Trop absorbée par le spectacle, Elizabeth n'écouta que d'une oreille discrète la conversation: elle ne put s'empêcher de griffoner ce qu'elle voyait pour reprendre son croquis plus tard. Cependant, lorsque l'aînée leur expliqua que les pluies d'étoiles filantes duraient plusieurs jours, Elizabeth aurait voulu lui expliquer que participer au début était bien plus intéressant. Ou du moins c'était son avis. Elle décida de garder le silence et de suivre le petit groupe: de toute façon, elle avait eu ce qu'elle souhaitait, donc elle n'avait rien à rajouter de pertinent. Elle se contenta d'écouter les propos des élèves de manière passive, préférant réfléchir à la forme de son croquis. Elle fut interrompue dans sa réflexion par la préfète qui souligna sa gentillesse avant de leur demander de retourner dans leur salle commune. C'était très gentille de sa part, d'autres auraient sûrement refusé. Cependant, elles allaient sûrement se prendre des représailles par les adultes voire une retenue. Mais elle était consciente de cette possibilité donc n'avait pas vraiment peur de se faire punir. Simplement peur de recevoir un hibou piquant de la part de son père et de sa mère. Elle rangea ses affaires dans ses poches et se dirigea vers la sortie, mais elle ne put s'empêcher de lui demander, curieuse sur les ressentis de la préfète:
- Dites, vos rondes sont fatiguantes ? C'est vrai qu'on vous facilite pas le travail sachant que vous avez cours comme nous et que vous devez travailler... Mais, ça vous arrive souvent de tomber sur des élèves qui ne respectent pas le règlement ? Comme nous en fait...
Autant faire la discussion sur le chemin, Elizabeth avait une petite trotte pour arriver au premier étage, et rester dans un silence pesant... Très peu pour elle. Du moins, pas après avoir vu un tel spectacle.

Désolée pour mon retard. Je ne sais pas si vous comptez continuer le RP jusqu'à ce que les élèves retournent dans leur salle commune respective, mais je suis partie de ce principe avec la question d'Elizabeth. Je peux corriger si besoin

L'ombre du sourire fugace de Scary eu pour effet d'élargir démesurément celui de Nélya. Et l'attention portée en lui plaçant sa veste sur les épaule n'aida pas à calmer sa mine réjouie, à croire qu'elle assistait à la plus belle chose de sa vie, cette naïve brunette. - Merci! Remercia-t-elle sa super copine tout en s'assurant que la veste était bien placée et ne risquerait donc pas de lui glisser des épaules au premier mouvement. Son attention capté par la réponse d'Elizabeth, Nélya lui adressa un bien large sourire, mais qui dans la pénombre de la nuit, ne lui parviendrait sûrement pas. Sur le point d'ouvrir la porte pour quitter la tour et de retrouver la chaleur des dortoirs et le confort de leur lit respectif, la main qui se posa sur son bras arrêta tout net Nélya laquelle se retourna pour interroger Scary du regard. Scary devait avoir une bonne raison de l'arrêter, surtout après qu'elle ait voulu retourner au dortoir, mais maintenant, fallait-il encore savoir quelle était cette fameuse raison, et en attendant de la savoir la brunette ne quitta pas des yeux son amie, jusqu'à ce que, comme elle le pensait, Scary lui indique le problème: une présence de l'autre côté de la porte. L'air un brin surprise la jeune gryffondor ouvrit de grands yeux éberlués à cette annonce discrète, portée à son oreille par un courant discret. Sans relâcher la porte, elle observa celle-ci. Qui ça pouvait être? Est-ce que après que les filles se soient tant inquiétées de la venue d'un préfet, il y en avait un juste derrière ce battant de porte? Attendant une quelconque consigne de son amie qui la tenait toujours, elle reporta ses orbes vertes sur elle, mais seules quelques secondes de silence qui passèrent sans que Scary ne lui intime de faire quoi que ce soit, de toute façon, il était trop tard pour dire quoi que ce soit, puisque la personne de l'autre côté ouvrait entièrement la porte, faisant lâcher sa prise à la Galloise qui recula d'un pas. Une fois nez à nez avec la préfète Nélya se pinça les lèvres en entendant son prénom résonner dans la bouche de la préfète venant mettre un terme à l'activité nocturne du groupe, et ne tarda pas à glisser un regard vers Scary qui scrutait le sol. A nouveau elle redirigea son regard vers Ennis, une certaine idée s'imposant à l'esprit de la Gryffondor. Ennis accepterait-elle? Nélya comptait bien plaider la cause de son amie, qui, en définitive, n'était montée que parce qu'elle l'avait vue, sinon jamais Scary ne se serait retrouvée ici. Y avait-il une possibilité pour qu'elle ne soit pas punie? Si elle lui expliquait bien, peut-être qu'elle pourrait prendre la punition de Scary. Et puis pour Constance et Elizabeth... En y repensant, Ennis avait bien dit que ce qui l'avait mené sur leur trace était le claquement d'une porte, mais quand elle était passée la porte était bien fermée, et Nélya se souvenait très nettement d'avoir ouvert en trèèèès grand la porte pour aller en haut de la tour, et Scary avait totalement pu passer quand la porte était encore ouverte, donc, la porte mal refermée était peut-être bien de sa faute, mince... La brunette ne cessait de couler de petits regards tantôt à Scary tantôt à Ennis, ne prêtant qu'un oreille à demi attentive à ce qui se racontait sur le spectacle nocturne. Cependant, l'exclamation de Constance était pour elle impossible à ignorer, et suite à l'ébahissement de la jeune poufsouffle, elle leva à son tour les yeux vers le ciel. En effet, c'était bien plus beau que ce qu'elle imaginait, en même temps, pour une première expérience, la Galloise appréciait particulièrement restreindre son imagination pour se laisser une surprise totale. Après avoir observé la pluie de météores, laquelle resterait fermement gravé dans son esprit, la brunette s'intéressa à la réaction de Scary et tourna vers elle un visage émerveillé à la vue du spectacle qui s'offrait à elles. A l'injonction d'Ennis, Nélya hocha du chef, et avança jusqu'à la cage d'escalier où elle s'arrêta pour illuminer le passage et éviter de dévaler les marches sur les fesses dans le cas où elle en manquerait une. - Merci Ennis! Lumos.

