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11 sept. 2022, 18:54
Boules de neiges ensorcelées
11 septembre 2047
Avec @Lena De-Merindoll


Colton sortait d'un cours d'histoire de la magie. Elle avait trouvé ce cours d'un ennui monstrueux et avait passé les trois-quarts du temps à somnoler sur sa table. Elle s'était même endormie plusieurs fois avant que son professeur ne la reprenne en lui lançant un regard noir.

La jeune Gryffondor ressentait à présent un grand besoin de s'amuser. D'un tempérament d'ordinaire très farceur, elle n'avait fait aucune blague depuis son arrivée. Sans doute se tenait elle à carreau ne sachant pas les punitions qu'elle risquait et puis elle voulait faire bonne impression pour le début des cours.

Tandis qu'elle se baladait tranquillement dans les couloirs tout en se plaignant intérieurement, quelqu'un passa à toute allure et la bouscula violemment puis continua son chemin comme si rien ne s'était passé. D'ordinaire, elle ne se serait pas attardée sur le sujet, mais c'était un Serpentard et depuis quelque temps, les Serpentards l'énervaient sérieusement. Colton les trouvait prétentieux et arrogants. Elle commença à grommeler toute seule, puis, une idée lui vint.

Elle se rappela qu'elle avait acheté des boules de neiges ensorcelées au Chemin de Traverse, dans la boutique des Weasley, au début de l'année et qu'elle ne les avait toujours pas utilisées. Ces boules de neiges étaient conçues pour suivre la personne qu'on leur indiquait. Cette idée lui semblait parfaite, elle tâta sa robe et fut rassurée de sentir la présence de trois grosses boules dans sa poche intérieure droite. Malheureusement, elle ne connaissait pas le nom du garçon qui l'avait bousculée. Alors, elle sortit discrètement une boule de neige de sa poche puis lui indiqua de suivre n'importe quel Serpentard, car elle considérait que tous les Serpentards étaient prétentieux et arrogants et qu'ils méritaient une bonne leçon d'humilité.

Fière de sa blague, elle regarda avec un grand sourire la boule de neige allant se heurter violemment dans la figure d'une fille de Serpentard.

- T’inquiète, j’ai un plan B.
- C’est quoi ?
- Tu pars d’un coté, moi je pars de l’autre et le premier qui se fait chopper, bah c’est dommage…