Votre personnage passe enfin son oral devant Lancelot, et cela pourrait arriver avant ou après l'examen théorique.
Votre stress sera-t-il donc différent ? Possédera-t-il des oublis ? Des explications farfelues ? Seul votre personnage pourra nous le dire.

InRP, votre personnage devra se présenter en temps et en heures, car tout retard pourra apporter quelques sanctions (mais là, c'est à vous, joueurs, d’interpréter votre personnage jusqu'au bout et de rester cohérents avec les capacités de vos protégés tout comme la notation correspondra à Lancelot et ses exigences. Aussi le jour HRP ne compte pas, vous postez quand vous voulez. ).
N'hésitez donc pas à faire parler votre personnage, à décrire toutes ses actions dans un minimum de 220 mots.

Participation
> Après remise du QCM correspondant à votre année InRP ou devoir dans le cas où vous n'êtes pas inscrits à la chronologie, vous recevrez un hibou avec le sujet de votre examen oral.
> Vous posterez un post RP unique de minimum 220 mots.
> Notez bien la date de votre passage ainsi que l'heure, vous pouvez le retrouver dans le sujet des QCM de cette année.
> N'hésitez pas à tout décrire (vos émotions, vos ressentiments, votre attitude), à écrire vos paroles.
> Considérez que Lancelot vous écoute attentivement, vous regarde et note de temps en temps dans un carnet.
> Parlez à votre professeur comme s'il était un Moldu.
> Indiquez dans un côte la note que vous souhaitez obtenir ainsi que le ou les actions dés données dans le hibou.

Élève et sujet :
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Je respirai un bon coup avant de rentrée dans la salle de classe. J'avais bien bossé les sujets - bien que certains plus que d'autre - et j'avais été très attentif toute l'année. Oui, rien à craindre.

J'entrai et souris à mon professeur. Je n'étais pas très stressé, les oraux étaient toujours pour moi plus facile que les écrits.

Je découvris enfin mon sujet : le stylo plume. Je soupirai de soulagement : je l'avais bien travaillé. Le temps de me déplacer à l'endroit indiqué, je repassai dans ma tête tout ce que j'avais appris sur cet instrument. Date, utilité,...

Une fois près, je pris une grande inspiration et commençai naturellement comme si je parlais de la pluie et du beau temps.

- Bonjour, aujourd'hui je vais vous parler du stylo plume, un objet qui sert à écrire sur du papier avec de l'encre dans une cartouche mise au préalable dans le stylo.


C'est avec le sourire que j'expliquai à monsieur O'Lake l'inventeur ainsi que els dates de création du stylo plume. J'étais de plus en plus confiant au fil de mon exposé. J'oubliai presque que j'étais en train de passé mon examen de fin d'année. J'étais si décontracté que je tentai une blague. Je ne voyais pas vraiment ce que je faisais comme un travaille. J'aimais beaucoup l'étude des moldus et me débrouillais très bien dans cette matière. Pas aussi bien qu'en astronomie ou en divination, mais cette matière faisait partie de mes préférées.

J'essayai d'être le plus clair possible. Bien sûr, parfois, je m'embrouillais un peu mais je me rattrapais très vite.

- Le stylo plume n'est, pour moi, pas primordiale pour bien s'intégrer dans la société car il existe d'autre objet qui ont la même fonction que le stylo plume. Y a par exemple le stylo bille, le crayon-paon...heu...non pas ça, non, le crayon à papier, pardon.

On voit bien qu'il y a d'autre objet qui ont la même utilité, alors qu'on utilise un stylo plume ou un un stylo bille, ça ne change pas grand chose. Après, c'est vrai qu'utiliser un stylo plume ça fait écrire plus proprement, mais chaque stylo à ses avantages et ses inconvénients.

J'avais fini. Je souris à mon professeur en lui demandant si il avait des questions sur ma présentation. J'étais plutôt confiant, j'avais essayé au maximum de mettre le plus d'information possible.

