement le pire moment de la semaine pour tous les étudiants de Poudlard. Peut-être en oubliant les lèches-cul de Serdaigle. Non, Audric se ressaisis. Il avait prit pour résolution d'arrêter l'intrusion de ces pensées vulgaires et stéréotypées, même si ce n'était que dans sa tête. Alors, il haussa seulement un sourcil quand elle énoncé les mots "mortiers" et "feuilles d'orties". En tout cas, elle avait l'air prête à effectuer la pratique du jour. Le Serpentard se mit à sourire. Elle était peut être clichée mais était vraiment bienveillante. Il observa alors attentivement chacun de ses gestes lorsqu'elle explique comment bien écraser ces fichues feuilles. Prit de bonne volonté, Audric s’exécuta en attrapant le pilon qui lui était tendu, remerciant la Poufsouffle.

L'adolescent prit son courage à deux mains et se mit à écraser les ingrédients dans le mortier, collant le pilon à son fond du mieux qu'il pouvait. Après une minute environ qui lui avait semblé de nouveau immense, il s'arrêta pour observer son travail. Le mortier contenait une poudre marron presque verte. Incertain, Audric observa Élicia du regard pour chercher son approbation, comme un enfant cherchant de l'aide. Mais avant qu'elle ne puisse lui dire quoi que ce soit, il se retourna pour observer ses autres camarades. Face à leur poudre, la sienne semblait si fade. Pourquoi tout le monde semblait-il réussir, tous étant très concentré. Audric perdit tout sourire. Il n'était qu'une pauvre tâche dans ce cours d'Alchimie. Nicolas Flamel devait se retourner dans sa tombe -était-il vraiment mort ?- en observant Audric essayer d'obtenir une simplette poudre d'ortie.

« J'ai raté, c'est ça ? Regarde les autres comment c'est mille fois mieux ! Je sais pas si je réussirai mes examens, cette année... » rajouta-t-il presque pour lui d'une toute petite voix.

Bon, il souriait. C'était plutôt bon signe, ce qu'elle lui avait dit avait eu son effet apparemment. Audric avait récupéré le mortier avec les feuilles ainsi que le pilon qu'elle lui avait tendu et s'était mis à la tâche d'un air concentré. Pendant ce temps là, Élicia avait pris la louche et avait versé deux fois de l'huile de coco, comme indiqué sur la recette. Elle se tourna vers son camarade, qui regardait les autres tables, l'air dubitatif. Il n'avait toujours pas l'air sûr de lui, ni à l'aise. Compatissante, elle tenta de nouveau de le rassurer du mieux qu'elle put.

Tu as peut être écrasé trop fort, mais c'est absolument pas grave regarde.

Elle récupéra le mortier après un petit "Je peux ?" murmuré, ajouta la dernière feuille qui leur restait pour essayer de rendre un peu plus verte la poudre qu'avait préparé son camarade. Elle l'écrasa trois fois, puis la tourna dans le sens des aiguilles d'une montre pendant une quinzaine de seconde. La poudre était toujours un peu fade, mais moins qu'un instant plus tôt.

Tu vois, c'est facile à rattraper. Il suffit de s'entraîner et d'y aller doucement et avec précision, tu verras après ça sera plus facile.

La rousse jeta un coup d’œil furtif sur les autres binôme, notamment Lumah et Lila, puis se reconcentra sur la prochaine étape. Ajouter la poudre de feuilles d’orties
Rien que son camarade Serpentard ne puisse louper, sauf si il renversait tout le chaudron. Elle lui tendit donc le mortier en lui demandant de verser la poudre dans l'huile de coco.

Tiens, verse ça là dedans. Et ensuite, tu pourras mettre de un peu d'eau pendant que j'allume le feu. C'est pas bien compliqué, vas-y juste doucement et concentre toi.

La potion était presque finie, ça serait dommage qu'ils soient obligés de tout recommencer en demandant de nouveaux ingrédients à Miss Xarinez.

La camarade jaune d'Audric était définitivement quelqu'un de bienveillante. Il se sentait si bête de s'être montré froid avec elle. Lui montrant chacune des étapes et aiguillant le jeune garçon vers la réussite, sa compère et lui étaient allé déjà très vite. Le sourire sur le visage d'Audric ré-apparut. Certes, cette fichue matière n'allait pas se dévoiler être facile en claquant des doigts, mais de l'aide était toujours à porter des mains entre les murs de Poudlard. Cela faisait déjà assez longtemps qu'il avait passé sa vie entre les murs de ce château protecteur. Observant la salle et ces élèves qu'il connaissait au moins de nom, un doux sentiment de foyer l'envahit. Poudlard était comme sa deuxième maison.

Mais il ne s'attarda pas à se vautrer dans cet amour lorsqu'Élicia le sortit de ses rêveries pour lui demander de suivre le reste de la recette. Motivé à aider sa camarade et à ce qu'elle n'obtienne pas une mauvaise note à cause de lui, il attrapa le mortier puis se mit à verser délicatement la poudre dans l'huile de coco. Observant l’adolescente, il attendit qu'elle amorce un mouvement vers les fourneaux pour se charger de l'eau tant attendue. Essayant de se concentrer, il se chargea de cette tâche qui lui avait été donnée, presque en se mordant les lèvres. Ce n'était pas bien compliqué, mais il ne voulait alors pas mettre une seule goutte sur le côté, ou pire, renverser le contenu du chaudron.

