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12 mars 2023, 16:23
Lumos à deux, c'est mieux
Poudlard - Troisième étage
Salle des Trophés
Octobre 2047
@Ottilia Cho & Ernest Stevens
Sortant de la salle de classe de Sortilèges aux alentours de 16h - ou plutôt à 16h pile, Miss Priddy était toujours très ponctuelle, Ernest n’avait pas l’intention de retourner directement dans sa salle commune. Il voulait s’entraîner. L’impatience. C’était le sentiment qu’il ressentait le plus communément quand il sortait d’un cours dans lequel on avait laissé aux premières années le luxe de faire un minimum de pratique. Depuis le début de l’année, il y avait surtout eu des présentations, des règlements et de la théorie. Mais après un mois de mise en place, on commençait à entrer dans le vif du sujet. Dans l’action !

Alors bien sûr, pour le moment il n’apprenait pas les sortilèges les plus intéressants. Mais il se contentait parfaitement des enchantements de niveau I et il avait réalisé que malgré leur manque de puissance, il n’était pas tous si faciles à réaliser. Et pour Ernest, il y avait une différence entre arriver et maîtriser. Et c’était son objectif. Maîtriser tous les sortilèges qu’on lui enseignerait. Pour un jour arriver à maîtriser sa propre magie et devenir l’un des sorciers les plus puissants du monde. Un rêve un peu naïf motivé par un énorme besoin d’appartenance et de reconnaissance. Il fallait qu’il fasse ses preuves. Du moins, c’était ce sont il était convaincu.

Quelques jours auparavant, il avait découvert la salle des Trophés qui se situait au même étage. Il l’avait repéré parce qu’elle était sombre et à priori très très peu fréquentée sauf lors d’occasion spéciales. Un lieu parfait où se glisser après la classe pour s’entraîner à lancer le sortilège d’allumage de baguette. Il commençait à bien se débrouiller pour lancer les Lumos. Le problème c’était plutôt comment éteindre sa baguette. Les résultats restaient encore un peu approximatifs et quand on se levait la nuit pour aller aux petits coins, on avait pas envie que la lumière qu’on produisait réveille ses camarades de dortoirs. Ni qu’on vous traite de bébé qui utilise toujours une veilleuse. Les adolescents avait parfois le don d’être cruels entre eux.

Ernest ne voyait pas le temps passé. Il ne réalisa pas qu’il avait passé presque deux heures à s’entraîner et qu’à présent Serdaigle et Gryffondor sortaient à leur tour de la classe du Professeur Priddy. Mais il avait encore un peu de temps. Il se dépêcherait de chercher quelque chose à grignoter dans la Grande Salle juste avant le couvre-feu et dînerait dans sa salle commune. Juste un peu… Il y était presque… il sentait qu’il s’améliorait.

2ème année RP 48-49 / 13 ans / FICHE PR / Discord : erneststevens
"Figure-toi, Ernest, que l'amour est comme un gâteau." Sigmund Charleston

13 mars 2023, 02:49
Lumos à deux, c'est mieux
Le cours de sortilèges venait de finir. Première pratique magique pour la jeune Ottilia qui avait curieusement assez brillé en réussissant à allumer sa baguette en utilisant Lumos. Elle avait aussi réussi à l'éteindre d'un Nox habile ce qui la ravissait au plus haut point. Elle était un peu en avance vis à vis de certains de ses camarades et elle n'allait pas s'en faire prier. Ce n'était pas comme si Lumos était un sortilège très compliqué après tout, c'était à vrai dire la base de ce qu'elle devait apprendre. Sa journée s'était terminée avec ce dernier cours et elle avait désormais un peu de temps jusqu'au diner pour aller explorer les recoins du château. Depuis son arrivée, elle ne faisait que ça. La semaine dernière elle avait exploré de fond en comble le deuxième étage, trouvant même des toilettes abandonnées qui l'avait beaucoup intriguée, elle y était revenue plusieurs fois dans le but de chercher un trésor quelconque ou un passage secret qui la mènerait dans un endroit inexplorée. Au final, elle n'avait strictement rien trouvé, mais avait tout de même entendu quelque chose teinté dans les canalisations. Elle avait été presque sûr que quelque chose rodait dedans mais n'avait pas voulu investiguer plus, le tintement disparaissant après quelques minutes. Elle y reviendrait de toute façon plus tard lorsqu'elle aurait plus de connaissance.

