Assis en tailleur contre une des portes des toilettes abandonnées, j’attends qu’Eli me rejoigne. Encore affecté par la défaite des Poufsouffle au Quidditch, j’essaie de ne pas y penser et de rester concentré sur mon objectif. Si elle est bien retournée dans le petit salon après le repas, elle a dû tomber sur mon mot près de ses affaires. Je me dis qu’il était assez voyant pour qu’elle ne l’ait pas loupé, et si elle n’est pas là dans une heure, il me faudra avoir cette discussion dans le salon.

Je fais rouler ma baguette entre mes doigts, essaie de répéter mon discours totalement décousu pour le rendre plus cohérent, moins agressif, plus… moins… colérique. Je souffle, pose mon catalyseur au sol pour ne plus avoir à y toucher et attends.

J’entends des pas s’approcher, la porte se pousser et heureusement, c’est elle. Je lui souris timidement, bien gêné de ce rendez-vous beaucoup trop formel, l’observe s’asseoir en face de moi, à quelques mètres qui me paraissent être immenses et me racle la gorge.

— Tu veux que je commence ou … tu veux, toi ? Commencer ? Dire quelque chose ? Je sais pas, te sens pas obligée. Je bégaie, trop gêné par cette Eli que j’ai l’impression de ne plus connaitre depuis quelques jours. Je ressaisis ma baguette instinctivement. Impossible de m’en défaire.

Moi qui pensais attraper un livre et m'allonger pour ne rien faire de l'après-midi, ce mot trouvé quelques minutes avant me glace le sang et perturbe tous mes plans. Le bout de parchemin entre les doigts, j'ai des milliers de scénarios qui se bousculent dans ma tête. Les dernières choses que l'on s'est dites avec Lukas il y a... douze jours maintenant, me tirent une grimace. D'un geste, je referme la main pour réduire en boule le parchemin, que je balance dans un coin de la pièce.

Je lui en veux, je lui en veux tellement, mais...il me manque. Quelques secondes suffisent pour que je regrette mon geste, ramasse mon projectile et en aplatisse les bords froissés.

Sans vraiment savoir ce qui m'attend derrière cet étrange rendez-vous, je finis par m'y rendre mal assurée. Le visage fermé, je pousse cette porte qui nous sépare encore, il est là. Malgré son sourire, je n'arrive pas à lui renvoyer le mien, trop concentrée à compter intérieurement jusqu'à cinq pour canaliser mes émotions, comme me l'a appris Miss Vermillon.

Je m'assois en face de lui, il n'a pas l'air plus à l'aise que moi ce qui me rassure un peu. Mais qu'est-ce qu'on fait ici ? C'est pas nous ça ! Il parle, et j'ai envie de le couper tant ses mots me donne l'impression d'être dans le bureau de Miss Priddy, à deux doigts de me prendre une retenue.

J'attrape une mèche de cheveux nerveusement, il attrape son catalyseur d'un même mouvement. Mon regard fixe sa main sans pouvoir remonter jusqu'à ses yeux, que j'imagine remplis de reproches. Même si je le voulais, je n'arriverais pas à parler à cet instant, alors je le laisse faire, et lui signale par un "non" de la tête qu'il peut continuer, lui.


@Lukas Sharp@Mia Vermillon pour la mention.

Lorsque je relève la tête vers elle, je remarque que ses doigts s'enroulent entour de sa mèche de cheveux et aucun regard ne réceptionne le mien. Ses yeux sont fuyants, timides, gênés ; tout sauf ceux que je connais. Déjà adossé à la porte, je laisse tomber ma tête contre celle-ci et fixe le plafond, silencieux, en suivant les fils des toiles d'araignée, avant de revenir à Eli. Les toiles ne me suffisent pas à gagner du temps ; j'aurais voulu qu'elle commence. Je la fixe et la discussion entendue en salle commune me revient. Ses cris, ses pleurs et les menaces d'Aelle. Je sens mes épaules se contracter par ce souvenir encore trop lourd et glaçant. Je ressens encore le rebord des escaliers sur mes mains lorsque l'annonce a été faite, le froid de la pierre qui m'a crié de retourner me coucher.

