Comme beaucoup de mercredis après-midi depuis janvier, Renn s'était posée au foyer, installée à une table et Tatouille endormi sur ses genoux. Dire qu'avant, elle passait le plus clair de son temps dans sa salle commune, l'hiver du moins, il faisait encore bien trop froid pour s'aventurer trop longtemps dehors. Maintenant, si elle devait choisir entre passer quatre heures dans sa salle commune ou quatre heures au foyer... Et bien en fait elle n'arriverait pas à choisir. Sa salle commune avait un côté plus chaleureux que n'avait pas la Grande Salle aménagée, mais l'atmosphère du foyer était aussi agréable. Du coup elle alternait, un coup ici, un coup chez les rouges et cela lui allait très bien.

Renn dessinait depuis une bonne demi-heure, sur le carnet que lui avait offert Ella cet été. Elle était tellement concentrée sur ses traits qu'elle remarqua à peine que Tatouille s'était réveillé ; elle ne s'en aperçut que lorsqu'il grimpa sur son épaule, le contact de ses moustaches contre son cou lui faisaient des chatouilles. Un léger rire s'échappa de ses lèvres. Elle déposa vite son rat sur la table, prenant soin de ne pas gêner la place d'une autre personne en face d'elle, ne voulant pas déranger plus longtemps les autres.

— Tu restes là hein, chuchota-t-elle néanmoins à l'animal, qui ne l'écoutait clairement pas et venait déjà renifler sa gomme. Elle soupira. Bon, tant que c'est à moi ça va...

La brune se remit à dessiner. Maintenant qu'elle avait bien fini tous les contours de ses deux silhouettes, elle pouvait s'attaquer aux ombres ! Il se passa quelques minutes, puis Renn releva la tête, et vit que Tatouille avait disparu. Elle souffla. Il n'était même pas fichu de rester en place ! Non, il fallait qu'il se barre elle-ne-savait-où, sans qu'elle ne le voit en plus. Finalement, après quelques coups d’œil autours d'elle, elle aperçut la boule de poils brune en train d'embêter un garçon de sa promo.
Elle se leva en trombe de sa chaise, désespérée. Qu'est-ce qu'il fallait qu'elle fasse pour qu'il reste là où elle le disait et qu'il arrête d'être aussi curieux, sérieusement ? Elle n'aimait pas le laisser tout seul dans le dortoir, mais si elle le gardait avec elle, c'était à condition qu'il reste tranquille, à la base, pas qu'il aille fourrer son museau chez les autres.

— Désolée Antonn, euh... il, elle désigna le rat d'un mouvement du menton, il était censé rester avec moi

Renn adressa un sourire gêné au Serpentard.

@Antonn Clifford et voilà ! Dis-moi si quelque chose ne va pas. Et pour le titre si tu as une meilleure idée je suis preneuse x)

Je n'aime pas le foyer. Je l'ai décidé dès la première fois qu'il a ouvert, avant même d'y aller. J'ai tout de suite eu en tête l'image d'une pièce bondée et bruyante, avec des élèves riant fort. En résumé, tout ce que je déteste. Cependant, après de multiples retours positifs de camarades estimés, je me suis décidé à enfin lui laisser une chance. Je pousse donc la porte avec appréhension, ne sachant pas trop ce que je risque de découvrir derrière. A ma grande surprise, le lieu est plutôt calme, presque apaisant. Peut-être est-ce parce qu'il n'y a pas grand monde? Je détaille la pièce du regard, curieux. Ce n'est pas du tout ce que j'avais imaginé.

Je m'avance un peu, et remarque les corbeilles de fruits. Ca tombe bien, j'avais un petit creux. Je me saisis d'une pomme bien rouge puis me dirige vers un pouf à l'allure confortable. Je suis troublé, moi qui pensait fuir immédiatement après avoir fait un pas dans cette salle, j'ai pour le moment plutôt envie d'y rester. Je sors une feuille de mon sac et commence à faire un origami. Un pli à droit, un à gauche, on retourne. Cependant, je n'arrive pas à me concentrer, mon oiseau n'est pas symétrique, quelque chose me dérange. Soudain, je baisse les yeux et remarque la source de mon désagrément.

