- CHAPITRE 14 -
Arbre à Pipaillon
> Description : L'arbre à Pipaillon mesure, à l'état adulte, entre 3 et 6 mètres de haut. Ses feuilles persistantes sont alternes et de forme lancéolée. Elles sont longues, riches en nutriments, et dégagent une odeur particulièrement appréciée des insectes, surtout quand on les froisse ou quand elles sont égratignées. Ses très rares fleurs sont de couleur blanche, et sont regroupées en petites inflorescences simples. L'arbre à Pipaillon est dioïque : cela signifie qu'un pied ne pourra produire que des fleurs dites mâles, ou que des fleurs dites femelles. Il faut donc deux individus pour une fécondation, ce qui complique encore plus la reproduction sexuée de la plante déjà impactée par sa floraison séculaire. > Écologie : Originaire d'Albanie, l'Arbre à Pipaillon est présent dans le bassin méditerranéen et dans une majeure partie de l'Europe. À l'état sauvage, l'arbre se répand majoritairement par multiplication végétative. Facile d'entretien, l'Arbre à Pipaillon est un classique des serres sorcières, et tant mieux pour lui puisque sa pérennité dépend beaucoup de la main humaine. L'arbuste apprécie les climats tempérés à chaud. Il ne sera cependant pas dérangé par des températures plus fraîches mais souffrira beaucoup du gel. L'Arbre à Pipaillon aime les sols frais. > Caractéristiques magiques : L'arbre à Pipaillon a l'étrange particularité de ne fleurir qu'une fois tous les cent ans. Il est donc extrêmement rare de voir cet arbuste en fleurs. On lui préfère donc une reproduction non sexuée, dite végétative, qui s'effectue avec de simples bouturages. L'arbre est principalement multiplié par bouturage. Toute floraison de ces arbres est hautement surveillée de génération en génération de botanistes afin d'assurer la survie de l'espèce. Son feuillage abrite une vie fourmillante. L'arbuste, qui dépense très peu d'énergie à sa reproduction avec une floraison extrêmement rare, consacre une bonne partie de ses ressources au renouvellement de son feuillage qui se régénère extrêmement vite. Les feuilles, non toxiques, sont donc particulièrement appréciées des chenilles. L'arbuste présente également la particularité de dégager un peu de chaleur grâce au flux magique qui circule en son sein.
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- CHAPITRE 15 -
Sortilèges avancés en Botanique
Accomosistendum • Sortilège d'adaptabilité (Niveau 6 - Enchantement) Deprehendimus • Sortilège de localisation végétale (Niveau 6 - Enchantement) Exstirpantia • Sortilège de déracinage (Niveau 6 - Enchantement) Mobiliarbus • Sortilège de déracinement (Niveau 6 - Enchantement) Terriarbus • Sortilège de replantage (Niveau 6 - Enchantement)
POUR PLUS D'INFORMATIONS SUR LES SORTILEGES DE BOTANIQUE, CONSULTEZ LE REGISTRE DES SORTILEGES EN AVENTURES |
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- CHAPITRE 16 -
Filet du Diable et Voltiflor
1. Homoplasie et homologie : Définitions Il n'est pas rare que deux plantes se ressemblent à s'y méprendre sans pour autant être de proches cousines. Une ressemblance de certains éléments chez deux plantes de différents taxons peut provenir d'une homoplasie ou d'une homologie. Une homoplasie est une occurrence d'un caractère commun entre deux espèces qui ne trouve pas origine chez un ancêtre commun. Le même caractère est donc apparu indépendamment chez les deux espèces. Il y a trois types d'homoplasie : Une homologie est un même caractère observé entre deux espèces différentes qui trouve origine chez un ancêtre commun. Le caractère a ensuite pu évoluer, et la fonction chez les deux espèces peut différer, mais elles conservent un lien évolutif. Par exemple, les jambes et bras des humains et les pattes d'une grenouille proviennent d'une même structure initiale. Plus curieusement, les ailes de la chauve souris et les pattes antérieures de la taupe sont également homologues. En résumé : Une homoplasie : Un trait similaire, une ressemblance qui ne provient pas d'un ancêtre commun. Une homologie : Un même trait qui provient d'un ancêtre commun, mais qui a pu évoluer différemment.