— T'es malade, Eli ?, demandé-je d'un ton neutre. Un ton qui se retient d'exploser, un ton qui ne veut pas encore accuser sa victime, un ton qui espère que ce qu'il a entendu était faux et qu'il n'a pas réellement été mis de côté.

Je la fixe, je cherche ses yeux qui me fuient et attends un mensonge. J'attends un mensonge, car j'ai l'impression qu'il n'y aura que cela pour soigner le problème. J'attends une vérité, car j'ai l'impression qu'il n'y aura que cela pour soigner le problème. J'ai envie de l'alerter, de la prévenir que je sais, mais je veux voir comment elle se sortira de cette situation.

Son silence est douloureux pour moi, mais les mots qui viennent ensuite me le font pourtant regretter. Sa question sans détour me surprend, et d'un mouvement brusque je tourne la tête vers lui, j'ancre mes yeux paniqués dans les siens, mes mâchoires se serrent un peu, et mon cœur s'emballe sans savoir quoi dire. Je m'attendais à tout sauf à ça !

- Comment tu... Mes sourcils se froncent d'interrogation, pourtant, je sais qu'il ne peut pas savoir. M.O'Belt n'a rien dit, il n'a pas le droit, et mes parents ne sont pas ici, impossible. Alors pourquoi cette question ? S'il avait vu quelque chose qui n'allait pas chez moi, il serait venu me voir, il ne m'aurait pas laissé mal, il ne m'aurait pas parlé comme il l'a fait l'autre jour. Pourquoi me demander ça maintenant, quel rapport ?

J'ouvre la bouche prête à prononcer un nouveau mensonge, à dissimuler encore mon secret. Je réfléchis en vitesse accélérée, mais je suis fatiguée et rien ne me viens. Si je parle, si j'avoue lui avoir menti ouvertement pendant des mois, rien ne pourra m'excuser cette fois, je devrais assumer et accepter qu'il sache.

Je le fixe, silencieuse, j'essaye d’évaluer à combien sa jauge de déception et de colère pourrait monter si je lui dit la vérité. Sa réaction me fait peur, mais c'est trop tard, mon silence en dit long et je fini par acquiescer.

Je donnerais tout pour revenir en arrière, sortir de l'infirmerie ce fameux jour et faire le bon choix. Tout lui dire, me jeter dans ses bras en pleurant et accepter de ne pas être seule fasse à tout ça.
-Qui t'l'a dit ? Au moment où mes mots sortent, sur un ton à peine perceptible, je sais déjà que cette question n'a plus aucune importance, que ce sont des excuses que j'aurais dû prononcer à cet instant, mais j'ai peur et je dit n'importe quoi. J'ai peur que mon mensonge vienne balayer notre amitié avec bien plus d'intensité que cette dispute dont je n'ai même pas encore compris la raison. Je plie mes genoux et les enroule de mes bras, avant d'y enfouir ma tête pour fuir son regard de nouveau.

Lukas Sharp

Évidemment que la chose est vraie. Je crois que quelque chose en moi espérait avoir mal entendu, mais même tard le soir, ses cris étaient bien réels. Lorsque ses sourcils se froncent, je me demande si elle cherche à me contredire durant un instant, si l’idée lui traverse l’esprit pour se sauver de cette situation, mais c’est un autre coupable qu’elle exige. C’est drôle qu’en cet instant, elle veuille plutôt mettre la faute sur un autre pour que sur elle.

— Toi. J’attends un instant que la réponse infuse, que ses neurones se connectent et qu’elle cherche à quel moment elle m’a donné cette information. Toi, dans la salle commune. Cette fois, je lui donne la carte du lieu. Un Cluedo réel dont elle est sa propre meurtrière. Tu parlais… Enfin, tu t’embrouillais avec Aelle un soir, et je t’ai entendue lui en parler.