Je le savais, c'était trop beau pour être vrai, ce foyer. Un rat se trouve à mes pieds. Je déteste ces animaux, ils me mettent très mal à l'aise, et pour mon plus grand malheur ils sont nombreux à Poudlard. Au moyen-âge, ils étaient un vecteur important de maladie. Et puis, ils sont particulièrement agressifs. La dernière fois, celui de l'un des garçons du dortoir m'a mordu. J'entame donc un échange de regards avec l'animal, je ne baisserais pas les yeux. J'ai peur qu'il m'attaque, je reste donc sur la défensive, tellement que je n'entend même pas sa propriétaire arriver.

Je suis donc surpris en découvrant Renn, une camarade de ma promotion, juste devant moi. Je ne savais pas qu'elle avait un rat. Ce n'est pas comme si j'y avais un jour fait attention en même temps. Je lui rend son sourire, gêné moi aussi. Je suis soulagé qu'elle soit arrivé, sinon j'aurais sans doute pu rester là encore un moment à fixer son animal, ne sachant comment réagir à son indisposante présence.

- Aucun soucis, c'est... Il est à toi?

Question bête, bien entendu qu'il est à elle. Le rat bouge, j'ai un mouvement de recul sur mon pouf.

- Tu... Tu veux bien le récupérer pour être sûr qu'il ne me saute pas dessus? Je ne suis pas très à l'aise avec les rongeurs.

C'est ridicule. J'essaie sans cesse de faire croire que je n'ai peur de rien et pourtant me voilà qui m'effraie face à une si petite bête que ça. Je souffle du nez, plus ou moins amusé par l'absurdité de la situation.

En espérant que ça te plaira, n'hésite pas à me faire un retour par hibou!

— Oui, oui il est à moi

Antonn, Renn le voyait comme le cliché du gars qui jouait les durs en toutes circonstances comme s'il n'avait très clairement peur de rien, même de son propre Epouvantard. Elle ne le connaissait pas vraiment, pas du tout même. Ce n'était pas en le voyant tous les quatre matins à Godric's Hollow ou tous les jours en cours sans lui adresser la parole qu'elle pouvait le connaître. Mais elle le voyait comme le gars qui se prenait pour un bonhomme, avec son allure super fière tout le temps, alors qu'en vrai il flippait en voyant une pauvre limace se balader dans le parc. C'était peut-être exagéré, certes. Mais quand elle vit qu'Antonn-le-bonhomme s'était enfoncé dans son siège lorsque Tatouille avait juste fait un petit pas vers lui... Renn sourit en tournant la tête, c'était plus fort qu'elle. Désolée Antonn, sa théorie était juste parfaitement démontrée, c'était presque trop beau pour être vrai.

Ah, et en plus il lui demandait, presque il la suppliait, de venir récupérer le rongeur. Le pompon, la cerise sur le gâteau, le vif d'or à la fin du match. C'était incroyablement magnifique, en d'autres mots. Ses dents virent s'enfoncer légèrement dans sa lèvre pour s'empêcher de sourire encore plus et elle hocha la tête. Oui, oui, elle allait récupérer Tatouille, il ne fallait quand même pas que le Serpentard le plus stylé de sa promo fasse une syncope à force d'être trop prêt d'un petit rongeur qui avait juste trop de curiosité dans son petit corps.

— Ouais t'inquiète

Une fois le petit rat dans ses bras, elle avait complètement qu'elle lui en voulait de s'être échappé d'ailleurs, elle jeta un coup d’œil au garçon. Elle avait tellement hâte d'aller raconter à Nolan qu'Antonn flippait comme un enfant devant Tatouille. Quoique, il serait capable de lui rappeler qu'elle avait eu la même réaction à la vue d'Aiwyllitu, et qu'elle avait hurlé en plus alors qu'Antonn n'avait rien fait. Pas grave, elle trouverait quand même quelque chose de pire sur lui pour rétorquer, ce ne devrait pas être bien compliqué.

Nouveau coup d’œil vers le brun, et le bout de papier qu'il tenait dans ses mains attira son attention. Allez, changeons de sujet, Renn aurait tout le temps de continuer à se moquer de la peur ridicule de son camarade plus tard si elle le voulait.