@Elizabeth Merrow
@Ennis O'Belt
@Scary Limpson
@Constance Nelson

Par chance les filles semblèrent se montrer plutôt raisonnables, au point de la remercier pour le temps d'observation qu'elle n'avait eu d'autre choix que d'accorder pour tout dire, et de s'engouffrer dans l'escalier, la plus âgée du lot choisissant d'allumer elle aussi sa baguette. Les marches furent donc assez rapidement et calmement descendues et le petit groupe se retrouva très vite dans le couloir. Là, Ennis indiqua une direction. "On va chez Gryffondor d'abord." C'était la salle commune la plus proche. Moins elle baladerait de monde dans les couloirs, mieux ça serait.

Très vite, une des jaunes, Elizabeth, lui posa une série de questions en lien avec le préfectorat. "Notre couvre feu n'est qu'une heure plus tard. Et puis, on marche dans les couloirs, parfois à deux. Ce n'est pas fatigant en soit." Expliqua-t-elle. Après tout, c'était vrai. Physiquement, ce n'était pas épuisant. "Par contre c'est vrai que ce n'est jamais... On n'est jamais ravi de tomber sur quelqu'un. Enfin pas moi. Faut faire le rapport, prévenir le ou les DDM. Et parfois les personnes sont pas aussi... cools que vous quatre." C'était même plus rare dans ce sens là. La plupart cherchait à fuir pour éviter de ses faire prendre. Il arrivait que ça fonctionne, mais les préfets avaient le jeu des tableaux et des fantômes avec eux, ça permettait de contrecarrer les plans des fuyards.

Les météorites qui percent le plafond stellaire tel des points très lumineux en décrivant de belles et larges courbes se reflètent dans mes yeux avides et admiratifs. Je suis silencieuse, émerveillée devant un tel spectacle. En plus, du haut de la Tour d'Astronomie, c'était comme si on était un peu plus près d'elles. Que c'est... merveilleux. Et émouvant d'une certaine manière, je ne saurais dire pourquoi. Par contre, alors que mes yeux suivent la trajectoire d'une particulièrement brillante dans le firmament jusqu'à ce qu'ils ne peuvent plus la percevoir dans le bleu marine profond de la nuit, mes pensées s'orientent vers mon Grand-Père. J'allais pouvoir lui raconter. Lui dire combien ce bref moment m'avais touché. Ma première pluie d'étoiles. C'était quelque chose de magique. Mon coeur plein de contentement, je perçois une voix alors que la pluie semble s'être arrêté l'espace d'un instant. Je tourne la tête vers la silhouette assombrie par la nuit malgré la Lumos de la baguette d'Ennis.