Mon débit est lent, mais on sent que ma voix n’a pas encore pardonné. Pourtant j’étais bien parti, mais les souvenirs qui remontent dans ma mémoire font remonter la colère de la nouvelle. Si bien que je n’attends pas qu’elle pose une autre question, j’enchaîne.

— Pourquoi tu me l’as pas dit ? Pourquoi c’est à Aelle que tu le dis et pas à moi ? Y en a d’autres qui savent ? C’est la douleur d’être mis de côté qui parle, et prendre le contrôle sur l’émotion est plus difficile. Je ne sais pas quelle explication j’attends, ni même si elle me conviendra, mais j’en attends une. Elle m’en doit une. Je ne bouge pas et patiente, mais cette distante si inhabituelle m’oppresse plus qu’elle ne me libère.

Une nouvelle fois mon regard interdit se pose sur lui, et l'absurdité de sa réponse m'énerve. Comment ça Moi ?, je suis malade mais pas amnésique, et je suis sur de ne jamais lui en avoir parlé. Malgré tout, il réitère sa réponse, et la suite me paralyse. S'il me restait un maigre espoir qu'il prêchait le faux pour savoir le vrai, cette fois je sais qu'il sait tout.

La violence de mes mots envers Aelle me revient, la rage et la détresse que j'ai fait voler en éclats ce jour-là, toute la rancœur et la frustration des derniers mois, ma douleur jeter sans y mettre les formes. Je me souviens de tout, comme si les mots venaient de sortir de ma bouche, et cette fois j'ai vraiment honte.

Il continue, et mes yeux se ferment de l'entendre si froid. Il s'interroge, et il a raison de le faire, je sais qu'il a raison et que je lui ai fait mal inconsciemment, pourtant c'est de la colère qui monte de nouveau lorsque j'entends sa jalousie qui s'exprime. Sa jalousie passe avant son inquiétude pour moi, et j'ai encore plus mal d'entendre ça.

- c'est tout s'qui t'intéresse en fait ? D'savoir à qui je l'ai dit en premier ? Si tu veux savoir, j'ai jamais voulu lui dire à Aelle, j'étais mal, elle était là et elle m'a soûlé, j'ai juste pas supporté. Tout est sorti sans qu'j'arrive à m'contrôler, ça va t'es content ?! Trop nerveuse pour rester assise, je me lève et marche quelques pas pour mettre un peu de distance, m'éloigner de son regard oppressant rempli de jugement.

5....4....3....
Je compte de nouveau dans ma tête, et le ton plus calme et posé cette fois, je laisse couler la vérité.

-J'avais juste pas envie qu'tout change entre nous, mais j'ai tout raté au final... D'un geste j'essuie les larmes qui perlent aux coins de mes yeux, me redresse et lui fait face de nouveau.
- vas-y... part. T'as tes réponses maintenant, j'suis une menteuse, et une mauvaise amie ça va, j'suis au courant. Vas-y, laisse moi c'est tout s'que j'mérite pas vrai ? Pointant la porte d'une main, je scrute avec attention les fissures du mur pour éviter son regard.

@Lukas Sharp

Un léger mouvement de recul, un sourcil arqué et des mots qui veulent sortir mais que personne n'entend : voilà ce que je lui présente lorsqu'elle réplique face à mes questions. Je prends conscience de mon ton qui n'a pas appris à se réguler. Rien ne se régule, pas même cette relation. Son ton part dans tous les sens : l'attaque, la justification, l'attaque, la victimisation. Entouré de tout cela, il me faut choisir, réfléchir au pas que j'avancerai, à la meilleure réponse car tout est si fragile. Parler son langage m'a pourtant déjà semblé plus facile, mais aujourd'hui, il m'est différent. J'ai envie de l'écouter, suivre ce que je pense être la solution, puisqu'elle me l'indique, mais je reste silencieux. Je pourrais prendre la porte, m'en aller et répondre que oui, c'est tout ce qu'elle mérite, mais je serais bien hypocrite de dire une telle chose.

