Contexte actuel :

❝ Suite à vos échecs répétés, voue réitérez l'expérience avec votre bélier improvisé. Mais alors que vous tentez de porter un énième coup contre la porte, celle-ci émet des étincelles et vous êtes violemment rejeté en arrière. ❞

En entendant la réponse d'Edmund, la première pensée de Lili est de lui faire comprendre à quel point il est inconscient de tenter de demander de l'aide d'un inconnu au vu de la situation. Si elle a tendance à ne voir que du bon chez les autres, il faut croire qu'en temps de crise, la quatrième année doute de tout et préfère compter uniquement sur ce qu'elle sait et sur ceux qu'elle connait. Au lieu d'élever la voix, l'Anglaise décide de se calmer intérieurement et de simplement hocher la tête : il ne pensait pas à mal, il cherche juste à sortir de ce pétrin et la Serpentard ne va pas lui en vouloir ni tenter de calmer ses peurs en lui faisant des remontrances qui n'auraient aucun intérêt si ce n'est d'empirer les choses.

La préfète ne sait pas quoi faire. Si elle reste vigilante à tout ce qui pourrait se passer, ce qui l'accapare le plus se passe dans sa tête : elle essaie de retourner la situation dans tous les sens et de trouver un moyen pour qu'ils s'en sortent parce qu'il y en a forcément un, Lili en est persuadée.

Elle est sortie de ses pensées lorsque Lydia lui demande de communiquer avec les élèves du compartiment juste à côté du leur. Elle hoche donc la tête puis elle se dirige vers la banquette qui est contre le mur qui sépare les compartiments trois et quatre. Elle donne quelques coups secs puis elle demande d'une voix forte sans toutefois crier :

- Eh, comment ça va de votre côté ? Vous tenez le coup ?

Pour le moment, pas de réponse mais la préfète décide de rester sur cette banquette au cas où cela changerait.

Elle observe le Serpentard tenter de faire céder la fenêtre, sans vraiment savoir s'il y a des chances que cela fonctionne : après tout, si la porte ne donne rien, la deuxième option est bien la fenêtre, en espérant que l'extérieur ne soit pas pire que l'intérieur. Malheureusement, c'est un échec, ce qui ne rassure pas Lili qui regarde Edwin : il ne faut pas qu'il angoisse trop, et c'est sans doute pour cela qu'il vaut mieux continuer de sortir de ce compartiment.

Edmund se met à nouveau en action et, lorsqu'il demande du sorcier collant, la quatrième année se dépêche de sortir un rouleau de la valise. C'est un peu comme la dernière tentative, autant tenter le tout pour le tout, même si ça ne lui plait pas vraiment de saccager le train. Elle croise donc les doigts pour que cela fonctionne mais, la seule réponse qu'ils ont suite à cet essai n'est qu'un rejet en arrière.

Si la douleur qu'elle a au dos se dissipe assez rapidement, c'est loin d'être le cas de celle qu'elle a à l'épaule droite. Tout en passant la main plusieurs fois dessus pour tenter de faire passer cette sensation, Lili reprend la parole :

- Bon, je pense qu'il vaut mieux attendre ici, même si ce n'est pas l'idéal : les secousses se sont stoppées et rien n'a l'air de pouvoir faire céder la porte ou la vitre, autant attendre calmement et en surveillant ce qui se passe dehors et s'il y a du mouvement dans le compartiment.

Elle marque une pause, bien consciente qu'elle est loin d'être optimiste.

- Pour le moment, pas de retour du compartiment 3, est-ce que le compartiment 5 a essayé de communiquer avec nous ? demande-t-elle, autant pour essayer d'avancer mais aussi pour occuper son esprit qui accepte difficilement de rester ici sans rien faire.

Lili essaie d'entrer en contact avec le compartiment 3 puis elle tend son sorcier collant à Edmund pour finaliser le bélier improvisé. Elle propose ensuite à ses camarades de rester dans le compartiment tout en étant vigilant à ce qui pourrait se passer dehors et dans le train.

Contexte actuel :

❝ Vous n'avez pour le moment toujours aucune nouvelle de vos compartiments voisins. ❞

— Wooh !

Aaaïe. Aïe aïe aïe, j'ai vu des étincelles. C'est pas très bon signe.

Je serre les dents en essayant de faire abstraction de la douleur que m'a procuré ce repoussement du mieux que je peux.

Bon... Au moins, j'ai ma réponse : elle est bel et bien magiquement immunisée. Simplement, elle ne repousse que les réels gros chocs et non les petites égratignures de plume pour écrire.

— Bon bah c'est mort pour la méthode forte pour la porte.

Je porte ma main droite sur mon épaule gauche avant de faire tourner cette dernière. Cela n'arrange en rien la douleur que je ressens mais ça me rassure de voir que mon bras est toujours fonctionnel.

Je ne peux empêcher un immense sourire de gamin peindre mes lèvres à l'entente de la proposition de Lili d'attendre calmement.