Cette-dernière répète les mots en indiquant qu'il est désormais temps de reprendre le chemin des dortoirs. Je suis déçue, cela va sans dire, j'ai cru comprendre que la pluie d'étoiles filantes allaient reprendre incessamment sous peu et je meurs d'envie de rester encore un peu. Et ne faire qu'un avec le silence de la nuit tandis que mes yeux s'imprègnent du spectacle stellaire.
Mais ce n'est pas ce que la réalité et, en l'occurrence, ce que la préfète a prévu pour nous.

Alors qu'elle augmente la luminosité de sa baguette pour nous montrer la voie, je suis bien obligée de suivre mes aînées dans le couloir aux marches raides. Je suis la dernière avant que Ennis ne ferme la marche et alors qu'elle referme la porte derrière elle, dans la pénombre lumineuse de l'escalier, les conséquences de ce soir me remontent dans la gorge, serrant celle-ci très fort. Nélya ayant sa baguette avec elle, elle l'alluma et mena notre petite troupe jusqu'en bas de la volée de marche menant au couloir, reliant le reste du château. Le silence est, je trouve, pesant. Sûrement que tout le monde pense aux sermons des Directeurs et Directrices de Maison, à la retenue probable et aux sermons des parents.
Personnellement, je ne m'inquiètent pas trop pour mes parents. En soi, Maman et Papa ne seront pas contents que leur filles aient outrepassé le règlement pour aller se balader seule la nuit mais peut être que Grand-Père pourrait alléger la situation en expliquant la raison de cette fraude ? En tout cas, s'il ne le fait pas, bon, j'avoue que je dirais la raison de ma venue mais je ne balancerais pas Grand-Père. Comme il a dit, ce serait notre secret. Enfin, c'était censé l'être. Tandis que je marche derrière les filles, penaude, la couverture toujours serrée autour de mon buste et mes bras, je pense aux autres conséquences et notamment celle impliquant Miss Priddy. J'espère qu'elle ne sera pas trop sévère lorsqu'elle me sermonnera. En fait, j'espère qu'elle fera son sermon à Elizabeth et moi-même en même temps. Ce sera moins dur à digérer alors. Quant à l'éventuelle retenue, j'ose espérer que la nature de l'écart du règlement et sa raison pas si déraisonnables - selon moi - nous obligeront à une dissertation, des lignes ou mieux : juste un sermon. Je n'ai qu'à croiser les doigts.

Mes tribulations mentales sont interrompues par ma camarade de maison qui interrogent Ennis sur son rôle de préfète. Espère-t-elle alléger sa peine en se montrant intéressée et gentille ?

Alors que je suivais docilement les filles au cinquième étage vers la salle commune des Gryffondor, j'écoute d'une oreille la réponse de la préfète. Le fait qu'elle précise qu'elle nous trouve cool à son encontre me fait naïvement penser que peut être les conséquences de cette sortie nocturne ne seront pas si graves...

Un instant, je me demande si Ennis fait exprès d’augmenter la luminosité de sa baguette. J’imagine que oui — c’est Ennis tout de même, pas une décérébrée. Elle agit sûrement pour que nous nous montrions plus disposées à rentrer. Mais c’est loin d’être nécessaire de mon côté. J’avais déjà détournée mon regard de la pluie avant de toute façon.

À côté de cela, je ne jette pas un regard à Nélya. Si je sens par instants ses yeux se poser sur moi, je prends le plus grand soin à les ignorer. J’augmente également la puissance de mon Lumos qui m’aveugle à présent plus qu’il ne m’éclaire, puis lorsque Nélya allume la sienne, j’éteins la mienne ne voulant pas déranger les tableaux. Je me contente de suivre le groupe, sans vraiment prêter oreille à ce que les autres filles disent. Il vaut probablement mieux pour elles que je reste dans ma bulle. Quelques bribes parviennent tout de même à faire leur chemin jusqu’à mon cerveau. Ennis qui parlent du rapport qu’elle doit faire au DDM, et qu’elle nous trouve plutôt cool. À cette mention, un léger sourire se dessine sur mon visage, que je cache aussitôt dans les ténèbres. Si c’est Mr Charleston qui doit décider de notre punition, je sais que ce qu’il me reste à faire c’est d’installer une plante dans la serre six. Comment avoir peur de la punition d’un vieux Monsieur qui organise des dégustations de gâteaux ? Et puis, je sais déjà ce que vont penser mes parents — à peu près rien, si ce n’est une moue de déception qui sera déjà partie à mon retour.