Cette fois-ci elle allait grimper plus haut et se balader au troisième étage pour tenter d'y déceler de nouvelles choses. Grimpant à tout allure les marches du grand escalier qui n'arrêtait pas de bouger, elle finit par arriver au troisième étage. Se baladant dans les couloirs, elle tomba sur une haute et lourde porte qui l'invitait à entrer. Sans attendre et sans même se demander si l'endroit était dangereux, elle entra dans la pièce qui était remplie de trophées et récompenses en tout genre. Entre autre au fond de la pièce se trouvait un énorme réceptacle où était notamment écrit "Coupe du Tournoi des trois sorciers - Vainqueur : Elina Montmort".

C'est là où Ottilia commença son exploration, lançant un — Lumos de circonstance qu'elle semblait déjà maitrisé. Alors qu'elle s'apprêtait à en lire un peu plus sur cette fameuse coupe, des bruits la tirèrent malencontreusement de son investigation. Ces bruits venaient de plus loin, de plus profond dans cette immense salle qui regorgeait deux pièces attenantes.

Entrant dans la deuxième pièce discrètement, elle espérait tomber sur une figure amicale. Elle se méfiait beaucoup de ce genre d'endroit sombre où tout pouvait arriver même dans un environnement sécurisé. C'est en avançant qu'elle eu la surprise de voir son camarade Serpentard, le même avec qui elle avait passé le trajet du Poudlard Express et qu'elle croisait souvent en cours. C'était un garçon plutôt discret, qui ne faisait pas trop de vague, à l'image de l'impression qu'il lui avait faite dans le wagon d'arrivée plus tôt cet année. En effet, la brune s'était un peu écharpée avec un de ses camarades devant le jeune garçon et celui-ci n'avait pas réellement réagi, préférant sûrement la paix à autre chose. Quoi qu'il en était, Ottilia n'avait pas vraiment d'a priori sur lui, il ne lui avait pas vraiment fait grand chose.

Ce qui la surpris était plutôt son activité. Le Serpentard enchainait alternativement les Lumos et Nox sûrement en guise d'entrainement suite au cours qu'ils venaient d'avoir. Si le premier sortilège était plutôt maitrisé, il remarque qu'il avait un peu plus de difficulté avec le deuxième et il devait souvent s'y reprendre à plusieurs fois avant de réussir. Très concentré dans sa tâche, force était de constater que le brun ne l'avait pas du tout remarqué.

C'est lorsqu'il enchaina des essais infructueux de Nox que la brune s'approcha, coupant la bulle de son camarade. D'une voix monotone mais plutôt avenante, elle lança. — Tu te concentres pas assez sur tes sentiments. J'ai aussi eu du mal tout à l'heure mais il faut que tu choisisses l'émotion du sort et que tu te forces à la ressentir. Puis ajoutant à nouveau un petit conseil. Fais attention à ta prononciation aussi, on entend pas assez le X. Elle n'essayait pas de paraitre hautaine, juste aider son camarade.

Peut-être aurait son camarade aurait pu mal le prendre, mais elle était plutôt inadaptée à prendre des pincettes, le Serpentard devrait s'en contenter.