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2. Filet du Diable
> Description : Dans de bonnes conditions, un plant de Filet du Diable adulte s'étend aisément sur plusieurs mètres au sol. La plante est principalement constituée de longues lianes - aussi appelées tentacules - mesurant chacun de quelques dizaines de centimètres à plusieurs mètres. Les nombreuses tiges souples et robustes de la plante sont d'aspect tentaculaire. Elles se ramifient dès la base de la plante et s'étendent ensuite au sol au fil de la croissance du végétal. Les tiges sont enroulées sur elles-mêmes, donnant visuellement un aspect de « cordes » épaisses - jusqu'à une vingtaine de centimètres de diamètre, et d'aspect gluant et visqueux, verdâtre à marron terne. Visuellement, les racines ne présentent pas beaucoup de différences avec les tiges, si ce n'est qu'elles ne se meuvent pas comme ces dernières et sont souterraines. Elles peuvent également, comme tout système racinaire, tirer leurs nutriments dans le sol. Le Filet du Diable est une plante précarnivore. Elle peut capturer, restreindre, blesser et même tuer des proies mais ne les assimilera pas. Ses particularités d'attaque ont donc principalement une fin défensive. > Écologie: Le Filet du Diable est originaire du Venezuela. Cette plante magique apprécie les climats tropicaux. Elle aime les températures chaudes, mais redoutera plus que tout le feu et la lumière. Elle a besoin de vivre dans l'obscurité et dans un milieu humide. > Caractéristiques magiques : Le Filet du Diable dispose d'une capacité de photosynthèse ultraperformante. C'est également en partie pourquoi elle a besoin d'être plongée dans une obscurité presque totale. La lumière nécessaire à son développement est presque nulle. Submergée par une lumière solaire trop importante, la plante sera totalement engloutie par un surplus de luminosité et se rétractera sur elle-même, comme si elle cherchait à se camoufler. Elle libèrera par la même occasion ses éventuelles proies. Ses lianes tentaculaires sont capables de se mouvoir et s'enroulent autour de tout animal ou humain s'approchant pour les immobiliser ou les étrangler. Si la proie se débat et résiste, le Filet du Diable exercera une force de constriction plus importante, blessant ou tuant la victime plus rapidement. Il est donc recommandé, en cas d'accident, de ne surtout pas bouger. > Dangerosité : Cette plante magique est généralement utilisée comme moyen de défense -et d'attaque. Elle est particulièrement redoutable pour protéger l'accès à un lieu. Face à un plant de Filet du Diable, le premier réflexe est de s'immobiliser pour ne pas accélérer le processus d'étranglement. Les sortilèges d'allumage de baguette se révéleront très utiles, notamment Lumos Solem qui sera très efficace pour se libérer rapidement de la plante. Le Filet du Diable redoute aussi le feu : le sortilège des flammes de campanule (les flammes bleues) permettra également de se libérer de l'étreinte de ces impitoyables tentacules végétales, d'autant plus que ces flammes bleues sont transportables et peuvent brûler dans des milieux humides, ce qui est l'idéal si on soupçonne la présence d'un Filet du Diable quelque part.
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3. Voltiflor
> Description : Le Voltiflor présente une ressemblance importante avec le Filet du Diable. Ses lianes sont enroulées sur elles-mêmes comme des cordes, et s'étendent de quelques dizaines de centimètres à un mètre ou deux. La plante présente un aspect tentaculaire. S'il arrive que les tentacules se meuvent paresseusement au sol, ils n'ont cependant ni l'agressivité de ceux du Filet du Diable et encore moins sa force de constriction. Le Voltiflor est une plante parfaitement inoffensive qui ni n'attaque, ni ne se défend. L'aspect tentaculaire de ses lianes permet cependant généralement d'éloigner tout herbivore qui pourrait confondre la plante avec un serpent, un autre prédateur ou un Filet du Diable. Il s'agit donc, passivement, d'un moyen de défense pour la plante. > Écologie : Le Voltiflor est originaire du Costa Rica. Cette plante apprécie les climats tropicaux. Le Voltiflor ne craint pas le feu comme le Filet du Diable, il s'agit donc d'un moyen de les différencier. S'il ne craint pas non plus la lumière, le Voltiflor ne se développera cependant qu'en milieu ombragé, voire dans une obscurité presque totale. > Caractéristiques magiques : Le Voltiflor présente aussi une capacité de photosynthèse magique améliorée, ce qui lui permet d'avoir un besoin extrêmement faible en luminosité. Cette plante est parfois utilisée comme ingrédient de potions.
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- CHAPITRE 17 -
Les plantes mouvantes
1. Mécanismes des mouvements végétaux chez les plantes Est qualifiée de plante mouvante toute plante magique capable de se mouvoir significativement dans son environnement. Ce terme englobe parfois, par abus de langage, des mycètes capables également de se mouvoir, comme le Champignon vénéneux sauteur. a) ...non-magiques : Les plantes magiques ne sont pas les seules à pouvoir se mouvoir : c'est un phénomène aussi plutôt répandu chez les plantes non magiques. Des mouvements lents : On qualifie alors leurs mouvements végétaux de tropismes. Les tropismes sont des mouvements lents qui réagissent à un stimulus extérieur. Exemple : Le phototropisme. Le tournesol tendra à un fléchissement et une croissance de la plante en direction de la lumière. La fleur pointera en direction du soleil.
