Canelle poussa les portes grinçantes des toilettes abandonnées, ses pieds claquant sur le sol. Le visage livide, la jeune fille avait envie de pleurer. Cela faisait exactement sept jours que sa mère avait disparu. Disparu... Ce n'était pas le terme exact. La jeune sorcière n'arrivait pas à se résigner, à dire que sa mère était... malade ? C'était comme avoué quelque chose qu'elle n'acceptait pas, qu'elle ne voulait pas vivre. Elle savait pourtant qu'elle ne reviendrait pas. Même si elle ne connaissait pas grand chose à sa maladie, elle savait qu'il était rare que les gens s'en sortent. Rare que les personnes dans le même état que sa mère ne se réveille.

Pénétrant dans la pièce abandonnée, le calme régnant la calma un petit peu. Au moins, elle allait pouvoir être un peu seule ce qui la réconfortait. Le brouhaha ambiant du château l'étouffait parfois trop, elle avait l'impression de ne pas avoir d'intimité. Que ce soit dans la grande salle, dans le parc ou dans ses dortoirs, il y avait toujours quelqu'un de présent, la forçant à rester forte malgré le monde qui s'effondrait autour d'elle.

Avançant vers les miroirs, Canelle était perdue dans ses pensées. Des pensées bien sombres. Trop certainement pour une fillette de son âge qui devrait être une pile d'énergie heureuse et enthousiaste d'être à Poudlard et d'apprendre la magie. C'était ce qu'elle avait ressenti presque toute l'année jusqu'à la semaine dernière. Une petite lettre et c'était toute sa vie qui s'écroulait, tel de pauvres kaplas. La jeune fille était faible.

Debout devant un miroir abîmé, la jeune fille aperçut un reflet dans le miroir. Un visage étonnement bronzé encadré de longs et beaux cheveux blonds. De grands yeux bleus-verts emplis de tristesse la fixaient d'un air étonné. C'est alors que Canelle réalisa que c'était elle. Elle avait grandi. Beaucoup trop à son goût. Ses fines jambes tenaient à peine debout. La jeune fille ne se souvenait plus de ce visage, de cette apparence. Elle n'avait pas réalisé qu'elle changeait.

@Lylas Mistérya j'espère que ce début te plaît Désolé pour ce retard

Ecrire. C'était une solution que Lylas avait trouvé pour parer ses sombres pensées. Vous savez celles qui passent leur temps à lui rappeler à quel point son existence est insignifiante. A quel point elle est seule et à quel point elle l'a bien mérité. Ce jour là, Lylas avait passé une nuit atroce, remplie de cauchemars ; la matinée qui venait de s'achevait ne s'était gère mieux passée. La gryffone était arrivée en retard à son premier cours, avait oublié sur son lit le devoir de son second cours et avait fini par simuler un horrible mal tête pour sortir de cours trouver un endroit calme pour écrire. Elle s'était alors rendu dans les toilettes abandonnées, elle s'était dit qu'au moins ici personne ne viendrait la déranger. S'étant assise dans un coin sombre, Lylas avait relu la première page du carnet que sa grand-mère lui avait fait parvenir. Sur cette dernière était inscrit à l'encre les simples mots suivant : "Keep Hope" . C'était une phrase que sa grand-mère lui répétait minimum une fois par jour. Après cela, Lylas s'était vite mise à écrire tout ce qui lui passait par la tête...




Du bruit, Lylas referma précipitamment son carnet et eu à peine le temps de le ranger dans son sac qu'une jeune fille, assez maigre, arriva. Lylas l'observa quelques instant avant de se lever et de s'approcher. Ce moment de solitude lui avait fait du bien, elle se sentait prête à aider cette fille qui avait l'air complètement vide... Oui, c'était bien le mot, vide de joie et emplie de tristesse.

"Tu veux parler ?"

Voilà, les seuls mots que Lylas avait prononcé, a demi-voix, d'une voix plutôt calme et douce, surement un effet de l'écriture ou de la solitude...

