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05 janv. 2014, 12:55
Une tigresse en action.  Libre 
"Je ne suis pas une pleurnicharde ni quoique ce soit dans ce genre. Je pleurai de la rage de gagner. Excuse moi si les serpents sont trop vifs dans leur jugement. Moi en tout cas, je prends toujours le temps de comprendre sauf quand cela est déplacé bien entendu."

Apparemment étonnée par la phrase sans queue n'y tête que venait de lâcher Sophia, la préfète, les yeux brillants, pouffa en répondant :


- "On ne peut pas dire que tu aies beaucoup de tenue, mais au moins, t'as de l'humour ! Comme quoi, même les êtres les plus insignifiants peuvent avoir des qualités."


Ashley, médusée, compara alors la blondinette à un dindon et crut même que celle-ci allait s'étouffer quand elle poussa son gloussement tout en continuant à parler. Elle craint même un instant que la préfète allait être victime, sous leurs yeux, d'une crise d'épilepsie. Peut-être même allait-elle avaler sa langue ? Paniquée intérieurement, Ashley ne laissait tout de même rien passer de son trouble soudain, surtout que mêlée à son sentiment d'horreur, une petite voix en elle ne cessait de lui rappeler que si la jeune Serpentard s'étouffait avec sa langue, elle ne pourrait, au moins, plus parler. Enfin, la voix d'une Sophia pleurnicharde lui permit de se remettre "dans l'action" :


- "Je me moque peut être légèrement c'est vrai. Mais le ridicule ne me fait pas peur. Je ne suis pas une de ces miss populaires dont tu crois me faire partie, loin de là. Je suis peut être intelligente mais c'est seulement car mes parents attendent de moi à ce que je montre l'exemple ! Mon image compte donc peut-être un peu pour moi mais je peux faire une chanson aussi vantarde et ridicule que la tienne ! Car en me chantant cette chanson tu ridiculisais ma maison et ça tu le faisais sans aucune gêne. Donc excuse moi de me moquer d'une personne qui insulte ma maison !"

Se fut au tour d'Ashley d'ouvrir de grands yeux, face à cette énième tirade incompréhensible que la brunette aimait apparemment lancé en l'air. On aurait dit qu'elle mélangeait des mots dans sa tête avant de les prononcer à haute voix en espérant que ce mélange sonnerait bien. En attendant, la préfète des verts, non loin de laisser passer cette phrase au dessus de sa tête comme l'aurait fait tout personne un petit peu censé, rétorqua :


- "Le ridicule ne t'effraie pas ? Pourtant, tu devrais le craindre au moins un tout petit peu, ça t'éviterait de t'élever au même niveau de ridule que ta copine en chouinant. Je sais que sa voix n'est pas très agréable, mais tout de même, en pleurer ? Effectivement les Poufsouffles passent beaucoup de temps sur leurs devoirs, peut-être même trop. A la place, ils feraient mieux de bosser un peu sur leur dignité."


Puis, se tournant vers elle en passant sa langue sur ses lèvres, comme si elle était un petit agneau et la verte, le loup, lui asséna :

- "Ben alors, tu parles plus ? Non pas que je vais m'en plaindre hein, ce n'est pas ta douce voix qui va me manquer, de toute façon je crois que tu m'as percée un tympan. Fais attention tout de même, on pourrait croire que tu as perdu ta langue, elle est peut-être par terre, à côté de ton amour-propre."

La colère montait doucement en Ashley comme le magma d'un volcan mais, en extérieur, un léger air blasé flottait sur son visage, tandis que l'envie de sortir sa baguette se faisait de plus en plus forte. Mais la verte étant en troisième année, Ashley préféra s’abstenir, si ce n'est qu'elle lui ordonna en désignant Sophia :

- Laisses-la tranquille.


En effet, entre elles deux, ce n'était pas le grand amour, en effet, Sophia venait de pleurnicher à son oreille en couinant désagréablement, en effet Sophia venait de se moquer d'elle ouvertement. Mais Ashley savait très bien que la brunette ne voudrait jamais plus retourner dans les couloirs si elle se faisait ridiculiser encore un peu, déjà que celle-ci ne savait pas parler correctement. De plus, elle, au moins, avait du mordant ou, du moins, une répartie potable. Alors que la Poufsouffle venait de mettre ses parents dans l'histoire ! Et ce n'était pas bon. Mais pas bon du tout. Donc, il fallait la laisser tranquille, qu'elle puisse respirer, se détendre et surtout, partir d'ici ! De tout façon, l'autre imbécile qui se croyait supérieure ne pouvait rien faire contre elle, sachant qu'elle n'avait rien fait de mal et qu'elle n'avait encore rien dit de désobligeant.
05 janv. 2014, 17:59
Une tigresse en action.  Libre 
La préfète me lança en gloussant :