Des mouvements rapides : Certains de ces mouvements peuvent être rapides. Tous ces mouvements rapides répondent directement à un stimulus. Exemple : Certaines plantes comme les orchidées peuvent avoir de mini-mouvements explosifs visant à une dispersion de leurs graines. La sensitive, Mimosa pudica, peut également replier ses folioles pour se protéger des prédateurs. Et pour la nutrition : les plantes carnivores, comme la Dionée, peuvent refermer rapidement leurs pièges sur leurs proies.
Dépourvues de muscles comme les animaux, les mouvements des plantes non-magiques s'expliquent au niveau cellulaire. Une instabilité sera créée quelque part sur la plante, puis régulée par une libération d'énergie, engendrant le mouvement. Au niveau cellulaire, cela se traduit par des phénomènes d'osmose et d'évaporation : c'est-à-dire les mouvements d'eau entre les cellules, qui vous permettent à certaines cellules de « gonfler » ou « accumuler de l'eau » quand d'autres relâcheront (évaporation) l'eau qu'elles contiennent. Les mouvements de plantes ont toutes la même explication de bases : ces transports d'eau. La nature des mouvements dépendra ensuite de la diversité des plantes et de leur physionomie, et de divers phénomènes physiques. |
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b) ...magiques : Les mécanismes de mouvements et les nécessités biologiques sous-jacentes (Nutrition, phototropisme, défense, reproduction de la plante...) chez les plantes magiques et non-magiques sont très similaires. La différence notable se situe au niveau d'un élément dont ne dispose pas les plantes non magiques : la magie. Un flux magique circulant dans une plante peut lui permettre d'accomplir des choses qui auraient été impensables en l'absence de cette nature magique. Les mouvements des plantes concernées pourront donc, selon les situations et les végétaux en question, être plus impressionnants - et potentiellement aussi, plus dangereux. La capacité de mouvements rapides sera accrue chez les spécimens magiques. On l'observe notamment chez les plantes carnivores magiques qui déplaceront volontiers tentacules et pièges pour attraper leurs proies. Une autre cause commune s'ajoute pour expliquer certains déplacements : l'attaque. Si la barrière entre attaque et défense est parfois fine, certaines plantes -surtout carnivores- tendent à attaquer même en l'absence d'un danger immédiat. Un végétal magique pourra, selon les espèces, être capable de mouvoir au besoin l'ensemble de sa partie aérienne (Tige/tronc, branches, feuilles...), mais aussi parfois sa partie souterraine (Racine). Malgré des mouvements parfois très complexes et rapides, la plante restera l'immense majorité du temps bien ancrée à son support grâce à son système racinaire. Il arrive toutefois chez quelques rares espèces magiques que la plante soit également capable de se déplacer pour s'enraciner ailleurs. |
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2. Le saule cogneur Le saule cogneur est un arbre appartenant au genre Salix et à la famille des Salicaceae. La famille Salicaceae regroupe environ 400 espèces, dont quelques-unes magiques, ou comprenant quelques variétés magiques. C'est le cas du saule cogneur. Du fait de son attitude très offensive, cet arbre magique est souvent utilisé comme gardien pour protéger des entrées secrètes ou des trésors. Toutefois, il est relativement facile pour un sorcier expérimenté de l'immobiliser une fois l'arbre identifié.
> Écologie : Originaire d'Europe et plus précisément d'Écosse, le Saule Cogneur se retrouve principalement dans l'hémisphère nord et dans les régions tempérées. Cet arbre aime les sols frais et humides, il apprécie particulièrement les bords de rivières et les zones alluviales. > Caractéristiques magiques : Pour immobiliser le saule cogneur, il est possible d'appuyer sur un des nœuds formés par ses racines, à la base de son tronc. Cet action paralysera temporairement le saule. Le sortilège de blocage est aussi très efficace, mais l'immobilisation peut être de très courte durée selon les capacités du sorcier. Il est recommandé, pour des sorciers encore jeunes et inexpérimentés, de lancer le sortilège à plusieurs. L'arbre est capable de mouvoir librement ses grands et souples branches. Dans une moindre mesure, il peut aussi bouger son tronc, mais se trouvera plus limité du fait de son diamètre. Le saule cogneur de Poudlard aurait été planté, à l'époque, pour permettre à un jeune garçon lycanthrope de suivre sa scolarité normalement, et camouflait également un passage secret aujourd'hui condamné.
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