Canelle ne pleurait pas. Elle avait juste les yeux vides, dénués de leurs éclats habituels. Seul quelques personnes à Poudlard avaient pu le remarquer, la jeune fille sachant probablement trop bien cacher ses sentiments aux autres. La petite étincelle de vie présente habituellement dans ses yeux bleus-verts était tout simplement morte en même temps que sa mère n'avait sombré dans le coma. Peut-être les deux étaient-elles reliées ? La jeune fille tentait de retrouver sa joie et sa vie, mais cela était compliqué. Ca ne faisait qu'une semaine.

Un son la fit sursauter. Elle remarqua alors le reflet d'une fille qui venait apparemment de se lever et qui la regardait gentiment. Elle avait l'air compréhensive. Et gentille. Elle devait l'être en vrai alors. Canelle avait grandement besoin de se confier, mais elle n'était pas sûre que le faire avec une inconnue était une bonne idée. Elle ne le faisait pas avec ses amis par peur de les inquiéter, elle ne risquait pas de le faire avec quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. Ou peut-être était-ce ça l'astuce ?

Elle jeta un dernier coup d'oeil au miroir. Elle ne se reconnaissait plus. Il ne lui semblait pas avoir autant minci. Ses jambes faisaient la moitié de ce qu'elles faisaient avant et il lui semblait n'avoir plus que la peau sur les os au niveau du cou. Elle détourna les yeux pour ne plus avoir à se regarder. Son reflet l'effrayait.

Canelle se retourna brusquement, ne voulant plus voir le fantôme de ce qu'elle était auparavant et se retrouva nez à nez avec sa camarade. Celle-ci était de taille moyenne, un plus petite qu'elle. Ses grands yeux marrons avaient l'air aussi triste que ceux de la jeune fille. Un faible "Tu veux parler" coupa alors la jeune sorcière dans son devisagement.

La jeune première année tenta tant bien que mal de sourire, mais son expression faciale ressembla plus à une grimace qu'à autre chose. Elle abandonna à ce moment toute force et décida de se confier pour une des rares fois dans sa vie.

-Ou.. Oui, bégaya-t-elle. Si ça te dérange pas. En fait, ma mère est à l'hôpital, dans le coma depuis une semaine et je mange de moins en moins. E..en me regardant, je ne me suis pas reconnue. J'ai tel.. tellement minci, je m'y attendais pas. J'ai peur. J'sais pas pourquoi.

Oula, c'était confus. Comment pouvait-elle en parler si elle-même ne comprenait pas ce qu'elle ressentait ? Tout était extremement flou dans sa tête, comme si un brouillard l'empêchait de réfléchir dans le ciel de sa tête.

-Dés..désolé, je sais pas comment expliquer, murmura-t-elle.

Un sourire triste et désolé apparut sur son visage tandis qu'elle se disait que sa camarade devait la prendre pour une folle. De quoi avait-elle l'air ?

@Lylas Mistérya

La jeune Serdaigle dévisageait Lylas. A cet instant, la seule pensée présente dans l'esprit de la gryffone était : tout mais pas ça. Elle n'aimait pas quand les gens la dévisageait ou la regardait trop longtemps, cela lui rappelait les sermons de ses parents ou plutôt ceux de sa mère, Talya. Heureusement quand la jeune Serdaigle entendit le son de la voix de Lylas, elle s'arrêta. Et à ce moment là tout s’enchaîna : elle répondit d'abord en bégayant puis en murmurant, ensuite des excuses arrivèrent ainsi qu'un sourire triste.

A la vue de ce triste sourire, une discussion revint à la surface de la mémoire de Lylas. Une discussion qu'elle avait eu avec une gryffone l'année passé. C'était une discussion sur le pouvoir du sourire ou plutôt sur les différentes manières de se servir de ce sourire. Lylas se souvint que pendant cette discussion elle avait beaucoup sourit de manière à rassurer et par conséquent mettre en confiance la jeune Nélya. Alors pourquoi n'essaierait-elle pas avec cette fille de Serdaigle ?

