12 octobre 2044, 15:26 Londres, Hôpital saint Mangouste pour maladies et blessures magique

Agatha et sa grand-mère était assise dans un bus à impérial, serrées contre des moldus. Son père était déjà avec son petit frère. Sa mère quand à elle, n'était pas venue, car les moldus n'était pas admis à l'hôpital saint Mangouste. Sa grand-mère avait pris en main la situation, elle était arrivé en Magicobus, avait expliqué les à sa mère qu'elle ne pouvait les accompagner, s'était ensuivit une heure de dispute, jusqu'à ce que sa grand-mère donne un argument de poids : si sa mère venait, elle risquait fort d'entraîner le procès de son mari, pour avoir laissé une moldue rentrée dans un bâtiment sorcier. Agatha et sa grand-mère s'était alors rendue à Londres, puis avait pris un grand bus rouge, ressemblant drôlement au Magicobus, mais en rouge. Dedans, c'était le bazar : des moldus, debout, assis, gesticulaient, se disputaient les rares places encore libres, en venaient presque au main. C'était l'horreur. Sa grand-mère avait trouvé miraculeusement deux places, sans que quelqu'un les revendiquent également. Le bus à impérial les déposèrent bientôt à un arrêt de bus.

Sa grand-mère descendit, Agatha sur les talons. Les talons plat de sa grand-mère claquait sur les pavés inégales d'une immense rue. Cette rue était très agité : ci et là, des vendeurs ambulant proposait leurs marchandises, les passants se bousculaient sur le trottoir et sur la chaussée, des voitures essayait de se frayer un chemin dans cette foule compact de moldus, mais des gens les insultaient en tapant contre leurs vitres. *Qu'elle violence*, songea Agatha. Celle-ci n'avait pas l'impression que les sorciers étaient si cruels entre eux, malgré les nombreux mages noirs qui avaient menacés la population sorcière comme moldue. Agatha saisit la main de sa grand-mère, pour ne pas se laisser distancer. Elles arrivèrent bientôt devant une boutique qui avait l'air de daté de l'époque des punks. Les tenus provoquantes étaient rongés par les mites et l'intérieur, nue et poussiéreux, ne donnait pas plus envie. Mais le pire restait les mannequins : d'horrible corps blancs, avec des cils bruns ressemblant à des poils d'ours, et des horribles cheveux formant des crêtes de toutes les couleurs. Pourtant, ce fut ici que sa grand-mère s'arrêta. Elle toqua à la vitre et murmura :

- Nous sommes venus voir Samuel Mensis.

Un mannequins cligna des yeux, ce qui étonna Agatha avant d'hocher presque imperceptiblement la tête, de haut en bas.

- Prends ma main, Agigi'.

Agatha s'agrippa à la main chaude et réconfortante de sa grand-mère. Celle-ci s'appuya contre la vitrine et glissa à travers, tirant Agatha derrière elle. Celle-ci eu l'impression de traverser une cascade gelée, pourtant, quand elle ressortit de l'autre côté, elle fut surprise de deux choses : la première, elle n'était pas dans la boutique crasseuse qu'elle avait vu quelques instants auparavant mais dans un grand hall entièrement blanc, remplis de sorciers avec des problèmes différents. Et la deuxième chose : Agatha n'était pas mouillé ! Elle ne comprendrait jamais vraiment comment s'était possible. Sa grand-mère lui sourit et l'entraîna vers un grand comptoir d'un blanc immaculé, ou de nombreux sorciers faisaient la queue. L'attente s'annonçait interminable.