Elle qui s'était cru libérée des oraux l'année précédente comme elle ne suivait plus l'histoire de la magie, là-voilà qui était aussitôt rattrapée par l'étude des moldues qui prenait le relais, on ne la lâcherait donc jamais ! C'était au moins deux fois plus stressée que pour l'écrit de Botanique du matin que Marine se présenta à son épreuve orale d'EdM. Ce n'était pas parce qu'elle n'avait pas révisé, bien qu'elle ait passé moins de temps sur cette matière que pour d'autre avantagée par son éducation moldue. Elle craignait tellement de prendre la parole devant un adulte qui allait la scruter et juger la moindre de ses paroles, elle imaginait déjà la catastrophe arriver.

Comme toujours submergée par le stress elle tenait tout juste debout sur des jambes tremblantes, pour extérioriser elle s'était déjà attaquée à ses doigts les tordant dans tous les sens, tremblants eux aussi. Et le sujet que lui donna le professeur n'aida pas la lionne à se calmer, la réponse n'était pas évidente d'autant plus qu'à part une véritable tornade de pensées négatives et d'échec, il n'y avait plus rien dans son esprit. Se vide intersidéral de connaissances devaient se voir de l'extérieur par ses traits qui se décomposaient chaque secondes un peu plus, ses yeux qui s'étaient mis à fixer plus tôt l'épaule droite du professeur depuis les salutations pour n'avoir à jamais à croiser son regard avaient commencé à papillonner partout dans la pièce pour retenir les larmes qu'avait appelé le stress.

Cela devait faire déjà quelques minutes que l'élève n'avait pas ouvert la bouche, problématique pour un oral. Il fallait qu'elle parvienne à se calmer assez pour se concentrer mais c'était plus facile à dire qu'à faire. À force de quelques grandes respirations elle réussit à se ressaisir assez pour penser à réfléchir sur les habits qu'elle avait l'habitude de porter, rapidement une première idée lui vint alors ne voulant pas faire attendre encore longtemps son professeur elle se lança avant d'avoir collecté tous les éléments de réponses qu'il lui fallait pour offrir une réponse complète.
- Et bien il, il y a ce, celle quii... vi, viennent de la nature, les, les naturelles je, je crois co, comme la... la laine. Le voilà l'élément déclencheur qui l'avait débloqué en pensant aux pulls en laine qu'elle portait quelque fois en hiver comme ils tiennent bien chaud. Ou, ou le coton ! Donc c'est les, les naturelles vé, végétales et, et les animales. Et, euuh il, il y a au... aussi les... lees fib, fibres...
Cette première idée sembla calmer un peu l'esprit de la rouge et or qui sentit revenir petit à petit des morceaux de cours concernant les habits jusqu'à ce qu'une nouvelle fibre lui vienne en tête.
- Les, les fibres qui sont, sont faites a, avec des dé, dérivés du, du pétrole, c'est les, les fibres synthé, synthétiques il, il me semble.

Rien ne pouvait l'arrêter à présent, elle était bombardée par les réponses qu'elle devait donner.
- Ils font un, un mélange des, des deux au, aussi je, je crois que... que c'est les, les fibres mixtes. En, enfin il existe les, les fibres ar, artificielles.
Cette fois elle ne donna pas d'explications sur le sujet car trop flou dans son esprit pour ne pas s'emmêler les pinceaux. Plus que deux questions et elle pourrait s'enfuir loin de cet oral.
- Je, je crois qu' c'est, c'est les... fibres synthétiques comme, comme elles coûtent pas, pas cher à, à produire et, et c'est résistant et fa, facile à, à entretenir. Répondit-elle simplement, rapidement et efficacement.
Voilà fini, vite qu'il la libère, elle n'attendait que ça, à moitié en apnée depuis qu'elle avait commencé à parler elle avait besoin de souffler.

Heureusement elle eut le feu vert de son professeur qu'elle salua timidement avant de quitter la salle plus vite qu'elle y était entrée. C'était une fin de première journée d'examen bien éprouvante, mais au moins elle n'aurait plus d'oral auquel se confronter dans les jours restants. Comme toujours une fois libre elle rejoignit le parc après un crochet dans la salle commune pour récupérer son chat qui serait contente de profiter de la sortie pour se défouler.

