Expression : Un train de Sénateur.
Qui est à l'origine de la popularisation de cette expression ? Que signifie-t-elle ? Est-elle toujours utilisée aujourd'hui ou était-elle utilisée pendant une période précise ?

C’est l’heure de mon examen d’Etude des Moldus.
Je ne suis pas très motivée.
J’ai de bonnes notes dans cette matière, étant née-moldue, mais certains cours sont donc parfois ennuyants.
Puisque je connais des choses que beaucoup ne savent pas.
Pourtant aujourd’hui, c’est un oral.
Je ne suis pas tres douée pour ça,
Je stresse pour rien.

~

J’avais relu rapidement mes cours la veille.
J’espère que je tomberais sur quelque chose de plutôt simple, que je connaissais déjà auparavant !
J’arrive quelques minutes en avance, puis j’entre dans la salle lorsque c’est mon tour.
J’adresse un sourire timide et dis Bonjour au professeur.
Puis celui-ci m’annonce le sujet.
L’expression : Un train de Sénateur.

*Au secours.*

C’est ma première pensée.
Je ne connaissais pas cette expression avant de venir à Poundlard, ce qui signifie que je ne pourrais pas puiser dans mes connaissances personnelles.
Alors je tente de me rappeler du cours et de ce que j’avais retenu :

- Alors, euh. Oui. Cette expression, elle a été popularisée par Jean de la Fontaine. C’est une personne moldue qui écrit des fables, comme Le Corbeau et le Renard, par exemple. Et euh voilà. Cette expression signifie que quelqu’un se déplace d’une marche lente, le pas n’est pas pressé, mais pourtant majestueuse.
Et en fait, c’est parce que les Sénateurs sont des vieux monsieur, fin euh des filles d’un certain âge. Et que du coup, ils marchent d’un pas lent. Mais majestueux parce que les Sénateurs sont plutôt bien élevés quand même.
Cette expression n’est plus beaucoup utilisée aujourd’hui, du moins je ne l’ai jamais entendu lorsque je me baladais à Londres, même de la bouche de moldus !

*Qu’est-ce que je raconte?*

- Et euh c’était plus utilisé dans les années 1600-1700 je crois, fin c’était il y’a longtemps!

Je reste là à fixer le professeur dans le blanc des yeux.
Rien de ce que je viens de dire n’était bien formulé mais bon,
Cela m’importe peu.
Je salue le professeur avec un sourire puis je quitte la salle.
Mes mains sont moites.