13 mars 2023, 11:33
Lumos à deux, c'est mieux
Ernest était bien trop concentré pour se rendre compte qu’une silhouette fluette s’était glissée dans la grande pièce. Si la Salle des Trophées était un endroit très honoré par les élèves, on ne pouvait pas dire qu’ils s’y précipitaient à la moindre occasion. La collection était pour le moins impressionnante et les vitrines se succédaient le long des murs exposant les diverses victoires remportées par les élèves de l’école. Le petit brun en avait déjà fait le tour à son arrivée à Poudlard. Il avait rapidement retrouvé les preuves des exploits de sa mère du temps où elle aussi était étudiante ici. Ce qui l’avait laissé perplexe, divisé entre un sentiment de fierté et de motivation et la peur de ne pas être à la hauteur d’Elianor. Mais cet après-midi, ce n’était pas cela qui l’intéressait.

Peut-être bien que l'atmosphère qui régnait dans la salle était ce dont il avait besoin et serait une source d’inspiration. Dans un silence presque religieux, seules résonnaient ses incantations. Pour ne pas se faire remarquer, il s’était installé derrière une grande statue qui avait été offerte à l’école par les élèves pour célébrer le millénaire de l’établissement.

L’adolescent sursauta en entendant une voix dans son dos. Il se retourna d’un bon, baguette pointée vers l’envahisseur, prêt à jeté un Lashlabask, seul sortilège de défense qu’il connaissait. Qui était une envahisseuse. Ernest n’avait pas tout de suite reconnu sa voix mais il reconnaissait bien son visage. Il avait rencontré Ottilia le tout premier jour de la rentrée alors qu’ils partageaient un compartiment dans le Poudlard Express. À ce moment, ni l’un ni l’autre ne savait dans quelle maison ils seraient envoyés. Il avait observé la petite brune s’avancer vers le Choixpeau et être envoyée à Gryffondor. Depuis, il la croisait parfois dans les cours que Serpentard avait en commun avec les Gryffons mais ils ne s’étaient jamais vraiment réadressé la parole. Quelques regards échangés, des bribes de sourires et c’était tout.

En la reconnaissant, il avait abaissé sa baguette magique et son visage affichait une mine dubitative. Si le ton de la demoiselle ne transpirait pas la joie de vivre, l’adolescent ne le prenait pas pour argent content. De sa première rencontre avec elle, il avait retenue qu’elle avait une manière très inexpressive de parler quel que soit le sujet. Il haussa les épaules alors qu’elle lui adressa un commentaire sur sa pratique. Ottilia n’était pas une mauvaise élève de ce qu’il avait pu en voir et peut-être qu’il serait bon de prendre le conseil. Après tout, ce qu’il voulait s’était s’améliorer quel que soit les moyens.

“J’ai du mal avec ça… trier les émotions… c’est toujours un peu le fouillis dans ma tête. Tout se mélange en permanence…”

Ernest avait une sensibilité à fleur de peau et la rumination facile. Il ne s’arrêtait jamais de cogiter et une pensée, une émotion en amenait toujours une autre. C’était la raison qui le poussait à se mettre à l’écart. Seul, il achevait de bien meilleurs résultats. Mais peut-être que ce n’était pas non plus la meilleure solution. Il avait très peu de recul sur ce qu’il faisait en dehors de son propre avis qui restait obligatoirement subjectif.

“Toi, tu penses à quoi quand tu veux éteindre ta baguette ?”

Il acquiesça quand la demoiselle reprit sa prononciation. À voix basse, il répéta la formule de la même manière qu’elle en prenant soin d’insister sur le X.

