"Ivelios,
Quelque chose me dit qu'avant même que je ne me présente de nouveau à toi, tu reconnaitras la chouette familiale qui ne vole plus aussi bien qu'avant mais qui fait toujours merveilleusement bien son travail. Si je t'allonge ces quelques mots aujourd'hui sur un parchemin ce n'est pas pour organiser avec toi des retrouvailles pleines de bonheur mais plutôt pour que tu m'expliques une certaine situation.

Tu n'es peut être pas au courant mais je suis professeure à Poudlard depuis un peu plus de deux mois maintenant. Et, j'ai une élève qui m'a confié ses peurs et étrangement elle a peur de la famille Harrison. Oh je sais bien que nos familles avaient un avis similaire concernant les moldus mais j'avais pensé que tu prendrais un chemin différent... J'espère sincèrement que tu ne fais pas d'atrocité dans ton manoir et que cette jeune fille a juste fait un mauvais rêve mais malheureusement je crois qu'elle n'a rien imaginé.

Je ne souhaite pas te dénoncer ou encore te faire une quelconque morale car je sais que ça n'aurait aucun sens. Je veux simplement savoir si tu es au courant des pratiques morbide de ta fille ? J'espère sincèrement que tu ne cautionne pas le fait qu'elle ait pu torturer un élève ainsi...

En attendant ton retour j'espère que tu te porte bien et que Dalya aussi. J'ai appris pour votre mariage mais je n'ai jamais eu l'occasion de vous féliciter. Alors mes félicitations.

Sixtine Valerion."

Ivelios Harrison

Ma chère Sixtine,
Je n’ai eu aucun mal à reconnaitre la chouette que tu m’as envoyé et tout comme nous, celle-ci n’a pas échappée à la douce étreinte de l’âge sans pour autant perdre de sa grandeur.
En effet, je n’ai guère eu vent de ta nomination au corps professoral à Poudlard, il faut dire que l’indépendance de l’école nous empêche de savoir ce qui s’y passe à l’intérieur.

Je suis sincèrement navré de savoir que le nom de ma famille effraie tes élèves. Le fait que tu parles de nos opinions sur le sang moldu si soudainement me porte à croire que ton élève doit surement être l’une des leurs et je peux pour ainsi dire comprendre sa crainte. Mon opinion n’a point changé à leur sujet et ne changera pas, cependant, je place la volonté du Consilium avant la mienne et de ce fait, je peux t’assurer que tes élèves Sang-de-bourbes n’ont rien à craindre.
Avec tout ce que tu m’as écrit, multitudes de questions me taraude. Cette jeune fille, car oui tu précises que cette élève est une fille, a fait un cauchemar au sujet de mon manoir ? Et tu penses qu’elle n’a rien imaginé ? Sixtine, un peu de bon sens, si un sang de bourbe avait assez de courage pour essayer de s’introduire au manoir, il en ressortirait les pieds devants. Mais je peux t’assurer qu’il n’y a rien à dénoncer.

Oui, je suis au courant de ce que ma fille, Carry, a fait et c’est pour cela qu’aujourd’hui elle n’est plus parmi vous. Cependant, je ne pense pas que le mot torturé soit approprié pour ce qu’elle a fait mais qu’importe ce qui est fait est fait, inutile de ressasser le passé pour le bien de tous.
Je te remercie pour les félicitations, cela va faire plus d’une trentaine d’années que nous sommes marries mais comme le dit un proverbe moldu, mieux vaux tard que jamais n’est-ce pas ?

Avant que cette lettre ne se termine, j’aurai une requête à te faire. Est-ce qu’il serait possible que l’on se rencontre en personne, face à face ? Je serai ravi de répondre à toute tes questions.

Amicalement,
Ivelios Harrison,

« Ivelios,
Il est vrai que je n’ai pas informé les journaux locaux mais je pensais que t’es enfants en auraient entendu parlé.
En parlant de nom de famille je ne pense pas que tu sois au courant mais père est décédé il y a quelques années. Ses derniers mots n’étaient pas pour moi mais pour toi. Apparemment il voulait que tu saches qu’il était très fier de toi et de ton accomplissement. J’ai au moins accompli sa volonté de te faire passer le message.

Concernant mon élève et ta fille Carry je suis navrée de t’apprendre que je ne parle pas de celle-ci. Je n’ai plus le prénom en tête mais je suis persuadée que ce n’est pas Carry. Je n’étais pas au courant de son renvoi et tu m’en vois désolé pour elle et pour ta famille qui doit voir d’un mauvais œil ce renvoi. Pour autant, je peux t’assurer que cette histoire n’a pas fait trop de bruit en Écosse puisque je ne le savais pas tu peux donc être tranquille pour le nom de ta lignée.

Pour ce qui est de se rencontrer je ne pense pas que cela soit nécessaire mais, si Dayla est d’accord pour que tu viennes à ma rencontre alors pourquoi pas. En revanche, tu ne pourras pas venir à Poudlard.

Sixtine. »

Ma chère Sixtine,
Malheureusement comme mes enfants ne fréquentent plus Poudlard, aucun d’eux n’ont eu vent de ta nomination, mais je tiens quand même à te présenter mes félicitations, en mon nom et au nom de tous les Harrison. L’école étant en déclin, je suis heureux de voir que la directrice prend enfin des mesures en prenant du personnel compétent tel que toi.


