Ce RP a pour but de développer le côté musical de Leo. Chaque post RP est à situer dans un moment différent dans le temps. Les morceaux qui accompagnent les posts sont des morceaux de difficulté faible ou modérée, du niveau d'un pianiste de son âge.

Leo entra dans la salle, et s'installa immédiatement au piano à queue. Celui-ci trônait, tel un roi, au milieu de la pièce. D'un beau bois noir, il semblait s'imposer comme le prince du lieu. Alors, s'asseyant sur le tabouret réservé au pianiste, Leo posa ses mains sur le clavier.
Aujourd'hui, il devait travailler Solfeggietto, une oeuvre pour piano de Bach, dont sa mère lui avait donné les partitions pour qu'il l'étudie à Poudlard. Il avait déjà commencé à déchiffrer la partition, qui n'était, en soit, pas très très compliquée. En effet, toute la difficulté dans le tempo, Prestissimo.
Ce qui était amusant, c'était qu'on ne jouait toujours qu'une seule note à la fois, chose rare dans le répertoire du piano classique. C'était vraiment une oeuvre conçue comme un exercice, et sa maman lui avait même montré qu'il était possible de la jouer uniquement de la main gauche - ce n'était clairement pas encore du niveau de Leo.
Et puis, certes, c'était un exercice, mais il était amusant, avec toutes ces descentes et ces montées. Heureusement que sa maman ne l'entendait pas penser, ce n'était sûrement pas le vocabulaire adéquat. Mais il ne connaissait pas le mot exact à utiliser pour qualifier cette manière de composer, qui faisait passer par tant d'émotions différentes.
Enfin, le garçon se déconcentrait. Plaçant les partitions sur le pupitre, il commença a jouer le morceau.

Le jeune garçon rentra dans la pièce, éclairée par les doux rayons d'un soleil couchant écossais. Les rayons frappaient cotre le bois du piano, se reflétant ensuite sur les murs blancs de la salle de répétition. Il n'était pourtant pas si tard, mais l'hiver se faisait sentir, faisant disparaitre le soleil bien trop tôt au goût du Serpentard. Au moins, ça lui permettait de travailler sa musique avec le soleil couchant.
En effet, il lui fallait aujourd'hui travailler un classique, la cinquième sonate de Mozart. C'était sûrement un de ses compositeurs préférés, du fait de la légèreté qui transparaissait de la plupart de ses oeuvres. En jouant cette sonate, le garçon avait l'impression de se balader dans un champ au printemps, sautillant partout, entouré de papillons. Cette impression était particulièrement présente dans le premier mouvement, qu'il devait justement travailler aujourd'hui. Il trouvait la main gauche particulièrement plus intéressante que la main droite sur ce morceau, justement en raison de cette légèreté qui transparaissait dans la mélodie. C'est sur cette idée qu'il se lança dans le travail de cette fameuse main gauche, qui lui faisait encore parfois défaut.
Sortant ses partitions au papier vieilli, il les posa sur le pupitre du piano, ne laissant que les pages nécessaires. Puisqu'il allait se concentrer sur le premier mouvement, il ne servait à rien de sortir les partitions des deux autres.