Je prends une grande inspiration, désigne sa baguette de l'index et viens poser mon regard sur le sien. Je pince les lèvres, réfléchissant aux mots que je m'apprête à employer. Mon idée en tête, je ne vois que cela pour lui faire comprendre la situation.

- Lance un sort. N'importe lequel. Lance-moi un sort.

Je bloque au mieux mon esprit. Elle, qui a toujours eu le don de lire clairement en moi, je l'empêche de connaître mon dessein et patiente, sans quitter mon regard du sien.

Malgré mon incitation, il ne fuit pas. A la place il pointe un doigt vers ma baguette, poussant instinctivement mon regard à suivre son geste vers mon catalyseur le temps d'une seconde, me laissant plus perdue qu'avant. Il parle de nouveau, et cette fois encore, je ne comprends pas.

- Quoi ?! Pourquoi ?

Lui lancer un sort ? A cet instant, tout me passe par la tête, ses mots, sa froideur, son regard... Tout me fige et je ne le reconnais plus. Est-ce qu'il m'en veut au point de vouloir me faire du mal ? Est-ce qu'il a envie de se défouler, de lancer un duel pour se venger ? Est-ce qu'il a besoin que je porte le premier coup pour ne pas se sentir coupable de me blesser à son tour ? Je ne perçois rien de bon dans cette demande, je ne comprends pas et ça m'énerve encore plus, mais je lève ma baguette puisque c'est ce qu'il veux, après tout je lui dois peut-être.

Les secondes coulent et je reste là, en position, la baguette pointée sur lui, les doigts crispés comme jamais. Silencieuse, je le fixe avec intensité, je cherche chez lui une réponse, un message, un signe qui me pousserait à arrêter ce geste. S'entraîner aux duels n'est pas si rare ici, mais aujourd'hui sa requête n'a rien d'un jeu. Mon sang pulse dans mes veines plus fort encore, ma main tremble un peu et je cherche un sort sans en trouver un qui convienne à la situation, à ma colère, à la tristesse du moment... Aucun ne semble adapté contre lui.

Si seulement un Alohomora pouvait déverrouiller cette situation aussi facilement qu'une serrure, un Colloshoo le retenir ici avec moi assez longtemps pour lui faire oublier tout ça, il ne me resterais alors qu'à lui lancer un Alegrio pour lui redonner un semblant de bonne humeur. Mais le retenir de force alors qu'il n'en a pas envie serait encore plus dur à supporter, et me contenter d'une bonne humeur illusoire ne m'intéresse vraiment pas. Alors sans trouver de solution évidente, je redescends ma baguette le long de mon corps, ajoutant un regard presque suppliant à mes mots.

- j'vais pas faire ça sérieux ?!

@Lukas Sharp

Je me crispe automatiquement lorsque je vois sa baguette se lever. Je n'ai aucune idée du sort qu'elle lancera, ni de la puissance qu'elle y mettra, et pourtant je reste curieux de ce qu'elle fera. Son sort en dira long sur l'état de notre relation et je me dis qu'il faut peut-être être un peu dingue pour se laisser s'exposer de la sorte. Je m'empêche de fermer les yeux, et j'observe ses traits qui sont soumis à l'incompréhension. Lorsqu'elle prend la parole et que sa baguette reprend sa place initiale, un léger sourire se forme sur mon visage. Du soulagement déjà de ne pas me prendre un expelliarmus dans le corps, mais aussi de la joie de voir que notre relation n'est pas encore réduite à la violence de la magie.

La pression redescend et je laisse échapper un rire. Un rire qui me ramène au lac, un jour où la colère s'immisceait entre nous. Un rire que je préfère comme lien entre elle et moi, même si je ne comprends pas tout.

- J'ai bien cru que t'allais m'éjecter au mur, Willis !