Le renvoie de ma fille n’est en rien mal vu par ma famille, ne t’inquiète pas. Si elle n’avait pas été renvoyée, nous l’aurions retiré nous-même. Par ailleurs, je pense que les journaux ont mieux à faire que de s’intéresser au renvoie d’une jeune fille qui essayait de défendre ses idéaux.
Pour en revenir au sujet principal, Si ce n’est pas de Carry dont tu parlais, alors c’est qu’il s’agit de Morrigan. Malheureusement, oui j’ai entendu dire qu’elle prenait très à cœur son travail d’agent, voir trop à cœur quand il s’agissait d’impur. Je suis au courant, la famille est au courante, tout le secrétariat est au courant de son… enthousiasme barbaresque envers les nés-moldus.


En tant que patriarche de la Famille Harrison et en tant que Secrétaire d'état à la Justice magique J’aimerai transmettre mes plus sincères excuses auprès des élèves dont m’a fille a fait du mal. Ce qu’elle a fait est inacceptable et en guise de réparation, je voudrai mettre à leur disposition les fonds nécessaires pour leur soin physique et mentale, tout ce dont j’ai besoin, c’est de leur nom et prénom afin de leur faire parvenir les fonds s’il te plait.

Je sais bien que nous ne nous verrons pas à Poudlard, L’école reste une ile qui nous est interdit d’accès, c’est pourquoi je te propose que l’on se voie dans la nouvelle Capitale.

Sincèrement,
Ivelios Harrison

PS : Dayla te passe le bonjour.

"Ivelios,
Je ne veux pas et ne souhaite pas m'étendre plus concernant les idéaux de ta fille qu'elle doit probablement partager avec toi. Nous n'étions pas d'accord étant plus jeune et les choses n'ont pas changé depuis notre scolarité. Je tiens néanmoins à te rappeler que le terme approprié est "sans statut" et non "sang impur". Enfin passons, là n'est pas le sujet.

Il est très honorable de ta part de vouloir offrir une compensation financière à l'aide de soin pour mon élève mais Ivelios, tu as oublié que je te connais peut être trop bien... Il est totalement hors de questions que je te transmette les noms et prénoms de ces élèves. Même si l'idée est bonne je ne pense pas que les parents des enfants acceptent qu'ils se fassent soigner par leur propre détracteur. Je te remercie tout de même d'avoir fait l'effort d'essayer mais je suis persuadée que tu comprends ma position et mon refus.

Pour ce qui est de notre futur rencontre j'ai effectivement entendu dire que la capitale allait renaitre de ses cendres mais je n'ai pas entendu de date à ce propos. J'imagine que toi, tu es plus informé que moi. Tu n'as qu'à me donner tes disponibilités et puis nous verrons à quel moment nous nous rencontrerons. Depuis que je suis à Poudlard j'ai un emploi du temps relativement tranquille comparé à mon dernier emploi au ministère, je ne t'apprends rien et, je peux donc faire en fonction de toi.

Tu peux également transmettre mes salutations à Dayla.

Sixtine."

Sixtine,
Je n’ai pas oublié, ne t’en fait point de soucis. Oui, je me doutais bien que tu penserais ainsi de ma personne, mais sache que je ne leur veux aucun mal. Si cela peut te rassurer, je voudrai t’utiliser comme intermédiaire afin de leur faire parvenir le financement, comme cela, ils me resteront anonyme et l’argent leur parviendra. Cela m’attriste que tu penses que je fais partie de leur détracteur, comme je l’ai dit, je n’approuve pas les méthodes que ma fille applique, mais si c’est l’image que tu as de moi, je ne peux rien y faire malheureusement et je ne chercherai pas à te convaincre du contraire, je pense que l’âge nous a permis de nous forger nos propres opinions.
Enfin bref, le temps passe et si toi tu as du temps à tuer, je suis en ce moment beaucoup trop débordé pour pouvoir m’accorder du temps libre. J’aurai souhaité que notre prochain rendez-vous se fasse au plus vite, mais avec ce que le Consilium se prépare à faire, il m’est impossible de me libérer pour l’instant. Malgré tout, je garderai en tête que nous allons nous revoir dans la mesure du plutôt possible.

Je te souhaite une bonne journée,
Ivelios.H

"Ivelios,
Je vais étudier ton offre de financement pour les jeunes gens mais je ne te garantie rien. Le mieux que nous ayons à faire est d'en parler en face à face. J'espère malgré tout avoir de nouveau de tes nouvelles dans d'autres circonstances cette fois-ci. J'ose espérer qu'en attendant tu resteras calme et que tu ne chercheras pas à connaitre l'identité de mes sources. Sache que si c'est le cas, je le saurais et notre entente n'en sera plus une.
Concernant la date je comprends tout à fait que tu sois débordé, tu l'as toujours été. Tu n'auras qu'à m'envoyer un hibou lorsque tu seras disponible. De préférence un soir ou un week-end pour que l'on puisse avoir le loisir de discuter aussi longtemps que fut le temps de notre séparation.

Mes amitiés,
Sixtine."

Fin du RP pour moi, merci .