Elenn était assise sur le bureau de sa mère. Celle-ci écrivait sur un parchemin des ébauche de traitement sur le projet "Draconis".
Elenn balançais ses jambes en rythme, chaque battement représentait un des Tic-Tac régulier de l'horloge. L'horloge du bureau de sa mère n'était pas une horloge comme celle des livres sur les moldus de son frère, non. c'était une horloge normale: à la place du midi, il y avait écrit "réunion", à la place des six heures "repas" et à la place des neufs heures "tu es en retard".
Elenn n'aimait pas aller à st Mangouste. En fait, elle détestait ça. Elle n'aimait pas la poudre de cheminette, qui la faisait éternuer tous le temps, et comme par hasard, elle y allait en poudre de cheminette.
Elle n'aimait pas non plus passer la journée enfermée dans le bureau de sa mère, sans devoir faire trop de bruits.
C'était d'un ennui!
Elle avait bien essayé de partir, pour aller dans la boutique/le salon de Thé. mais elle n'avait pas réussi.
un médicomage l'avait ramené Ilico-presto dans le bureau de sa mère sous prétexte qu'elle avait des bombabouse dans les poches. Ok, c'était vrai, mais elle ne comptait pas les utiliser!
Elle était remonté, mais c'était vite calmé en voyant le regard de sa mère.
Elenn estimait qu'il était préférable de faire profil bas pendant quelques temps, du genre de deux ou trois jours....Sa seule Occupation était de regarder le ciel artificiel par la fenêtre, mais soyons franc, ce n'était pas très divertissant (Les employer étaient de bonne humeur aujourd'hui, donc le ciel était ensoleillé, sans nuages... Barbants!)
-Maman?
Sa mère décrocha les yeux de son parchemin.
-Je peut aller aux toilettes?
-Vas-y, mais pas de péripéties! tu reviendra directement dans mon bureau
-OK!
- et surtout n'oublis pas...
Mais Elenn était déjà en dehors du bureau, et partait dans le sens opposé des toilettes.
Les couloirs étaient bondés d'une foula agitée. Il y avait un homme sans tête (sans doute un homme qui avait essayer un chapeau farceur), des jumeaux collés tout les deux, et un petit garçon avec un bras qui ressemblait à un gant en caoutchouc.
elle commença a regarder tous les gens dans la file d'attente.
Entre le vieux qui volait et la petite fille qui bougeait bizarrement, on ne va pas se mentir, c'était une des choses les plus divertissante qu'elle n'avait jamais vu.
Elenn savait qu'il ne fallait pas se moquer du malheur des autres mais c"était vachement drôle quand même.
De temps en temps, le médicomage qui l'avait ramené dans le bureau de sa mère par la peau du coup arrivait et elle se cachait derrière le comptoirs.
Elle partit s'acheter à boire et deux ou trois Patacitrouilles, et commença à s’empiffrer, comme si elle était au cinéma. un jeune homme avança avec le dos parsemé d’épine, une femme était en colère contre son doigt et le pied d'un homme était collé sur son balais.
très divertissant.
Elle finit par s’assoir contre un mur de la salle d'attente et attendis que le temps passe. et même avec tous ces divertissement, il était long. Très long.

L'attente était, comme Agatha l'avait prévue, interminable ; malgré tout, il y avait plus de distraction que prévue. Les personnes venant à l'hôpital n'était pas vraiment malade, elles avaient plutôt des problèmes physique. Par exemple, un homme avait une éruption de furoncles, une femme se comportait comme un cheval, une corne torsadé sur le front. Un père tenait un bout de ficelle qui était relié à la cheville de sa fille, qui volait dans les airs, une femme dansait le tango d'une façon incontrôlable. C'était assez drôle, mais Agatha n'arrivait pas à passer le temps à contempler des personnes avec le même problème que son frère.

Agatha repensa avec horreur au moment ou son frère était arrivé en déboulant dans sa chambre, avait percuté du pied le bureau d'Agatha et s'était affalé par terre. Son bras s'était retourné sous lui et avait produit un formidable "crac". Ses parents avaient déboulés dans sa chambre, et son père avait voulu lui ressoudé l'os grâce à une formule magique, mais celle-ci n'avait pas marché et avait supprimé complètement les os du bras de son petit frère. Sa mère avait commencé à s'énerver, son frère à pleurer encore plus, son père à paniquer, et Agatha à contempler la scène, figé sur place. Martin avait alors emmener Samuel à l'hôpital saint Mangouste. Sa grand-mère était arrivé par le Magicobus, quelques heures plus tard, avait expliqué la situation à sa mère, qui avait protesté, avant d'accepter. Sa grand-mère l'avait alors amené à l'hôpital saint Mangouste et la suite, on la connait tous.