Date du RP: 08/06 • 17h05 - 17h15
Filière: Spéciale
Être à l'aise : [4-5-6]
Être un peu hors-sujet : [1]
Tenter une blague : [1-3-5]
Note espérée: O

Elizabeth n'avait eu que son examen théorique de rune avant celui d'Étude des Moldus. Malgré son temps libre, elle n'avait pas révisé à quelques heures son examen qui se déroulait l'après-midi, mais plutôt celui de botanique où elle paniquait un peu trop à son goût. Quelques minutes avant le début de son oral, la troisième année se tenait devant la salle de classe où elle effectuait ses exercices de respiration pour pouvoir parler calmement et distinctement lors de cette épreuve. Étrangement, elle sentait qu'elle en allait avoir besoin durant ces dix prochains jours. Elle pénétra donc dans la classe en saluant son professeur avec un sourire aux lèvres et découvrit son sujet: Un monde sans magie. Elle soupira, soulagée: la fillette avait du mal avec certaines mentalités, mais elle comprenait vraiment bien ce sujet comme elle était plutôt bien concernée avec ses connaissances moldus. Elle prit une grande respiration une dernière fois avant de débuter:
- Bonjour Mister ! Je vais vous parler du monde sans magie, des moldus impliqués dans le secret magique, de la société moldue en tant que telle et de son lien avec le monde magique.
Elle laissa quelques secondes de pause afin de laisser son professeur noter s'il le devait puis repris:
- La différence entre un sorcier et un moldu est simple: l'un possède des pouvoirs et l'autre non. Cependant, pour pouvoir co-habiter, le secret magique est important: par peur, les moldus peuvent se lancer dans une guerre monstrueuse contre les sorciers et décider de les brûler. On peut prendre en exemple les cas des chasses aux sorcières qui étaient beaucoup pratiqués au Moyen-Âge. Ou plus récemment en 2045.
La fillette se souvenait très bien de cette période qui l'avait particulièrement marqué. Son père lui avait répété sans cesse de faire attention, que ce soit à la maison ou dehors, et elle avait eu l'horrible impression de se faire épier par ses voisins, même si Jack l'avait rassuré en disant que c'était le fruit de son imagination. Une période pas tout à fait rose en effet. Elle oublia rapidement ses souvenirs pour continuer sa présentation:
- Mais notez tout de même que certains moldus peuvent être au courant de la magie. Pourquoi me direz-vous ? Prenons par exemple un scénario tout simple: vous, moldu, vous êtes mon père et votre femme, donc ma mère, l'est aussi. Moi sorcière, je ne suis pas au courant jusqu'à ce que je reçois la fameuse lettre de Poudlard. Dans ce cas, il va être quelque peu compliqué de vous cacher la vérité étant donné que je ne serai pas à la maison une grande partie de l'année. Comme vous l'aurez compris: avoir un enfant Né-Moldu dans la famille permet à un moldu de prendre connaissance de l'existence de la magie. De même dans le cas d'un enfant Sang-Mêlé: si vous, mon père moldu, êtes marié à une femme, ma mère, sorcière, et moi, sorcière, vous êtes autorisés à connaître l'existence de la magie.
D'une part Elizabeth trouvait ces exemples un peu osés, et de l'autre extrêmement concret: elle devait parler à son professeur comme s'il était un Moldu, et elle trouvait que c'était plutôt bien réussi.
- Dans le cas de la politique, le Premier ministre moldu était en contact avec notre Premier ministre sorcier, afin de se mettre au courant concernant les dangers que pourraient toucher les deux populations. Bien sûr, comme je l'ai dit plutôt, il y a eu l'année 2045 avec la "révélation" du secret magique aux moldus. Avec cet exemple je vais pouvoir vous expliquer ce qu'il se passe si un moldu venait à connaître l'existence de la magie, sans avoir un lien direct avec notre monde.
La troisième année fit de nouveau une courte pause pour reprendre sa respiration et se rendit compte qu'elle parlait depuis de longues minutes: la fin de son exposé allait sonner d'une minute à l'autre donc il fallait qu'elle soit le plus synthétique possible même si ce n'était certainement pas son point fort.
- En 2045, les moldus étaient très nombreux à être alerté de notre existence. Cependant, une partie d'entre-eux n'y ont pas cru car on maintenait que c'était des montagnes... euh non des montants ? non c'est toujours pas ça... mont...monta...monta...montages ! Voilà, montages !
Elle se racla la gorge, toute rouge après avoir fait une telle erreur: elle devait vite l'oublier avant de se laisser avoir par le stress.
- Donc, même si on a réussit à cacher la magie aux yeux de nombreux moldus, il en restait certains qui y croyaient fermement, et certains d'entre-eux sont tolérants et d'autres malheureusement, non. Prenons un exemple pour les cas séparés: si jamais moi, sorcière, effectue de la magie devant vos yeux, moldus, vous allez directement recevoir un sort d’oubliette. Ce sont des mesures de sécurité prises par le monde sorcier pour éviter qu'une nouvelle guerre sorcière-moldue voit le jour.
Elle avait enfin terminé: la fillette pouvait rapidement conclure en quelques mots après de si longues explications. Elle avait un peu peur d'avoir trop parlé d'histoire de la magie, matière qu'elle appréciait énormément, mais elle se disait qu'elle avait fait un travail plutôt bon. Elle prit une grande respiration avant de terminer:
- La cohabitation entre les sorciers et les moldus est possible seulement si l'un n'a pas connaissance de l'autre, ou du moins la majorité de la population. Depuis la nuit des temps, les êtres humains effectuent des actions absolument horribles envers d'autres qu'ils considèrent comme "différents" simplement à cause de la peur. Vous ne trouvez pas cela intéressant de se dire qu'un sentiment qui est capable de nous paralyser et qui est à notre désavantage en temps normal, est probablement la cause de la mort de centaines et de centaines d'être humain ? À première vue, tout le monde penserait que c'est à cause d'une volonté d'être plus fort ou à cause de matériaux que d'autres populations possèdent que des massacres ont lieu. Mais la vraie raison est aussi simple que difficile: le sentiment d'angoisse, le fait de se sentir en danger face à d'autres, la prise de conscience d'une menace... Toute ça mène à la peur mort d'une certaine façon vous ne trouvez pas ?
Elizabeth s'arrêta soudainement puis écarquilla les yeux: elle venait de complètement sortir du sujet et de parler d'une thématique trop philosophique qui la dépassait et qui lui faisait mal au crâne désormais. Gênée, elle s'excusa auprès de son professeur et lui indiqua qu'elle avait enfin terminé. Elle espérait de tout son coeur qu'il n'allait pas être trop sévère à cause de ce... débordement.