— Oh tu fais des origamis ! C'est stylé. Tu l'as fini ? C'est censé être quoi ?

Bon ok, dire "censé" ce n'était pas le meilleur mot à utiliser quand on comptait arrêter de se ficher de quelqu'un, surtout quand elle regardait de haut la personne puisque lui était dans son pouf et elle debout.

Bon
@Nolan Dewey pour la mention

J'ai un peu la sensation qu'elle se fiche de moi, et je n'aime pas ça du tout. Mais que puis-je y faire, si même moi je trouve la situation ridicule? La vérité est que je suis bien rassuré lorsqu'elle récupère son rat, je refuse de l'admettre, mais la simple vue de l'animal suffit à me provoquer des frissons. J'ai l'impression qu'elle se retient de rire, et ce qui m'agace sans nul doute le plus, c'est que je la comprend. J'espère seulement qu'elle n'aura pas la mauvaise idée d'aller répéter à droite et à gauche que les rongeurs m'effraient, ma réputation en prendrait un coup. En tant que batteur des Crochets, je me dois de rester un minimum quelqu'un de crédible, si je veux être pris au sérieux par mes adversaires. S'ils savaient qu'il suffit de me lancer une souris dessus pour me faire tomber de mon balai, cela les amuseraient à mon avis énormément. Je lance un regard noir à l'animal, que je tiens responsable de ma situation inconfortable.

Renn s'intéresse ensuite à mon origami, qui n'est bien évidement pas mon plus réussi, ça aurait été trop simple. Je trouve qu'elle est cependant un peu dure lorsqu'elle demande ce que c'est sensé être. Si mes plis ne sont pas aussi parfaits que ceux que j'effectue de manière habituelle, on remarque tout de même clairement que le pliage en papier forme un oiseau. Je sors ma baguette et enchante l'origami qui s'anime et commence à voler autour de la Gryffondor avant de venir se poser sur mon épaule. Je la regarde en souriant.

- Ca répond à tes questions?

Je ne sais pas vraiment si j'apprécie la camarade en face de moi ou pas. D'un côté, elle semble vive d'esprit et plutôt souriante. D'un autre, j'ai l'impression qu'elle me prend un peu pour un imbécile et que depuis qu'elle est devant moi elle se moque en silence, mais peut-être suis-je simplement paranoïaque. De toute façon, j'ai déjà sur ma liste assez de gens trouvant ma présence indisposante, bien que ce soit souvent réciproque. Il ne me sert à rien d'y ajouter encore un nom. Je prend donc la décision de jouer la carte de la sympathie. Et qui sait, si je lui renvoie une bonne image, elle évitera éventuellement d'aller raconter dans Poudlard que j'ai peur de son rat?

Je fouille dans mes poches et en sort deux autres origamis, ceux-là sont parfaits. Il s'agit d'un petit serpent et d'une fleur. Je fais souvent des origamis lorsque je suis stressé, j'en ai retrouvé le goût il y a quelques années, en même temps que je retrouvais Lumah. Je sais pertinemment que la jolie blonde aime ça, elle a gardé la fleur que je lui avais offerte lorsque nous étions petits. Alors, pour pouvoir à nouveau lui en offrir, j'ai pris la décision de réapprendre à en faire. Mais ça, je ne le dirais sous aucun prétexte à Renn. Il ne manquerait plus qu'elle sache qu'en plus d'être moins courageux que je ne l'affiche, j'ai également un côté fleur bleue. Je me contente de lui tendre les deux petits montages de papiers.

- Ceux-là sont bien mieux réussis, si ça t'intéresse.

De plus, ils sont davantage travaillés. Le serpent est fait en papier vert, et la fleur en papier rose. Ils n'ont pas été improvisés de la même façon que l'oiseau. Je me rend compte après coup que la découverte de ces origamis amusera peut-être encore une fois Renn. C'est vrai qu'eux aussi contrastent avec l'image du sportif fier que j'arbore tout les jours, et je ne crois pas que beaucoup de gens soient au courant de ma passion improbable pour le pliage. Enfin bon, ça m'est égal, au stade ou nous en sommes.