Malgré ces maigres résolutions, mon humeur reste aussi noire qu’avant. Une personne en cause : celle-qui-est-née-le-même-jour-que-moi et qui a fortement tendance à m’attirer des ennuis depuis que nous nous sommes rencontrées. Même si j’ai repris contenance — certes, après un gros effort, mais tout de même — je ne parviens à me défaire de mon premier sentiment : la colère. Car après tout, tout ça est de sa faute ! Ce n’est pas moi qui sort la nuit dans les couloirs, ce n’est pas moi qui chante, qui parle fort, et qui pense que les étoiles vont nous tomber sur la tête. Rien de tout cela n’est de ma faute.

La tête en vrac, je poursuis mon chemin jusqu’à la salle commune. Je sais ce que je devrais faire : je devrais me venger. Quelque chose de sournois, vicieux et blessant — qu’elle sente un peu ce qu’elle me fait. Ou alors, quelque chose de frontal, violent, qui lui coupera l’envie de me parler. De cela, je ne suis pas sûre d’en être capable. J’essaye de m’imaginer être ferme, dure, et lui dire les pires choses dont je suis capable. J’essaye plusieurs fois sur le trajet, mais reviennent aussitôt les rires qui accompagnent constamment cette paire d’yeux verts qui me hantent.

Je le sais maintenant — je n’en suis pas capable, et je maudis cette faiblesse de ne pas pouvoir lui dire le fond de mon ressenti, alors que si devant moi se trouvait Erza ou n’importe qui, je n’hésiterai pas à le faire. C’est pas normal par Merlin, d’être aussi touché par quelqu’un, et quelqu’un qui de surcroît attire les ennuis. Je me le répète plusieurs fois, jusqu’à m’en convaincre. En puisque je ne peux pas lui dire ce que je pense, alors ma punition sera mon silence.

En écoutant les réponses de la préfète, Elizabeth resta silencieuse en acquiesçant: c'était vrai que braver le couvre-feu poussait la fillette à donner plus de travail aux préfets, alors qu'ils devaient avoir bien d'autres priorités en tête, au lieu de devoir remplir des rapports. Elle se sentit soudainement gênée: elle avait eu le croquis de son dessin, certes, mais si jamais cela entraînait des conséquences peu désirées chez la préfète ? Au lieu de devoir résider un examen elle se retrouvait à compléter un rapport sur le non-respect du règlement de certaines élèves... Elizabeth se pinça la joue gauche tout en se demandant si elle fallait qu'elle s'excuse: cela ne changerait sans doute rien à la situation. Puis la troisième année se sentit un peu mieux lorsque leur aînée leur expliqua qu'elles étaient "cool" contrairement à d'autres élèves. À vrai dire, la jeune Poufsouffle n'avait jamais songé à s'enfuir, puis la tour d'Astronomie ne leur permettrait sûrement pas d'établir de tels plans. Donc d'une certaine manière, la préfète n'avait pas tant perdu de temps que ça, si ? Elle avait envie de poser la question, mais elle se ravisa en se disant que si le petit groupe avançait sans entamer une quelconque discussion, il arriverait rapidement à destination et donc la préfète n'aurait pas vu ses plans perturbés, si elle en avait. Bien plus sereine désormais, Elizabeth suivait les élèves, bien contente que la préfète ait augmenté la luminosité, et que la dénommée Nélya ait allumée la sienne: le château qui était dans plongé dans un noir absolu la nuit ne réjouissait guère la fillette. Le temps d'arrivé dans la salle commune, Elizabeth pensait aux représailles qu'allait lui faire la directrice de la maison: elle n'avait aucune excuse, si ce n'était qu'elle voulait absolument assister au début de la chute des météorites. Elle ne savait pas si Miss Priddy était une passionnée d'astronomie, mais elle espérait secrètement qu'elle serait compréhensive vis à vis d'elle et de sa camarade Constance. Puis elle allait devoir rédiger un hibou à son père pour lui expliquer la situation. Elle espérait vraiment que son bulletin de fin d'année allait passer l'éponge sur cette affaire, qui n'était pas si grave que cela. Elle allait sûrement devoir payer sa faute en heure de retenue avec sa professeure de sortilèges, en rangeant des livres à la main ou une tâche de ce type. Et peut-être que la préfète allait alléger leur peine en soulignant que les filles ont obtempéré sans essayer de s'enfuir ? C'était une possibilité qui n'était que plaisante pour la troisième année. Il ne restait plus qu'à voir la réaction de la directrice de maison lorsqu'elle saura pour leur infraction: cette dernière en avait sûrement vu des dizaines et des dizaines de ce genre. Donc Elizabeth n'était plus si inquiète que cela au final. La seule chose qui lui restait en tête n'était autre que la potentielle perte de temps de la préfète.