Relevant vers les yeux vers la Poufsouffle, il scruta ensuite la surface du liquide en arquant un sourcil. C'était tout ? Bon, il n'était pas surpris, mais il avait toujours secrètement espéré qu'une Potion soit un minimum plus intéressante. Elle pourrait former des fumées, jaillir, faire apparaître des licornes...non, c'était juste une banale Potion d'Enflure. Il en avait même son effet.. ou plutôt, il n'avait pas tant écouté sa professeure parler. Ses yeux se reposèrent sur sa camarade, et il prit discrètement la parole. Si la situation n'était pas gênante, elle était tout de même un petit peu embarrassante. Les deux élèves n'avaient alors rien à se raconter.

« Voilà. Quelque chose d'autre à faire ? »

Tout se passait pour le mieux. L'heure tournait mais ils n'étaient pas en retard sur leur préparation. C'était même l'inverse, ils avaient un peu d'avance sur certains groupes, ce qui fit apparaître un sourire sur le visage d'Élicia. Elle voyait bien que quelques uns de ses camarades étaient en difficulté, qu'ils n'étaient pas du tout à l'aise avec la manipulation des ingrédients. Cela se voyait dans leur gestes, peu sur d'eux et légèrement crispés.

La rousse ne dirait pas qu'elle avait des facilités dans cette matière. Ce n'était pas modeste et surtout pas vrai. Seulement, elle était attentive aux détails des recettes et notaient les informations de Miss Xarinez, ce qui aidait beaucoup. Le fait de s'intéresser aux Potions l'aidaient, forcément, dans les cours pratiques comme celui-là. Mais il lui arrivait aussi d'avoir des erreurs d'inattention, un mauvais calcul sur la quantité d'ingrédients, zapper une étape ou se tromper de sens de touille. Mais ça faisait rien, lorsqu'elle se trompait, la jeune fille faisait toujours en sorte de retrouver son erreur et la notait sur son parchemin, histoire de ne pas la refaire plus tard pendant un cours de rappel ou pire, un examen.

C'est avec cette méthode d'apprentissage et cette intérêt pour cette matière qu'elle réussissait à avoir de bonne note, et pour le moment, elle en était plutôt fière. Et l'idée de prendre une filière qui gardait les Potions pour l'année suivante la saisissait de plus en plus.

Comme elle le lui avait demandé, Audric avait versé la poudre dans le fond d'huile de coco dans le chaudron. Elle s'empressa d'allumer le feu, prenant garde à ne pas se brûler.
La rousse resta là, pendant une bonne seconde, qui lui parut bien plus longue, la flamme qui venait de naître. C'était quelque chose de tellement envoûtant, regarder la petite flamme grandir un peu et lécher le fond arrondi du chaudron.
La voix du Serpentard la sortit de sa contemplation. Élicia lui sourit, avant de regarder la recette afin de ne pas dire n'importe quoi.

Je rajoute la glande de tétraodon et après ça sera finit oui ! On aura réussi si une petit bulle verte apparaît.

Aussitôt dit, aussitôt fait. La jeune fille récupéra délicatement le dernier ingrédient, et le laissa glisser dans le mélange d'huile de coco, d'eau et de poudre de feuilles d'orties.

L'heure de cours était passée plus vite que prévue. Le temps où Audric était effrayé de rentrer dans cette salle était loin derrière lui, du moins, pour la journée. Peut-être la semaine avec un peu de chance. Sa camarade de Poufsouffle s'était comportée de manière très bienveillante envers lui, et était visiblement satisfaite d'elle. C'était là la nature des blaireaux. Après tout,leur fantôme n'était-il pas mort, des siècles de cela, en aidant ses pairs ? Bon, il était radical de penser qu'Élicia pouvait mourir en aidant le Serpentard, mais il suffisait qu'il prenne un peu trop confiance, s'approche du chaudron, et en moins de temps qu'il ne faut pour dire Quidditch, elle n'aurait jamais revu la lumière de sa vie.

Grimaçant à la pensée d'être un danger pour ses camarades, Audric observa la salle de classe qui finissait peu à peu de confectionner la potion, tandis que la jeune fille attrapait une... glande de trodiatidon, ou quelque chose du genre. L'ajoutant à la mixture, Audric observa ensuite le chaudron d'un air soucieux, attendant la fameuse bulle verte qui se faisait attendre.

Sous ses yeux ébahis, une petite bulle de cette couleur se forma à la surface du bouillant récipient. Audric étouffa un cri de victoire, sautant sur place. Oh, il était si heureux ! Son chemin vers la gloire ne faisait que commencer ! Ses camarades seraient verts de jalousie, autant que cette bulle lorsque... Non, il ne devait pas trop se vanter. Du moins, pas cette fois. D'ailleurs, le chaudron était toujours sous le feu. Une explosion était si vite arrivée... Observant sa camarade, tout sourire, il attrapa rapidement un flacon et se pencha sur le chaudron délicatement, pour en recueillir un petit peu. Sautillant presque, il s'adressa à Élicia.

« On va donner ça à la prof ? Merci beaucoup pour..euh.. bah, le duo et tout. »

Rangeant ses affaires dans sa sacoche, il s'apprêta à ranger le matériel utilisé avec une étonnante précaution qui n'était pas dans son habitude, toujours à l'écoute des éventuels indications de la Poufsouffle. Une fois cette tâche effectuée, il se retrouva dans l'encadrement de porte. Souriant bêtement, il s'interrogea. Que devait-il faire ? Saluer sa camarade, la remercier de nouveau ? Fuir ? Non, il ne pouvait se résoudre à cela. Elle avait été d'une trop grande aide pour lui. Alors, avant qu'elle ne puisse articuler quoi que ce soit, il prit la parole.

« C'était cool. Si tu veux faire les recherches sur le prochain cours avec moi, on pourrait aller à la bibliothèque plus tard ? »