Samedi 24 Novembre 2046 17H27

En ce début de soirée d'automne le ciel était nuageux, le froid traverser la volière et laissait entendre des courants d'air passer à travers les meurtrières et les grandes ouvertures. Des hululements se faisaient entendre, des chouettes et hiboux qui faisaient facteurs et se reposait dans cet abri à volatiles.
Un grand-duc passa au-dessus d'une tignasse blonde mal coiffés, peut-être par manque de temps, mais très certainement par flemme. Cette touffe de cheveux appartenait à Oldon Scärr, jeune Gryffondor qui est connu par ses camarades de première année pour être énergique, sans filtres et aimant rire de tout et de rien. En cours on le remarquait souvent, soit car il ne tenait pas en place lors des travaux pratiques, soit car il dormait pendant la théorie. Bref c'est un garçon de onze qui ne manque pas d'aplomb, de bienveillance et de positivités. Malheureusement en cette fin d'après-midi il avait l'air de ne pas avoir cette dernière qualité qui le définissait pourtant dans la vie de tous les jours. Ses grands yeux ambrés étaient humides et ses joues dodues, qui étaient devenues rouges par le froid, accueillaient des perles de tristesses qui descendaient sans discontinues sur son visage. Son nez était passé au rouge et son sourire d'habitude communicatif avait disparu.

Oldon n'était que très peux vêtu, pas de bonnet et un pull jaune en laine. Son jean était troué au niveau du tibia gauche et ses chaussures n'étaient pas lassées. Dans sa main droite, qui se reposait sur son genou droit une lettre ouverte. Il était assis sur le rebord de la fenêtre de la volière la jambe gauche dans le vide.

Maman, papa, vous me manquez...

Tels furent ses pensées à ce moments.

A vous! @Iris Wood et @Stacy Judois

Etant donné sa passion pour les animaux, il paraissait évident que Iris devait se rendre à la volière ! Toute excitée, elle s'y précipitait pleine de joie et de bonne humeur. Le vent fort de ce soir là ne l'empêchait pas de vouloir voir ces oiseaux si majestueux. Iris n'avait pas l'habitude d'être à l'aise en public. Mais elle était sûre de ne croiser personne à cette heure là dans la volière.
Iris croisa plusieurs sortes de chouettes et hiboux : chouette des neiges, grand-duc et sa préférée... la chouette hulotte !
Iris se retourna pour regarder en direction de la fenêtre et fût surprise de constater qu'elle n'était pas seule. Prise de stress, elle s'apprêta à partir : le garçon avait l'air plongé dans ses pensées et ne l'avait pas encore repérée.
Mais Iris s'arrêta. Elle réfléchit pendant quelques secondes et réalisa qu'il avait sûrement besoin d'aide. Elle ne voulait pas le déranger mais elle ne pouvait pas le laisser comme ça. Elle s'approcha alors de lui et dit :

- Hum... Bonjour !

Le garçon sursauta. Elle venait de le tirer brusquement de ses pensées et il semblait très surpris.

- Je suis vraiment désolée. Je ne voulais pas te déranger ni te faire peur. J'ai remarqué que tu étais seul ici et je voulais vérifier si tout allait bien.