— Quoi ? Tu ne veux pas qu'on réitère l'expérience sur la fenêtre ?

Bon. Je ne sens plus qu'à moitié mon bras donc je ne me porterai pas volontaire pour tenter l'expérience. Mais...

— ... On étale des cahiers aux couvertures dures sur une des banquettes pour aplanir, on pose notre bélier dessus et le tour est j-... Ooh !

Oh mais diantre, je suis idiot. Pourquoi n'y ai-je pas pensé plutôt ?!

Je rouvre ma malle en y rangeant (enfin) la plume que j'y avais retirée au passage.

— Euh, faites ce que vous voulez. Ne vous occupez pas de moi.

Genre s'ils veulent appliquer mon idée, qu'ils le fassent.

Moi, je viens de me souvenir de ce que m'a offert oncle Harry pour mon onzième Pâ-... Euh, Noël. Ce cadeau que je lui demandais depuis que j'ai su lire ce qu'il y avait marqué derrière la vitrine de Derviche & Bang pour qu'il me l'offre l'année scolaire où j'ai eu ma baguette. Ah là là... Digne d'oncle Harry. J'ai pris l'habitude de le prendre "par principe", à défaut d'avoir ma baguette sur moi. Si j'avais su que j'utiliserai un jour...

Je sors finalement ce fameux couteau de serrurier qui est censé être « enchanté pour ouvrir tout type de serrure ». Voyons si cette publicité était mensongère et si j'ai vraiment saoulé oncle Harry cinq années durant pour rien.

Edmund se masse, évoque une énième de ses idées puis va à la totale encontre de cette idée en utilisant un couteau de serrurier sur la porte.

Contexte actuel :

❝ Vous obtenez une faible réponse : "Ouais... va... crois !" Edmund s'essaie au crochetage de serrure, mais est interrompu par le bruit d'une clef que l'on tourne. Un instant plus tard, la porte de votre compartiment s'ouvre sur une sorcière qui semble diplômée depuis seulement quelques années. Les traits de son visage vous rappellent étrangement ceux d'une autre personne... Elle pose un doigt sur ses lèvres pour vous inciter au silence avant de chuchoter : " Suivez-moi sans faire de bruit. Si vous avez un balai avec vous, prenez-le. "
Si vous sortez dans le couloir, vous verrez la jeune femme se diriger vers les compartiments suivants pour les ouvrir à leur tour. C'est alors que le pont se met de nouveau à trembler. ❞

J'ai à peine glissé le couteau dans la serrure que je vois une jeune dame elle-même glisser une clé à travers la porte vitrée du compartiment. C'est pourquoi je retire par réflexe le couteau immédiatement : par peur que ce dernier n'interfère d'une quelconque manière dans le rapport entre la porte et la clé de la femme. Et aussi pour le dissimuler très très vite en croisant les doigts pour qu'elle ne l'ait pas vu. Je vais le glisser dans la poche où j'entrepose habituellement ma baguette et sortir ma baguette au passage, t-... Ah. Ah bah non, du coup. Si je galère avec depuis tout ce temps, c'est parce que je n'ai justement pas ma baguette. Diantre, elle me manque.

Toujours méfiant, je privilégie ma manche à ma poche. Sait-on jamais si j'en ai besoin vraiment rapidement.

La porte s'ouvre enfin.

— Q-...

Je me tais par réflexe en voyant qu'elle porte son doigt sur sa bouche. Puis je me décide finalement, lorsque l'inconnue détourne le regard, à ranger le couteau dans une poche pas nécessairement discrète mais au moins accessible. Histoire d'avoir les mains libres pour me saisir de mon balai par la suite.

— Après, franchement...

Oui, je parle à voix basse malgré les mots que je m'apprête à sortir.

— C'est pas comme si on avait été les plus discrets jusque là. Est-ce qu'ils ne trouveraient pas justement encore plus suspicieux le fait qu'on se taise tout d'un coup ? 'Fin du moment qu'on ne gueule pas "MERCI BEAUCOUP D'AVOIR OUVERT LA PORTE"...

Je hausse les épaules nonchalamment avant de finalement rejoindre le couloir, mon Nimbus 2000 en main.

Mais ma mine blasée disparaît bien vite lors de la seconde secousse du Poudlard Express.

— Ça craint...

J'essaye d'ouvrir la fenêtre qui est en face de moi un peu par dépit, espérant avoir un meilleur succès que la fenêtre de mon compartiment.

Edmund cache son couteau de serrurier à la dame, le conserve dans une poche, parle à voix basse à ses compagnons de compartiment, sort dans le couloir avec son Nimbus 2000 en main droite, puis essaye d'ouvrir la fenêtre du couloir située en face de son compartiment à l'aide de sa main gauche.

Contexte actuel :

❝ Les occupants du wagon rejoignent l'aventure "A pas de loup". ❞