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"Figure-toi, Ernest, que l'amour est comme un gâteau." Sigmund Charleston

14 mars 2023, 04:22
Lumos à deux, c'est mieux
Le brun semblait aussi méfiant qu'elle, n'hésitant pas à la menacer de sa baguette lorsqu'elle s'approcha doucement pour lui prodiguer quelques précieux conseils. Au final, celui-ci ne semblait pas farouchement contre l'idée que sa camarade lui en fasse part, ce qui était plutôt bénéfique. Il semblait même intéressé à l'idée de savoir comment la jeune coréenne se débrouillait pour réussir. Il lui avoua aussi qu'il n'arrivait pas forcément à faire la part dans ses sentiments et c'est d'ailleurs quelque chose que la petite ne connaissait que trop bien tant la chose avait été un exercice assez difficile au tout début. Mais en se focalisant sur un paysage qui l'inspirait ou une vision particulière, elle arrivait à faire grimper le sentiment dont elle désirait se servir. Par exemple, pour la colère, elle imaginait son ancien voisin moldu se moquer de son père et ça ne ratait jamais, elle réussissait toujours à se focaliser sur son émotion pour l'utiliser dans son sort.

Le petit ne tarda pas d'ailleurs à lui demander comment elle réussissait et sur quoi elle se concentrait. Elle ne s'attendait pas vraiment à cette question, après tout chaque méthode était plutôt personnelle, mais bon, si le Serpentard avait besoin qu'on l'aiguille, ça ne la dérangeait pas de l'aider. — J'essaye de penser à un paysage mort, sombre où il y a plus aucun espoir, quelque chose de désert où il y a peu de lumière. Vu que Nox sert à éteindre ta baguette, tu dois penser à quelque chose qui est en rapport avec la solitude ou le néant. Enfin c'était sa méthode, et il fallait croire que ça semblait pour l'instant fonctionner.

Finissant par reporter son regard sur l'entièreté de la salle, elle commença à se balader dans la pièce remplie de trophées et autre récompenses remportée par chacun des élèves. D'un ton toujours austère mais assez curieux, elle demanda naturellement — On est où ici ? Elle imaginait que ça servait à autre chose qu'entreposer des vieux trophées, ou alors les sorciers avait des coutumes bizarres. Elle s'arrêta d'ailleurs sur un des trophées dont le nom lui était étrangement familier. Sans s'en rendre compte, elle lu la phrase à voix haut, concentrée sur l'endroit où elle aurait pu entendre ce nom.

— Elianor Stevens.. Elle marqua un temps d'arrêt et un tilt lui vint soudainement. Stevens, elle se rappelait que le Serpentard avait prononcé ce nom dans le wagon du Poudlard Express. Se tournant vers lui, elle lui demanda directement en désignant sa trouvaille. C'est quelqu'un que tu connais ? Il y a ton nom sur ce trophée. Assez curieux que ce soit une coïncidence, même si le nom Stevens était plutôt commun ici.

14 mars 2023, 22:21
Lumos à deux, c'est mieux
Ernest écouta la demoiselle avec attention. Il se demandait parfois à quoi pensaient ses camarades lorsqu’ils pratiquaient la magie. Des fois, il essayait de deviner quels genre de sentiments occupaient leurs pensées ou bien même inventer des anecdotes à leur sujet. La vision d’Ottilia était très imagée, très visuelle. Il n’aurait jamais pensé à ça pour être tout à fait honnête. L’adolescent s’imaginait qu’il était censé invoquer des souvenirs du passé. Un exercice compliqué pour un garçon de douze ans qui tentait d’enfouir ses émotions au plus profond de lui-même.

“Le néant… je vois…”

Parce que la solitude, il ne la voyait pas comme quelque chose de négatif. Ernest avait toujours eu besoin de moment pour s’isoler. Mais il voyait où la demoiselle voulait en venir. Il y avait d’autres moyens pour ressentir certaines émotions que de revivre des moments désagréables. Ou des sentiments qui le rongeaient. Peut-être qu’il était possible de faire la part des choses. Le petit brun laissa la Gryffondor s’éloigner pour explorer la salle. D’un mouvement fluide, il alluma sa baguette magique d’un coup de Lumos et essaya d’imaginer un endroit désert, où il n’y aurait personne, où on pourrait se sentir perdu, seul… Il tenta le contresort et son Nox éteignit directement sa baguette. Un léger sourire étira ses lèvres.

