Un Jeudi après midi de vacance
Au Chaudron Baveur
Salle à manger
HORS-CHRONO
RPG Libre


Les vacances avaient sonnés au sein de l'école de sorcellerie. Pendant ces dernières, je décidai de me rendre au Chaudron Baveur. En effet, j'avais beaucoup entendu parler de ce lieu qui était incontournable dans le monde magique. J'avais voulu avoir le cœur net sur la réputation du lieu dit. Je me lançai vers une nouvelle aventure, une nouvelle péripétie incertaine et incongrue. Cependant, cette idée me séduit fortement.

La route fut extrêmement longue et fastidieuse vers le Chaudron Baveur. Cependant, cela en valait la peine. Effectivement, quand je fus arrivé à destination, je vis plusieurs élèves. J'en connaissais certains mais d'autres me semblaient inconnu. Pour le moment, je m'installai à une table afin de ne pas déranger les autres consommateurs. Pendant un long moment, j'entendis des sujets de conversations divers et variés traitant d'innombrables thèmes et notions. Pour le moment, j'étais en retrait de ces derniers car je souhaitais, tout d'abord, évaluer l'ambiance générale qu'il y avait dans le commerce magique.


J'attendis patiemment d'être servi. Néanmoins, je ne fus pas pressé car, période de vacance scolaire oblige, je bénéficiais de beaucoup de temps. En attendant le personnel, sans me manifester, je replongea promptement dans mes souvenirs afin de me remémorer les évènements fondateurs de ma vie. Je repensai, plus particulièrement, à mes proches qui demeuraient très loin du monde magique. Ces derniers me manquaient terriblement mais ils me donnaient une force quotidienne afin de surmonter chaque épreuve que Poudlard plaçait sur ma route. Je travaillais pour eux dans le but d'acquérir un bien qui était inestimable à mes yeux : leur fierté.


Je fus tellement plongé dans mes pensées que je ne vis pas que des silhouettes lointaines s'approchaient doucement vers moi. Qui était-ce ? Ce fut la question que je me posa.


Voici le début de ce RPG libre. Je vous laisse deux options afin d'y participer. Soit vous envoyez une réponse spontanée sans envoi d'un hibou en amont, ce qui me convient. Soit vous envoyez un hibou au préalable afin de spécifier votre intervention, ce qui me convient également. J'ai hâte de lire vos réponses ! Belle journée ! Steven Kimball

J'avais quitté Eddie avec la promesse que nous nous reverrons tôt ou tard. Impétueux qu'il pouvait parfois être, j'espérais qu'il serait sage d'ici là. J'entendais par là : qu'il ne me fasse pas des duels de baguettes de pain avec les moldus !

Papa et maman, quant à eux étaient toujours introuvable. Je commençais presque à croire qu'ils s'étaient perdu dans le grand labyrinthe qu'est le Chemin de Traverse. Quelques rues et quelques boutiques, vous comprendrez que cela suffisait à ma mère pour lui faire perdre le nord. Car comme une poule, et aussi une maman poule, vous lui faisiez faire trois tour sur elle même et elle ne savait guère où elle était.

Alors de mon air las dans les rues, le regard noisettes se déposant sur les vitrines en quête de mes deux géniteurs, je retournais sur mes pas. Des pas, qui après trois jours de marches (10 minutes en réalité) débouchèrent sur ce qui, antan n'était que ruine : le chaudron baveur. J'aurais alors bien voulu vous le décrire mais franchement... flemme.

Paresseux que j'étais alors, je décidais d'y faire une petite halte. Ce n'était vraiment pas le genre d'établissement que je fréquentais mais avec un peu de chance peut-être que y trouverais-je mes parents... Après tout papa aimait prendre de la bièreaubeurre à chaque repas. C'était bien son style de venir boire cette immondice ici tout en ennuyant les gens avec ses discours runiques.

Je poussais mollement la porte d'entrée. Un effort physique qui m'en arracha presque une grimace. Dans un monde de magie il aurait pu nous épargner ça pensais-je alors que je reprenais difficilement mon souffle sur le perron.

L'intérieur était simple, des chaises, des tables, un comptoir mais surtout bon sang une foule de gens. A croire qu'il venait fêtait la dernière victoire de l'équipe nationale de quidditch. Un long soupire s’extirpant d'entre mes lèvres, je parcourais, d'un pas lourd, la petite salle. Papa n'était pas là...
Tempi je les attendrais ici. Ils finiront bien par revenir... non ?