Agatha revint à la réalité et jeta un regard alentour ; toutes les personnes présentes dans le grand hall avait des problèmes, tous sauf... une fille., assise contre un mur, regardant le défilé de patients. La jeune fille buvait du jus et mangeait des patacitrouilles en veux tu, en voilà. Se fut bientôt à leur tours d'être pris en charge par la jeune femme derrière le contour. Les yeux d'Agatha quittèrent le visage de la jeune fille avant de venir se poser sur celui de la jeune femme. Celle-ci avait les yeux en amandes, les cheveux noirs de jais et la peau d'un blancheur cadavérique. Elle portait un uniforme blanc, avec le logo de l'hôpital saint-Mangouste : un os et une baguette croisé. La jeune femme leur sourit, révélant des dents blanches et droites.

Bonjour, que puis-je faire pour vous ?

Elle devait avoir un léger accent chinois ou japonais, si Agatha devinait bien.

- Oui, nous voudrions voir Samuel Mensis, c'est mon petit fils.

La jeune femme hocha la tête, consulta un liste de nom avant de dire :

- Chambre 657, Quatrième étage.

- Merci beaucoup, bonne soirée.

Sa grand-mère quitta la queue et se dirigea vers un immense escalier. Cinq pancarte était accroché au-dessus des immenses escaliers grouillant de patients et de médicomages : la première pancarte annonçait Premier étage, Service des blessures par créatures vivantes, la deuxième Deuxième étage, Service des virus et microbes magiques, le troisième étage Troisième étage, Service d'empoisonnement par potions et plantes, le quatrième Quatrième étage, Service de pathologie des sortilèges et le cinquième Cinquième étage, Salon de thé
Boutique de l'hôpital.

- Viens, direction Service de pathologie des sortilèges.

Sa grand-mère lui prit la main avant de commencé à monter les marches de l'immense escalier.

Elenn recommencait a s'ennuyer. Vraiment beaucoup elle décida enfin après très peu de réflexion de se lever pour aller vers le Service de pathologie des sortilèges.
Les patients de ce services étaient toujours aussi amusants a regarder. entre ceux qui parlait le troll, ceux qui volaient et ceux qui étaient persuadés être des ornithorynques, il y avait de quoi ce distraire même dans les moments les plus monotones de la vie.
La famille d'Elenn auraient sans doute vivement critiqués manière dont elle se comportait mais de toute façon, elle s'en fichait royalement.

Seul son père l'aurait regardé d'un air amusé et aurait rigolé. Il aurait dit qu'elle ne devrait pas faire ça, parce que c'est un peu sadique. Mais il aurait été un peu fier.
Sa mère, elle, l'aurait fusillé du regard et lui aurait dit de son air pincé "tu te rend compte que tu rigole du malheur des autres! esce que ça te plairait que je face ça?"
Ça ne lui aurait pas plus: entendre sa mère râler, c'est toujours désagréable, mais bon. elle aurait survécu.

Enfin bref. Elle montait les escaliers, ceux ou de nombreux portraits d'ancien sorcier moyenâgeux et recouverts de pustules accrochés aux murs lançaient des répliques cinglante et des diagnostiques plus farfelus les uns que les autres:
"mademoiselle! vous avez l'air fatiguée! vous avez peut être la tachycardie du Kappas! pour guérir, baignez vous dans un bains de foi de troll toute les semaine pendant trois mois!"

"Arrêtez de faire des l'effort ainsi, c'est mauvais pour les humeurs, mettez du persils dans vos oreille avant de vous lever"

"Vos yeux me semblent si vides! prenez des langues de niffleurs tous les soirs!"

"Si vous avez mal aux talon, n'oubliez pas de manger un œuf couvé par un crapaud, mais surtout, n'attendez pas qu'il s’ouvre seul, ou vous serez face à un basilic!"

C'est comme ça qu'on crée un basilic? Génial!
C'est pas dangereux un basilic de base...
Ah si, c'est vrai. mouais, mieux vaut pas tester.