de même pour moi: sauf si évènement majeur, fin de mon côté. Merci à vous, c'était plaisant

Illuminée par sa baguette, la brunette resta silencieuse le temps du retour jusqu'au portrait de la Grosse Dame, écoutant les questions et réponses qui chassait le silence lourd de la nuit une fois qu'elle avait prit possession des longs couloirs du château. Cette petite discussion de fond l'arrangeait beaucoup, elle qui ne supportait pas le silence. Cette décision de pour une fois rester silencieuse et écouter lui fut d'ailleurs favorable au vue de ce que racontait Ennis! Si elles étaient cools, alors peut-être que leur punition ne serait pas des pires? Oui sûrement! A présent convaincue par son propre optimisme, la Galloise termina son bout de chemin le sourire aux lèvres, pas troublée pour un sous de leur entorse au règlement.

Nélya préféra laisser passer Scary en première, et ne manqua pas de saluer celle-ci en lui souhaitant une agréable nuit, la voix un brin chantonnante, ce à quoi elle n'obtint que la brise du passage de son amie, qu'elle observa en se pinçant les lèvres avant de se tourner vers la préfète.

- Hum, Ennis, j'peux t'poser une question? Enfin plusieurs même. Déjà, c'est quel tableau qu'a été dérangé par l'bruit? J'pense que la porte pas bien fermée, c'était d'ma faute, donc j'voudrai aller m'excuser. Demain bien-sûr. S'empressa-t-elle d'ajouter pour ne laisser aucun doute planer. Et aussi heu... Elle coula un regard aux deux poufsouffle, et se rapprocha de leur aînée, pour parler sur un ton un peu plus bas, malgré que le silence de la nuit agissait tel un sonorus sur la moindre respiration. J'sais que quand on fait une bêtise faut assumer la punition qui va avec, mais tu crois j'pourrais d'mander à avoir une plus grosse punition? Comme, heu... Prendre de la punition des autres? Comme, bah faire la moitié d'leur punition? Parce que c'est d'ma faute si on s'est prendre. Et en plus, Scary elle s'rait jamais monté si elle m'avait pas suivi.

Les lèvres pincées en révélant cette évidence, la brunette tourna un regard vers le passage menant à l'antre des lions, avant de se retourner vers Ennis, le regard plein d'espoir.

A la suite de la réponse de la préfète, Nélya opina du chef, l'air de réfléchir -juste un peu pour éviter un mal de crâne- et salua une dernière fois leurs complices en leur souhaitant à elles aussi une bonne nuit, puis disparue à son tour derrière le portrait.

Une fois le dortoir atteint, la brunette hésita quelques seconde après avoir posé sa baguette sur sa table de chevet, et finit par s'approcher sur la pointe des pieds du lit de Scary, à laquelle elle s'adressa dans un souffle, il ne manquerait plus qu'elle réveille l'ensemble du dortoir.

- Hum, Scary? J'suis désolée pour ce soir, et j'ferai plus attention. Plus d'escapades nocturnes pour aller boire de l'eau, promis. La brunette laissa passer quelque secondes et finit par doucement retirer le gilet lui couvrant les épaules, pour le déposer sur la table de chevet de son amie. Et merci Scary. Bonne nuit. Après un dernier regard sur le dos de sa camarade, Nélya regagna à pas de velours son lit, dans lequel elle se glissa, en accueillant Tommee qui vint à son tour s'installer au creux de son bras.