Le brun se retourna alors et chercha la miss du regard. D’un pas plus rapide, il la rejoignit près d’une vitrine. Ernest aimait par dessus tout s’instruire et il appréciait de partager ses connaissances avec d’autres personnes malgré sa timidité.

“C’est la salle des trophées… Toutes les coupes et les médailles de tous les élèves, de toutes les maisons, à tous les tournois, toutes les compétitions… C’est un peu comme un livre d’histoire. Ou une machine à remonter le temps…”

L’adolescent examinait une coupe des Quatres Maisons gagnée il y a un certain nombre d’années par Serpentard lors que la Griffonne reprit la parole. En entendant le nom de sa mère, Ernest restait immobile quelques instants. Ce n’était pas tous les jours facile d’être le fils d’une sorcière aussi accomplie qu’Elianor Stevens. Le petit brun se rapprocha d’Ottilia qui pointa la coupe d’un tournoi de Duel. Il acquieça, une moue confuse accrochée au lèvre.

“Oui… C’est ma mère…”

Ernest était un garçon plutôt secret. Il n’aimait pas parler de lui ni se montrer vulnérable. S’il avait préféré la vérité au mensonge, il n’éprouvait aucune envie de parler de sa famille ou de sa situation. Le mieux était encore de renvoyer la balle et de retourner la question.

“Et toi ? Tes parents étaient à Poudlard aussi ?”

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15 mars 2023, 03:32
Lumos à deux, c'est mieux
Alors qu'Ottilia donnait des conseils à son camarade de Serpentard, elle pouvait remarquer qu'il n'avait pas l'air vraiment convaincu par ses explications. Après tout, chacun pouvait imaginer et faire sortir ses sentiments comme il l'entendait. C'était encore une fois quelque chose de particulièrement personnel et elle aurait beau lui dire ce qu'elle ressentait, ce n'était pas sûr de fonctionner sur lui. Le brun essaya quand même, tandis que la brune contemplait les différentes trophées disposés dans cette salle si particulière. Après une dernière réussite de son sort Nox, la brune se voulait assez satisfaite que ses conseils ait été appliqués et entendus, la preuve, le sort avait fonctionné directement. Elle resta néanmoins stoïque, continuant de lever sa baguette d'un Lumos vers les trophées qui composaient la salle. Elle écouta tout de même le Serpentard lorsqu'il lui expliquait la raison de cette salle. C'était une sorte d'entrepôt à trophées, là où chacun pourrait voir les exploits et les noms de ceux ayant remporté une compétition dans l'école les années passées. C'était assez logique, il fallait l'avouer, mais qu'une si grande salle aie été alloué à si peu d'utilité était plutôt intriguant.

S'attardant sur la coupe qui mentionnait un parent du brun, celui-ci lui révéla que la dénommé Elianor était sa mère. Mais curieusement, le petit semblait plus gênée et honteux de voir sa mère affichée ici que fier et fanfaron. D'un air plus curieux, elle lui demanda. — Qu'est-ce qu'il y a ? Tu dois être fier que ta mère soit affichée ici non ? Elle pouvait comprendre qu'il puisse être exaspéré si on lui parlait sans arrêt d'une mère célèbre, mais sa réaction trahissait surtout de la tristesse. Malheureusement, il n'était pas tombée avec la petite fille plus subtil qui soit, surtout quand elle n'arrivait pas à comprendre certains comportements.

Lui non plus ne tarda pas à mettre les pieds dans le plat en lui retournant la question de la présence de ses parents à Poudlard. — Ma mère est coréenne, elle a étudié là-bas. Je me souviens plus du nom de son école, mais ça devait être une école magique comme Poudlard. Puis marquant une pause pour faire un lien avec la salle. Avant que je naisse, c'était une grande joueuse de Quidditch en Corée, elle avait beaucoup de trophées comme ça. Elle n'était donc pas étrangère à ce genre de démonstrations, même si Hyun prenait un soin particulier à laisser secrète sa cachette de trophée. Et toi, c'est une grande duelliste ta mère ? Elle fait quoi dans la vie ? Et ton père ? Tandis qu'elle ne mentionnerait pas le sien, déjà car elle ne connaissait rien sur lui, mais aussi car elle ne voulait pas voir le regard plein de pitié du gamin.

