Ennis s’approche des buts jaunes pour tenter nouveau tir, Sorrow n’est pas devant ses anneaux et n’y sera jamais à temps, il à l’air occupé occupé avec le cognard. J’y crois et ricanne intérieurement. Ennis ne pouvait rater, elle visait toujours avec beaucoup de précision. Mais voilà que je tourne la tête quelques secondes pour enfourcher mon balais et m’élancer sur le terrain que je vois le souafle en chut libre. Oh non ! Pas encore ! *Ils ont foutu de l’huile autour ou quoi les Hel’s ? C’est pas possible de toujours le perdre en vol, à chaque fois à quelques mètres des anneaux !* je peste intérieurement. Je n’en veux pas du tout à notre préfète, je sais qu’elle fait de son mieux, non je commence plutôt à me demander sérieusement s’ils n’ont pas truqué le souafle.

La preuve ! Encore un tir tenté, en penalty cette fois et Sorrow l’arrête encore une fois. Je suis persuadée qu’ils ont mis un aimant dedans et dans les gants de leur gardien, qu’ils ont tous des gants ultra anti-dérapants et ont huilé la balle pour qu’elle nous échappe des mains à nous. Ceci dit côté attrapeurs la course au vif d’or n’est pas fameuse non plus. Plusieurs tentatives de capture ratées, il ne pointe pas souvent le bout de son nez… je commence à demander si le match se terminera un jour. Balayant le terrain du regard, j’espère de tout coeur le voir apparaître avant l’autre attrapeur, car si tel est le cas je compte bien foncer tel un rapace sur sa proie et refermer mes doigts sur ses ailes. J’y crois !

Se déplacer en E6
Capturer le vif d’or

Son corps palpitait d'anticipation, son souffle court et rapide traduisait sa fébrilité. Ses yeux scrutaient fiévreusement les alentours, balayant chaque recoin en quête du vif d'or. Une crainte insidieuse l'étreignait, celle de ne pas réussir, de laisser échapper cette précieuse proie. L'idée de ne pas attraper le vif d'or faisait naître une inquiétude grandissante en lui, alimentant ses doutes et sa détermination vacillante. Non, certainement pas, il doit se ressaisir, se faire confiance. Il mérite sa place ici, il devait faire confiance en ses capacités, en lui-même ! Ce Vif d'or sera le sien et il signera la fin de ce match. Et puis, enfin, il le vit. Seigneur, il était là, pas très loin, à porté de main si Kalev était autorisé à rêver. Son cœur qui battait déjà fort prit un rythme encore plus soutenu, désagréable.

Kalev s'élance immédiatement, déterminé à ne laisser aucune hésitation affaiblir sa détermination, car l'enjeu est crucial pour lui et son équipe. Ils devaient gagner ce match, gagner cette saison. Malgré que son adversaire ait plus d'expérience que lui, Kalev ne peut se permettre d'être intimidé, au risque de compromettre tout le travail accompli jusqu'ici. Alors, il se précipite, tête baissé, étirant son corps pour maximiser la vitesse de son balai. Il oublie de respirer, de cligner des yeux, craignant qu'un bref instant d'inattention ne fasse disparaître le Vif d'or de son champ de vision. Le jeune garçon tend son bras, le cœur au bord des lèvres, ses doigts tremblent d'appréhension. Il ne cherche pas seulement à frôler la petite balle, il doit l'attraper maintenant quoi qu'il arrive !

Action : déplacement E6 et capture

Je rejoignis très vite l’autre bout du terrain sans trop me soucier du ballet aérien des autres joueurs. Si je voulais prendre de court mes adversaires peut-être faudrait-il que j’arrêtes de me soucier de ce qu’ils faisaient après tout. Je me contentais donc d’attendre la balle et c’était tout...

La balle rouge fendit l’air, quittant les mains de Gryffs pour se diriger vers moi. Sous mes yeux passèrent Edmund et Leo qui se disputaient le cognard. Je me contorsionnais sur mon balai pour ne pas perdre la balle des yeux. Sa couleur rouge écarlate aidait beaucoup mais il ne fallait pas tenter le diable non plus. Cela n’était que mon vrai premier match que je jouais au rôle de poursuiveur, si on oubliait mes quelques minutes à ce rôle à la fin du match contre Serdaigle mais je trouvais déjà l’attente d’une balle lorsqu’on été à la réception plus interminable et exaspérante que l’attente du vif lui-même. Pourtant cela n’était pas vraiment comparable en terme de durée et de concentration requise. Peut-être était-ce le stress continue qui me donnait cette impression.

La balle n’allait pas tarder à arriver. J’essuyais juste d’un revers quelques gouttes de sueur qui commençaient à perler sur mon front. La fatigue était sans nulle doute présente et mes coéquipiers devaient eux aussi la ressentir, mais celle-ci ne devait en aucun cas détourner mon attention de mon objectif principal. La balle était dorénavant dans sa pente descendante, quelques mètres puis un peu moins… je fis une légère boucle sur mon balai pour empêcher à d’autres de s’en emparer. Ne pas laisser la balle, surtout pas. Elle était dorénavant avec moi. Et je n’avais plus qu’une tâche dans ma liste : Aller inscrire un nouveau but.