Elenn aimais bien ces escaliers, parce que tous ces pseudos médecins qui la diagnostiquaient étaient très drôles mais surtout très séniles. malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fins, et ces escaliers, bien qu’interminables se finirent sur une porte ouverte vers les couloirs lumineux de l'aile des pathologies et sortilèges. ("Si vos cheveux deviennent roux du jour au lendemain, étalez sur vos visage des algues de kelpie avant de vous métamorphoser en Gnome!")
Elenn vit une jeune fille et sa grand mère qui marchaient vers une chambres. Elle décida de les prendre en filatures. Discrétion, Pattes de velours et silence étaient maitres mots. Soudain, un medicomage arriva derrière elle et la pria de se rendre au bureau de sa mère. Évidement, Elenn en jeune fille obéissante... Vous y avez cru? C'est bien mal la connaitre! elle partit en courant dans le couloir et se cacha derrière un chariot contenant diverses fioles de médicament.
Ce qu'elle aimait faire tourner en bourrique les gens...
A présent, il lui fallait revenir au choses sérieuses et retrouver sa proie. Elle marcha d'un pas conquérant dans le sens inverse et arriva devant une chambre à la porte grande ouverte. Elle vit la jeune fille attendre à coté, et repartit se cacher derrière une vielle dame.
Observation...Elle ne semblait pas malade... Cible parfaite... Maintenant, appâter la victime...
Elenn sourit a la jeune fille, s'avança vers elle et lui proposa une patacitrouille.
-Salut, moi c'est Elenn... Que fais tu là?

Alors qu'Agatha et sa grand-mère grimpaient les escaliers, la jeune fille observait les tableaux de médecins connus, qui diagnostiquaient des maladies improbables aux malades ou aux soignants. Alors qu'une vielle dame peinte devant une fenêtre au rideaux bleus les interpellaient, sa grand-mère et elle, pour leur conseillé du foie de Murlap pour soigné leurs cellules qui étaient apparemment attaqué par des microbes provoquant l'explosion de celles-ci, Agatha remarqua une jeune fille, devant avoir son âge, affichant un sourire espiègle à peine caché. Sa grand-mère s'arrêta devant une porte , détournant l'attention d'Agatha. Après avoir toqué, un soignant vint leur ouvrir. Son regard glissa d'Agatha à sa grand mère avant de demander :

- C'est pour ?

Sa voix était aigu, ce qui contrastait beaucoup avec sa silhouette d'armoire à glace. Sa grand-mère sourit aimablement et répondit qu'elles étaient venus voir Samuel Mensis. Le soignant sortit un calepin d'une poche de sa blouse de travaille marqué du sceau de Saint-Mangouste, consulta ses notes avant de déclarer :

- Et vous êtes ?

- Sa grand-mère et sa sœur.

- Il va falloir patienter, il dort encore.

- Personne d'autre ne s'est présenté pour le voir ?

- Non.

Sa grand-mère fronça les sourcils. Agatha comprit qu'il y avait un problème. Elle tira la manche de sa mamie et lui demanda.

- Mamie, papa devrait être là, hein ?

- Oui, mais je vais arranger ça, elle s'adressa ensuite à l'infirmier, avez-vous un nécessaire à écrire ? Je dois envoyer immédiatement un lettre.

- Oui, bien sûr, suivez moi dans mon bureau.

- Attends-moi là Agigi.

La petite fille hocha la tête. Agatha remarqua la même jeune fille au sourire espiègle, planté devant elle, cette fois-ci.

-Salut, moi c'est Elenn... Que fais tu là ?

- Agatha. Je suis venue voir mon petit frère mais il y a eu un problème. Mon papa n'est pas venu alors qu'il devait...

La petite fille sentit une larme perlé au bout de ses cils, et elle frotta ses yeux de ses petits points. Elle espérait qu'il n'était rien arrivé rien à son papa. La petite aimait beaucoup son papa avec ses grands yeux rieurs et sa manie d'ébouriffer les cheveux courts et bouclés d'Agatha. La petite fille sourit en pensant cette marque d'affection avant de reporter son attention sur l'autre fille devant elle.

- Et toi, que fais-tu là ? Tu as l'air de connaître... tout ça.

Dit-elle en faisant un grand geste pour désigner les couloirs, les escaliers et l'établissement tout entier. Sa grand-mère revint bientôt. Elle sourit à Elenn avant d'entraîner Agatha à l'intérieur de la pièce. La petite eu juste le temps de faire un signe à l'autre fille avant que la porte ne se referme.

- Tu t'es fais une amie, Agigi' ?

- On n'a à peine échanger trois mots.

Elle déambulèrent entre les lits d'autres patients avant de trouver celui de Samuel. Son petit frère était réveiller et paraissait tout petit par rapport à son lit. Elles s'assirent à son chevet et il leurs adressa un sourire, creusant ses fossettes, avant de demander :

- Où est papa ?