Ainsi exténué de ma randonnée, 10 minutes de marche on le rappelle et de mon exercice militaire, pousser une porte on le rappelle aussi, je cherchais haletant un endroit pour me dormir. Ou mourir...
Un enfant aux cheveux d'ombre, seul à une table, fut ma cible.

Enjambant, ou rampant vu la vitesse à laquelle mes jambes m’obéissait, les quelques mètres qui nous séparaient, je lui tapotais du doigt l'épaule.

« ... Euh... Je peux m'asseoir ici ? Il n'y a plus de place nul part... »


@Steven Kimball

Sortis de mes pensées, je vis un jeune garçon aux cheveux roux me tapotait l'épaule. Avec une certaine hésitation dans sa voix, il me demanda s'il pouvait s'asseoir à ma table car c'était la dernière table de disponible. Hélas, le Chaudron Baveur fut tellement rempli que quasiment toutes les tables fut prises à une grande vitesse. Je pris donc la parole d'une voix douce et subtil :


- " Bien évidemment. Cela me fera beaucoup de bien d'avoir de la compagnie ! " répondit-je au jeune homme. Cela me permettrait d'assouvir cette solitude nostalgique qui commença à s'installer avant son arrivée. Après mes propos, un long silence s'installa à notre table.


J'observa attentivement son attitude. En effet, à contrario de moi, il ne semblait pas plongé dans ses pensées mais plutôt soucieux et inquiet. Je vis immédiatement ces sentiments dans ses yeux. Son regard fut le reflet de son exaspération ainsi que de son anxiété. De plus, il ne me donna guère beaucoup d'attention préoccupé par la porte d'entrée de l'établissement. Attendait-il une personne en particulier ? Dans tous les cas, il paraissait exténué comme s'il avait effectué une séance de sport. Je remarqua cela par son souffle haletant qu'il essaya de retenir, en vain.


Puisque nous étions tout les deux sur un chemin de solitude, je décida de brise le silence afin de faire connaissance avec ce dernier. Je repris la parole d'une voix ferme et bienveillante :

- " Je m'appelle Steven Kimball. Je suis enchanté de te rencontrer ! Dis-moi, tu as l'air d'être inquiet et soucieux. Pourquoi regardes-tu constamment cette porte ? Attends-tu des personnes en particulier ? De plus, tu semble être à bout de souffle. Veux tu que je commande une boisson afin que tu puisses te reposer ? "

Je pensai alors que j'avais été maladroit en posant ces question. J'attendis la répons du jeune homme en esquissant un sourire en signe de camaraderie. Comment ce dernier allait-il réagir ?


@Nowan James J'ai répondu au RPG. En espérant que cela te plaise !
Code couleur RPG de Steven : Couleur RPG : color=#c33737

D'une voix douce, celui qui semblait avoir un âge similaire à moi, si ce ne fut à l'exception faîte de sa façon de parler, m'invita à m'asseoir.

« ... Merci... »

Remerciais-je alors que je m'affalais sur l'une des dernières chaises disponibles du Chaudron Baveur. Puis fin assis, les bras croisés, le menton dedans, je jetais quelques coups d’œil en direction de la porte d'entrée. Avec l'espoir de voir papa ou maman y franchir la porte, je sentais alors peu à peu le regard lourd de celui qui m'avait si gentiment invité à m'installer. Me fixant depuis le moment où j'avais décidé de m'asseoir, je commençais peu à peu me sentir légèrement embarrassé : gêné fut le mot exact. Que me voulait-il donc lui et ses yeux bleus ?

Après un silence qui ne souhaitait qu'être brisé, il décida de me lâcher des yeux pour prendre la parole. Enfin prendre la parole était un bien petit mot pour les phrases qui s'ensuivirent de sa bouche.
J'écarquillais de surprise les yeux, que me baragouinait-il ? "Je suis enchanté de te rencontrer", le bourg avait bien un temps de retard... Et puis que dire de cette façon de s'exprimer ?! On aurait dit mon grand père dans un corps de jeune...

« ... Euh... C'est un interrogatoire ou des présentations ? »

Répondais-je en fronçant les sourcils d'incompréhension. Alors mal à l'aise face à son sourire, je ne pus que remercier le ciel, lorsque j'entendis la porte de la salle à manger s'ouvrir pour y laisser mes deux parents s'y tenir.

« ... Désolé je dois filer. »

Et ce fut sans un au revoir pour cet enfant bizarre que je partis vers mes deux progéniteurs...
L'heure était maintenant au tourisme, pas au baratin.

Steve Kimball ayant quitté le site, je me permet de clôturer ce sujet.