Je vous avais prévenu... j'ignore si son exposé dépasse le temps imparti, mais si c'est le cas, vous avez tout à fait le droit de considérer que vous lui coupez la parole ! Je pourrai corriger si c'est le cas. Sinon vous pouvez la pénaliser pour le temps (et pour son développement hs) elle le mérite cette pipelette

Ce midi, Dorra se préparait à passer son examen oral d'Etude des Moldus, une matière essentiellement théorique où elle était plutôt à l'aise. Elle a toujours été en contact avec des Moldus, sa mère en était une, et l'ensemble de sa famille maternelle dont elle était très proche.

Elle se présenta donc confiante devant Mr O'Lake, le salua avec son plus beau sourire et écouta attentivement le sujet de son examen. Elle aurait préféré être interrogée sur le téléphone, ou le stylo-bille, mais le thème vestimentaire était quand même un sujet qu'elle maitrisait relativement bien.

" Bonjour Monsieur ! Aujourd'hui nous allons parler du style vestimentaire et en particulier les collections. En effet, on ne s'habille pas de la même manière tout au long de l'année, car selon la météo, nous devons nous adapter pour ne pas avoir froid l'hiver et, ne pas avoir chaud l'été. Il y'a donc ce qu'on appelle les collections vestimentaires, un ensemble de vêtements qui se ressemblent, et qui sont adaptés à une saison en particulier. "

Tout en exposant sa réponse, la jeune préfète essayait de garder le sourire, avoir une gestuelle fluide pour rendre sa présentation dynamique.

" Les collections vestimentaires peuvent aussi être liées à des occasions spéciales. On ne s'habille pas de la même façon pour aller à un mariage ou pour aller au travail. Il y'a donc des collections, ensemble de vêtements, spécialement conçues pour les festivités. Il y'a aussi des collections de vêtements de travail, de sport ou même de plage. "

Dorra essayait d'être très précise dans ses explications, et à quelques minutes de la fin, elle conclu,

" Le but est d'offrir aux gens des vêtements adaptés à leurs activités, aux conditions météorologiques, dans lesquels ils seront à l'aise et qui correspondent à leur style. "

Elle finit par remercier son professeur, et quitta la salle pour rejoindre Awstin qui avait passé son oral juste avant elle.