@Ennis O'Belt
@Scary Limpson
@Constance Nelson
@Elizabeth Merrow

fin de RP pour moi! Merci pour cette occasion! Même si après ça, ça va être compliqué pour Nélya

Sur le trajet vers la salle commune de Gryffondor, toutes les filles marchèrent calmement et sans chercher spécialement à protester ou à se disputer une éventuelle responsabilité. Devant le portrait de la Grosse Dame, elle s'approcha pour chuchoter le mot de passe discrètement et laissa le tableau ouvrir le passage. Scary s'y engouffra la première et Nélya s'arrêta pour lui parler. "C'est la femme astronome, elle pensait d'ailleurs que c'était Peeves le fautif." Lui précisa Ennis avant d'avoir un mouvement de l'épaule gauche qui signifiait qu'elle ne pouvait pas lui répondre à propos de la punition. "Il faudra en parler avec les professeurs Charleston, Priddy et Brennan. Moi je ne peux rien faire de plus que de dire ce que j'ai constaté." Mais elle n'y croyait pas, Nélya n'avait pas mis la baguette sous la gorge de Scary, l'autre Gryffondor aurait pu décliner la sortie.

Elle laissa alors la jeune fille rentrer dans leur salle commune puis retrouva les deux blaireautines avec qui elle descendit bon nombre d'escaliers jusqu'à se retrouver près des tonneaux. Là, elle se tint en retrait de manière à les voir sans pour autant être en mesure de décoder le mot de passe leur permettant d'entrer. Quand elle furent dans la sécurité du terrier, elle fit demi-tour, direction le salon des préfets pour y noter ce qu'il fallait dans le registre et puis elle finirait sa ronde avant de retrouver son meilleur ami pour discuter un peu avant d'aller se coucher. Et le lendemain matin aurait lieu son exercice le plus détesté, devoir expliquer le tout aux adultes.


Et voici pour moi, les professeurs seront bels et bien au courant inRP, pour les PR (avec les adultes, pas moi XD, ça va passer par la machine à café donc un peu de patience. Pour les punitions éventuelles, je vous laisse voir avec eux

Je suis docilement le file de mes camarades sur le chemin vers la salle commune de Gryffondor. Direction le cinquième étage où l'on fait face à un tableau baroque représentant une femme bien en chair qui nous regarde d'un air bizarre. La préfète s'approche et chuchote quelque chose - un code secret, devinais-je instantanément, ma curiosité prenant le pas l'espace d'un court instant - ce qui fait basculer le tableau magiquement vers l'intérieur du mur révélant un passage obscure. Les deux Grandes s'y engouffrent bien que Nélya s'arrête et essaie de son mieux de plaider la cause de son amie. Je reste silencieuse, écoutant attentivement l'échange entre les deux Gryffones.
Mais Ennis ne se départi pas de son calme olympien et indique que toute punition n'est pas de son ressort, qu'il faudra voir ça avec les DDM. Je déglutis mal à l'aise, me rappelant ma propre DDM et le sermon auquel je vais devoir faire face. Alors que je voulais juste observer une pluie d'étoiles.

C'est injuste, soupire une petite voix en moi, mais je la musèle sèchement et baisse les yeux sur mes chaussures alors que la préfète repart avec Elizabeth et moi.
Les lèvres serrées, je me prend encore à ruminer, à m'inquiéter serait peut-être le mot le plus adéquat, sur la punition que je risque.
On arrive devant les tonneaux et je vois la préfète qui se recule, nous laissant le champs pour taper le code secret sur les barriques de bois.

Je m'apprête à m'engouffrer derrière mon aînée qui ne perd pas de temps, mais m'arrête, le temps de me retourner et croiser le regard d'Ennis.
Je suis désolée, je ne pensais pas à mal, ai-je envie de lui dire. Mais ma gorge se serre et je ne suis capable que de lui adresser un pauvre et maigre sourire triste et un signe de tête.
Puis je tourne les talons et m'enfonce dans l'obscurité du sas.

Vais-je réussir à trouver le sommeil ?

Fin du rp pour moi aussi du coup les filles merci pour votre participation, ce fut bien sympa et je vous dis sûrement à bientôt