18 mars 2023, 16:11
Lumos à deux, c'est mieux
Ernest aimait bien la salle des Trophées. Elle représentait la longue histoire et la tradition de Poudlard. Les trophées étaient souvent utilisés comme inspiration pour les étudiants, qui aspiraient à ajouter leur nom à la collection prestigieuse. L’adolescent ne faisait pas exception à la règle. Il s’imaginait parfois l’inventeur d’une potion miracle qui soignerait tous les maux du monde sorcier. Ou duelliste chevronné. Un sorcier renommé qu’on écouterait. Et qui prouverait que malgré une mixité de sang, on pouvait être puissant et compétent.

Quand Ottilia lui montra l’un des trophées qu’avait gagné sa mère des années auparavant, Ernest resta interdit quelques secondes avant d’acquiecer. La demoiselle remarqua le manque d’enthousiamse du brun et n’hésita pas à le signifier. Une nouvelle moue s’afficha sur son visage. Ce n’était pas qu’il n’était pas fier. Bien sûr qu’il l’était. Fier et admiratif. Mais c’était également une grande source de pression. Tous les accomplissements d’Elianor, toute sa popularité et sa renommée avaient été balayé d’un revers quand elle avait choisit de faire sa vie avec Lucy. La naissance d’Ernest avait signé son exclusion définitive du milieu dans lequel elle avait grandi et évolué.

“Si, si… C’est juste que… J’espère que j’arriverais à faire aussi bien.”

Ernest ne s’était pas étendu sur la question. Il avait du mal à mettre des mots sur ce genre d’émotions qui étaient parfois contradictoires. Il se sentait parfois coupable de ne pas être plus enthousiaste quant aux performances de sa mère ou au milieu duquel elle venait. Un milieu qui l’avait ouvertement désavoué, elle, sa femme et son fils. Il releva la tête du trophée de Duel pour regarder Ottilia qui lui expliquait ses origines.

“Tu es née en Corée ?”

L’adolescent était curieux d’apprendre de nouvelles choses et découvrir de nouvelles cultures était toujours une source de compréhension. Il lui avait bien semblé que la petite brune devait avoir des origines asiatiques mais il n’avait pas voulu présompter sans réelles informations. Apparemment, ça mère aussi avait un passé remarquable. Star de quidditch, ce n’était pas rien. Il se demanda un instant si Ottilia avait les mêmes compétences de vol que sa mère. Lui était très mauvais et n’avait absolument aucune confiance dans cette pratique. Il nota mentalement de chercher plus tard quelle était le nom de l’école de magie Coréenne. Juste pour savoir. La jeune fille revint sur le passé de sa mère, posant toujours plus de questions auxquelles Ernest n’était pas sûr de vouloir répondre.

“Elle était douée en tout. Ce n’est probablement pas le seul trophée qu’elle a remporté pendant ses études. Mais les duels en particulier oui. Elle travaille au Ministère de la Magie…”

Il resta très évasif à ce propos. Techniquement, Elianor travaillait toujours pour le Ministère même si avec les années, ses choix personnels et les évènements politiques, sa carrière dans la brigade d’élite des tireurs de baguette magique était loin derrière elle. Le garçon se détourna de la vitrine pour jeter un oeil aux autres récompenses qui jalonnaient la pièce. Tout en laissant son regard passer de l’un à l’autre, il répondit assez naturellement à la question suivante.

“Je n’ai pas de père. Mais j’ai deux mamans.”