Je pose mes mains au sol pour prendre appui et m'aider à me relever. Je saisis ma baguette de ma main gauche, et tends ma main droite vers Éli. Peut-être qu'un câlin aurait été plus adéquate, mais je ne sais pas suffisamment ce qui se passe dans sa tête pour pousser ma chance jusque là.

- On oublie et tu me racontes ? Pardon pour l'autre jour, je dis des trucs méchants quand je me sens mis de côté.

Je laisse mes yeux plantés dans les siens. Dans cette pièce, je ne suis qu'un enfant qui apprend de ses gestes maladroits et qui espère que les conséquences ne seront pas trop lourdes. À combien de chances a-t-on le droit à onze ans ?

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Si Éli accepte et qu'elle raconte tout, ce sera sûrement une fin pour moi

J'appréhende tellement sa réaction que lorsque j'aperçois son sourire, quand j'entends le ton de sa voix bien plus détendu et espiègle, un long soupir me parcourt. Tellement soulagée d'apercevoir dans son regard l'espoir d'une réconciliation, mes traits se décrispent immédiatement.

Il se relève, effaçant en même temps la distance qui nous séparait depuis des jours, et je l'écoute en silence. Sa main tendue vers moi me fait sourire, jamais nous n'avons eu se genre de contact sérieux et protocolaire, et il est hors de question que ça commence maintenant. J'hésite une seconde, puis balaye cette poignée de main trop formelle, pour me jeter dans ses bras sans retenue.
- j'suis désolé moi aussi, c'était nul de t'cacher tout ça.

Je reste agripper à lui un instant, puis relâche mon étreinte saisie par une nouvelle angoisse.
- j'vais tout t'raconter...mais j'veux pas oublier. Ma mère dit que quand on oublie on r'commence les mêmes erreurs. Lui tournant le dos pour faire face à l'un des miroirs surplombant les lavabos, les poings fermés j'avance. Portée par l'adrénaline de ce rendez vous, et par tout ce qu'il représente, sans prévenir je frappe avec force en plein centre de mon reflet.

En une fraction de seconde quelques rares fragments de ce miroir fragilisé par le temps, se rependent sur le sol. Saisi par des pulsations lancinantes et douloureuses de ma main, je me rends compte un peu tard que je ne suis pas aussi forte que je ne le pensais. Pourtant, je ne porte aucun regard sur les égratignures laissé sur ma peau, elles n'ont aucune importance, je veux juste que Lukas me prenne au sérieux à cet instant, et peu importe si je dois saigner pour ça.

J'aimerais tellement avoir mon recueil de citations avec moi, trouver celle qui correspond parfaitement, et me cacher de nouveau derrière les mots d'un autre pour traduire ce que je veux lui dire, mais il n'y a que moi pour lui faire comprendre cette fois, moi et ma magie. Alors de mon pied j'émiette encore plus l'un des morceaux.
- J'veux pas oublier, mais j'veux plus jamais qu'on reste sans s'parler longtemps comme ça. Ça fait trop mal.
J'attrape au sol deux petites pièces concordantes du puzzle de miroir, les pose au creux de ma main et y dirige ma baguette, rePAro, relevant mes yeux pour capter les siens, j'espere qu'il va comprendre ce que j'essaye de lui dire maladroitement. ..c'est sûr qu'on va encore s'disputer, mais on s'réparera toujours toi et moi pas vrai ? Je lui tends à mon tour une main ouverte, rempli du petit morceau reconstitué légèrement tâché de mon sang, accompagné d'un sourire timide et plein d'espoir.


Qu'il accepte ou non, Éli lui racontera tout sur sa maladie, depuis le début, en ne lui cachant aucun détail cette fois. Plus tard dans la soirée, elle finira par trouver au fil des pages, cette fameuse citation qui selon elle représente si bien leur amitié :

"No matter where we go, No matter what we do, You'll always be there for me And I'll always be there for you."

Fin de RP pour moi également, merci pour cet ascenseur émotionnel que j'aime tant