Un sourire apparu alors sur les lèvres de Lylas. Elle essaya de le rendre le plus doux et le plus chaleureux possible pour que la jeune fille en face d'elle se sente bien, en confiance.

Lylas devait à présent analyser ce que la jeune fille venait de lui confier. Sa mère était à l'hôpital, dans le coma, depuis une semaine. Lylas essaya de trouver un élément de comparaison pour comprendre la douleur de la Serdaigle puisqu'elle n'avait jamais connu la douleur de ne pas savoir si l'un de ses proches se réveillerait un jour. Elle ne pouvait décemment pas comparer cela à sa mère étant donné les relations qu'elles entretenaient par contre elle pouvait aisément imaginer se qu'elle ressentirait si sa grand-mère était dans cette situation. Colère, incompréhension et surement une infinie tristesse. Elle lui avait également confié qu'elle mangeait de moins en moins et ça c'était un autre problème car sa santé allait finir par en pâtir. Lylas observa la jeune fille et grimaça intérieurement. Cela commençait déjà à se voir. La gryffone pris le temps de choisir ses mots puis dit :

" Tu sais, je ne pense pas que tu devrais te mettre dans un tel état. Je veux dire, je te comprends totalement, ne te méprends pas, mais je pense que ce n'est pas ce que ta mère voudrait pour toi. Je pense que toutes les mères veulent voir leurs enfants heureux, sauf la mienne,* et en bonne santé. Rappelles toi tous les bons moments que vous avez passé ensemble, ses souvenirs là sont précieux et rien ni personne ne pourra te les enlever, sauf un sortilège d’amnésie,* mais bon ce n'est pas le sujet. Ta mère voudrait que tu suives ta propre route, que tu ailles de l’avant afin de réaliser tes rêves. Et puis, surtout, garde espoir, je ne sais pas ce que les médecins ont dit, mais je suis sure que tout va s'arranger. Après tout, la médecine sorcière est plutôt efficace."

Lylas souria comme pour appuyer ses dires. Elle espérait avoir touché la Serdaigle car il fallait qu'elle réagisse, qu'elle se reprenne en main. Elle ne pouvait pas se laisser aller ainsi.


*les mots écrits en petits sont les paroles que Lylas a chuchoté. Elle espère que Canelle ne les a pas entendu.

Regardant sa camarade sourire, Canelle tenta d’esquisser un semblant de sourire, mais qui ressemblait bien plus à une grimace qu’à autre chose. Elle se sentait ridicule, effrayée par un simple reflet. Le sien. La blonde n’appréciait pas ce qu’elle voyait et en avait même peur. La jeune fille n’osait plus tourner la tête vers le miroir, de peur de se voir. Elle ne voulait plus revoir cela, plus se retrouver dans un état pareil. La première année était gênée de s’être confiée si facilement. Surtout sur un sentiment pareil. Un sentiment qu’elle même ne comprenait pas. Comment quelqu’un aurait pu comprendre ? *C’est idiot ça*

Écoutant sa camarade, la jeune fille sentit ses épaules s’affaissaient lentement. *Ca fait qu’une semaine* Comment était-elle censée faire son deuil en seulement 7 petits jours. 168 heures. 10080 minutes. La jeune fille ne pouvait pas faire une croix sur une des personnes qu’elle aimait le plus sur cette planète en seulement 7 tout petits jours. Pour Canelle, c’était quasiment comme sa seule famille puisque son père n’avait jamais beaucoup été présent pour elle, ses frères et sa sœur. Sans eux, la jeune fille se demandait comment elle aurait fait d’ailleurs. Si elle avait été fille unique, la blonde n’aurait pas tenu en apprenant la maladie de sa mère.

-J…je sais, bégaya-t-elle. Mais c…c’est dur.