J'espère que ça te plaira, je te met juste en dessous des images pouvant correspondre aux origamis d'Antonn si tu souhaites les décrire dans ta future réponse.
Je te fais tout de même remarquer que Renn a de la chance, il semble que mon protégé soit de bien bonne humeur pour ne pas s'être emporté en remarquant l'amusement de la tienne.

Renn avait une telle façon d'être qu'on aurait très clairement pu croire qu'elle continuait d'être narquoise envers le Serpentard. Sauf qu'en vrai, ce n'était pas tellement le cas. Certes, elle avait parlé sans réfléchir, donc forcément cela n'aidait pas à modifier l'impression qu'elle renvoyait, mais lorsque l'oiseau en papier, parce que c'était un oiseau, se mit à voleter autours d'elle, elle ne put s'empêcher de le regarder avec des yeux émerveillés. Tout ce qu'elle savait faire, c'était des avions, qui volaient tordus en plus, parce que c'était simple et rapide à faire. Et elle n'avait jamais pensé à faire autre chose avec une feuille de papier que dessiner dessus ou le transformer en objet volant.

— Waaa j'adore !

Elle hésitait à préciser qu'elle n'avait pas bien vu l'oiseau parce qu'il était dans les mains de son créateur, ça passait non ? Oui, mais non, elle allait s'enfoncer plus qu'autre chose en disant ça. Et puis, autant faire style qu'elle n'avait jamais rien dit de méchant et puis voilà, c'était parfait et ça réglait l'affaire ! Mais il n'empêchait qu'elle était vraiment admirative. Admiration qui augmenta un peu lorsque Antonn lui montra ses deux autres origamis, une fleur rose, franchement trop belle, et un serpent tellement, mais tellement, stylé. Renn était si concentrée sur les pliages que la pensée qu'ils contrastaient encore plus à l'image de mec fort que renvoyait Antonn d'habitude ne lui traversa même pas l'esprit.

— Ils sont trop trop beaux

Elle jeta un coup d’œil par terre, s'y laissa tomber comme une masse en tailleurs et déposa Tatouille sur ses jambes. Elle finira sûrement avec un joli bleu sur la fesse à force de s'asseoir aussi brusquement.

— C'est pas super dur à faire tout ça ? Ça a dû te prendre du temps en plus, t'en fais souvent ?

La Renn moqueuse semblait être déjà retournée en vacances. A la place, Antonn faisait face à une brune qui non seulement semblait avoir oublié qu'elle était venue là pour dessiner et que toutes ses affaires l'attendaient sur une table, mais en plus était vraiment intéressée par les origamis maintenant. Et elle voulait bien essayer, même ! Si cela lui permettait de faire autre chose que des avions de papier à lancer du haut des tours pour éviter de se faire prendre lorsqu'elle séchait... Elle ne disait clairement pas non.

Ah ça pour avoir de la chance, elle en a ! Surtout qu'elle a pas été gentille avec Antonn, il aurait pu s'énerver
Par contre on dirait que c'est plus la même personne en l'espace de deux secondes, il faut la suivre.

Je suis un peu déstabilisé. On croirait presque que ma camarade n'est pas toute seule dans sa tête, si on en juge par sa capacité à changer de personnalité chaque seconde. Je n'arrive pas à la cerner, est-elle moqueuse? Intéressée? Un mix des deux? Je me retiens tant bien que mal de ne pas froncer les sourcils lorsqu'elle complimente mes origamis. Dire qu'elle se fichait de moi, il y a quelques instants à peine.

Cependant, je dois l'admettre, je suis plutôt flatté de son intérêt. Il est rare que je montre mes origamis aux autres, ils révèlent une partie bien trop personnelle de moi même, me font me sentir bien trop vulnérable. Alors, lorsque je le fais, je suis plutôt heureux qu'ils plaisent. Même si je l'avoue peu, les pliages de papier sont l'une de mes activités favorites. Je suis donc content de pouvoir en discuter un peu avec quelqu'un qui, comme moi, trouve ça tellement joli. Je répond donc à ses questions en souriant.