L’adolescent n’éprouvait pas de gêne pour en parler. En 2048, il n’était plus si rare de voir des familles homoparentales. Que ce soit dans le monde des sorciers ou celui des moldus.

“Et toi, tes parents ils font quoi ? Ta mère ne joue plus au Quidditch ?”

2ème année RP 48-49 / 13 ans / FICHE PR / Discord : erneststevens
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22 mars 2023, 05:06
Lumos à deux, c'est mieux
Ottilia le regarda un instant. Il était plutôt évident que le petit souffrait un peu de la comparaison qui aurait pu être engendrée. Même si elle ne semblait pas vraiment émettre une empathie qui se voulait visible, la petite n'aimant pas forcément les gens pleurnicheurs, il fallait bien admettre qu'Ernest avait était plutôt accueillant avec elle depuis le début.

Et c'est un peu abruptement mais sans foncièrement être méchante qu'elle lui adressa un petit mot d'encouragement monotone à sa façon. — Pourquoi tu ferais pas aussi bien qu'elle ? Elle a bien commencé quelque part elle aussi, puis tu as encore 7 années devant toi si tu es pas sûr que c'est le cas. Les deux ronds se posent sur le garçon sans réelle pitié ou encouragement, mais peut-être que ces mots allaient résonner en Ernest. Après tout, s'il n'était pas bon en duel il serait bien bon autre part. Elle avait d'ailleurs pu voir certaines de ses facilités en cours, elle ne s'en faisait pas trop pour le jeune garçon.

La conversation dériva ensuite sur ses origines, le Serpentard lui demandant son lieu de naissance. — Je suis née à Queensbury en Angleterre, j'ai jamais été en Corée. Elle ne connaissait pas vraiment son lieu d'origine. La Corée elle n'y avait jamais mis les pieds et sa mère ne voulait pas vraiment y retourner préférant vraisemblablement sa vie en Angleterre. Puis avec toutes ses histoires de naturalisation, c'était assez compliqué de sortir du territoire. Au final, elle ne connaissait la culture seulement de part ce que sa mère lui avait transmis, des coutumes coréennes qu'elle avait importé, notamment le jouer du seollal. Mais au delà de ça, elle n'en savait pas plus que ça. Tu viens d'où toi ? demanda à son tour la Gryffondor.

Elle écouta ensuite le jeune garçon, continuant son parcours dans les différentes allées, changeant de salle d'ailleurs pour aller explorer le reste tandis que les deux marchaient tranquillement. Sa mère travaillait donc pour le ministère de la magie ? Ottilia comprenait donc mieux pourquoi il se mettait beaucoup de pression. Puis alors qu'elle continuait doucement, elle s'arrêta brusquement lorsqu'il mentionna le fait qu'il n'avait pas de père. Pas que le fait d'avoir deux mères la choquait plus que ça, c'était assez courant de nos jours mais plus par le fait que les deux partageaient désormais un point de commun. Elle non plus n'a pas de père, enfin techniquement, elle ne le connait pas. Alors quand le brun tenta d'en savoir plus sur la profession de ses parents, elle se contenta d'ajouter. — Ma mère travaille aussi au conseil des sorciers. Pour le secret magique. A savoir ce qu'elle faisait exactement, ça avait été assez compliqué de comprendre pour la jeune Gryffonne. Et mon père .. j'en ai pas .. enfin je le connais pas. Le ton était plus monotone et froid, elle n'aimait pas vraiment aborder le sujet.

Sans s'attarder dessus, elle releva sa baguette au Lumos pour venir s'approcher du réceptacle vu plus tôt indiquant le nom de leur directrice. Approchant sa baguette de la plaque marquée dessus, elle demanda curieusement au gré de sa lecture. — C'est quoi le .. tournoi des trois sorciers ? Tu sais ce qu'il y a là-dedans ? en désignant la structure qui semblait refermer quelque chose d'important.