Alexander passa la porte de la salle d'Étude des Moldus confiant. Détaché, mais confiant. C'était son premier examen dans cette discipline, mais il n'éprouvait aucun stress à cet égard. Après tout, il était lui-même à moitié Moldu. Il n'y avait donc aucune chance qu'il échoue. Et dans ce qui pourrait s'apparenter à un excès de confiance, il n'avait même pas pris la peine de relire ses cours. Enfin, si de cours puissent être qualifiées les quelques notes que le Gryffondor avaient griffonnées tout au long de l'année sur des parchemins égarés depuis longtemps. En arrivant devant le professeur, l'anglais lui adressa un hochement de tête ainsi qu'un sourire poli en guise de salut.

Sans plus attendre, les examens lui paraissant chaque année s'enchaîner sans que les professeurs ne perdent de temps en paroles inutiles, le troisième année découvrit son sujet. L'expression Allô. Pourquoi pas. Se plaçant devant le professeur, il attendit que celui-ci lui fasse signe de commencer son exposé, réfléchissant quelques secondes à la façon dont il allait tenter de le structurer. S'éclaircissant la voix pour s'exprimer le plus intelligiblement possible, il se décida enfin à démarrer.

« Donc, comme vous vous en doutez puisque c'est vous qui avez préparé les sujets, je vais vous parler de l'expression Allô, utilisée par les Moldus lorsqu'ils décrochent le téléphone. » Alexander marqua une courte pause, rien ne servait de parler trop vite. Après tout, il avait dix minutes devant lui. « Ce mot vient d'une autre langue, mais je ne me souviens plus de laquelle. La langue de l'inventeur du téléphone. Et le mot de cette langue, c'est Hallo, et ça veut dire j'écoute, il me semble. Et je crois qu'on l'a juste adapté à notre langue. » De nouveau une courte pause. Alexander se gratta la nuque, en observant le professeur noter quelque chose dans son carnet. Avait-il dit une bêtise ? Peu importe, l'origine du mot Allô n'avait pour le troisième année, aucune importance. Après tout, s'il était capable de démontrer au professeur qu'il comprenait la technologie moldue, qu'il savait s'en servir et qu'il ne risquait donc à aucun moment de compromettre le secret magique, il remplissait, à son sens, tout l'objectif du cours.

Le professeur relevant les yeux de son carnet, il poursuivit. « Je suis pas sûr qu'on puisse dire que l'expression Allô soit vraiment utile, c'est surtout une habitude. Mais bon, ça permet à la personne qui appelle de savoir que quelqu'un est bien au bout du fil. Parce que sinon, il peut y avoir un blanc de plusieurs secondes et c'est super gênant. Ça vous est déjà arrivé à vous ? Parce que moi oui. Et puis ça permet de permettre à la personne qui appelle de lancer la conversation et d'expliquer pourquoi elle appelle. »

Le Gryffondor planta ses yeux dans ceux de Mr O'Lake. Il n'avait plus grand chose à dire, mais il poursuivit avec quelques exemples. « Et bon, c'est une habitude, mais on peut très bien dire d'autres trucs. Déjà j'suis pas sûr que dans toutes les langues ils disent Allô. Vu qu'on a déjà adapté le mot depuis une autre langue, j'sais pas si vous voyez ce que je veux dire ? » Il observa la réaction du professeur avant de poursuivre. « Et puis, si c'est quelqu'un qu'on connait bien, on peut dire d'autres choses. Moi quand je suis à la maison et que ma mère m'appelle, juste je réponds "ouais". Bon elle me corrige pour me dire qu'on dit "oui et pas ouais"... » ajouta-il en mimant des guillemets avec ses doigts, avant de recentrer le sujet sur les alternatives au mot Allô. « Enfin, tout dépend mais bon il existe d'autres façons de s'exprimer, en fonction du contexte et du degré de familiarité avec la personne. »

Alexander observa une nouvelle fois le professeur griffonner quelque chose dans son carnet. De là où il se trouvait, il ne pouvait rien apercevoir mais espérait qu'il s'agissait là de quelque chose de positif. Ayant terminé son exposé, le troisième année demanda à Mr O'Lake s'il avait des questions, avant d'attendre son feu vert pour quitter la salle.