- Je trouve pas ça super compliqué, c'est surtout une question de patience. Lorsqu'on s'applique, on a peu de chances de rater. Et c'est aussi une question de pratique. J'en fais depuis tout petit, c'est ma technique à moi pour me calmer lorsque j'ai l'impression que le monde commence à tourner trop vite. Du coup maintenant, je t'avoue que je ne vois plus vraiment le temps passer lorsque je suis dessus.

Je ris légèrement en finissant ma phrase. J'hésite un peu, avant d'attraper mon sac, de farfouiller à l'intérieur, et d'en sortir deux feuilles de papier. Elles ont une face marron, et une autre dorée. Je tends l'une d'elle à Renn en souriant, l'invitant à la prendre.

- Ca te dit? Je peux t'apprendre à faire un lion si tu veux.

Ce n'est pas l'origami que je pratique le plus, mais je sais le faire, et je sais aussi qu'un lion basique ne sera pas trop dur à effectuer. J'ignore dans quoi je m'embarque, d'autant plus que la brune est quand même, il faut le dire, sacrément imprévisible. Mais au fond, je crois que ça me fait plaisir, de pouvoir montrer à quelqu'un une partie de mon univers comme ça. Et puis, en réalité, ce n'est pas comme si j'avais vraiment mieux à faire.

@Renn Saeunn, j'espère que ça te plaira!

Une question de patience, disait-il ? Ouais, peut-être, Renn n'en était pas franchement convaincue. Et puis, est-ce qu'elle était patiente, d'abord ? Elle trouvait que non, mais il fallait forcément être patient pour parvenir à dessiner pendant presque deux heures. A moins que ce ne soit juste parce qu'elle aimait ça et qu'elle ne voyait pas le temps passer lorsqu'elle dessinait. C'était impossible qu'elle soit patiente, elle s'énervait pour un rien. A moins qu'elle le soit juste un peu –beaucoup– moins qu'Ella ou Rosa, parce qu'elles c'était le summum de la patience, Renn n'avait jamais connu personne d'autre qui soient plus patientes que les deux filles, sinon... Sinon, elle divaguait, là. Donc, faire des origamis, ce n'était qu'une question de patience, selon Antonn, et Renn, eh bien elle n'en était toujours pas convaincue.

Et quant au fait qu'en s'appliquant, on avait peu de chance de rater... Là c'était la même chose. Elle s'appliquait énormément lorsqu'elle faisait des avions, et pourtant plein de fois ils étaient moches ! Tant, c'était juste que les origamis n'étaient pas pour elle, et cela réglait tout.

Elle haussa les épaules, ne sachant pas trop quoi dire.

Finalement, Antonn enchaîna en disant que faire des origamis le calmait. C'était original comme technique, après, chacun avait la sienne. Normalement. Renn n'en avait pas, elle faisait tout et n'importe quoi pour se calmer, et souvent ça marchait à moitié alors elle s'énervait encore plus.

— Ouais je vois

Renn regarda Antonn fouiller dans son sac, les sourcils froncés. Que cherchait-il, au juste ? Mais, son visage s'illumina bien vite lorsqu'il lui tendit la feuille. Il lui proposait de faire un lion ?

— Ooooh oui je veux trop ! Attends, attends, je vais chercher mes affaires je les ai laissées là-bas mais si quelqu'un veut prendre ma place au moins, expliqua-t-elle en se relevant précipitamment.

Une fois ses affaires récupérées, qu'elle n'avait même pas pris la peine de remettre dans son sac, si bien qu'elles étaient empilées par terre, elle se laissa une nouvelle fois tomber sur le sol. Renn reprit le Tatouille avec elle, il s'était encore une fois approché d'Antonn, le curieux. Elle aurait dû le prendre avec elle, même pour deux minutes, ç'aurait évité qu'il embête encore son camarade.

— C'est bon je suis prête !

Et plus que prête même. Elle trifouillait la feuille que lui avait donné son camarade entre ses doigts, attendant qu'il lui dise quoi faire pour commencer.

— Mais t'arrives à faire tout ça sans modèle ? Enfin, sans livre pour expliquer les étapes, je veux dire

Les mentions ne marchent toujours pas, pas besoin de me mentionner du coup, ne t'inquiète pas je vois ton post
Mais bref, j'espère que ça te plaira aussi !