La jeune fille eut un mouvement de sourcil imperceptible, curieuse. Sa camarade aussi semblait mal, ce n’était qu’à présent que la jeune fille le réalisait. Elle avait lâché un léger « sauf la mienne » qui n’avait pas échappé à la blonde. Canelle était du genre à faire attention à beaucoup plus de détails que les autres, et celui-ci ne lui avait absolument pas échappé. La blonde se sentait à présent mal d’être concentrée sur ses problèmes alors que sa camarade semblait en avoir autant qu’elle. *J’suis vraiment égoïste* C’était le moment de se rattraper un peu, la première année allait essayer de « rassurer » un peu sa camarade, ou en tout cas, d’essayer de comprendre ce qui n’allait pas.

-T…toi non plus, ça va p..pas trop ? demandra-t-elle timidement.

Ce ne fut qu’après avoir posé sa question que la jeune Serdaigle réalisa à quel point c’était indiscret. Elle n’avait jamais parlé à sa camarade auparavant, comment pouvait-elle se permettre de poser une question comme ça ? Canelle rougit en regardant ses pieds. Elle espérait que la gryffondor ne le prendre pas trop mal. *Faut que j’m’excuse*

-Dé..désolé, je voulais pas paraître indiscrète, fit-elle, gênée. T..tu peux très bien l.le garder pour toi.

La jeune fille aurait voulu se taper sur la tête. Ce n’était donc pas possible de ne pas bégayer pendant trente secondes. En ce moment, chaque phrase étaient ponctuées par ces stupides bégaiements. Canelle ne s’était jamais sentie aussi ridicule de sa vie. *Elle doit me prendre pour une folle*

La tristesse était belle et bien présente dans les yeux de son interlocutrice. La pauvre Serdaigle était réellement dépassée par ces événements. La seule idée qui s'imposa dans son esprit, les seuls mots qu'elle réussit à articuler, une fois la tirade de Lylas terminée, furent :

-J…je sais, bégaya-t-elle. Mais c…c’est dur.

La prononciation de ses simples mots avaient l'air de tellement lui coûter qu'elle du couper sa phrase en deux parties. Lylas se dit que seuls les nerfs la tenait debout. Cette jeune fille avait besoin de manger et de se reposer voir même peut-être d'un passage à l'infirmerie... Mais pour l'instant, Lylas préférait ne pas la brusquer, cela ne servirait à rien dans tous les cas. Alors autant y aller doucement. Elle continua de sourir, sans réellement savoir l'effet que ce sourire pouvait avoir sur la Serdaigle, puis elle lui dit en essayant d'adopter une voix assez douce :

" Je n'ai pas dit que cela serait simple, bien au contraire... Elle est seulement dans le coma, alors oui, c'est déjà beaucoup, mais elle n'est pas partie. Et elle va revenir. Vois ça comme du repos, elle se repose et reviendra en pleine forme... Aie confiance en la médecine sorcière, je te promet que les miracles arrivent bien plus souvent que tu ne le penses..."

La jeune Serdaigle semblait vraiment mal en point. D'après Lylas, cette dernière venait tout juste de récupérer assez d'énergie pour compléter sa précédente phrase... Dès que les mots furent lancés, dès qu'ils résonnèrent dans l'atmosphère, Lylas du contenir une grimace. Elle mourait d'envie de sortir de cette pièce, de jouer sur l'ironie ou le sarcasme, de faire mal, d'appuyer où ça fait mal... Elle avait osé, l'intention n'avait pourtant pas l'air mauvaise mais la Serdaigle n'aurait pas pu dire pire. Lylas se contrôla, rien sur son visage ou dans ses mouvements ne trahissait son changement brutal d'humeur. Elle exerçait un parfait contrôle d'elle même. Elle choisi de ne pas répondre et d'ignorer les dernières paroles de son interlocutrice. Le sujet ne devait pas dévier et elle ne pouvait en aucun cas se permettre de faire plus de dégâts qu'actuellement dans la vie la Serdaigle. D'autant plus qu'en l'absence de réponse de sa part, elle s'était excusée. Lylas répondit avec désinvolture :

