Très intriguée par ce que les Serpentard peuvent bien voir depuis leur salle commune - j’en oublie un peu ce qu’Orphéa a déjà pu me raconter, mais c’était au milieu d’autres blagues aussi, alors je ne sais plus ce qui est vrai ou non - j’écoute attentivement les anecdotes de Lydia. Une calamarde géante ? Cette idée me fait pouffer avant que je ne hausse les sourcils en entendant parler des strangulots et divers poissons. Et en effet, il y a aussi les êtres de l’eau, dont elle dit qu’elle aimerait bien apprendre la langue;

« Ah oui, ce serait chouette ! » renchéris-je tandis qu’elle s’appuie contre une des vitrines.

L’entièreté de la salle commune éclairée par la lumière de la lune qui traverse l’eau, ça aussi c’est quelque chose qui doit être réellement joli à voir. Et juste en l’imaginant, je comprends la sérénité que ça peut apporter, alors elle qui doit voir ça presque tout l’année… Mais si je ne serais pas contre voir ça une fois, je pense que je ne voudrais quitter pour rien au monde les couleurs chaudes du Terrier et cet autre calme qu’elles m’apportent.

Je rends donc son sourire à la plus jeune tandis qu’elle reprend sur les préjugés des différentes maisons, m’apprenant qu’elle n’a pas eu les meilleures expériences avec les Serdaigle. Je dois dire que ça m’étonne un peu, mais… Je suppose que ça arrive, et qu’il y a de toute manière des personnes avec qui on ne s’entend pas - et je pense complètement à Jenna, ici.

« T’inquiète, » je réponds lorsqu’elle revient sur la puérilité de sa question. Tout le monde se la pose à un moment je pense, même si elle n’a en effet pas grand intérêt. « Oui tu me diras ! »

Amusée par cette perspective, je jette un dernier coup d’œil aux trophées avant de reprendre mon chemin vers le salon des préfets.