« - On ne peut pas dire que tu aies beaucoup de tenue, mais au moins, t'as de l'humour ! Comme quoi, même les êtres les plus insignifiants peuvent avoir des qualités
- Insignifiant ? Tu es sérieuse là ?! »

Je me calmai et je séchais mes larmes. Et je rétorquai :

« De plus, à mon souvenir, je crois que les blaireaux mangent les serpents n'est ce pas ? Donc ce serait plutôt toi la petite chose insignifiante. »dis je avec un sourire mauvais.

Mais la préfète mauvaise continua à s'acharner sur moi. Qu'est ce que dirait son directeur de maison s'il la voyait d'ailleurs. Enfin bref, elle me dit :


« - Le ridicule ne t'effraie pas ? Pourtant, tu devrais le craindre au moins un tout petit peu, ça t'éviterait de t'élever au même niveau de ridule que ta copine en chouinant. Je sais que sa voix n'est pas très agréable, mais tout de même, en pleurer ? Effectivement les Poufsouffle passent beaucoup de temps sur leurs devoirs, peut-être même trop. A la place, ils feraient mieux de bosser un peu sur leur dignité.

Puis elle continua à s'acharner sur Ashley. Elle ne méritait pas toutes ses insultes. Toute cette discussion reposait sur un énorme quiproquo et la Serpentard venait mettre son grain de sel alors que cette discussion ne la regardait en rien. J'avais été trop dure avec Ashley et je le regrettai mon comportement n'avait pas été digne d'un blaireau. Il fallait que je défende Ashley même si elle m'insultait et me malmenait depuis tout à l'heure. Elle était peut-être maladroite dans ses propos et ne pensait pas à mal avec sa chanson mais en tout cas elle m'inspirait beaucoup plus de sympathie que la verte. J'allais ouvrir la bouche pour défendre Ashley quand celle ci lança en me désignant :

« Laisses-la tranquille. »

Si je me serai pris une claque ça m'aurait fait le même effet. Quel revirement inattendu de la part de la lionne. Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'elle prenne ma défense. Et j'étais tout autant capable qu'elle de tenir devant les insultes de cette langue de vipère. Je lui souris et je lui dis amicalement :

« Merci beaucoup de me défendre mais je peux me défendre toute seule. »

Je m'avançai vers la verte et je lui dis d'une voix acerbe :

« C'est bien beau de parler de dignité mais où a donc mener la dignité aux Serpentard ces derniers temps ? Est ce que ça les a fait gagner à la Coupe de Quidditch ? Non ils ont fini dernier. Est ce qu'ils ont gagné la Coupe des Quatre Maisons ? Non vous l'avez perdu. Je n'ai donc peut-être pas autant de dignité que les Serpentard mais moi je sais où est ma place et je sais y rester. Et apparemment ce n'est pas ton cas. »

Et voilà ! Comment va-t-elle réagir maintenant ? Je pense que je lui ai bien cloué le bec à celle-là. En tout cas, j'étais fière de ma répartie. Et j'étais prête à en assumer les conséquences.
07 janv. 2014, 19:22
Une tigresse en action.  Libre 
Amber tuait le temps à merveille. C'était bien simple, elle ne voyait pas les minutes passer, trop occupée qu'elle était à aligner réplique acide sur réplique acide à l'encontre de ses deux camarades. Son cerveau tournait à plein régime, mais pas une seule fois elle ne s'interrogea sur le bien fondé de ses provocations. Agissait t-elle à raison ou a tord ? La jeune fille préférait ne pas se poser la question, se doutant que la réponse risquerait de ne pas tout à fait la flatter.

Seulement voilà, à force de chercher à se comporter comme une élève modèle, la pression draconienne qu'elle exerçait sur son comportement venait de céder, emportant avec elle toute notion de politesse et de respect. Finalement, est-ce que tout ce protocole était vraiment utile ? A quoi bon s'embarrasser de tous ces gestes courtois, de toutes ces attitudes niaises si elle n'en pensait pas un mot ? Dans son esprit mal luné, elle agissait dans son bon droit.


« Insignifiant ? Tu es sérieuse là ?! De plus, à mon souvenir, je crois que les blaireaux mangent les serpents n'est ce pas ? Donc ce serait plutôt toi la petite chose insignifiante »

« On ne peut plus sérieuse. Et bravo, tu viens de découvrir le principe d'une légende. », retourna t-elle à l'autre demoiselle dont la voix commençait à grimper dangereusement dans les aigus.