" J'ai l'habitude, ça fait longtemps. "

Puis elle recentra son attention sur la Serdaigle et annonça :

" Bien, je te propose quelque chose : je te rend un peu plus présentable puis nous rejoindrons la grande salle pour reprendre des forces. Bien entendu, si je juge après le repas qu'il est nécessaire de passer à l'infirmerie nous irons, donc je te conseille de manger une fois là bas. "

La gryffone servit un sourire à la jeune fille puis se mit à fouiller dans son sac, persuadée d'avoir de quoi remettre d'aplomb la Serdaigle, du moins d'apparence...

La jeune fille hocha la tête, tentant de relativiser. Elle avait toujours un peu d’espoir, essayant de faire confiance à la médecine sorcière mais c’était dur. Les seuls hôpitaux que la blonde avaient visité étaient des moldus, et elle n’avait pas vraiment passé un super moment. A présent, la jeune première année ne pouvait plus qu’espérer que la médecine sorcière était un peu plus talentueuse que la médecine moldue. Sinon, elle pouvait tout de suite dire au revoir à sa mère et commencer à faire son deuil. Quoique, ne pas savoir comment réagir était probablement la pire chose.

Évitant toujours son reflet dans le miroir, la jeune fille se concentrait sur sa camarade pour éviter de penser au reste. Peut-être que si elle se vidait un peu la tête, qu’elle ne pensait plus à tout ça, la douleur partirait plus vite. Ou du moins, peut-être qu’elle diminuerait un petit peu. Il fallait qu’elle se reprenne en main, qu’elle se calme un peu. Tout allait bien se passer. Voir le coma de sa mère comme du repos par contre, elle en était incapable. C’était comme penser que sa mère avait voulu cette situation. Alors que jamais celle-ci n’aurait abandonné Canelle comme ça.

« Je… je comprends, fit-elle. Je vais essayer de..de relativiser, de pas trop y…y penser. » La blonde avait beau se rassurer en se répétant ça, elle avait parfaitement conscience d’en être tout à fait incapable. Elle ne se sentait absolument pas prête à abandonner sa mère comme ça. Et puis, vouloir oublier quelque chose, c’était y penser sans cesse, elle le savait très bien.

La blonde sourit timidement, curieuse d’en savoir plus. Était-ce vraiment approprié, de vouloir en savoir plus sur l’histoire de quelqu’un d’autre dans un moment comme celui-ci ? Probablement pas, mais Canelle détestait que l’attention soit centrée sur elle de cette façon. Elle aurait voulu changer de sujet, retirer ce qu’elle avait dit quelque instants plus tôt et ne plus jamais se confier à qui que ce soit. Malheureusement, elle n’était pas en possession d’un retourneur de temps et allait donc devoir faire avec ses aveux. Même si elle aurait préféré les retirer. « Si.. si tu veux en parler… » annonça-t-elle tout de même, ne voulant pas trop insister.

La jeune fille hocha la tête, avant de se demander ce que sa camarade voulait dire. N’ayant pas pleuré, il ne devait avoir aucune trace sur son visage. Ça se voyait tant que ça qu’elle n’allait pas bien ? Avait-elle vraiment besoin de se remettre en état avant de voir quoique ce soit ? Canelle était peut-être vide et détruite au fond d’elle, elle n’avait pas pleuré depuis des jours. « Hum… oui, s..si tu veux, bégaya-t-elle. Mais ne t’inquiète pas, j’ai ju..juste eu un moment de faiblesse aujourd’hui, ça va s’arranger. Le…le temps répare, comme on dit. »

Jetant un coup d’œil au miroir, la blonde croisa son reflet une nouvelle fois. Était-ce si terrible ? Probablement pas, mais son jugement était touché par son humeur globale. Ce jour-là, tout lui paraissait effroyable.