Alors qu'elle se disputait avec cette même personne depuis déjà une petite éternité, elle ne s'attendait à aucune répartie de l'autre côté. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque la Gryffone sortit de son mutisme pour lui ordonner fermement:


« Laisses-la tranquille »

Mais pour qui se prenait-elle au juste ? Elle était dans un pays libre, elle pouvait insulter qui elle voulait quand elle le voulait, tant qu'elle était prête à en assumer les conséquences. Justement, elle n'avait strictement rien à craindre de ses interlocutrices. Elle avait à son compte deux printemps de plus qu'elles, et saurait facilement les maîtriser si elles tentaient quoique ce soit avec leur toute nouvelle baguette, dont elle savait elle-même à peine se servir à leur âge. Aucune riposte sérieuse n'était donc à redouter de leurs parts, Amber pouvait avoir l'esprit tranquille, ses méfaits resteraient inconnus de tous. Et puis, qui les croiraient de toute façon ? Elle démentirait, on la croirait, et leur crédibilité déjà bien basse fondrait comme neige au soleil.

« Ou sinon ? », rétorqua t-elle à la rouge, provocatrice.

« Merci beaucoup de me défendre mais je peux me défendre toute seule », reprit la jaune.

Curieusement, elle recommençait à devenir douce envers la lionne. En moins de cinq minutes, elle venait de changer environ trois fois de comportement, passant des pleurs au rire, puis de la colère à la sympathie. *Comment une si petite personne peut-elle contenir autant d'émotions à la fois ?*, se demanda la verte en secouant la tête, faussement navrée par sa réaction incompréhensible.

« C'est bien beau de parler de dignité mais où a donc mener la dignité aux Serpentard ces derniers temps ? Est ce que ça les a fait gagner à la Coupe de Quidditch ? Non ils ont fini dernier. Est ce qu'ils ont gagné la Coupe des Quatre Maisons ? Non vous l'avez perdu. Je n'ai donc peut-être pas autant de dignité que les Serpentard mais moi je sais où est ma place et je sais y rester. Et apparemment ce n'est pas ton cas », poursuivit t-elle d'une traite.

Même si elle ne le reconnaîtrait jamais, elle devait avouer que c'était tout de même bien envoyé. Et pour une fois, chaque mot était à peu près à sa place, de sorte qu'assemblés, ils signifiaient quelque chose de cohérent, une première dans leur conversation. Quelque peu perturbée, Amber arqua un sourcil et répondit de son ton le plus venimeux:


« Oh mais ne t'inquiètes pas pour la réussite des Serpentard, après deux mois à monopoliser la coupe, elle peut bien aller voir ailleurs une fois, on s'en fiche bien, puisque que nous savons qu'elle reviendra toujours à sa juste place, à savoir sur le bureau de mon Directeur de Maison. Contrairement aux Poufsouffles, nous n'avons pas besoin de victoires pour nous construire une dignité. Tu vois, c'est ça la magie de notre clan, nous pouvons arriver dernier à tous les classements que tu veux, nous vous dominerons toujours, que cela vous plaise ou non »

Piquée au vif, elle ajouta:

« Ah, et j'oubliais, va faire un petit tour dans la salle des Trophées et regarde la coupe verte, l'énorme, celle qui symbolise notre victoire à la première saison de Quidditch, et cherche ensuite celle de ta chère maison sur l'étagère, après on en reparlera »

Un peu lassée par toutes ces démonstrations, elle envisageait de prendre les voiles. Bientôt les couloirs se rempliraient à nouveau et elle ne pourrait plus exercer son autorité en toute impunité sans risquer de témoins pour contredire sa mauvaise foie. Avant de tourner les talons brusquement, faisant voleter sa chevelure derrière ses épaules, elle s'approcha rapidement pour leur serrer vivement la main à chacune d'entre elle, à commencer par la jaune. Elle finit en broyant quasiment la main de la Gryffondor:

« Amber Hoover, ravie d'avoir fait votre connaissance. A une prochaine fois, je l'espère »

Reducio
Fin du RP pour moi, je vous laisse conclure ! ^^

◊ Il n'y a ni bien ni mal, seulement le pouvoir et ceux qui sont trop faibles pour s'en emparer.
Responsable des nouveaux arrivants et journaliste au Sale Hasard.
> Serpentard du mois d'août et d'octobre & élève du mois d'octobre.